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12/06/2021

EURO 2020 - Groupe A

italie,turquie,turquie-italie,roberto mancini,turquie-italie 0-3,immobile,insigne,berardi,barella,pays de galles-suisse 1-1,embolo,pays de galles,suisse,pays de galles-suisse,moore,euro 2021L'Italie se balade, la Suisse s'en mord les doigts

 

En match d'ouverture (vendredi), la Squadra Azzura a confirmé toutes les attentes placées en elle et a etrillé une Turquie frisant le ridicule (3-0). Dans le second match (samedi), une Suisse globalement dominatrice a fini par bafouer son football et se faire rejoindre par le Pays de Galles (1-1).

 

Etrange coïncidence, la dernière confrontation officielle entre la Turquie et l'Italie avait également eu lieu un 11 juin. C"était lors du premier tour de l'Euro 2000 (Groupe B), premier championnat d'Europe auquel participait la Turquie et son attaquant vedette, Hakan (suivront les éditions suivantes hormis celle de 2012). Si la bande à Filippo Inzaghi (buteur sur penalty) l'avait difficilement emporté (2-1), il en fut tout autre hier soir en match d'ouverture d'un Euro 2020 devenu Euro 2021. Annoncée comme outsider avant la compétition vu le renouveau de son effectif (des joueurs très talentueux jouant pour la plupart dans les grands clubs italiens) et de son jeu (plus offensif), l'Italie de Roberto Mancini était la grande favorite de cette rencontre malgré l'absence de plusieurs joueurs (Verratti blessé pour la première rencontre ; Sensi et Pellegrini, blessés en début de semaine et rentrés à la maison).

Turquie - Italie 0-3

Elle n'a pas failli et a outrageusement dominé une rencontre où la Turquie n'a fait que de la figuration. On pensait celle-ci plus solide dernièrement au vu de sa large victoire contre les Pays-bas en mars (4-2) en éliminatoires de la Coupe du monde 2022 mais il n'en a rien été et c'était oublier que lors des compétitions officielles, elle a rarement proposé quelque chose en termes de fond de jeu. Venue défendre, elle a subi en première mi-temps les montées rageuses de l'arrière-gauche de la Roma Spinazzola (notamment aux 17e et 44e et qui auraient entraîner un penalty pour une main dans la surface). Alors que l'incisif Insigne (Naples) ratait le cadre après une jolie action (18e), la Squadra Azzura, incapable de briser le verrou turc, s'en remettait aux frappes de loin mais Bonucci (20e), Barella (29e) et Berardi (39e) rataient tous le cadre tandis que la frappe d'Immobile (après un joli slalom) était à nouveau détournée par une main (21e) et que sa tête passait de peu à côté (33e). Entretemps, une tête vicieuse de Chiellini sur corner (22e) était superbement détournée par Çakir pour la seule grosse occasion en première mi-temps.

Même scénario en seconde mi-temps et une délivrance qui survenait sur un csc. Un centre fort de Berardi était détourné au fond des filets par Demiral (53e), le défenseur de la Juventus. Suivront deux autres buts. Immobile reprenait à l'affût une frappe de Spinazzola relâchée par le gardien (66e) avant de servir idéalement Insigne (79e) pour l'estocade finale. L'Italie venait de marquer un but toutes les 13 minutes. En face, la Turquie n'a pas cadré un seul tir et n'a absoluement rien proposé. Désolant. L'Italie fait donc une entrée fracassante dans la compétition et son animation offensive fait déjà peur. Il faudra, toutefois, attendre les matchs suivants puis les rencontres à élimination directe pour voir si cette équipe est capable d'aller chercher le sacre.

Turquie : Çakir - Çelik, Demiral, Söyüncü, Meraş - Tufan (Ayhan, 64e), Yokuşlu (Kahveci, 65e), Yazici (Under, 46e) - Karaman (Dervişoğlu, 76e) - Yilmaz (cap.).

Italie : Donnarumma - Florenzi (Di Lorenzo, 46e), Bonucci, Chiellini (cap.), Spinazzola - Barella, Jorginho, Locatelli (Cristante, 74e) - Berardi (Bernardeschi, 85e), Immobile (Belotti, 81e), Insigne (Chiesa, 81e).

Les faits 

- L'Italie enchaîne un 28ème match sans défaite (meilleure série en cours), soit depuis le 10 septembre 2018 (défaite 1-0 contre le Portugal en Ligue des Nations).

- Elle n'a plus encaissé de but depuis 9 rencontres (et autant de victoires).

- Elle inscrit pour la première fois 3 buts dans une rencontre d'un Euro.

- En 11 matchs joués contre la Turquie (dont 6 officiels), la Turquie n'a toujours pas perdu : 8 victoires (dont 5 en match officiel) et 3 matchs nuls.

Pays de Galles - Suisse 1-1

Entre le Pays de Galles et la Suisse, c'est un peu le contraste en termes de participation aux grandes compétitions. Les Dragons ont participé à leur premier Euro lors de la précédente édition et ont d'ailleurs constitué la grande surprise, atteignant le stade des demi-finales (défaite 2-0 contre le Portugal, futur vainqueur). Mais comme la Suède et la Bulgarie en 1994 (respectivement 3ème et 4ème au mondial américain) et la Turquie en 2002 (3ème), il n'y a pas eu de confirmation par la suite (absence à la Coupe du monde 2018). On connaît par ailleurs les limites de cette équipe et une statistique édifiante : sur les 26 joueurs retenus, 15 évoluent en division 2 anglaise (Championship)... Ces derniers ne constutent pas évidemment le 11 titulaire mais celui-ci n'est pas formé non plus de joueurs titulaires à part entière dans des grands clubs, y compris l'ex-star du Real Madrid, Gareth Bale.

En face, la Nati est devenue une nation plutôt solide et régulière depuis 1994 et sa participation au mondial américain (élimination en huitième contre l'Espagne). Elle n'a, depuis, manqué aucun rendez-vous (hormis la Coupe du monde 2002 et les Euros 2000 et 2012). Force est de constater de même que son ossature, très anglo-saxonne, est batie sur des joueurs évoluant en Bundesliga (11 joueurs) auxquels il faut ajouter 3 joueurs évoluant en Premier League (Newcastle, Arsenal et Liverpool). C'est donc un match physique qui s'annonçait entre deux équipes dont le parcours récent est également contrasté. Les Helvètes viennent d'enchaîner 5 victoires (3 amicaux, 2 en éliminatoires de la Coupe du monde 2022) tandis que les Gallois affichent un bilan très moyen (2 victoires, 2 défaites, 1 nul). Entre les deux (5 matchs), le Pays de Galles ne l'avait emporté qu'un seule fois, en amical (en 1951...), les 3 dernières rencontres étaient toutes des qualifications pour des Euros (2000 et 2012) et la Suisse l'a toujours emporté (4-1 la dernière fois, le 12 octobre 2010). La Nati partait donc favorite.

Mais c'était oublier que le football ce n'est pas uniquement des statistiques et des tendances. La Suisse a en effet globalement dominé la rencontre (après un premier quart d'heure gallois) mais s'est finalement faite rejoindre en fin de rencontre (1-1). C'est bien connu, à force de rater des occasions et de ne pas faire le break, c'est la punition pour sûr. En première mi-temps, c'est comme souvent Seferovic qui multipliait les maladresses dont un raté incroyable (45e+1). Mais la plus grosse occasion était pour le défenseur Schär qui réalisait une talonnade culottée sur corner et stoppée par le gardien d'un joli arrêt réflexe (20e). De retour des vestiaires, la domination helvète était concrétisée par Embolo (excellent) qui marquait de la tête sur corner (52e). Alors que ce même Embolo frolait le cadre et le 2-0 (66e) et que la Suisse reculait curieusement, la bande à Gareth Bale, pleine d'abnégation, égalisait grâce à Moore (qui avait déjà failli ouvrir le score à la 15e) qui plaçait une jolie tête hors de portée de Sommer (73e).

Tout reste donc à jouer pour les secondes places alors que l'Italie semble bien partie pour finir première du groupe. Si la Turquie, déjà passée par le couperet transalpin revoit son football et rehausse son niveau, elle sera capable d'inquiéter les deux autres équipes qui ne sont pas encore passées par la case italienne... J N

Pays de Galles : Ward - Roberts, Mephan, Rodon, B. Davies - Morrell, Allen, Ramsey (Ampadu, 90e) - Bale (cap.), Moore, D. James (Brooks, 75e).

Suisse : Sommer - Elvedi, Schär, akanji - Mbabu, Xhaka (cap.), Freuler, Rodriguez - Shaqiri (Zakaria, 66e) - Seferovic (Gavranovic, 84e), Embolo.

 

Classement Groupe A

1. Italie 3 pts (+3)

2. Suisse 1

3. Pays de Galles 1

4. Turquie 0

11/06/2021

A Plastic Ocean

MV5BMTk5MTU0MTA2OF5BMl5BanBnXkFtZTgwMzQ3MjQ5MDI@._V1_UX182_CR0,0,182,268_AL_.jpgAvant de s'attaquer à Seaspiracy, un documentaire sorti le 24 mars sur Netflix et explorant les dommages causés aux mers et océans par les humains, un crochet par celui-ci diffusé il y a quelques années. Il explore l'impact de la pollution plastique sur les océans via des prises vidéos et des interviews avec des biologistes et autres activistes dans le domaine de la préservation des mers et océans, et propose quelques solutions pour remédier à ce fléau constituant aujourd'hui un enjeu incontournable en ce qui concerne la préservation de ce qui constitue 70% de la planète terre. Visionner ce docu nous a rappelé que lorsque nous avions nagé dans ce magnifique Lac Baïkal (Russie) il y a une quinzaine d'années, observant au passage quelques bouteilles de plastique par-ci, par-là, une personne nous avait dit que dans 20 ans, ce lac ressemblerait, hélas, à une poubelle...

Le réalisateur Craig Leeson et la plongeuse Tanya Streeter ont parcouru durant quatre ans une vingtaine de localités à travers le monde afin de constater et faire constater cette situation alarmante qui non seulement affecte durablement la faune et la flore océaniques mais également la santé humaine. Pour simplifier, deux faits nous ont interpellé dans ce documentaire déprimant et donnant franchement envie de vomir. Une statistique indiquant que 8 millions de déchets plastiques sont balancés dans les mers chaque année, et une séquence horrifique. L'ouverture de l'estomac d'un oiseau retrouvé mort près d'une plage a permis de retrouver dans son estomac plus de 250 morceaux de plastiques (certains assez gros)... Nous réitérons ainsi notre propos final concernant After the flood (2016). Un documentaire qui devrait être montré aux écoliers en guise de sensibilisation au problème de la pollution des océans. Cela tombe bien : dans le nouveau programme de géographie en Terminale, le Thème 1 s'intitule "Mers et océans : au coeur de la mondialisation. Dans le cadre de celui-ci, la deuxième question traitée ("Mers et océans : appropriation, rivalités et protection") aborde la question des activités humaines menaçant gravement les mers et les océans. L'appropriation permet de protéger mais dans le même temps, les Etats sont "partagés entre les logiques de valorisation et de protection". Le visionnage d'un extrait, accompagné d'un mini-questionnaire, pourrait être une approche pédagogique pertinente. J N

A Plastic Ocean (Craig Leeson, USA, 2016, 102 min)

- Meilleur documentaire - Blue Ocean Film Festival and Conservation Summit 2016

- Platinum Award (Craig Leeson) - Asia Pacific International Filmmaker Festival & Awards 2018

- Meilleur documentaire - Sedona International Film Festival 2017

09/06/2021

PREPA - EURO 2020 : France-Bulgarie 3-0

download.jpgComme contre le Pays de Galles la semaine passée, l'équipe de France s'impose 3-0 en amical contre la Bulgarie au Stade de France. Karim Benzema est sorti blessé. Olivier Giroud a réalisé un doublé.

Lors de son deuxième et dernier match de préparation pour l'Euro 2020 (11 juin - 11 juillet), le onze tricolore est facilement venu à bout de la Bulgarie (3-0). L'équipe surprise de la Coupe du monde 1994 (4ème après avoir éliminé l'Allemagne en quart de finale), en déclin impressionnant depuis la génération Stoichkov (elle a depuis participé - sans éclat - à une Coupe du monde et deux Euros) a été vaillante face à l'armada tricolore mais trop limitée pour ne pas subir une défaite qui aurait été plus lourde sans les nombreux arrêts de son gardien, probablement la seule satisfaction bulgare ce soir.

france-bulgarie 3-0,france,bulgarie,france-bulgarie,euro 2020,giroud,benzema,griezmann,ben yedder,pavard,lemar,didier deschamps,deschamps,équipe de france de football,équipe de franceFace à un bloc évoluant très bas, la France s'en est remise à son buteur maison Antoine Griezmann. A la suite d'un bon travail de Mbappé dans la surface, l'attaquant du FC Barcelone réalisait une jolie reprise acrobatique déviée par un défenseur (29e). Le natif de Macon inscrivait là son 4ème but lors de ses 5 derniers matchs en équipe de France, son 37ème au total (à 4 unités de Michel Platini, 3ème meilleur buteur). Quant à son 48ème match de suite en équipe de France, il relègue encore plus aux oubliettes l'ancien record de Patrick Viera (44 matchs entre octobre 1999 et octobre 2002).

download (1).jpgPoint noir de la soirée, Karim Benzema, victime d'une béquille, devait céder sa place à la 41ème minute. De retour la semaine passée après plus de cinq ans d'absence, l'ex-pestiféré vit un retour mitigé puisqu'il ne fut pas en réussite contre le Pays de Galles (un penalty manqué, un tir sur le poteau) malgré un très bon match. Reste à savoir la durée de son indisponibilité alors que son association avec Mbappé et Griezmann est supposée apporter un gros plus à l'attaque française, considérée effrayante.

images.jpgSon remplaçant, Olivier Giroud, qu'il a relégué sur le banc de touche, n'a pas raté l'aubaine. Fort comme à son habitude de sa volonté indestructible, il a réalisé un doublé express, d'abord sur un centre impaccable de Pavard (83e) puis sur un caviar de Ben Yedder suite à une action brillante initiée par Lemar (90e), soit deux autres joueurs entrés en jeu et soulignant l'excellent coaching de Didier Deschamps. Le récent vainqueur de la Champions League améliore encore ses statistiques. Ses 45e et 46e buts en équipe de France le rapprochent à 5 unités du record incroyable détenu par Thierry Henry. Sa 108ème sélection lui permet d'égaler Zinedine Zidane, 5ème tricolore le plus capé.

A une semaine de son entrée en lice (le 15 juin contre l'Allemagne), l'équipe de France semble prête : un match solide joué cette fois-ci contre 11 joueurs (les Gallois avaient rapidement été réduits à 10), des automatismes renforcés et un jeu plus fluide au sein de l'attaque (malgré le non-match de Benzema), un milieu incisif (excellents Pogba et Tolisso) et une défense qui n'a plus encaissé de buts depuis 4 matchs (meilleure série depuis 2008).  J N

Equipe de France

Lloris (cap.) - Pavard, Varane, Kimpembé, L. Hernandez (Digne, 46e) - Pogba, Kanté (Lemar, 65e), Tolisso (M. Sissoko, 84e) - Griezmann (O. Dembélé, 66e), Benzema (Giroud, 41e), Mbappé (Ben Yedder, 84e).