23/12/2013
Ligue 1 - 2013-2014 : 2ème bilan (trêve)
Notre deuxième bilan intervient logiquement au moment de la trêve hivernale. La 19ème journée était synonyme de match au sommet entre Paris et Lille (2-2), les deux meilleures équipes du moment. Les poursuivants sont déjà distancés. J. N
Le podium
Comme l'an passé à la même période, un trio de tête s'est détaché. A la différence près que l'an passé, les trois premiers (Paris, Lyon, Marseille) possédaient chacun 38 points (le PSG étant leader à la différence de buts) alors que cette fois-ci, la barre des quarante points a été dépassée par Paris (44 pts), Monaco (41), et Lille (40). Du jamais vu à ce stade de la compétition. Autre constat : le trou est définitivement fait avec la quatrième place, synonyme de qualification pour l'Europa League, occupée désormais par des Girondins de Bordeaux accusant 9 points de retard sur Lille.
La trêve coïncide justement avec ce match au sommet entre le Paris-Saint-Germain et Lille (dernière rencontre de cette 19ème journée). Les Dogues, redoutables en contres et suppléés par leur gardien Enyeama - encore une fois excellent - ramènent un nul culotté de la capitale (2-2), revenant à un point de Monaco. L'équipe de la Principauté s'est justement incliné contre Valenciennes à domicile (1-2, première cette saison) pour ce qui constitue une grosse surprise.
Les poursuivants
En tout état de cause et sauf grosse surprise, Lille et Monaco devraient être les seuls à suivre la cadence infernale d'un PSG champion d'automne pour la troisième année consécutive et plus fort que l'an passé. Pour argument, les joueurs de Laurent Blanc ont déjà inscrit 44 buts en 19 matchs, une statistique redoutable qui remonte à la saison 77-78 (Nice). Après la trêve, l'équipe galactique devrait poursuivre son rythme de croisière et distancer ses poursuivants, car si cette dernière jouera sur quatre tableaux, Monaco et Lille, brillantes lors de cette première partie de championnat, n'ont pas le même effectif, loin de là.
Dans la meute des poursuivants, Marseille et Lyon constituent les deux principales déceptions et poursuivent leur étrange parcours en dents de scie. En effet, l'OM reste sur 4 matchs sans défaite mais est revenu au score après avoir été mené (0-2) lors de ses deux dernières rencontres (à Lyon puis face à Bordeaux). Après l'éviction de l'entraîneur Elie Baup (le quatrième déjà cette saison), José Anigo (entériné jusqu'à la fin de saison) tente de redonner un nouveau souffle à son équipe. A défaut de consistance, celle-ci a du coeur. A contrario, Lyon reste sur deux rencontres (Marseille, Lorient) lors desquelles il a mené 2-0 avant d'être rejoint au score. Les Gones jouent mieux ces derniers temps mais continuent de faire du surplace.
Difficile de se faire une idée quant aux équipes composant cette fraction du classement et dont l'objectif évident est d'accrocher une place en Europa Ligue (l'OM visait mieux au départ). En effet, 2 points seulement séparent le 4ème du 8ème, et 5 points le 4ème du 10ème. Les résultats récents de ces équipes empêchent d'effectuer toute projection. Et c'est là tout le charme de la Ligue 1. Pour preuve : 4ème il n'y a pas si longtemps, Nantes (7ème) rentre dans le rang après deux défaites successives. Reléguable il y a quelques temps, Lorient (9ème) a ensuite enchaîné 5 victoires consécutives (série en cours de 7 matchs d'invincibilité). Enfin, on n'attendait pas Bordeaux à une 4ème place, tant les Girondins font souffler le chaud et le froid. Mais la méthode Francis Gillot semble fonctionner petit à petit, témoin ces 4 quatre victoires consécutives récentes et une seule défaite enregistrée en déplacement durant cette phase aller.
Zone rouge
Les trois derniers sont toujours Ajaccio (20e), Sochaux (19e), et Valenciennes (18e). Si le premier cité semble déjà condamné à la Ligue 2, avec 9 points seulement (dont une seule victoire) et aux dires du président du club qui affirmait sur Canal + qu'ils préparent déjà la prochaine saison en Ligue 2, les deux autres vont un peu mieux, s'imposant ce week-end, ce qui n'était pas arrivé depuis belle lurette. Chapeau pour Valenciennes qui ramène une victoire de prestige de Louis II. Toutefois, avec respectivement 11 et 14 points, Sochaux et Valenciennes éviteront très difficilement l'ascenseur pour l’échafaud. Grosse frayeur pour Montpellier (17e) qui n'est qu'à 3 points de Valenciennes et qui ne s'est plus imposé depuis 10 matchs. Le nouvel entraîneur Roland Courbis a du pain sur la planche. Quant aux Savoyards d'Evian-Thonon-Gaillard, ils ont pour le moment une avance confortable de 6 points sur le premier reléguable. Mais comme nous l'avons dit auparavant, les choses peuvent bouger très vite en Ligue 1.
19ème journée
Vendredi 20 novembre
Monaco - Valenciennes 1-2
Samedi 21 novembre
Saint-Etienne - Nantes 2-0
Reims - Ajaccio 4-1
Bastia - Montpellier 0-0
Nice - Evian-Thonon-Gaillard 3-1
Sochaux - Rennes 2-1
Toulouse - Guingamp 0-0
Dimanche 22 novembre
Marseille - Bordeaux 2-2
Lorient - Lyon 2-2
PSG - Lille 2-2
Classement
1.PSG 44 points
2.Monaco 41
3.Lille 40
4.Bordeaux 31
5.Saint-Etienne 30
6.Marseille 29
7.Nantes 29
8.Reims 29
9.Lorient 27
10.Reims 25
11.Toulouse 25
12.Guingamp 24
13.Bastia 24
14.Nice 23
15.Rennes 21
16.Evian 20
17.Montpellier 17
18.Valenciennes 14
19.Sochaux 11
20.Ajaccio 9
10:01 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ligue 1, psg, bordeaux, lille, monaco, valenciennes, om, marseille, lyon, sochaux, ajaccio
11/11/2013
Ligue 1 - 2013/2014 : 1er bilan
La mini-trêve de deux semaines amorcée à la suite de la 13ème journée de Ligue 1, en raison du barrage de Coupe du monde Ukraine-France (15 et 19 novembre) coïncide avec le premier tiers du champion, le temps d'effectuer notre premier bilan. Le PSG est toujours aussi impressionnant, Lille et Nantes sont les équipes en forme, et en bas de tableau, trois entraîneurs ont déjà fait les frais des mauvais résultats de leur équipe.
Maroun Khair, Jihad Naoufal
Paris : (toujours) taille patron
Comme la saison passée, le PSG galactique avait débuté doucement. Après 2 matchs nuls lors des deux premières journées, la machine s'est rapidement mise en marche avec 3 victoires consécutives. La suite sera tout aussi convaincante, avec 6 victoires et 2 matchs nuls, et surtout aucune défaite au compteur, ce qui porte le nombre de matchs sans défaite à 24 (sur deux saisons) et qui rapproche le PSG de son record de 93-94 (27 matchs sans défaite), et du record historique de Nantes (32 matchs sur une seule saison) de la saison 94-95. Avec 31 points pris sur 39 possibles, les parisiens impriment un rythme insoutenable que les poursuivants ont grande peine à suivre. Le nouveau 4-3-3 qu'a mis en place l'entraîneur Laurent Blanc (3 milieux à tempérament défensif, Verratti, Motta, et Matuidi) est d'une efficacité redoutable, surtout lorsqu'il seconde aux avants postes les serial buteurs, Ibrahimovic et Cavani. Alignés ensemble ou pas, les deux stars ont respectivement inscrit 8 et 9 buts, dont un triplé du premier cité contre Nice ce week-end (3-1).
Monaco : coup d'arrêt
Annoncé d'entrée comme concurrent essentiel au Paris-Saint-Germain en raison d'un recrutement 5 étoiles, l'équipe de la principauté - promue en Ligue 1 après deux années passées à l'étage inférieur - a assumé son statut, prenant la tête du classement en début de championnat et réalisant une série de 11 matchs sans défaite (7 victoires, 4 nuls). Les joueurs de Claudio Ranieri se sont également imposé à Marseille (2-1, 4e journée) et ont ramené le nul de Paris (1-1, 6e journée). Mais tenir la cadence du PSG n'est pas aisé. Si l'effectif monégasque comprend des stars comme Moutinho, Toulalan, Rodriguez, Carvalho, Abidal, et surtout le buteur maison Falcao (déjà 9 buts au compteur), il comprend également nombreux joueurs certes talentueux (Kurzawa, Fabinho, Carasco, Ocampos) mais encore inexpérimentés. Et lorsque les cadres de l'équipe ont une baisse de rendement ou sont blessés, la machine s'enraye. Coup d'arrêt à Lille (0-2, 12e journée), suivi d'un nul face à Evian (1-1, 13e journée). Monaco perd la seconde place au profit de Lille et a désormais 5 points de retard sur le PSG. Mais en l'absence de compétition européenne, l'équipe de Rocher devrait logiquement continuer à jouer le haut du classement.
Lille : défense béton
En raison du pillage de son effectif chaque saison, Lille n'était pas attendue à pareille fête. L'équipe du néo-entraîneur René Girard s'inclinait même à domicile face à Lille lors de la 5ème journée (0-2). Mais celui qui remportait la Ligue 1 en 2012 avec Montpellier allait vite faire taire les critiques, en mettant en place un schéma tactique en 4-3-3 ultra-efficace à 3 milieux récupérateurs (Mavuba - Balmont, Gueye), allié à la force de percussion de Kalou et à l'efficacité retrouvée de Nolan Roux (5 buts au compteur). Résultat : Lille a enchaîné 8 matchs sans encaisser de buts (série en cours), pour un total de 11 matchs sur 13 (record en vue ?). Le LOSC, qui fait désormais peur, est second, à 4 longueurs du PSG.
Nantes : la belle surprise
En ligue 2 depuis quatre ans, et interdit de recrutement, Nantes ne s'attendait pas non plus à se retrouver en haut du classement. Trois défaites lors des six premiers matchs annonçaient une saison difficile. Mais les victoires face à Nice (2-0, 7e journée) et à Rennes (3-1, 8e journée) constituaient un déclic. Si les Canaris subissaient à domicile la loi de Lille (0-1, 11e journée), ils viennent toutefois de prendre quatre points en deux matchs disputés à l'extérieur, d'abord à Montpellier (1-1), puis ce week-end en donnant une leçon de réalisme (3-0) à une équipe de Bordeaux toujours aussi inconstante. Annoncé sur le départ à l'intersaison, l'attaquant serbe Filip Djordjevic est finalement resté, bien lui a pris puisqu'il a déjà inscrit 8 buts. Les autres joueurs ne sont pas en reste puisque 9 ont déjà marqué. Un collectif bien rôdé et une équipe qui joue avec beaucoup de coeur est la clé de la réussite actuelle. Visant le maintien, Nantes affiche déjà 23 points et pourrait donc assurer son objectif premier dès la trêve hivernale.
Marseille : bilan mitigé
Les années se suivent et se ressemblent pour l'Olympique de Marseille. Fort d'un recrutement solide (Imbula, Thauvin, Mendy, Khlifa), Marseille débutait avec trois victoires consécutives mais affichait rapidement ses limites en s'inclinant à domicile contre Monaco (1-2, 4e journée) et contre le PSG (1-2, 9e journée), les principaux concurrents. La défaite humiliante contre le champion en titre était suivie par deux autres, contre Nice (0-1, 10e journée) et contre Reims à domicile (2-3, 11e journée). Au manque de combativité et d'efficacité devant le but est venue s'ajouter une fébrilité défensive (18 buts encaissés en 13 matchs). Et faute de préparation estivale, les nouvelles recrues (Thauvin, Khlifa) ont mis du temps à prendre leurs marques. Si l'OM vient de stopper l'hémorragie en ramenant un point de Rennes (1-1, 12e journée) et en s'imposant ce dimanche face à Sochaux (2-1) - remontant ainsi à la 5ème place) - la crise couve toujours (témoin, les tensions entre Baup et Gignac et l'altercation à l'entraînement entre Valbuena et Jordan Ayew) et le coach Elie Baup n'est toujours pas assuré de garder son poste. L'élimination en champions League pourrait toutefois constituer un mal pour un bien et permettre aux Olympiens de poursuivre une saison qui serait moins éprouvante.
Bas de tableau : trois entraîneurs limogés
Pour Valenciennes (18e), Ajaccio (19e), et Sochaux (20e), habitués à jouer le maintien, la suite du championnat sera très compliquée. Les deux derniers cités n'ont enregistré qu'une seule victoire, Sochaux possédant la plus mauvaise défense du championnat (24 buts encaissés). Après avoir explosé Toulouse lors de la première journée (3-0), Valenciennes a essuyé 7 revers d'affilée (parcours qui ressemble à celui de Nancy la saison passée), avant de très légèrement redresser la barre. Ces trois dernières places au classement coïncident avec l'éviction des trois entraîneurs en question. Daniel Sanchez, Fabricio Ravanelli, et Eric Hely ont été respectivement remplacés par Ariel Jacobs, Christian Bracconi, et Hervé Renard.
Le danger plane également sur Lorient, 17ème à 2 points de la relégation. Les Merlus n'ont gagné qu'une seule de leurs neuf dernières rencontres et comme Sochaux et Valenciennes, enregistrent déjà 8 défaites. Entré en polémique il y a quelques temps avec son président (au sujet du transfert tardif de Lemina à Marseille), l'entraîneur Christian Gourcuff est sur le fil du rasoir. Montpellier (16e) dégringole dangereusement vers la relégation. Le néo-coach Jean Fernandez n'a toujours pas trouvé la formule. Les Pailladins ont déjà concédé 8 matchs nuls pour 2 victoires seulement, et sont l'équipe la plus sanctionnée du moment, avec 32 cartons jaunes et... 7 rouges. Toulouse (15e) est capable du meilleur comme du pire, en s'imposant à Saint-Etienne (2-1, 6e journée) et à Reims (1-0, 10e journée), puis en essuyant un revers cinglant à domicile face à Rennes (0-5, 11e journée). Au bord du gouffre il y a trois semaines, Evian (14e) reprend des couleurs, en s'imposant à Valenciennes (1-0, 11e journée) et face à Toulouse (2-1, 12e journée), et en ramenant le nul de Monaco (1-1, 13e journée).
Bilan toujours aussi contrasté pour Bastia (10e), victorieux cinq fois à domicile et défait autant de fois à l'extérieur. Guingamp est le promu-surprise. L'équipe entraînée par Jocelyn Gourvennec pointe à une étonnante 8ème place et a même battu son record de buts inscrits lors d'une rencontre de Ligue 1 en étrillant Sochaux (5-1) lors la 7ème journée.
STE - Lyon : la tradition se perpétue
En difficulté ces dernières saisons, l'Olympique lyonnais traverse encore une période délicate. Au dossier Gomis (finalement resté) qui perturbait la préparation d'avant-saison, sont venus s'ajouter l'élimination au tour préliminaire de Champions League et une infirmerie bondée en permanence. Après deux victoires lors des deux premières journées, la suite fut moins heureuse, avec 5 défaites à la clé dont un historique 5-1 encaissé à Montpellier (9ème journée). Heureusement pour les Gones, le derby contre Saint-Etienne à Geoffroy-Guichard est tombé à pic hier soir. Ils se sont à nouveau imposés chez l'ennemi juré (2-1) grâce à un but inscrit par Jimmy Briand dans les arrêts de jeu. Cette victoire combinée à celle enregistrée contre Guingamp (2-0, 12e journée) permet aux lyonnais de passer de la 15ème place à la 7ème place, et de voir la suite avec plus d'optimisme. Pas chanceux depuis le début de saison (la victoire aurait été méritée contre Bastia (2-2, 8e journée) et contre le PSG (2-2, 11ème journée), Saint-Etienne, 9ème au classement, cultive toujours le complexe lyonnais, ne s'étant plus imposé contre son adversaire du jour depuis la saison 93-94.
13ème journée
Vendredi 8 novembre :
Monaco - Evian TG 1-1
Samedi 9 novembre :
PSG - Nice 3-1
Guingamp - Lille 0-0
Valenciennes - Montpellier 1-1
Lorient - Reims 0-0
Toulouse - Ajaccio 1-1
Bastia - Rennes 1-0
Dimanche 10 novembre
Bordeaux - Nantes 0-3
Marseille - Sochaux 2-1
Saint-Etienne - Lyon 1-2
Classement
1.PSG 31 (+19)
2.Lille 27 (+11)
3.Monaco 26 (+10)
4.Nantes 23 (+9)
5.Marseille 21 (+5)
6.Reims 19 (+3)
7.Lyon 18 (+3)
8.Guingamp 18 (+2)
9.Saint-Etienne 18 (+1)
10.Bastia 18 (-4)
11.Rennes 17 (+3)
12.Bordeaux 17 (-1)
13.Nice 17 (-2)
14.Evian TG 16 (-6)
15.Toulouse 16 (-8)
16.Montpellier 14 (-1)
17.Lorient 11 (-12)
18.Valenciennes 9 (-9)
19.Ajaccio 8 (-10)
20.Sochaux 7 (-13)
Buteurs
1.Radamel Falcao (Monaco) 9 buts
.Edison Cavani (PSG) 9
3.Zlatan Ibrahimovic (PSG) 8
.Filip Djordjevic (Nantes) 8
14:32 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ligue 1, psg, marseille, om, lyon, saint-etienne, monaco, nantes, lille, valenciennes, sochaux, ajaccio, guingamp
19/04/2013
Les clubs de football les plus chers du monde
Real madrid, club le plus cher au monde
Le magazine Forbes vient d'établir son classement des clubs de football les plus chers, la valeur étant calculée sur la base des revenus générés, des bénéfices avant imposition et de la valeur de l'effectif notamment.
L'Angleterre présente 5 clubs dans le top 10 (Tottenham est également 11ème) où Manchester United, 2ème, perd une place au profit du Real Madrid (Espagne), club le plus riche, avec une valeur estimée à 2,570 milliard d'euros. Vient en second Manchester United (2,490), puis le FC Barcelone de Messi (2), Arsenal et le Bayern Munich. Le classement est évidemment dominé par les cinq grands championnats européens (Angleterre, Espagne, Italie, Allemagne, France), notamment par l'Angleterre (7 clubs). Suivent l'Allemagne et l'Italie (5 clubs chacun). L'Espagne n'est représentée que par ses deux ogres, le Real Madrid (1er) et Barcelone (3ème) qui domine sans contestation la Liga depuis plusieurs années (Valence est lourdement endetté).
Si pour la France, figurent Lyon (15ème) et Marseille (19ème), on notera l'absence de ce Top 20 du Paris-Saint-Germain (Qatari Investment Sports n'a pris les commandes du club qu'au printemps 2011). Une situation qui devrait bientôt changer avec l'obtention du titre 2013 de champion de France. Le club brésilien de Corinthians figure également dans ce Top 20.
Classement (en milliards d'euros)
1.Real Madrid (Esp) 2,490
2.Manchester United (Ang) 2,490
3.FC Barcelone (Esp) 2
4.Arsenal (Ang) 1,017
5.Bayern Munich (All) 1,004
6.AC Milan (Ita) 725
7.Chelsea (Ang) 691
8.Juventus Turin (Ita) 532
9.Manchester City (Ang) 529
10.Liverpool (Ang) 499
11.Tottenham (Ang) 398
12.Schalke (All) 381
13.Dortmund (All) 349
14.Inter Milan (Ita) 307
15.Lyon (Fra) 281
16.Corinthians (Bré) 274
17.Napoli (Ita) 253
18.Hambourg (All) 230
19.Marseille (Fra) 218
20. Newcastle (Ang) 201
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22/03/2013
Ligue 1 - 2012/2013 : 3ème bilan
Deux mois et demi après notre dernier bilan (voir notre note du 24/12/2012), soit 10 journées plus tard, nous procédons au 3ème état des lieux de cette Ligue 1 version 2012-2013. Avec la trêve de 2 semaines (la France joue en éliminatoires de la Coupe du monde), ce bilan tombe à point, d'autant plus qu'aucune équipe du haut du classement ne s'est imposée...
Par Maroun Khair et Jihad Naoufal
Trio de tête
A la trêve hivernale, 3 équipes partageaient la tête du classement avec 38 points. Trois mois plus tard, le Paris-Saint-Germain, toujours aussi solide et dominateur, a mis ses poursuivants, Lyon et Marseille, à respectivement 5 et 7 points. Forts de 8 matchs consécutifs sans encaisser de buts (décembre-janvier), les parisiens se sont imposés à 6 reprises. S'ils ont connu dernièrement un coup de moins bien (2 défaites chez des mal classés), ils demeurent pour le moment la meilleure équipe de Ligue 1, d'autant plus que Lyon et Marseille, affichant leurs limites, ne suivent plus. Irréguliers, les Gones sont incapables de s'imposer à domicile (1 victoire, 2 nuls, 1 défaite). Et s'ils grapillent à l'extérieur (3 victoires, 1 nul), ils s'inclinent lourdement aussi (3-1 à Ajaccio, 4-1 à Bastia). Marseille ne va pas mieux et affiche un bilan plus que moyen : 3 victoires, 4 nuls, 3 défaites. Inneficaces en attaque, proposant un style de jeu pauvre, les Olympiens n'ont marqué que 10 buts en 10 matchs et leur dernière victoire de plus d'un but d'écart remonte à début novembre (2-0 à Ajaccio). La suite sera compliquée pour ces deux équipes, d'autant plus que l'écart avec les poursuivants s'est resserré.
Les poursuivants
Si le PSG a fort logiquement accentué son avance, la marge d'écart (6 points) de Lyon et Marseille s'est considérablement réduite. Quatre équipes en reconquête (Saint-Etienne, Nice, Lille, Montpellier) se replacent tandis que Lorient, Bordeaux et Rennes perdent des places. Les Girondins, auteurs de prestations indigentes, avaient bien débuté l'année avant de s'incliner quatre fois de suite. 4èmes de Ligue 1 début février, ils sont désormais 9èmes. La meilleure note revient à Saint-Etienne, en pleine ascension. Mal en points en décembre après 5 matchs sans victoire (dont 3 défaites) et sans marquer le moindre but, les Stéphanois ne se sont plus inclinés depuis, soit 10 matchs (meilleure série en cours) dont 6 victoires. Proposant un football chatoyant, ils réalisent un gros match contre le PSG lors de cette 29ème journée, remontant deux buts de retard (2-2). Autre équipe à suivre, Nice s'est également imposé à 6 reprises mais s'est également incliné 3 fois dont un cinglant 4-0 à Saint-Etienne. En difficulté cette saison, Lille revient également en force avec 5 victoires consécutives (dont un 3-1 à Lyon), avant de s'incliner à domicile contre Evian (2-1), qui lutte pour son maintien. Autre club en forme, le champion sortant Montpellier a également remporté 6 victoires, restant toutefois sur 1 point pris sur ses deux derniers matchs. Les Héraultais ont eux aussi subi la loi de Saint-Etienne (4-1).
Nivellement par le bas
Mis à part Saint-Etienne, les scores de Nice, Lille et Montpellier stigmatisent une tendance en Ligue 1 d'incapacité des équipes à enchaîner une série de victoires de plus d'un mois. Cette manie conjuguée au fait qu'une seule équipe parmi les dix premiers du classement s'est imposée le week-end dernier (en l'occurence, Lorient, 8ème...) nous rappelle que le nivellement de la Ligue 1 par le bas se poursuit. En tout état de cause, cette "neutralisation" entre les poursuivants profite au PSG dont l'avance est toujours confortable. Vu les moyens considérables du club de la capitale, il nous incline à penser que cela constitue la moindre des choses. Par contre, le trio de tête, inchangé depuis la trêve, pourrait changer dans les prochaines journées. Pratiquant un jeu plus que suffisant, Lyon et Marseille risquent de se voir dépasser par des équipes pratiquant un football plus incisif et surtout, plus efficace.
La lutte pour le maintien
Au fond du trou en décembre, Troyes et Nancy, toujours en queue de peleton, se sont quelque peu repris. Les Nancéiens, auteurs d'une seule victoire en 19 rencontres, se sont depuis imposés à quatre reprises. L'espoir demeure toutefois mince pour ces deux équipes qui restent à 5 points du premier non-relégable, d'autant plus que le reste de la meute bataille ferme pour ne pas se retrouver à l'étage inférieur, témoin les victoires de Sochaux (3-2) et Reims (1-0) contre le PSG, celles des équipes corses contre Lyon, celle d'Evian à Lille (2-1), ou encore la victoire brestoise à Bordeaux (2-0). Par rapport à décembre, la donne n'a pas changé, le maintien se jouera entre les équipes classées de la 13ème place à la dernière (voir le classement ci-dessous). A défaut d'être de qualité, la Ligue 1 est toujours aussi serrée et passionnante.
Résultats de la 29ème journée (14, 15, 16 mars)
Marseille - Ajaccio 0-0
Bastia - Lyon 4-1
Reims - Rennes 1-0
Montpellier - Troyes 1-1
Lille - Evian TG 1-2
Sochaux - Valenciennes 1-1
Lorient - Brest 4-0
Nancy - Nice 1-0
Toulouse - Bordeaux 0-0
Saint-Etienne - PSG 2-2
Classement
1.PSG 58
2.Lyon 53
3.Marseille 51
4.Saint-Etienne 49
5.Nice 48
6.Lille 46
7.Montpellier 45
8.Lorient 43
9.Bordeaux 42
10.Rennes 42
11.Toulouse 38
12.Valenciennes 36
13.Ajaccio 33
14.Bastia 33
15.Evian 30
16.Reims 30
17.Brest 29
18.Sochaux 28
19.Troyes 24
20.Nancy 24
Buteurs
1.Ibrahimovic (PSG) 25 buts
2.Aubameyang (Saint-Etienne) 16
3.Gomis (Lyon) 12
4.Cvitanitch (Nice) 12
5.Aliadière (Lorient) 11
18:12 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ligue 1, ligue 1 2012-2013, psg, marseille, lyon, saint-etienne, lille, nice, montpellier, nancy, evian, troyes, bastia, ajaccio, bordeaux, lorient, brest
07/02/2013
Ligue 1 - opinion
Le PSG galactique : une contribution à la Ligue 1 en trompe-l’œil
L’arrivée d’une énième star au Paris-Saint-Germain version Qatar, en la personne de David Beckham – a suscité nombreuses réactions contrastées dans le monde du football français. Parmi celles-ci, d’aucuns affirment que la présence de joueurs de haut niveau ne peut être que bénéfique pour la Ligue 1. Mais est-ce vraiment le cas ? L’armada redoutable du PSG ne masque-t-elle pas plutôt un championnat français qui continue à baisser de niveau ? Explications.
Paris et les autres
Ce n’est point un euphémisme. A regarder de près l’effectif parisien, il y a bien plus qu’un gouffre entre l’équipe de Carlos Ancelotti et le reste des poursuivants, y compris Lyon et Marseille, qui à la trêve étaient les plus à même de tenir la cadence infernale affichée par un PSG qui n’a plus encaissé de buts depuis 8 matchs et ce, même quand ses piliers défensifs sont absents (les deux Thiago et Alex). Lyon et Marseille affichant le même nombre de points que l’épouvantail (38 points à la trêve) n’était qu’une question de temps. Le week-end dernier, une nouvelle victoire parisienne (4-0 au Stadium contre un Toulouse nullissime) conjuguée aux défaites lyonnaise et marseillaise, place l’équipe de la capitale respectivement à 3 points de Lyon et 6 de l’OM. Que ces deux équipes ne suivent pas est dans la logique des choses mais qu’elles s’inclinent respectivement contre Ajaccio et Nancy, des équipes qui luttent pour le maintien (qui plus est, Marseille sans aucun fond de jeu s’incline à domicile), stigmatise la poursuite du nivellement de la Ligue 1 par le bas.
Signe de la folie des grandeurs des propriétaires du club (une folie qui fonctionne pour le moment), le PSG a doublé voire triplé tous les postes. Si des joueurs à la réputation solide (Néné, Sissoko) ou pas (Bodmer, Lugano) sont partis, le reste de l’effectif ferait rêver n’importe quelle écurie de Ligue 1 : 9 défenseurs solides dont 5 sont encore internationaux (Thiago Silva, Sakho, Jallet, Van der Wiel, Tiéné), 4 milieux défensifs dont 3 internationaux (Matuidi, Thiago Motta, Verratti, et Chantôme), 3 stars offensives (Pastore, Beckham, et Lucas, auteur de 3 passes décisives pour ses 3 premiers matchs), 4 attaquants de niveau international (Ibrahimovic incontournable, Ménez, Lavezzi, Gameiro).
Dans le même temps, Lyon et Marseille se séparent de leurs valeurs sûres, parties respectivement en Allemagne (Bastos) et en Angleterre, où Rémy rejoint deux autres ex-marseillais, lâchés l’été dernier (M’bia et Alou Diarra, ce dernier de retour à Rennes). Quant au désormais ex-international M’Vila (Rennes), il prend la direction du championnat de Russie (Rubin Kazan), nouvel eldorado des footballeurs souhaitant devenir archi-millionnaires.
Braconage outre-manche
Si la Premier League a toujours constitué en raison de ses salaires affolants la destination favorite des footballeurs français (et autres désormais), force nous est de constater que cette tendance s’est muée en quasi-routine, témoin le nombre de joueurs partis cet hiver pour Newcastle malgré le mauvais classement de cette équipe (Moussa Sissoko, Gouffran, Debuchy, Yanga-Mbiwa), auxquels il convient d’ajouter le pillage toute nationalités confondues effectué ces dernières années. Pour ne citer que ceux-là : Sagna, Nasri, Diaby, Song, Koscielny, Giroud, Gervinho (Arsenal), Ben Arfa, Marveaux, Cabaye (Newcastle), Rémy (Queens Park Rangers), Piquionne (West Ham), Obertan (Manchester United), Malouda, Hazard (Chelsea). Les autres ne sont pas en reste. Valence (Espagne) récupère Rami, Mathieu et Cissokho, Malaga l’ancien lyonnais Toulalan. Le Real Madrid et l’AC Milan chipent même des joueurs à peine sortis de l’adolescence, respectivement Varane (Lens, 19 ans) et Niang (Caen, 16 ans)… Par ailleurs, des joueurs vieillissants ou/et en manque de jeu préféreront de même aller voir ailleurs (Hoarau en Chine, Néné au Qatar, Mohamed Sissoko à la Fiorentina)…
L’impossibilité de la Ligue 1 à s’aligner sur les salaires des quatre autres grands championnats (Angleterre, Italie, Espagne, Allemagne) fait que ce processus va inéluctablement se poursuivre. Si ces 4 pays présentent chacun au moins 2 clubs possédant de grosses capacités financières (1), en France il n’y a désormais que le PSG. Et comme les caisses qataries ressemblent à un puits sans fond, le club continuera à recruter des stars pendant que les autres auront du mal à préserver leurs meilleurs éléments (2). Bien pour le PSG comme on dit. Mais au vu du niveau technique affiché dans un nombre (trop) élevé de rencontres de Ligue 1 (pour Bastia-Evian de la 23ème journée, le journal L’équipe a indiqué que "le niveau technique était effarant"), dire que la présence de stars au PSG est bénéfique pour la Ligue 1 constitue un pas que nous ne franchirons pas.
Maroun Khair et Jihad Naoufal
(1) Barcelone et le Real Madrid en Espagne, le Bayern Munich, Schalke, et le Borussia Dortmund en Allemagne, et au moins 5 clubs en Angleterre et Italie.
(2) A noter que les footballeurs qui migrent le plus en Europe sont les français et les Brésiliens.
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