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25/02/2013
Oscars 2013
Argo consacré à nouveau
Déja lauréat de deux Golden Globes en janvier dernier (meilleur film, meilleur réalisateur), Argo de Ben Affleck repart avec la statuette du meilleur film. Consécration pour le néo-réalisateur qui en est à son troisième film et qui avait déja remporté l'oscar (avec Matt Damon) du meilleur scénario original en 1997 (Good Will Hunting, Gus van Sant). Le thriller politique remporte également l'oscar du meilleur montage. Après la Palme d'or et le Golden Globe, Amour, chef-d'oeuvre de Michael Haneke, rafle de même l'oscar du meilleur film étranger.
Golden Globes confirmés
Cette 85ème cérémonie confirme d'ailleurs les récompenses des Golden Globes, considérés généralement comme l'anti-chambre des Oscars. A peu de choses près, ce fut le cas cette fois-ci. Rebelote donc pour Christoph Waltz (meilleur acteur dans un second rôle), Jennifer Lawrence (meilleure actrice), Argo (meilleur film), Amour (meilleur film étranger), Quentin Tarantino (meilleur scénario original), Adèle (meilleure chanson), Mychael Danna (meilleure musique), Daniel Daniel-Lewis...
Record pour Daniel Day-Lewis
En remportant son troisième oscar du meilleur acteur (après My left foot et There will be blood), l'acteur irlandais est le premier à réaliser une telle prouesse et surclasse désormais Jack Nicholson, Sean Penn, et Tom Hanks, lauréats de deux oscars dans cette catégorie. Dans la catégorie actrices, c'est Audrey Hepburn qui détient le record (4). Le film le plus récompensé est Life of Pi (Ang Lee) qui repart avec 4 oscars (dont celui de meilleur réalisateur). Nominé dans 12 catégories, Lincoln (Steven Spielberg) empoche ceux de meilleur acteur et meilleurs costumes. Enfin, le controversé Zero Dark Thirty (Katheryn Bigelow), film d'espionnage qui retrace la traque d'Oussama ben Laden ne remporte que l'oscar du meilleur montage sonore (pour 5 nominations). Fait assez rare, il partage cette récompense avec le dernier James Bond, Skyfall. Le dernier oscar "conjoint" remonte en effet à 1969 (Audrey Hepburn et Barbra Streisand, meilleures actrices). J.N
Palmarès de la 85ème cérémonie des Oscars, tenue le dimanche 24 février 2013 à Hollywood :
Meilleur film : Argo (Ben Affleck).
Meilleur réalisateur : Ang Lee (Life of Pi).
Meilleur acteur : Daniel Day-Lewis (Lincoln).
Meilleur acteur dans un second rôle : Christoph Waltz (Django Unchained).
Meilleure actrice : Jennifer Lawrence (Silver Linings Playbook).
Meilleure actrice dans un second rôle : Anne Hathaway (Les Misérables).
Meilleur scénario original : Quentin Tarantino (Django Unchained).
Meilleure photographie : Life of Pi.
Meilleur scénario adapté : Chris Terrio (Argo).
Meilleure montage : Argo (Ben Affleck).
Meilleur montage sonore : Skyfall, Zero Dark Thirty.
Meilleur mixage de son : Les Misérables.
Meilleur film étranger : Amour (Michael Haneke).
Meilleurs effets visuels : Life of Pi.
Meilleure musique originale : Mychael Danna (Life of Pi).
Meilleur chanson : Skyfall (Adèle) dans Skyfall.
Meilleur documentaire : Searching for sugar man (Malik Bendjelloul).
Meilleur film d'animation : Brave (Mark Andrews, Brenda Chapman).
Meilleurs costumes : Anna Karénine.
Meilleurs maquillages : Les Misérables.
Meilleurs décors : Lincoln.
17:41 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : oscars, oscars 2013, argo, ben affleck, lincoln, daniel day-lewis, quentin tarantino, django unchained, christoph waltz, life of pi, ang lee, alour, michael haneke, skyfall
17/02/2013
Séries AMC - reprises
C'est reparti pour The Walkind Dead qui a repris le 10 février dernier. L'adaptation du comic créé par Robert Kirkman (scénariste) et Tony Moore (dessinateur) avait été stoppée à mi-chemin (8 épisodes) le 2 décembre 2012. Le survival de nos protagonistes - dont l'ampleur tragique atteint son paroxysme, va donc se poursuivre durant 8 nouveaux épisodes, jusqu'au 31 mars. 8 épisodes, ce sera également au menu de la suite de Breaking Bad, également stoppé à mi-chemin et à 8 épisodes (le 2 septembre dernier). Par contre, il faudra patienter jusqu'au 14 juillet prochain (...) pour se voir conter la suite des aventures de Walter White et Jesse Pinkman. A noter que cette 5ème saison devrait vraisemblablement être la dernière alors que The Waking Dead pourrait rempiler pour une 4ème (le comic est toujours en cours). Pour ce qui est de rempiler, la saison 6 de Mad Men débutera le 7 avril prochain. Enfin, toujours chez AMC, la saison 3 de The Killing devrait débuter en mai prochain.
17:40 Publié dans Series | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the walking dead, breaking bad, mad men, the killing, amc, walter white
15/02/2013
Django Unchained
On prend les mêmes et on recommence. Dans Inglorious Basterds, avant-dernier opus de Quentin Tarantino, une bande de soldats US s'en allait casser du nazi. Ici, deux chasseurs de primes s'en vont dégommer du blanc raciste. Rebelote également pour l'excellent Christoph Waltz (Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle) qui tourne dans son deuxième Tarantino de suite. Même dégaine et même dialogues, à la différence que si dans Inglorious, il incarnait le méchant capo nazi, là il joue les justiciers sympathiques. Inspiré de Django (Sergio Corbucci, 1966) (1), dans lequel le principal protagoniste (Franco Nero, qui fait ici une apparence) se retrouve au milieu d'une guerre entre le Ku Klux Klan et un gang mexicain, le nouveau Tarantino, Golden Globe 2013 du meilleur scénario, a le mérite de rassembler tout ce qui est bien chez le réalisateur : scènes de fusillades musclées, dialogues à tomber par terre, excellente direction artistique (tout comme la bande-son), fable politique... Et pour ne rien gâcher, Tarantino réalise pour la première fois son genre de prédilection, le western spaghetti. Revers de la médaille, Django Unchained ressemble par trop à une copie conforme d'Inglorious Basterds et pêche également par sa durée trop longue (02h45) et un dénouement qui n'en finit pas. Toutefois, les inconditionnels de cet univers ne s'arrêteront pas sur ces détails et se contenteront de ce trip jubilatoire. J. N
Django Unchained (Quentin Tarantino, USA, 2012, 165 min). Avec Christoph Waltz, Jamie Foxx, Leonardo DiCaprio, Kerry Washington, Samuel L. Jackson, Walton Goggins, David Steen, James Remar, Dennis Christopher.
- 5 nominations - Oscars 2013 *
- Meilleur scénario - Golden Globes 2013
- Meilleur acteur dans un second rôle (Christoph Waltz) - Golden Globes 2013
- Meilleur scénario - BAFTA Awards 2013
- Meilleur acteur dans un second rôle (Christoph Waltz) - BAFTA Awards 2013
- 3 nominations - BAFTA Awards 2013
- 3 nominations - Golden Globes 2013
- Meilleur scénariste de l'année (Quentin Tarantino) - Hollywood Film Festival 2012
(1) Tout comme Inglorious Basterds le fut d'Inglorious Bastards (1978).
* Cérémonie le 24 février 2013.
12:47 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : django unchained, django, quentin tarantino, inglorious basterds, christoph waltz, jamie foxx, kerry washington, leonardo dicaprio, samuel l. jackson, david steen, james remar, walton goggins, dennis christopher
07/02/2013
Ligue 1 - opinion
Le PSG galactique : une contribution à la Ligue 1 en trompe-l’œil
L’arrivée d’une énième star au Paris-Saint-Germain version Qatar, en la personne de David Beckham – a suscité nombreuses réactions contrastées dans le monde du football français. Parmi celles-ci, d’aucuns affirment que la présence de joueurs de haut niveau ne peut être que bénéfique pour la Ligue 1. Mais est-ce vraiment le cas ? L’armada redoutable du PSG ne masque-t-elle pas plutôt un championnat français qui continue à baisser de niveau ? Explications.
Paris et les autres
Ce n’est point un euphémisme. A regarder de près l’effectif parisien, il y a bien plus qu’un gouffre entre l’équipe de Carlos Ancelotti et le reste des poursuivants, y compris Lyon et Marseille, qui à la trêve étaient les plus à même de tenir la cadence infernale affichée par un PSG qui n’a plus encaissé de buts depuis 8 matchs et ce, même quand ses piliers défensifs sont absents (les deux Thiago et Alex). Lyon et Marseille affichant le même nombre de points que l’épouvantail (38 points à la trêve) n’était qu’une question de temps. Le week-end dernier, une nouvelle victoire parisienne (4-0 au Stadium contre un Toulouse nullissime) conjuguée aux défaites lyonnaise et marseillaise, place l’équipe de la capitale respectivement à 3 points de Lyon et 6 de l’OM. Que ces deux équipes ne suivent pas est dans la logique des choses mais qu’elles s’inclinent respectivement contre Ajaccio et Nancy, des équipes qui luttent pour le maintien (qui plus est, Marseille sans aucun fond de jeu s’incline à domicile), stigmatise la poursuite du nivellement de la Ligue 1 par le bas.
Signe de la folie des grandeurs des propriétaires du club (une folie qui fonctionne pour le moment), le PSG a doublé voire triplé tous les postes. Si des joueurs à la réputation solide (Néné, Sissoko) ou pas (Bodmer, Lugano) sont partis, le reste de l’effectif ferait rêver n’importe quelle écurie de Ligue 1 : 9 défenseurs solides dont 5 sont encore internationaux (Thiago Silva, Sakho, Jallet, Van der Wiel, Tiéné), 4 milieux défensifs dont 3 internationaux (Matuidi, Thiago Motta, Verratti, et Chantôme), 3 stars offensives (Pastore, Beckham, et Lucas, auteur de 3 passes décisives pour ses 3 premiers matchs), 4 attaquants de niveau international (Ibrahimovic incontournable, Ménez, Lavezzi, Gameiro).
Dans le même temps, Lyon et Marseille se séparent de leurs valeurs sûres, parties respectivement en Allemagne (Bastos) et en Angleterre, où Rémy rejoint deux autres ex-marseillais, lâchés l’été dernier (M’bia et Alou Diarra, ce dernier de retour à Rennes). Quant au désormais ex-international M’Vila (Rennes), il prend la direction du championnat de Russie (Rubin Kazan), nouvel eldorado des footballeurs souhaitant devenir archi-millionnaires.
Braconage outre-manche
Si la Premier League a toujours constitué en raison de ses salaires affolants la destination favorite des footballeurs français (et autres désormais), force nous est de constater que cette tendance s’est muée en quasi-routine, témoin le nombre de joueurs partis cet hiver pour Newcastle malgré le mauvais classement de cette équipe (Moussa Sissoko, Gouffran, Debuchy, Yanga-Mbiwa), auxquels il convient d’ajouter le pillage toute nationalités confondues effectué ces dernières années. Pour ne citer que ceux-là : Sagna, Nasri, Diaby, Song, Koscielny, Giroud, Gervinho (Arsenal), Ben Arfa, Marveaux, Cabaye (Newcastle), Rémy (Queens Park Rangers), Piquionne (West Ham), Obertan (Manchester United), Malouda, Hazard (Chelsea). Les autres ne sont pas en reste. Valence (Espagne) récupère Rami, Mathieu et Cissokho, Malaga l’ancien lyonnais Toulalan. Le Real Madrid et l’AC Milan chipent même des joueurs à peine sortis de l’adolescence, respectivement Varane (Lens, 19 ans) et Niang (Caen, 16 ans)… Par ailleurs, des joueurs vieillissants ou/et en manque de jeu préféreront de même aller voir ailleurs (Hoarau en Chine, Néné au Qatar, Mohamed Sissoko à la Fiorentina)…
L’impossibilité de la Ligue 1 à s’aligner sur les salaires des quatre autres grands championnats (Angleterre, Italie, Espagne, Allemagne) fait que ce processus va inéluctablement se poursuivre. Si ces 4 pays présentent chacun au moins 2 clubs possédant de grosses capacités financières (1), en France il n’y a désormais que le PSG. Et comme les caisses qataries ressemblent à un puits sans fond, le club continuera à recruter des stars pendant que les autres auront du mal à préserver leurs meilleurs éléments (2). Bien pour le PSG comme on dit. Mais au vu du niveau technique affiché dans un nombre (trop) élevé de rencontres de Ligue 1 (pour Bastia-Evian de la 23ème journée, le journal L’équipe a indiqué que "le niveau technique était effarant"), dire que la présence de stars au PSG est bénéfique pour la Ligue 1 constitue un pas que nous ne franchirons pas.
Maroun Khair et Jihad Naoufal
(1) Barcelone et le Real Madrid en Espagne, le Bayern Munich, Schalke, et le Borussia Dortmund en Allemagne, et au moins 5 clubs en Angleterre et Italie.
(2) A noter que les footballeurs qui migrent le plus en Europe sont les français et les Brésiliens.
17:25 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : psg, lyon, marseille, paris-saint-germain, ligue 1, football français, qatar, angleterre, premier league, david beckham, ibrahimovic, lucas moura, thiago silva, thiago motta, leonardo, arsenal, newcastle, yanga-mbiwa, sissoko, gouffran, nasri, rami, sagna, giroud
01/02/2013
Zero Dark Thirty
Du nom de l’une des plusieurs appellations que l’on a attribuées à la célèbre opération qui a abattu Oussama Ben Laden le 2 mai 2011, Zero Dark Thirty, est la réalisation-surprise tant attendue de la fin de l’année 2012. A la différence de Seal Team Six (voir le commentaire ci-dessous sur ce film) qui relate uniquement l’opération des forces spéciales américaines au Pakistan, la version de Kathryn Bigelow offre un point de départ à la traque et une trame haletante sur près d’une décennie, à la recherche de l’homme le plus médiatisé de l’époque.
D’une très grande qualité dans la véracité du scénario et volontairement contraint par les seules informations connues qui ont mené à l’ancien leader d’Al-Qaïda, le film surprend également par l’immersion fidèle qu’il offre au sein des investigations dites «noires » de la CIA. Divisé en plusieurs chapitres d’une qualité inégale, le film offre une reconstitution scénique agréable, une fresque des différentes méthodes d’enquête connues des services secrets américains pour la lutte contre le terrorisme international, sans parler des fameux interrogatoires « poussés », dont la représentation au cinéma a révolté les sphères politiques américaines avant même la sortie du film (1). Adepte des poussées d’adrénaline en plein air, la réalisatrice de l’oscarisé The Hurt Locker (2008) remplit le scénario de quelques montées en tension proprement brillantes, permettant ainsi au spectateur de garder l’attention durant les deux heures trente de visionnage.
Froid, cynique, non dénué de quelques longueurs (volontaires ?), le scénario du film rappelle sans gloire combien cette traque reste nourrie de nombreux échecs, de trahisons, d’erreurs humaines, puis d’une chance incroyable. Sans avoir misé sur des monstres traditionnels du cinéma hollywoodien, le film s’appuie sur un casting aussi éclectique que sympathique (James Gandolfini, Mark Strong, Edgar Ramirez, Harold Perrineau et le français Reda Kateb (3)) ; il avait par ailleurs été tourné fin 2011 dans le plus grand secret. La réalisation bénéficie de l’apport convaincant de l’actrice montante Jessica Chastain, qui incarne sans transcender le personnage de Maya, l’agente assez mal connue ayant mené la CIA jusqu’à Ben Laden. Comme toujours, les dernières minutes du scénario sont gâchées par une combinaison patriotique de mauvais goût, autour d’un plan fixe sur l’actrice principale, une fin de bande originale décevante, et un drapeau américain. Malgré quelques raccords passables, des images de synthèse ajoutées au montage, ainsi qu’une conversation improbable entre deux pakistanais qui communiquent en arabe (!), le crédit apporté par un tournage très critique sur la réussite et l’éthique des opérations fait vite oublier ces approximations.
Ne se risquant pas un seul instant à faire tomber le fil conducteur dans l’exagération ou l’indécence, Zero Dark Thirty propose, avec idéologie diront certains et avec réalisme diront d’autres, l’adaptation la plus solide qui puisse être conçue sur la plus tristement célèbre chasse à l’homme de l’histoire des Etats-Unis. D. C
Zero Dark Thirty (Kathryn Bigelow, USA, 2012, 157 min). Avec Jessica Chastain, Jason Clarke, Reda Kateb, Jennifer Ehle, Kyle Chandler, Harold Perrineau, J. J Kandel, James Gandolfini, Simon Abkarian, Joel Edgerton, Mark Strong, Jeff Mash, Fredric Lehne, Edgar Ramirez.
- 5 nominations – Oscars 2013 *
- Meilleure actrice (Jessica Chastain) – Golden Globes 2013
- 3 nominations – Golden Globes 2013
- 5 nominations – BAFTA Awards 2013 **
(1) http://www.washingtonpost.com/video/thefold/zero-day-thirty-heroines-real-life-inspiration/2012/12/11/66ad870a-43c4-11e2-8061-253bccfc7532_video.html
(2) http://www.rue89.com/rue89-culture/2012/12/20/film-sur-la-mort-de-ben-laden-la-lettre-de-protestation-des-senateurs
(3) Vu dans Un prophète (2009) de Jacques Audiard.
* Cérémonie le 24 février 2013.
** Cérémonie le 10 février 2013.
(
18:23 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zero dark thirty, kathryn bigelow, oussama ben laden, jessica chastain, jason clarke, reda kateb, jennifer ehle, kyle chandler, harold perrineau, j. j. kandel, james gandolfini, simon abkarian, joel edgerton, mark strong, jeff mash, fredric lehne, edgar ramirez
Seal Team Six
Deux mois avant la sortie de Zero Dark Thirty (Kathryn Bigelow), Seal Team Six (du nom du groupe d'intervention de la Navy américaine), était produit pour la télé. Le scénario, hyper-classique, retrace la traque d'Oussama Ben Laden, de janvier 2011 jusqu'à l'opération Trident de Neptune du 2 mai de la même année. La première séquence (douteuse) se passe dans la prison de Guantanamo où un prisonnier interrogé révèle que Ahmad el Koweïti serait en contact au Pakistan avec Ben Laden. Ensuite, la CIA met en place (toujours au Pakistan) une filature grâce à deux agents pakistanais travaillant sur place pour elle. S'ensuit ensuite une séquence inutile où une patrouille US tombe dans une embuscade dans les montagnes d'Afghanistan (histoire de montrer que les Etats-Unis n'en peuvent plus et veulent à tout prix en finir avec le chef d'Al Qaïda ?). Début février 2011, les bodybuildés de la Seal Team sont mis au courant de la future opération. La suite sera les discussions à la CIA pour décider de quel type d'intervention il sera question puis le déroulement de celle-ci qui dura 40 minutes. Au niveau de la polémique, le film montre qu'il s'agissait d'une exécution (Ben Laden devait être pris mort ou vif), qu'au moment d'être abattu, "Géronimo" était armé (toujours douteux), et qu'aussi bien le gouvernement pakistanais que les services pakistanais de renseignements (ISI) n'étaient pas au courant de l'opération Trident de Neptune (encore plus douteux). A contrario du chef-d'oeuvre de Kathryn Bigelow qui ne prend aucun parti pris, montrant les choses froidement, ce film est donc on ne peut plus partisan et patriotique. Mais là où le bât blesse est que le scénario n'est effectué que sous l'angle du point de vue des pontes de la CIA et du commando, comme si cela était l'essentiel à retenir. Bref, un film pour la télé comme nous disions... J. N
Seal Team Six: The Raid on Osama bin Laden (John Stockwell, USA, 2012, 90 min). Avec Cam Gigandet, Anson Mount, Xzibit, Freddy Rodriguez, Kathleen Robertson, Robert Knepper, Eddie Kaye Thomas, William Fichtner.
18:06 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zero dark thirty, seal team six, oussama ben laden, john stockwell, cam gigandet, anson mount, xzibit, freddy rodriguez, kathleen robertson, robert knepper, eddie kaye thomas, william fichtner