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15/03/2008

Guerre

2068678879.jpg"La guerre est une simple continuation de la politique par d'autres moyens."

     Carl von Clausewitz (1780-1831)

14/03/2008

Haut-Karabagh

1971625124.pngComme la Transnistrie, la "République du Haut-Karabagh" est un Etat autoproclamé souverain et indépendant (capitale : Stepanakert) mais non reconnu comme tel par la communauté internationale. Cette petite république (4400 km² ; 220.000 hab.) est enclavée en Azerbaïdjan. Les problèmes débutent en 1988 lorsque les Arméniens, majoritaires (80%), demandent le rattachement du Haut-Karabagh à l'Arménie, frontalière de l'Azerbaïdjan mais qui ne possède pas de frontière avec le Haut-Karabakh. Celui-ci proclame son indépendance le 2 septembre 1991, en réponse de quoi l'Azerbaïdjan lui supprime son statut de territoire autonome. Après les violents affrontements entres Arméniens (soutenus par l'armée russe) et Azéris (1988-1992), un accord de cessez-le feu entre en vigueur le 12 mai 1994, sans pour autant apporter de solution au conflit qui est toujours gelé. Avec la déclaration d'indépendance du Kosovo (17 février 2008) a relancé le problème de ce "failed state", qui comme la Transnistrie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, a reformulé à la communauté internationale sa demande de reconnaissance officielle. Fort logiquement, le drapeau reprend les couleurs de celui de l'Arménie (plusieurs interprétations concernent leur symbolisme), à la différence qu'un chevron en zigzag le coupe en deux vers l'extrémité droite. Ceci symbolise la séparation du Haut-Karabakh de l'Arménie et l'espoir d'un retour au sein de la mère patrie. Il fut adopté le 26 janvier 1993. J. N

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Arménie

 

Hérésie

772533361.jpg"Ceux qui approuvent une opinion l'appellent opinion ; mais ceux qui la désapprouvent l'appellent hérésie."

     Thomas Hobbes (1588-1679)

13/03/2008

UEFA - 8èmes

104099784.jpgComme nous l'avions craint, le but encaissé au match aller par l'OM (3-1) lui a coûté cher. Les Russes, appliqués, ont fait ce qu'il fallait faire, gagner 2-0 (un doublé de Pogrebnyak), en marquant notamment à des moments clés : juste avant la mi-temps et en fin de match. Alignant une équipe très offensive d'entrée de jeu, comme à l'aller, Eric Gerets savait bien qu'il fallait marquer en Russie pour avoir des chances. Mais Valbuena butait sur un très bon gardien (16e). Quant à Cissé, moins fringant qu'au match aller (un doublé), il fut maladroit et fébrile tout au long du match. A la 42ème minute, il aurait du tuer la rencontre mais il tirait sur le gardien. Des occasions comme celles-ci, Marseille n'allait pas en avoir beaucoup dans le froid russe et sur une pelouse très dure. Nasri était incapable d'orienter le jeu, Cissé trop paresseux pour venir chercher les ballons et on ne peut pas demander à Valbuena de tout faire. Sans paniquer, les Russes, forts de très bons manieurs de ballons, ont posé le jeu et se sont imposés. Dommage pour Marseille car au vu de la double confrontation, il y avait largement de quoi passer. La France n'a plus de représentants en Coupes d'Europe cette année.

Zénith : Malafeev - Anyukov, Krizavac, Shirokov, Sirl - Zyrianov, Tymoshchuk, Denisov -  Faizulin (Tekke, 76e), Pogrebnyak, Arshavin.

Marseille : Mandanda - Bonnart, Cana, Givet (Ayew, 89e), Taïwo - M'bami, Be. Cheyrou - Valbuena, Nasri, Niang - Cissé.

Pas de surprise pour les autres matchs retour. Il y aura 7 pays représentés en quarts de finale (2 clubs pour l'Allemagne). L'an passé, ils étaient 5, avec 3 clubs représentant l'Espagne.

 

Résultats (en gras les clubs qualifiés pour les quarts, entre parenthèses le score du match aller) :

Mercredi 12 mars :

Zénith Saint-Pétersbourg (Rus) - Marseille (Fr) 2-0 (1-3) : Pogrebnyak (39e, 78e).

Getafe (Esp) - Benfica (Por) 1-0 (2-1) : Albin (77e).

Hambourg (All) - Bayer Leverkusen (All) 3-2 (0-1) : Trochowski (53e), Guerrero (66e), Van der Vaart (81e) ; Barbarez (20e), Gekas (55e).

Bayern Munich (All) - Anderlecht (Bel) 1-2 (5-0) : Lucio (9e) ; Serhat (20e), Yakovenko (35e).

Everton (Ang) - Fiorentina (Ita) 2-0 a.p - 2-4 t.a.b (0-2) : Johnson (16e), Arteta (66e).

PSV Eindhoven (P-B) - Tottenham (Ang) 0-1 - 5-6 t.a.b (1-0) : Berbatov (82e).

Jeudi 13 mars :

Werder Brême (All) - Glasgow Rangers (Eco) 1-0 (0-2) : Diego (57e).

Sporting Lisbonne (Por) - Bolton (Ang) 1-0 (1-1) : Pereirinha (85e).

No country for old men

1104618724.jpgRetour aux affaires pour les frères Coen, après les légers et moyens Intolerable cruelty (2003) et The ladykillers (2004). Pour leur première adaptation d'un livre (le roman du célèbre écrivain américain Cormac McCarthy), ils ont raflé 4 oscars (dont meilleur film et meilleur réalisateur). Rien que ça. Quelque part au Texas, non loin de la frontière méxicaine, Llewelyn (Josh Brolin), un vétéran du Vietnam, découvre des cadavres et deux millions de dollars. Il s'empare du butin et ne se rend pas compte que ce geste va déclencher un engrenage d'une violence inouïe. Car le tueur "Chigurh" (Javier Bardem hallucinant et oscar du meilleur acteur dans un second rôle) rôde et élimine tout le monde sur son passage. Quant au shérif Bell (Tommy Lee Jones toujours à son avantage), plutôt désabusé et pas loin de la retraite, il est complètement dépassé par les événements. Dans cette parabole d'une société américaine déboussolée et gangrénée par la violence, où les frères Coen revisitent des thèmes bibliques (le bien contre le mal), le noir reprend le dessus sur l'humour, qui fait que No country for old men (l'ajout de "non ce pays n'est pas pour le vieil homme" au titre français du film est franchement pitoyable) est leur meilleure réalisation depuis Fargo (1996), voire la meilleure tout court. Très grand film (et des plans caméras impeccables) où thriller, western et constat social s'entremêlent ; et où les deux frères parviennent à maintenir une tension permanente malgré les ruptures de ton.

No country for old men (Ethan & Joel Coen, USA, 2007, 122 mins).    Avec Tommy Lee Jones, Javier Bardem, Josh Brolin, Woody Harrelson, Kelly MacDonald, Garret Dillahunt.

- Meilleur film - Oscars 2008.

- Meilleur réalisateur - Oscars 2008.

- Meilleur scénario adapté - Oscars 2008.

- Meilleur acteur dans un second rôle (Javier Bardem) - Oscars 2008.

- Meilleur scénario - Golden Globe 2008.

- Meilleur acteur dans un second rôle - drame (Javier Bardem) - Golden Globe 2008.

- En compétition - Festival de Cannes 2007.

- Meilleur réalisateur - BAFTA Awards 2008.

- Meilleur acteur dans un second rôle (Javier Bardem) - BAFTA Awards 2008.

- Meilleure mise en scène - BAFTA Awards 2008.

- Présenté - Festival international de Rotterdam 2007.

- Meilleur réalisateur - Satellite Awards 2007.

- Meilleur film - Drame - Satellite Awards 2007.

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