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12/07/2021

EURO 2020 - FINALE : Italie - Angleterre 1-1 ap (3-2 tab)

finale euro 2020,euro 2021,euro 2020,euro,finale euro,italieIT'S COMING TO ROME : LA NAZIONALE REMPORTE L'EURO

 

Au bout d'une finale haletante, l'Italie a remporté l'Euro 2020 face à l'Angleterre (1-1 ; 3-2 aux tirs aux buts). La squadra azzura s'adjuge son second Euro, après celui de 1968.

J N

 

finale euro 2020,euro 2021,euro 2020,euro,finale euro,italieIt's coming to Rome l'a finalement emporté sur It's coming home. Jouer sa finale à Wembley (une première depuis 1966) n'aura pas suffi à l'Angleterre, elle qui a joué 6 de ses 7 matchs dans son antre londonien. Ironie du sort, le seul match joué "à l'extérieur" (le quart de finale contre l'Ukraine), l'a été à.... Rome. On s'attendait à une finale intense et serrée entre la meilleure défense du tournoi (l'Angleterre n'avait encaissé qu'un seul but, sur coup-franc, contre le Danemark) et la meilleure attaque (12 buts et 6 buteurs chez les Italiens). On a été servi.

finale euro 2020,euro 2021,euro 2020,euro,finale euro,italieMême très rapidement puisque les Three Lions ouvraient le score dès la 2ème minute. C'est l'Italie qui été entrée tambour battant dans le match mais sur la remontée du ballon, l'arrière Trippier centrait pour Luke Shaw, son pendant côté gauche. Libre de tout marquage aux 6 mètres, il trompait Donnarumma d'une volée rasante au premier poteau. Buteur pour la première fois en sélection (16 capes), le joueur de Manchester United venait d'inscrire également le but le plus rapide en finale d'Euro (0-1, 2e).

finale euro 2020,euro 2021,euro 2020,euro,finale euro,italieSonnés par ce but précoce, les transalpins mettaient du temps à réagir, d'autant plus qu'ils étaient privés de ballon et subissaient face à la rapidité des ailiers anglais. A ce moment-là, on n'en donnait pas cher de la peau d'une Italie prise dans la nasse. Mais la solidité de ses vieux briscards en défense (la charnière Bonucci-Chiellini) lui permettait de tenir la baraque. Bizaremment, les Anglais ont laché le pressing vers la demi-heure de jeu mais incapables de passer une défense tout aussi hermétique, les Italiens tentaient de loin, sans réussite (Insigne, 28e, Chiesa, 35e, Verratti, 45e). Transformée dans le second acte, la Nazionale prenait le contrôle du match et comme souvent c'est Chiesa qui sonnait la charge. Ses percussions à gauche étaient à deux doigts de faire mouche (57e, 66e) tandis que sa frappe à ras de terre, à l'entrée de la surface, était superbement repoussée par Pickford (61e).

finale euro 2020,euro 2021,euro 2020,euro,finale euro,italieMais c'est un défenseur qui égalisait finalement. A la suite d'un corner dévié au second poteau par Cristante, Bonucci venait marquer à bout pourtant à la suite d'un cafouillage (1-1, 66e). A ce moment-là, la physionomie et la psychologie avaient complètement tourné. Affichant une possession de balle de 70%, l'Italie n'était pas loin de marquer un second but (73e, 75e). On s'étonnera d'ailleurs que le sélectionneur Gareth Southgate n'avait fait qu'un seul changement (Saka, 70e), un coaching qui a probablement participé de la défaite anglaise (voir ci-dessous).

Mieux dans les prolongations, l'Angleterre faisait jeu égal avec son adversaire. Les deux équipes auraient pu inscrire un second but, synonyme de k.o mais Pickford veillait au grain (103e, 107e) tandis que Donnarumma était suppléé par sa défense (108e, 110e). Direction le jeu cruel des tirs aux buts.

finale euro 2020,euro 2021,euro 2020,euro,finale euro,italieBien malin aurait été celui capable de dire qui allait remporter la séance fatidique. L'exercice ne réussit pas beaucoup aux deux équipes. A l'Euro, l'Italie a réussi 3 séances sur 5 (la demi-finale contre l'Espagne incluse). En Coupe du monde, avant la victoire contre la France en 2006, elle avait systématiquement échoué (1998, 1994, 1990). L'Angleterre fait encore moins bien puisqu'à l'Euro, elle n'avait réussi qu'une séance sur 4 (et 3 échecs en Coupe du monde ; 2006, 1998, 1990). La tendance semble donc avoir été confirmée à ce niveau, d'autant plus que l'Italie avait battu son adversaire à ce jeu-là à l'Euro 2012. Un adversaire qui lui réussit souvent (voir ci-dessous l'historique des confrontations entre les deux équipes).

Les choix de Southgate et les tirs aux buts

finale euro 2020,euro 2021,euro 2020,euro,finale euro,italieEn réussite dans ses choix tactiques jusqu'à cette finale (aucun but encaissé dans le jeu malgré les différents schémas et 5 victoires en 6 matchs), le sélectionneur anglais semble s'être emmélé les pinceaux au moment le plus crucial. Pourtant très bon dans son couloir droit, Trippier était remplacé à la 70e par le jeune Saka. Bien plus à son avantage lors des précédents matchs, le feu follet d'Arsenal s'est montré particulièrement brouillon et a été mangé tout cru par Chiellini. Remplaçant l'excellent mais émoussé Rice à un quart d'heure de la fin du temps réglementaire, Henderson a rendu une pâle copie. A la 120e, il était remplacé à son tour (!), Southgate ayant décidé de faire rentrer des tireurs de penalty. Mais le remplaçant Rashford ratait le sien. Les autres malheureux tireurs sont Sancho (également entré à la 120e) et Saka, respectivement âgés de 21 et 19 ans (Rashford en a 23). Avec une inexpérience pareille à ce stade de la compétition, la pression a été trop forte. Cette finale s'est finalement joué à un détail près, celui de l'expérience des coachs. Roberto Mancini a déjà 20 ans d'expérience (6 clubs entraînés dans 4 championnats en plus de la sélection nationale). En face, Gareth Southgate n'en a que 6...

finale euro 2020,euro 2021,euro 2020,euro,finale euro,italieQue tous les tireurs italiens (deux se sont ratés) soit âgés d'au moins 26 ans n'est pas anodin. Ce constat renvoie à une équipe italienne plus expérimentée. Une statistique édifiante souligne d'ailleurs cette caractéristique. Agés respectivement de 34 et 36, les défenseurs Bonucci et Chiellini totalisent à eux deux 221 sélections nationales (109 et 112) mais surtout, étaient tous deux titulaires lors de la finale de l'Euro 2012 (!), perdue par l'Italie.

L'expérience italienne couplée à une combativité de tous les instants a été la clé de la réussite lors de cette finale. Quant à l'Angleterre, elle possède actuellement une de ses générations les plus prometteuses. Si elle progresse davantage, elle sera plus expérimentée au Qatar fin 2022 et pourrait aller loin également.

Autour de la finale

Italie - Angleterre est la première finale d'un Euro, depuis 20 ans, où les deux finalistes inscrivent au moins un but. A l'Euro 2000, la France avait battu l'Italie 2-1 en prolongations (but en or). Sur 16 éditions, 7 se sont terminées de la sorte (43.7%). Elle est également la 6ème à aller en prolongations (37.5%) mais la 2ème seulement (après Tchécoslovaquie - RFA en 1976) à se décider aux tirs aux buts. Les buts ont également un sens. A 34 ans et 71 jours, Leonardo Bonucci  est le plus vieux buteur en finale, battant le record de l'Allemand Berd Hölzenbien (30 ans et 103 jours), établi en 1976.

Quant au but de Luke Shaw, marqué après 2 minutes, il est le plus rapide d'une finale de l'Euro. L'arrière-gauche inaugure par la même occasion deux premières étonnantes : il est le premier joueur non-espagnol de Premier League (après Fernando Torres, Juan Mata et David Silva) et le premier joueur de Manchester United à marquer en finale.

Enfin, l'Italie remporte sa 2ème finale après celle 1968. Elle s'était inclinée contre l'Espagne en 2012 et contre la France en 2000.

Italie / Angleterre

Si le bilan global entre les deux équipes est équilibré (10 victoires italiennes, 8 anglaises et 10 matchs nuls), celui des rencontres officielless est très largement en faveur de l'Italie. En 9 matchs  (voir ci-dessous), les Anglais ne se sont imposés qu'une seule fois, c'était le 16 novembre 1977 en éliminatoires de la Coupe du monde 1978. En compétition officielle, ils n'ont tout simplement jamais gagné (ou ne se sont jamais qualifiés après un match nul). Si la malédiction allemande a été vaincue, l'Italienne se poursuit.

- Euro 2020 (finale) : Italie - Angleterre 1-1 ap (3-2 tab)

- CM 2014 (premier tour) : Angleterre - Italie 1-2

- Euro 2012 (quart) : Angleterre - Italie 0-0 ap (2-4 tab)

- QUAL CM 1998 : Italie - Angleterre 0-0

- QUAL CM 1998 : Angleterre - Italie 0-1

- CM 1990 (match pour la 3ème place) : Italie - Angleterre 2-1

- Euro 1980 (premier tour) : Italie - Angleterre 1-0

- QUAL CM 1978 : Angleterre - Italie 2-0

- QUAL CM 1978 : Italie - Angleterre 2-0

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Buts : Bonucci (66e) pour l'Italie ; Shaw (2e) pour l'Angleterre.

Avertissements : Barella (47e), Bonucci (55e), Insigne (84e), Chiellini (90e), Jorginho (113e) pour l'Italie ; Maguire (106e) pour l'Angleterre.

Italie : Donnarumma - Di Lorenzo, Bonucci, Chiellini (cap.), Emerson (Florenzi, 118e) - Barella (Cristante, 54e), Jorginho, Verratti (Locatelli, 96e) - Chiesa (Bernardeschi, 86e), Immobile (Berardi, 55e), Insigne (Belotti, 91e).

Angleterre : Pickford - K. Walker (Sancho, 120e), Stones, Maguire - Trippier (Saka, 70e), Philips, Rice (Henderson, 74e) (Rashford, 120e), Shaw - Sterling, Mount (Grealish, 99e) - Kane (cap.).

11/07/2021

COPA AMERICA - FINALE : Argentine - Brésil 1-0

copa america,copa america 2021,argentine,brésil,messi,rivalité footballistique,rivalité footballistique entre l'argentine et le brésilMESSI BRISE LA MALEDICTION, l'ARGENTINE ENFIN CHAMPIONNE

 

Dans une finale que ne retiendrons pas les annales, l'Argentine s'est imposée contre le Brésil (1-0) et a remporté sa première Copa America depuis 28 ans. Lionel Messi empoche, enfin, son premier trophée avec son pays, qui plus est sur les terres de l'ennemi juré. Retour sur ce moment historique et sur la grande rivalité entre les deux équipes.

J N

 

messi,copa america,copa america 2021,argentine,brésil,rivalité footballistique,rivalité footballistique entre l'argentine et le brésilMessi peut mourir tranquille. Le sextuple Ballon d'or, meilleur joueur au monde de football sur la dernière décennie, collectionneur de trophées avec le FC Barcelone, a remporté un titre avec la sélection nationale. On n'y croyait plus. La pulga avait déjà perdu 3 finales de Copa America (2007, 2015, 2016) auxquelles il faut ajouter une finale de Coupe du monde (2014). Sans lui, l'Argentine n'avait guère fait mieux puisqu'elle s'était inclinée en finale contre le Brésil en 2004 et n'avait plus remporté la compétition depuis 1993. Cette année coïncide d'ailleurs avec sa dernière qualification contre le Brésil tandis qu'elle n'avait plus battu celui-ci dans le jeu (dans une grande compétition) depuis 1991 (lire l'historique des confrontations ci-dessous).

copa america,copa america 2021,argentine,brésil,messi,rivalité footballistique,rivalité footballistique entre l'argentine et le brésilPeu séduisante, cette finale n'aura pas marqué les esprits. A défaut de beau jeu, c'est un match intense et une bataille tactique serrée qu'ont livré les 22 acteurs, transformée en bataille tout court durant la seconde mi-temps. Durant la première, c'est le Brésil qui menait la danse, fidèle à son football offensif. Mais le système de pressing haut mis en place par Lionel Scaloni (5 changements dans le onze de départ par rapport à la demi-finale) permettait de quadriller toute la largeur et de contrecarrer les percées brésiliennes. Mieux, la rigueur de la récupération et les relances propres permettaient même aux Albiceleste de s'approcher de la surface adverse. Une fera mouche. Sur une longue transversale plein axe de De Paul (meilleur joueur du match), l'arrière-gauche de l'Atletico Madrid Renan Lodi manquait son interception, permettant à Di Maria de partir défier Ederson et le battre d'un lob parfait (1-0, 22e).

Mieux revenu après la pause, le Brésil reprenait le contrôle de la partie. Plus tranchants, les Auriverde parvenaient enfin à casser les lignes. Richarlison marquait de près mais était signalé hors-jeu (53e). Une minute plus tard, sa frappe était repoussée par  Martinez, solide sur sa ligne. Ce premier temps fort brésilien soulignait une défense adverse aux abois sur son flanc gauche (56e, 57e). Fatiguée après un premier acte intense et pilonnée par les offensives adverses, l'Argentine multipliait les fautes dans ce second acte qui se transformait inexorablement en match de boxe, comme l'avait annoncé Marquinhos avant la rencontre. L'arbitre distribuera 7 cartons jaunes dont un à Otamendi, auteur d'une intervention brutale menant à une échauffourée (81e). Impérial (et désigné meilleur gardien du tournoi), Martinez repoussait superbement une frappe sous la barre de Barbosa (88e). Sur le contre, Messi manquait étrangement la balle du break. Peu en vue sur l'ensemble du match, le capitaine argentin avait déjà gâché précédemment une occasion en or dans la surface adverse (66e).

copa america,copa america 2021,argentine,brésil,messi,rivalité footballistique,rivalité footballistique entre l'argentine et le brésilQu'importe pour lui, l'essentiel était de gagner la rencontre et le titre. Peu importe la manière. C'est finalement une Argentine peu flambloyante mais disciplinée, rugueuse et vaillante qui l'emporte "à l'Italienne" face à l'équipe qui a le mieux joué. Pour le Brésil, cette Copa America est à oublier au plus vite. Démarrée dans un contexte tendu avec la menace des joueurs brésiliens de boycotter le tournoi, cette Copa devait initialement se jouer en Colombie (recalée en raison de la crise sociale) et en Argentine (recalée en raison de la pandémie de Covid-19). Elle s'est finalement tenue au Brésil qui après un premier tour poussif s'incline à domicile contre son grand rival. L'affront total.

A contrario, le bonheur est quadruple pour l'Argentine. Hormis la première Copa America depuis 1993 et la première pour Messi, l'Albiceleste remporte son 15ème trophée (rejoignant l'Uruguay). Un trophée gagné contre le Brésil (pas battu depuis belle lurette - voir ci-dessous), au Maracana...

But : Di Maria (22e).

Avertissements : Paredes (33e), Lo Celso (51)e, De Paul (68e), Otamendi (81e), Montiel (89e) pour l'Argentine ; Fred (3e), Lodi (70e), Paqueta (72e), Marquinhos (82e).

Argentine : Emiliano Martinez - Montiel, Romero (Pezzella, 79e), Otamendi, Acuna - Di Maria (Palacios, 79e), De Paul, Paredes (G. Rodriguez, 54e), Lo Celso (Tagliafico, 63e) - Messi (cap.), L. Martinez (N. Gonzalez, 79e).

Brésil : Ederson - Danilo, Marquinhos, Thiago Silva (cap.), Lodi (Emerson, 76e) - Paqueta (Barbosa, 76e), Casemiro, Fred (Firmino, 45e) - Everton (Vinicius Junior, 63e), Neymar, Richarlison.

 

Une rivalité incontournable

copa america,copa america 2021,argentine,brésil,messi,rivalité footballistique,rivalité footballistique entre l'argentine et le brésilTout aficionado qui se respecte connaît bien cette concurrence entre ces deux géants du football, considérée comme une des plus grandes rivalités du football à l'échelle internationale. Elle est due, d'abord, au fait que ce sont les deux pays d'Amérique du Sud qui ont remporté à plusieurs reprises la Coupe du monde (2 pour l'Argentine, 5 pour le Brésil). Certes, l'Uruguay en a également deux à son compteur mais la seconde remonte à 1950 tandis que le second sacre argentin est enregistré en 1986. Elle s'explique également par le fait que les deux font systématiquement partie des meilleures sélections nationales au monde et par un bilan des confrontations très serré. Avant cette finale de 2021, le Brésil totalisait 42 victoires tandis que l'Argentine en affichait 40, le reste étant des scores de parité, pour plus d'une centaine de matchs.

Les années 1970-1980 étaient dominées par le Brésil. En 1974, au mondial allemand, le champion du monde en titre l'emporte (2-1) lors de la seconde phase de poules mais ce sont les Pays-Bas, vainqueurs des deux équipes qui terminent premiers et se qualifient pour les demi-finales.

copa america,copa america 2021,argentine,brésil,messi,rivalité footballistique,rivalité footballistique entre l'argentine et le brésilMais c'est l'Argentine qui remportait en 1978 sa première Coupe du monde. Toutefois, ce sacre mondial synonyme d'hégémonie incontestée est à considérer avec beaucoup de précaution. Dans un climat de dictature politique en Argentine, celle-ci a tout simplement triché. Dans la seconde phase de poules, qualifiant le premier de chaque groupe pour les demi-finales, les deux sont dans le même groupe et font match nul (0-0). Lors de la dernière journée, ils totalisent 3 points chacun mais alors que leurs deux rencontres doivent se dérouler en même temps, celle de l'Albiceleste est décalée. Le Brésil domine la Pologne (3-1). Possédant une différence de buts de +2 (+5 pour le Brésil), l'Argentine devait du coup gagner avec une différence de buts de +4 pour passer devant son rival. Elle l'emporte 6-0.... Sa victoire finale est une des plus grandes supercheries du football mondial.

copa america,copa america 2021,argentine,brésil,messi,rivalité footballistique,rivalité footballistique entre l'argentine et le brésilLe Brésil prend sa revanche en 1982 lors du second tour également. Zico, Socrates, Junior et compagnie martîrisent le champion en titre (3-1). Durant cette rencontre, un jeune talent du nom de Maradona est expulsé à quelques minutes de la fin. Le futur crack controversé prendra sa revanche 4 ans plus tard en offrant à son pays le second sacre mondial. Puis en 1990, il se venge des Brésiliens en les éliminant en 8ème, distillant une passe brillante à Caniggia, buteur en fin de match (1-0), - faisant pleurer tout un peuple. L'Albiceleste prend également sa revanche en Copa America, tournoi qu'elle n'a plus remporté depuis 1959. Battue en 1989 par le Brésil (0-2) dans un format comprenant une poule finale à 4 équipes (elle termine 3ème), elle remporte en 1991 (même stade de la compétition) un match de folie (3-2), marqué également par 5 expulsions (2 argentins, 3 brésiliens), et s'adjuge le trophée.

Elle remet ça deux ans plus tard mais en quart de finale (1-1 ap, 6-5 tab). Suspendu en 1993 pour consommation de cocaïne, l'attaquant vedette Claudio Caniggia n'est pas là mais c'est l'autre star montante, Gabriel Batistuta, qui fait le boulot en finale (2-1 contre le Mexique), inscrivant un doublé.

1995 : le début ou la fin

copa america,copa america 2021,argentine,brésil,messi,rivalité footballistique,rivalité footballistique entre l'argentine et le brésilLes deux se retrouvent en 1995, en quart de finale de la Copa America disputée en Uruguay. Revenu sur le devant de la scène avec son sacre mondial de 1994 (une première depuis 24 ans), le Brésil entend bien prendre sa revanche. Partant favori, il peine toutefois, dominé par une Albiceleste joueuse et solide. Menée 2-1, la seleçao égalise à la 81ème minute par l'attaquant Tulio qui fait naître une polémique (il contrôle le ballon de la main avant de marquer). Les Brésiliens l'emportent finalement aux tirs aux buts. Comme un signe du destin, ils s'inclinent également aux tirs aux buts en finale contre l'Uruguay, Tulio ratant sa tentative. Blacklisté, il ne reverra plus la sélection.

copa america,copa america 2021,argentine,brésil,messi,rivalité footballistique,rivalité footballistique entre l'argentine et le brésilLa suite en Copa est tout bénéf pour le Brésil et un long calvaire pour les Argentins. La seleçao de Ronaldo remporte les deux éditions suivantes. En 1997, l'Argentine perd contre le Pérou en quart (1-2), match durant lequel elle est sanctionnée de 3 cartons rouges... Le Brésil l'emporte facilement en finale contre la Bolivie (3-1). En 1999, un fait insolite marque la rencontre Argentine-Colombie au premier tour. L'attaquant argentin de Boca Juniors, Martin Palermo, rate 3 penalty et entre dans le guiness book des records. Le lendemain, les cours de Boca à la bourse s'effondrent. Battue séchement (0-3) l'Argentine termine seconde du groupe et retrouve donc le Brésil dès les quarts où elle s'incline (1-2) face au futur vainqueur de l'épreuve. En 2001, un Brésil très moyen (privé notamment de Ronaldo, gravement blessé au genou) et éliminé en quart par le Honduras (0-2) ne profite pas l'Argentine. Celle-ci a boycotté l'édition se tenant en Colombie en raison d'une situation sécuritaire qu'elle jugeait insuffisante.

L'ère des finales

copa america,copa america 2021,argentine,brésil,messi,rivalité footballistique,rivalité footballistique entre l'argentine et le brésilL'édition 2004 de la Copa est marquée pour la première fois dans son nouveau format (en vigueur depuis 1993) par une finale entre Argentins et Brésiliens. Les seconds nommés l'emportent aux tirs au but (2-2). L'édition suivante (2007), ils battent sèchement un adversaire complètement dépassé (3-0). Pour ne rien arranger, le Brésil l'emporte entretemps en finale de Coupe des confédérations 2005, sur un score large également (4-1). Les deux ne se retrouveront plus avant un moment. En 2011, ils sont éliminés en quart aux tirs aux buts par le Paraguay (Brésil) et l'Uruguay (Argentine). Les malheurs brésiliens ne profitent pas à nouveau à l'Argentine. En 2015, le Brésil vit exactement le même scénario de 2011 ; en 2016, il est éliminé dès le premier tour, une première depuis 1987. L'aubaine pour l'Argentine mais celle-ci perd ses deux finales! Incapable à chaque fois de briser le catenaccio d'une équipe chilienne rugueuse (0-0), elle s'incline aux tirs aux buts. Enfin, lorsque le Brésil remporte le tournoi, il croise souvent l'Argentine. En reconquête en 2019 (victoire facile contre le Pérou (3-1)), il élimine précédemmnt l'Albiceleste en demi (2-0).

C'est dire par conséquent tout le sens que prend la victoire argentine en finale de Copa America 2021 et la teneur du signe indien vaincu. Une première pour Messi, une première contre le Brésil en grande compétition et en Copa America depuis 1993.

 

Argentine et Brésil en matchs officiels (l'équipe en caractère gras remporte le tournoi)

En Copa America depuis 1989

- 2021( finale) : Argentine - Brésil 1-0

- 2019 (demi) : Brésil - Argentine 2-0

- 2007 (finale) : Brésil - Argentine 3-0

- 2004 (finale) : Argentine - Brésil 2-2 ap (2-4 tab)

- 1999 (quart) : Brésil - Argentine 2-1

- 1995 (quart) : Brésil - Argentine 2-2 ap (4-2 tab)

- 1993 (quart) : Argentine - Brésil 1-1 ap (6-5 tab)

- 1991 (poule finale) : Argentine - Brésil 3-2

- 1989 (poule finale) : Brésil - Argentine 2-0

En Coupe du monde

1974 (second tour) : Argentine - Brésil 1-2

1978 (second tour) : Argentine - Brésil 0-0

1982 (second tour) : Argentine - Brésil 1-3

1990 (huitième) : Brésil - Argentine 0-1

En Coupe des Confédérations

2005 (finale) : Brésil - Argentine 4-1

En éliminatoires de la Coupe du monde

CM 2018

- Argentine - Brésil 1-1

- Brésil - Argentine 3-0

CM 2010

- Brésil - Argentine 0-0

- Argentine - Brésil 1-3

CM 2006

- Brésil - Argentine 3-1

- Argentine - Brésil 3-1

CM 2002

- Argentine - Brésil 2-1

- Brésil - Argentine 3-1

10/07/2021

The Act of Killing

The_Act_of_Killing-923180654-large.jpgNotre spécialiste cinéma et documentaires E. nous avait parlé il y a des années de cela de ce réalisateur américano-britannique engagé et de ses deux documentaires hors-normes, nous demandant également un petit commentaire. The Act of Killing revient sur le Mouvement du 30 septembre 1965 en Indonésie et des massacres de masse qui ont suivi. Prétextant un coup d'Etat tenté par le Parti communiste indonésien (PKI), après un coup de force tenté (instrumentalisé semble-t-il) par des officiers de l'armée, une répression sanglante dirigée par le général Soeharto (futur président de la république de 1967 à 1998) et menée par les milices du Nahdlatul Ulama (Parti musulman) et du Parti national indonésien décime les communistes indonésiens et leurs sympathisants sur l'ensemble du territoire indonésien, faisant de 500.000 à 2 millions de morts.

Sur place, Oppenheimer (1974 - ) invite certains auteurs des massacres, des chefs d'escadrons de la mort notamment, à reproduire pour la caméra leurs tueries (tout en racontant leurs ressentis) dans leur style cinématographique préféré (film de gangster, musical, western). Que dire de plus que tout ce qui a déjà été dit sur ce documentaire coup de poing (le mot est faible), chef-d'oeuvre terrifiant, largement acclamé par les critiques? S'immergeant pleinement dans la psyché humaine - Oppenheimer parle de "documentaire de l'imagination" - The Act of Killing traite du concept de la banalité du mal, développé en 1963 par la philosophe Hannah Arendt à la suite du procès d'Adolf Eichmann (1).

Au passage, Oppenheimer permet également de faire connaître ce massacre oublié, constituant encore un tabou en Indonésie où comme on pouvait s'y attendre, le film a été interdit. Soutenu par certaines puissances occidentales (Etats-Unis, Australie) et félicité par d'autres, le massacre a été occulté - volontairement sans doute - par les médias (2) de ces pays, dans un climat de guerre froide et de peur, côté occidental, d'effet domino concernant l'expansion communiste (la Guerre du Vietnam venait de commencer). Plus tard, un autre Etat d'Asie orientale (paragraphe ci-dessous) effectuera le même type de massacre mais il sera condamné cette fois-ci par l'Occident puisqu'il s'agissait d'une répression de type communiste, rappellant qu'en relations internationales, les intérêts et enjeux géopolitiques prennent très souvent le pas sur les considérations humaines et morales.

Dans un documentaire très proche et tout aussi dérangeant - S21. La machine de mort khmer rouge - il était demandé aux victimes et aux bourreaux des crimes du régime khmer rouge au Cambodge (1975-1979) de raconter ce qu'il avaient fait ou subi. Ici, il ne s'agit que des bourreaux (la question des victimes est traitée dans le second volet - The Look of Silence - sur lequel nous reviendrons par la suite). Au réalisme froid et sans concession des tortionnaires de S21 vient s'ajouter ici sadisme, cynisme et cruauté d'hommes qui ne semblent pas vraiment avoir de remords. Glaçant de terreur. J N

The Act of Killing (Joshua Oppenheimer, Dan/Nor/R.U, 2012, 117 min)

- Meilleur documentaire - BAFTA Awards 2014

- 1 nomination (meilleur documentaire) - Oscars 2014

- Prix du Jury oecuménique (Joshua Oppenheimer) - Festival de Berlin 2013

- Meilleur documentaire - European Film Awards 2013

- Meilleur documentaire - Gotham Awards 2013

- Meilleur documentaire - Chlotrudis Awards 2014

- Prix spécial (Joshua Oppenheimer) - Bodil Awards 2013

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(1) Cette théorisation est abordée dans le film Hannah Arendt de Margarethe von Trotta (2012).

(2) A noter ici le roman de l'écrivain australien Christopher Koch (1932-2013), L'Année de tous les dangers (1968), racontant une histoire se déroulant à Jakarta et inspirée des Massacres de 1965 (Koch s'est appuyé sur l'expérience de son frère Philip qui était journaliste en Indonésie sous le régime de Soekarno (1945-1967). Le livre fut adapté au cinéma, sous le même titre, par Peter Weir en 1982.

09/07/2021

Food Evolution

MV5BMTYxMzg2OTc2NV5BMl5BanBnXkFtZTgwOTMyMzE2MjI@._V1_.jpgContrairement à ces autres documentaires sur l'alimentation et l'environnement, que nous avons commenté, celui-ci n'est ni un plaidoyer ni un réquisitoire. Le thème précis est celui des organismes génétiquement modifiés (OGM) et la controverse autour de ce sujet fondamental, lié à la sécurité alimentaire et à la dégradation de l'environnement. Cette controverse est le point de départ de ce documentaire qui tend à montrer à quel point des informations lacunaires (voir de la désinformation tout court), l'instillation de la peur et l'émotion peuvent facilement et rapidement prendre le pas sur une analyse objective basée sur des faits scientifiques.

1348811_backdrop_scale_1280xauto.jpgLes exemples de la crise de la papaye à Hawaï et de la banane en Ouganda (toutes deux furent touchées par un virus dévastateur) sont mis en avant pour montrer que le débat entre militants anti-OGM et militants anti (les pro-bio) n'est pas tranché. Le remplacement des ces cultures par des OGM accompagnés de nouveaux types d'herbicides (le fameux Roundup) et de pesticides entraîne selon les anti toutes sortes de maladies (cancer, maladie du coeur...etc). Faux rétorquent les pro qui martèlent de même qu'il n'y a pas d'augmentation de l'utilisation de toute sorte de pesticides depuis l'avènement des OGM. Ces derniers (Monsanto en première ligne) considèrent qu'ils sont la clé de la sécurité alimentaire tandis que la faim dans le monde n'est toujours pas réglèe en ce XXIème siècle et que la population mondiale devrait atteindre les 9 milliards en 2050.

GEM_corn.jpgConfrontant les pro et les anti, le documentaire n'apporte pas de réponses défintives (et ce n'est pas son objectif) mais pose des questions pertinentes. Les OGM sont-ils aussi nocifs qu'on le prétend ? Les réponses scientiques se contredisent et entraînent par conséquent une confusion chez le lecteur, logiquement suivie d'une méfiance envers les scientifiques. La science est-elle nécessairement honnête alors que dans un monde ultra-libéral et régi par l'appât du gain, elle semble être au service des grandes compagnies de l'agro-alimentaire? Le cas du docteur Charles Benbrook est emblématique. Professeur à l'Université de Washington et pro-bio, il mena de 2012 à 2015 des recherches qu'on découvrit plus tard financées par l'industrie de l'alimentation organique (ce qui lui valu son renvoi.

Dans le même temps, est posée la question de la nourriture bio. Ses défenseurs sont-ils nécessairement plus humanistes et ethiques que les autres? Le documentaire semble dire "même combat". Aussi bien Monsanto que Whole Foods Market (géant américain du bio, fondé en 1980 et présent également au Canada et au Royaume-Uni) font des chiffres d'affaires astronomiques (très proches par ailleurs). 

Parmi tous les questionnements que le documentaire met en avant, se posent à notre sens deux fondamentaux : la science est-elle toujours ethique ? Les deux industries ont-elles un objectif autre que l'accumulation de bénéfices ? La réalité semble complexe. Nous avons trouvé l'approche générale assez originale. Tout en respectant tous les points de vue (essentiel pour un débat démocratique) et sans être pro-OGM, le réalisateur titille les pro-bio, leur reprochant de ne pas nécessairement maîtriser le sujet, faute de données fiables, et d'effectuer de la désinformation. C'est une sorte de mise en garde, l'approche de ce mouvement est considérée largement émotionnelle et exagérée (nous ne sous prononçons pas sur cela, ne maîtrisant pas le sujet) et il lui est recommandé d'adopter une posture se basant davantage sur des faits (scientifiques).

Figurent toutefois deux bémols. En fin de docu, il est clairement dit que les pro-bio font de la désinformation. Qu'en est-il des pro-OGM ? Rien n'est dit à ce sujet. Deuxième élément qui nous a interpellé : Monsanto - inventeur de l'herbicide appelé Glyphosate - est présent dans ce documentaire et défend ses pratiques. Le bénéfice du doute lui est accordé. Pourtant rien d'autre dit au sujet de cette multinationale hautement controversée, problablement la plus détestée au monde (elle est absorbée en 2018 par Bayer), et tout de même impliquée dans des scandales sanitaires de grande ampleur... J N

Food Evolution (Scott Hamilton Kennedy, USA, 2016, 92 min)

- Présenté - Doc NYC Festival 2016

- Sélection officielle - Festival international du film de Seattle 2016

- Sélection officielle - Festival international du film de Cleveland 2016

 

08/07/2021

EURO 2020 - 1/2 : Angleterre - Danemark 2-1 ap

angleterre,danemark,angleterre-danemark,euro,euro 2020,euro 2021FIN DE LA MALEDICTION ANGLAISE ET DU REVE DANOIS

 

En remportant sa demi-finale contre une valeureuse équipe du Danemark (2-1 ap), l'Angleterre arrache pour la première fois de son histoire une finale à l'Euro. Elle affrontera l'Italie dimanche pour l'obtention du graal.

J N, S H

 

angleterre,danemark,angleterre-danemark,euro,euro 2020,euro 2021Décidément, cet Euro se sera avéré palpitant jusqu'au bout. Du jeu, de l'intensité, des buts, quelques surprises, et du suspense. Ce dernier a été au rendez-vous pour la seconde demi-finale puisque comme l'Espagne et l'Italie la veille, Anglais et Danois n'ont pu se départager après le temps réglementaire, mais à la différence près que les tirs aux buts n'ont pas été nécessaires, les Three Lion l'emportant finalement (2-1).

angleterre,danemark,angleterre-danemark,euro,euro 2020,euro 2021Devant un public très largement acquis à sa cause, l'Angleterre a grandement dominé la rencontre, forte de sa vitesse et de sa supériorité technique. Toutefois, après avoir subi d'entrée un pressing haut, les Danois parvenaient en milieu de première mi-temps à mettre le pied sur le ballon et à se montrer dangereux. Mais sur coup de pied arrêté qu'ils parvenaient à trouver la faille, le meilleur moyen de percer une défense infranchissable (0 but encaissé depuis le début du tournoi). Déjà auteur d'un joli but contre la Russie au premier tour, le milieu offensif de la Sampdoria, Mikkel Damsgaard envoyait des 25 mètres une frappe magistrale qui survolait le mur et atterissait près de la lucarne, ne laissant aucune chance à Pickford qui ne pouvait qu'effleurer le ballon (0-1, 30e).

angleterre,danemark,angleterre-danemark,euro,euro 2020,euro 2021Piqués au vif, les Anglais revenaient rapidement et sur un nouveau débordement et centre du virevoltant Saka (18 ans!), Kjaer marquait contre son camp, sous la menace de Sterling (1-1, 39e). La seconde mi-temps était entièrement anglaise même si la Danish Dynamite parvenait à obtenir quelques corners. Elle accusait toutefois le coup physiquement, contraignant le sélectionneur à effectuer 5 changements. Exemplaire d'abnégation, elle tenait le coup face aux déferlantes adversaires et arrachait les prolongations.

angleterre,danemark,angleterre-danemark,euro,euro 2020,euro 2021Mais cela ne faisait que retarder la sentence. Manquant de carburant alors qu'ils ne pouvaient plus faire qu'un seul changement tandis que leurs adversaires n'en avaient effectué qu'un dans le temps réglementaire, les Danois ne parvenaient plus à tenir le ballon et concédaient le penalty après un contact entre Maehle et Sterling, sanction litigieuse, confirmée par la VAR. La sanction était transformée en deux temps par Kane après que Schmeichel eut repoussé la balle dans ses pieds (1-2, 104e). Cruel pour le gardien de Leicester, impérial jusqu'ici.

On aurait aimé que les deux buts danois encaissés l'aient été d'une autre manière mais au final, le résultat est mérité pour une équipe anglaise un cran au dessus sur les plans physique et technique et qui aura largement dominé les débats. Le Danemark, qu'on n'attendait pas nécessairement à ce stade-là, sort la tête haute après sa meilleure compétion depuis 29 ans. S'appuyant sur son parcours à cet Euro, l'équipe pourrait progresser davantage et trouver une constance.

angleterre-danemark 2-1 ap,kane,saka,sterling,schmeichel,damsgaard,angleterre,danemark,angleterre-danemark,euro,euro 2020,euro 2021Quant à l'Angleterre, elle brise sa fameuse malédiction, celle de ne plus avoir atteint de finale de grande compétition depuis le sacre mondial à Wembley en 1966. La finale s'annonce alléchante, entre d'un côté la meilleure défense (les Anglais n'ont encaissé qu'un seul but, sur coup-franc) et d'un autre la meilleure attaque (2 buts par match de moyenne pour la Squadra Azurra). Entre une Angleterre désireuse de prendre une revanche sur l'histoire et une Italie voulant prouver qu'elle a changé (le catenaccio semble terminé), les débats s'annoncent très âpres.

Buts : Kjaer (39e, csc), Kane (104e) pour l'Angleterre ; Damsgaard (30e) pour l'Angleterre.

Avertissements : Maguire (49e) pour l'Angleterre ; Wass (72e) pour le Danemark.

Angleterre : Pickford - K. Walker, Stones, Maguire, Shaw - Philips, Rice (Henderson, 96e) - Saka (Grealish, 69e) (Trippier, 106e), Mount (Foden, 96e), Sterling - Kane (cap.).

Danemark : K. Schmeichel - A. Christensen (J. Andersen, 79e), Kjaer (cap.), Vestergaard (Wind, 105e) - Larsen (Wass, 67e), Höjbjerg, Delaney (M. Jensen, 88e), Maehle - Braithwaite, Dolberg (Norgaard, 68e), Damsgaard (Poulsen, 68e).