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28/12/2013

Classement des Etats selon les journalistes emprisonnés

journalisme,presse,journalistes emprisonnés,turquieDéja classée 154ème (sur 179 Etats) dans le classement relatif à la liberté de presse et publié par Reporters sans Frontières (1) et empêtrée actuellement dans un scandale de corruption de grande ampleur (2), la Turquie est première pour la deuxième année consécutive dans un triste classement relatif aux nombres de journalistes emprisonnés, publié par le Comité pour la protection des journalistes (3)

La Turquie est suivie de près par l'Iran et la Chine, ces trois pays totalisant à eux seuls plus de la moitié des journalistes emprisonnés à travers le monde en 2013. Le CPJ a identifié 211 journalistes détenus dans des geôles au 1er décembre 2013, ce qui représente le total le plus élevé après 2012 lorsque 232 journalistes se trouvaient en prison (4). Il note toutefois qu'en Turquie le nombre passe de 49 en 2012 à 40 cette année, et qu'en Iran, il a également diminué (de 45 à 35). En Chine, le nombre est le même qu'en 2012 (32).

Les mouvements populaires dans certains pays arabes (Printemps arabe) ont fort logiquement accentué la répression de régimes autoritaires à l'encontre de la presse. C'est ainsi que 5 journalistes sont emprisonnés en Egypte alors qu'aucun ne l'était en 2012 (5). En Syrie, 12 journalistes se trouvent derrière les barreaux mais si l'on prend en compte ceux qui sont détenus par les rebelles syriens, ce nombre serait bien entendu plus élevé. On enregistre également au Bahrein (soulèvement chiite réprimé) une hausse alors que le Koweit et la Jordanie apparaissent dans ce classement après une absence en 2012.

Le seul journaliste emprisonné en Amérique se trouve aux Etats-Unis et en Afrique, l'Erythrée, déjà dernière dans le classement de Reporters sans Frontières, est l'Etat qui détient le plus de journalistes (22).

Les 10 Etats dont les prisons renferment le plus de journalistes sont les suivants :

1.Turquie

2.Iran

3.Chine

4.Erythrée

5.Vietnam

6.Syrie

7.Azerbaïdjan

8.Ethiopie

9.Egypte

10.Ouzbékistan

Si cette liste ne recoupe pas exactement celle des dix derniers chez Reporters sans Frontières (6), c'est parce qu'elle ne prend pas en compte les journalistes portés disparus, assassinés, ou enlevés.

J. N

 

(1) http://fr.rsf.org/press-freedom-index-2013,1054.html

(2) http://ovipot.hypotheses.org/9624

(3) Association à but non-lucratif, le CPJ fut fondé en 1981 et est basé à Washington D.C. Il a pour mission essentielle de promouvoir la liberté de presse dans le monde et de constater les abus commis par les Etats contre les journalistes.

(4) http://cpj.org/fr/2013/12/journalistes-emprisonnes-dans-le-monde-le-2e-total.php#more

(5) Ibid.

(6) Cf. notre note sur le classement relatif à la liberté de presse: 

http://eklektik.hautetfort.com/archive/2013/12/14/indice-de-liberte-de-presse-2013-5246816.html

14/01/2012

Azerbaïdjan

azerbaïdjan,caucase,drapeau azerbaïdjanOn termine avec la dernière ex-république soviétique turcophone. Le drapeau fut d'abord utilisé entre 1918 et 1920, période de guerre civile dans l'Empire russe, suite à aux deux révolutions russes de février et octobre 1917. Il fut celui de l'éphémère Répblique de Transcaucasie. Le bleu renvoie renvoie aux racines turques du peuple azéri, le vert à ses racines musulmanes et le rouge au progrès et à la modernisation. La signification de ces couleurs fut exprimée par le leader nationaliste Ali Bey Hussein Zade. Le croissant de lune est également un symbole de l'islam et l'étoile à 8 branches renvoie officiellement aux 8 familles ethno-linguistiques de l'islam et ce qui est étonnant est que 7 branches uniquement sont cités ! C'est du moins l'information fournie par les différents sites spécialisés. Il s'agit des groupes suivants : Azéris d'Azerbaïdjan, Ottomans (turcs d'Anatolie), Chagataï (ou turkmènes), Kiptchaks (Kazakhs et Kirghizs), Seldjouks (Azéris d'Iran) et Turkomans (Turkmènes du Turkménistan)... Très étonnant. Il faut préciser qu'aujourd'hui cette classification n'a pas vraiment de valeur. Par ailleurs, opérer une classification des peuples turcs est très compliqué à réaliser, en raison des mélanges de populations (sans oublier l'influence perse sur l'Asie centrale) qui se sont fait tout au long de l'histoire de l'Asie centrale, des migrations est-ouest...etc. J. N

31/12/2011

Karatchaevo-Tcherkessie

drapeau à trois bandes horizontales égales,karatchaevo-tcherkessie,russie,caucase,adyguée,kabardino-balkarie,ingouchie,abkhazie,ossétie du sud,daghestan,arménie,haut-karabakh,azerbaïdjanLa République de Karatchaevo-Tcherkessie (14.100 km² ; 400.000 hab.) fait partie de la Fédération de Russie. A l'image du Caucase, elle est multi-ethnique. Il faut préciser qu'à la base les Tcherkesses se divisent traditionellement en Tcherkesses occidentaux et orienteaux mais le pouvoir soviétique, lors de la formation administrative du Caucase et dans un but de "diviser pour régner", en fait autrement durant les années 30. Les Tcherkesses orientaux ont été divisés en Kabardes - qui partagent la République de Kabardino-Balkarie avec les Balkars - et Tcherkesses. Quant aux Tchekesses occidentaux, ils ont été appelés Adygéens et composent donc la République Adyguée. Dans ces trois républiques où les Tcherkesses sont éparpillés, ces derniers ne sont pas majoritaires. En Karatchaevo-Tcherkessie, ils représentent 12% de la population (Karatchaï 41% ; Russes 31%). Toujours dans un esprit d'éteindre les velléités de séparatisme au Causase, Staline déporta en 1950 les Ingouches  et les Tchétchènes. En tout état de cause, la division administrative soviétique n'a pas suffi et a laissé des traces, témoin les guerres de Tchétchénie, les détachements récents de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud situées en Géorgie, ou encore l'éternel conflit du Haut-Karabagh opposant les Etats azéri et arménien. Le drapeau comporte trois bandes horizontales égales. Le bleu symbolise la paix, les bonnes intentions, et la sérénité. Le vert renvoie à la nature, la fertilité, et la prospérité. Le rouge est symbole de chaleur et d'amitié entre les nations. Au milieu, dans un cercle, on aperçoit un soleil s'élevant au dessus des montagnes, il représente l'espoir des peuples du Caucase dans un avenir radieux. Le drapeau fut adopté en 1994. J. N

 

14/03/2008

Haut-Karabagh

1971625124.pngComme la Transnistrie, la "République du Haut-Karabagh" est un Etat autoproclamé souverain et indépendant (capitale : Stepanakert) mais non reconnu comme tel par la communauté internationale. Cette petite république (4400 km² ; 220.000 hab.) est enclavée en Azerbaïdjan. Les problèmes débutent en 1988 lorsque les Arméniens, majoritaires (80%), demandent le rattachement du Haut-Karabagh à l'Arménie, frontalière de l'Azerbaïdjan mais qui ne possède pas de frontière avec le Haut-Karabakh. Celui-ci proclame son indépendance le 2 septembre 1991, en réponse de quoi l'Azerbaïdjan lui supprime son statut de territoire autonome. Après les violents affrontements entres Arméniens (soutenus par l'armée russe) et Azéris (1988-1992), un accord de cessez-le feu entre en vigueur le 12 mai 1994, sans pour autant apporter de solution au conflit qui est toujours gelé. Avec la déclaration d'indépendance du Kosovo (17 février 2008) a relancé le problème de ce "failed state", qui comme la Transnistrie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, a reformulé à la communauté internationale sa demande de reconnaissance officielle. Fort logiquement, le drapeau reprend les couleurs de celui de l'Arménie (plusieurs interprétations concernent leur symbolisme), à la différence qu'un chevron en zigzag le coupe en deux vers l'extrémité droite. Ceci symbolise la séparation du Haut-Karabakh de l'Arménie et l'espoir d'un retour au sein de la mère patrie. Il fut adopté le 26 janvier 1993. J. N

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Arménie