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20/02/2007

The good german

4bbe9a382c125539ae3959d1da9bed55.jpgL'adaptation du roman de Joseph Kanon ("L'ami allemand", en français, disponible aux éditions Pocket) est forcément un hommage à Casablanca (Michael Curtiz, 1942) : caméra lente, gestuelle des acteurs, effets optiques... Tout est tellement bien copié qu'on croirait vraiment regarder Casablanca. C'en est presque une copie conforme et c'est un peu dommage. Nous sommes en Allemagne en 1945, la guerre vient à peine de s'achever. Le pays est occupé par les troupes américaines et russes qui se partagent le territoire, et la conférence de Potsdam pointe le nez. Le pays est ravagé, les gens survivent tant bien que mal, le marché noir bat son plein. Jake Geismer, envoyé sur place pour couvrir la conférence, découvre que son chauffeur, Tully, mène une liaison avec Lena, une juive allemande avec qui il eut lui-même une relation quelques années auparavant à Berlin. Tully, trafiquant d'alcool, est retrouvé mort dans le secteur russe. Les autorités semblent indifférentes. Geismer mène donc l'enquête en solo. Ce qui va le mêler indirectement à l'affaire Emile Brandt, un allemand activement recherché, mais surtout lui faire découvrir la vraie nature de Lena.

L'intrigue tient la route, sans toutefois être particulièrement intéressante. Film moyen. On retiendra surtout la performance d'une Cate Blanchett sublime, et à un degré moindre, celle d'un Tobey Maguire impeccable dans un rôle à contre-courant.

The good german (Steven Soderbergh, USA, 2006, 107 min).   Avec George Clooney, Cate Blanchett, Tobey Maguire, Beau Bridges, Tony Curran, Leland Orser, Ravil Isyanov, Christian Oliver.

- 1 nomination (Meilleure musique) - Oscars 2007.

- 1 nomination (Ours d'or) - Festival de Berlin 2007.

- 1 nomination (Meilleur compositeur - Thomas Newman) - Broadcast Film Critics Association Awards 2007.

16/02/2007

Blood diamond

medium_18711786.jpgBlood diamond s'inscrit dans cette nouvelle mode, hollywoodienne ou autre, qui tend à dénoncer d'une manière ou d'une autre, explicitement ou implicitement (et de près ou de loin), le désastre africain : misère économique, loi de la jungle, guerres civiles, impunité générale, magouilles occidentales, juntes militaires au pouvoir...). Après Lord of war (2005 : trafic d'armes), The constant gardener (2005 : industrie pharmaceutique), Hotel Rwanda (2005 : génocide rwandais), Shooting dogs (2005 : génocide rwandais), "Blood Diamond" s'attaque aux fameux diamants qui servent à financer la guerre dans l'Afrique des Grands Lacs. L'action se situe au Sierra Leone, où éclata la guerre en 1999. C'est à la fois un film d'action et un réquisitoire tendant à fustiger les nombreuses pratiques qui sévissent dans la poudrière africaine (mais ailleurs aussi) : blanchiment d'argent, cupidité des investisseurs étrangers, barbarie généralisée, règne de la terreur pratiqué par les barons locaux..etc.. Le dernier long-métrage d'Edward Zwick s'inscrit dans ce registre à la fois grand public et semi-documentaire (comme pour Lord of war et The constant gardener). Une formule qui semble bien fonctionner. Même si en gros, personne n'en a rien à cirer de ce qui se passe en Afrique (disons-le), il est important que des films en parlent, afin que l'on voit et enregistre toute l'horreur qui y sévit, très vite oubliée après être passée aux infos.

Au niveau des acteurs, on remarquera, dans la continuité de The departed, la performance fracassante de Leonardo Di Caprio, bien nerveux, qui prend de plus en plus de consistance. Djimon Hounsou (Amistad, 1997 ; Gladiator, 2000 ; The island, 2005) est tout aussi génial. Jennifer Connelly qu'on ne présente pas, toujours à son niveau.

Blood diamond (Edward Zwick, USA, 2006, 143 mins).    Avec Leonardo Di Caprio, Djimon Hounsou, Jenniffer Connelly, Kagiso Kuypers, Arnold Vosloo.

 - 5 nominations aux Oscars - 2007.

 - Nomination comme meilleur acteur - Leonardo Di Caprio - Golden Globe 2006.

 - Meilleur second rôle - Djimon Hounsou - National Board of Review 2006.

 - Meilleur second rôle - Djimon Hounsou - Festival de Washington 2006.

 - Meilleur second rôle - Djimon Hounsou - Women Film Critic Circle 2006.

 - Meilleur second rôle - Djimon Hounsou - Las Vegas Film Critics Circle.

Politics

"In politics, as in boxing, it is not the strongest who wins, but rather the fighter who manages to stay standing until the end of the fight."

       Grigori Iavlinski, in Corriere della Serra, 24 mars 2000.

16:00 Publié dans Citation | Lien permanent | Commentaires (3)

15/02/2007

Slo & Slo

medium_si_dp.gif2 drapeaux qui se ressemblent (attention à la confusion). Le premier est celui de la Slovénie (20.273 km², 2 millions d'habitants), issue de l'éclatement de la Yougoslavie en 1991 (indépendance proclamée le 25 juin 1991). Pays frontaliers : Autriche, Italie, Croatie, Hongrie. Adhésion à l'UE le 1er mai 2004 et à la zone Euro le 1er janvier 2007. Le drapeau : les 3 bandes représentent les couleurs panslaves. A gauche, l'écu représente les 3 pics d'une montagne (Triglav), traversés par deux lignes bleues ( les côtes et les rivières), les 3 étoiles jaunes représentent le duché de Celje, anciennment Celeia, une des cités antiques les plus importantes (nommée la seconde Troie) de la région, dans un ciel bleu (1991).

medium_sk_dp.2.gifLe second représente la Slovaquie (48.845 km², 5.415.000 habitants), issue de la division de la Tchécoslovaquie le 1er janvier 1993. Pays frontaliers : Ukraine, Pologne, République Tchèque, Hongrie, Autriche. Adhésion à l'OTAN le 29 mars 2004 et à l'UE le 1er mai 2004. Le drapeau : les trois couleurs panslaves, comme pour l'autre. A gauche : l'écu national (type néogothique) représente une croix patriarcale à double traverse plantée sur 3 monts (Tatra, Fatra et Matra), sur un champ de gueules (un émail héraldique rouge, d'où la couleur du fond). La croix à double traverse, appelée croix d'Anjou puis croix de Lorraine apparaît tout d'abord à Byzance au XIIIème siècle (elle représente un assemblage de reliques de la croix en bois noirci). Elle devient ensuite le symbole des ducs d'Anjou (devenus ensuite ducs de Lorraine) à partir de 1431. Il fut le premier emblême des rois de Hongrie et figure aujourd'hui sur les armes de ce pays et de celles de la Slovaquie. Le drapeau remonte à 1939.

14/02/2007

Humains

"Les humains sont comme des ampoules électriques : une fois que vous possédez la lumière, elle ne reste pas en vous, elle éclaire !"

               David Lynch

16:00 Publié dans Citation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : david lynch