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03/02/2012

Democracy Index 2011

democracy index 2011,democracy indexLe Economist Intelligence Unit, un centre de recherche dépendant du journal économique The Economist, émet une liste des pays les plus démocratiques. Nous avions vu dans nos notes précédentes qu'il y avait de même une liste relative à l'Indice de corruption (émise par Transparency International) et une liste relative à la liberté de presse (émise par Reporters sans frontières). EIU classe les Etats en 3 catégories, les démocraties complètes (Indice de 8 à 10), les démocraties incomplètes (Indice de 6 à 8), les régimes hybrides (Indice de 4 à 6) et les régimes autoritaires (Indice inférieur à 4). Les critères sont le processus et le pluralisme politiques, le fonctionnement du gouvernement, les libertés civiques, la participation et la culture politiques.

Par rapport au classement 2008 (la première liste remonte à 2006), pas de changement concernant les 5 pays les moins démocratiques, qui sont la Corée du Nord (167ème et dernier), le Tchad (166), le Turkménistan (165), l'Ouzbékistan (164) et Myanmar (161) (1). L'ouverture démocratique récente opérée dans ce dernier (relachement d'opposants politiques emprisonnés, ouverture de la scène politique au pluralisme) pourrait modifier son classement dans les années à venir.

Chamboulement par contre en tête du classement. La Norvège pique la première place à la Suède qui passe 4ème. L'Islande (2) et le Danemark (3) gagnent respectivement 1 et 2 places tandis que la Nouvelle-Zélande est 5ème. A noter que les Pays-Bas passent de la 4ème à la 10ème place. Les Etats-Unis perdent également 1 place (19) et la France 5 (29). Cette dernière est devancée par l'Afrique du Sud (28), meilleur classé pour le continent africain. La Tunisie est première pour les pays arabes (92), suivie du Liban (94).   

La liste ne comprend pas toutes les entités souverraines. N'entrent pas dans ce classement la Somalie, Andorre, les Bahamas, la Barbade, le Bélize, le Brunei, la Dominique, la Grenade, les Maldives, les Iles Marshall, Nauru, Vanuatu, Palau, les Samoa, les Seychelles, Sao Tomé et Principe, Tonga, Saint-Marin, Tuvalu, les Iles Salomon, et le Sud-Soudan (l'indépendance récente de ce dernier explique son absence de la liste). Des entités souveraines mais non reconnues par l'ensemble de la communauté internationale ne figurent également pas dans son classement (Kosovo, Abkhazie, Transnistrie, Ossétie du Sud, Chypre du Nord...etc.).

Site du Economist Intelligence Unit

http://www.eiu.com/public/topical_report.aspx?campaignid=DemocracyIndex2011


(1) Myanmar, l'Arabie Saoudite, et la Guinée Equatoriale sont 161èmes ex-aequo.

31/12/2011

Karatchaevo-Tcherkessie

drapeau à trois bandes horizontales égales,karatchaevo-tcherkessie,russie,caucase,adyguée,kabardino-balkarie,ingouchie,abkhazie,ossétie du sud,daghestan,arménie,haut-karabakh,azerbaïdjanLa République de Karatchaevo-Tcherkessie (14.100 km² ; 400.000 hab.) fait partie de la Fédération de Russie. A l'image du Caucase, elle est multi-ethnique. Il faut préciser qu'à la base les Tcherkesses se divisent traditionellement en Tcherkesses occidentaux et orienteaux mais le pouvoir soviétique, lors de la formation administrative du Caucase et dans un but de "diviser pour régner", en fait autrement durant les années 30. Les Tcherkesses orientaux ont été divisés en Kabardes - qui partagent la République de Kabardino-Balkarie avec les Balkars - et Tcherkesses. Quant aux Tchekesses occidentaux, ils ont été appelés Adygéens et composent donc la République Adyguée. Dans ces trois républiques où les Tcherkesses sont éparpillés, ces derniers ne sont pas majoritaires. En Karatchaevo-Tcherkessie, ils représentent 12% de la population (Karatchaï 41% ; Russes 31%). Toujours dans un esprit d'éteindre les velléités de séparatisme au Causase, Staline déporta en 1950 les Ingouches  et les Tchétchènes. En tout état de cause, la division administrative soviétique n'a pas suffi et a laissé des traces, témoin les guerres de Tchétchénie, les détachements récents de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud situées en Géorgie, ou encore l'éternel conflit du Haut-Karabagh opposant les Etats azéri et arménien. Le drapeau comporte trois bandes horizontales égales. Le bleu symbolise la paix, les bonnes intentions, et la sérénité. Le vert renvoie à la nature, la fertilité, et la prospérité. Le rouge est symbole de chaleur et d'amitié entre les nations. Au milieu, dans un cercle, on aperçoit un soleil s'élevant au dessus des montagnes, il représente l'espoir des peuples du Caucase dans un avenir radieux. Le drapeau fut adopté en 1994. J. N

 

20/10/2011

Kabardino-Balkarie

caucase,kabardino-balkarie,russie,drapeau kabardino-balkarie,mont elbrouz,drapeau à trois bandes horizontales égales,karatchaïevo-tcherkessie,géorgie,ossétie du sud,ossétie du nord,ingouchie,daghestan,tchétchénieSituée dans le Caucase, la République de Kabardino-Balkarie est un sujet de la Fédération de Russie (Superficie : 12.000 km² ; Population : 900.000 habitants). Bien que Kabardes et Balkars forment les  deux groupes nationaux titulaires, les seconds cités ne sont pas majoritaire. Cela remonte aux années   30 et au découpage ethno-territorial opéré en Union soviétique par Staline. Dans le Caucase, véritable mosaïque ethnique, le découpage administratif a été fait selon la formule du "diviser pour régner", afin d'éteindre toute vélléité de séparatisme (1). Apparentés aux Karatchaïs, les Balkars se sont vus partager un territoire avec les Kabardes, apparentés aux Tcherkesses, Karatchaïs et Tcherkesses formant la République voisine de Karatchaïevo-Tcherkessie... Adopté le 21 juillet 1994, le drapeau comporte trois bandes horizontales égales. Le bleu représente le ciel, le vert les champs. Quant au blanc, il symbolise les montagnes du Caucase, entourées de neige. Au centre, figure la silhouette du mont Elbrouz, le plus haut sommet d'Europe (5642 mètres). J. N

(1) Ce qui n'a pas empêché les guerres de Tchétchénie (94-96 ; 1999-2000), la rébellion au Daghestan (1999), une violence chronique dans les républiques voisines d'Ossétie du Nord et d'Ingouchie, et le "détachement" de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, de la Géorgie (2008).

17/03/2008

Abkhazie

1663384901.pngA l'heure de l'indépendance du Kosovo (17 février 2008), acte qui divise actuellement la communauté internationale, d'autres entités séparatistes tentent également de passer à la vitesse supérieure, encouragées par le précédent kosovor. Nous avions cité précédemment les cas de la Transnistrie et du Haut-Karabakh. Voici maintenant celui de l'Abkhazie. C'est également un Etat proclamé souverrain mais non reconnu officiellement par aucun Etat. Cette entité située à l'intérieur de la Géorgie (Caucase du Sud) réclamait en 1989 (l'URSS est sur le chemin de l'effondrement) son indépendance de la Géorgie (69.000 km²) alors que les Abkhazes ne formaient selon le recensement soviétique de 1989 que 26.7% de la population d'Abkhazie (8600 km² ; 240.000 hab.), les Géorgiens représentant 68% et les Russes 7%. En 1992, les forces abkhazes s'emparent du pouvoir, ce qui entraîne l'intervention de l'armée géorgienne. Le conflit (août 92-sept 93) entraîne la victoire des Abkhazes, soutenus par la 104ème armée russe et par la "Confédération des peuples du Caucase du Nord", sorte de milice regroupant des volontaires musulmans. L'ensemble de la population géorgienne (200.000) quitte le territoire abkhaze. La question abkhaze vient d'être relancée, d'autant plus que la Russie vient de lever ses sanctions commerciales contre la république séparatiste. Opposée à l'indépendance du Kosovo et malmenée par la poussée de l'OTAN au Caucase, la Russie tente de sauvegarder son aire d'influence et menace de reconnaître l'Abkhazie, en cas d'adhésion de la Géorgie à l'OTAN. Pour plus d'infos sur le conflit abkhaze, on pourra se reporter à l'article suivant, et pour les conflits situés à la périphérie de la Russie, on pourra citer celui-ci.

Le drapeau (adopté le 23 juillet 1992) : la main ouverte symbolise la nation abkhaze. Les 7 bandes vertes et blanches marquent la cohabitation pacifique entre l'islam (vert) et la chrétienneté (blanc). 7 est un chiffre sacré pour les Abkhazes. La couleur rouge est inspirée de la bannière de Royaume Abkhaze médiéval. Quant aux 7 étoiles, elles représentent les 7 régions historiques abkhazes (Sadzen, Bzyp, Gumaa, Abzhywa, Samurzaqan, Dal-Tsabal et Pskhuy-Aibga). J. N

14/03/2008

Haut-Karabagh

1971625124.pngComme la Transnistrie, la "République du Haut-Karabagh" est un Etat autoproclamé souverain et indépendant (capitale : Stepanakert) mais non reconnu comme tel par la communauté internationale. Cette petite république (4400 km² ; 220.000 hab.) est enclavée en Azerbaïdjan. Les problèmes débutent en 1988 lorsque les Arméniens, majoritaires (80%), demandent le rattachement du Haut-Karabagh à l'Arménie, frontalière de l'Azerbaïdjan mais qui ne possède pas de frontière avec le Haut-Karabakh. Celui-ci proclame son indépendance le 2 septembre 1991, en réponse de quoi l'Azerbaïdjan lui supprime son statut de territoire autonome. Après les violents affrontements entres Arméniens (soutenus par l'armée russe) et Azéris (1988-1992), un accord de cessez-le feu entre en vigueur le 12 mai 1994, sans pour autant apporter de solution au conflit qui est toujours gelé. Avec la déclaration d'indépendance du Kosovo (17 février 2008) a relancé le problème de ce "failed state", qui comme la Transnistrie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, a reformulé à la communauté internationale sa demande de reconnaissance officielle. Fort logiquement, le drapeau reprend les couleurs de celui de l'Arménie (plusieurs interprétations concernent leur symbolisme), à la différence qu'un chevron en zigzag le coupe en deux vers l'extrémité droite. Ceci symbolise la séparation du Haut-Karabakh de l'Arménie et l'espoir d'un retour au sein de la mère patrie. Il fut adopté le 26 janvier 1993. J. N

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Arménie