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03/07/2021
EURO 2020 - 1/4 : Tchéquie - Danemark 1-2
Le Danemark poursuit l'aventure
Miraculé du premier tour, le Danemark s'est imposé face à la Tchéquie (2-1) grâce à une première mi-temps très aboutie. Il rejoint les demi-finales où il affrontera l'Angleterre ou l'Ukraine.
J N
Miraculé grâce il faut se rappeler l'état des joueurs danois au moment du malaise de leur meneur de jeu Christian Eriksen lors du premier match perdu contre la Finlande (0-1). Miraculé aussi car le Danemark est la première équipe à passer un premier tour à l'Euro après avoir les deux premiers matchs. C'est dire le mental de ces joueurs désirant à tout prix montrer de quoi ils étaient capables. Après 2 festivals offensifs contre la Russie (4-1) et le Pays de Galles (4-0), l'équipe entraînée par Kasper Hjumland a évité le piège tchèque grâce à une première mi-temps de haute volée, durant laquelle elle a régalé par son animation offensive et où elle aurait pu marquer davantage.
Après l'ouverture du score précoce de Delaney, étrangement seul sur corner et plaçant tranquillement une tête imparable au ras du poteau (0-1, 5e), les offensives danoises se multipliaient, cassant les lignes d'un dispositif tchèque trop lent (13e, 17e, 22e). Mais c'est à quelques instants de la mi-temps que l'attaquant de l'OGC Nice, Kasper Dolberg, doublait la marque, reprenant à bout portant un centre superbe de l'extérieur du pied de Maehle (0-2, 42e). La messe semblait dite mais la Tchéquie su trouver les ressources pour revenir dans le match. Sur un centre de Coufal, Patrick Schick reprenait du plat du pied aux six mètres, trompant Schmeichel, un peu court (1-2, 49e).
Moins dominateur face à la révolte tchèque, le Danemark parvenait tout de même à alterner entre conservation du ballon et contres bien placés qui auraient pu faire mouche (Poulsen, 69e et 78e, Maehle, 82e). Malgré une grosse pression tchèque en fin de match, il parvenait à préserver son avantage face à des Tchèques sans doute un peu lents et justes techniquement. Ces derniers sortent avec les honneurs après avoir atteint les quarts et éliminé les Pays-Bas le tour précédent (2-0).
Pour le Danemark, il s'agit du plus beau parcours en grande compétition depuis l'épopée fabuleuse à l'Euro 1992.
Buts : Delaney (5e), Dolberg (42e) pour le Danemark ; Schick (49e) pour la Tchéquie.
Avertissements : Krmencik (84e), Kalas (86e) pour la Tchéquie.
Tchéquie : Vaclik - Coufal, Celustka (Brabec, 65e), Kalas, Boril - Soucek (cap.), Holes (Krmencik, 46e) - Masopust (Jankto, 46e), Barak, Sevcik (Darida, 79e) - Schick (Vydra, 79e).
Danemark : K. Schmeichel - A. Christensen (J. Andersen, 81e), Kjaer (cap.), Vestergaard - Larsen (Wass, 71e), Höjbjerg, Delaney (M. Jensen, 81e), Maehle - Damsgaard (Norgaard, 60e), Dolberg (Y. Poulsen, 59e), Braithwaite.
20:52 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tchéquie-danemark 1-2, euro, euro 2020, euro 2021, tchéquie, schick, dolberg, delaney, danemark, tchéquie-danemark
EURO 2020 - 1/4 : Belgique - Italie 1-2
La Squadra Azzura mate les Diables Rouges
La grosse affiche des quarts de finale a tourné à l'avantage de l'Italie qui dans un match enlevé a dominé d'un petit écart mais solidement la Belgique (2-1). Les Transalpins enchaînent un 32ème match sans défaite et retrouveront l'Espagne en demi-finale.
N K, J N
De l'intensité et des buts. La première grande affiche de cet Euro, opposant deux prétendants sérieux au sacre final, a tenu ses promesses. Comme lors de leur 8ème (respectivement contre l'Autriche et le Portugal), Italiens et Belges ont souffert mais un seul est passé, celui qui a le mieux défendu, c'est-à-dire l'Italie, bien réputée dans son domaine. Aux rocs que sont ses centraux turinois, elle possède également un des meilleurs gardiens du monde, Donnarumma, auteur de grandes parades en première mi-temps (De Bruyne, 22e, Lukaku, 26e), permettant à son équipe de rester à flots durant les 25 premières minutes.
Mais la nouvelle Squadra Azzura sait également attaquer (et dans un style léché s'il vous plaît). Tournant à une moyenne de 2 buts depuis le début du tournoi, c'est le tarif qu'elle a également administré à des Belges un peu naïfs sur le coup. C'est avec beaucoup de culot que Barella effaçait 3 défenseurs après un mauvais renvoi de Vertonghen avant de fixer Courtois (0-1, 31e). C'est ensuite le feu follet/dribbleur hors-norme Insigne qui mystifait Tielemans aux 40 mètres avant de repiquer vers l'axe. Aidé par les mauvais placements d'Alderweireld et de Vermaelen, il envoyait des 20 mètres une superbe frappe enroulée sous la lucarne gauche d'un Courtois impuissant (0-2, 44e). La réduction du score par Lukaku sur penalty (1-2, 45e+2) relançait le match.
Aternant faux rythme et grosse intensité, la seconde mi-temps était marquée par de grosses occasions belges (61e, 66e) auxquelles répondait l'excellent Spinazzola dont la frappe passait à côté (71e). Incapable de percer le verrou italien, la Belgique s'en remettait aux frappes de loin mais aucune ne trouvait le cadre. Comme à son habitude, l'Italie jouait à perdre du temps en toute fin de match, histoire également d'agacer son adversaire. Absente de la dernière Coupe du monde, elle atteint les demi-finales où elle devra passer un autre obstacle sérieux, l'Espagne.
Encore raté pour la Belgique
Présentée comme candidat très sérieux pour un sacre continental ou mondial depuis plusieurs années, a quelque peu raté son match, manquant de justesse technique sur les phases offensives et étonnamment friable sur le plan défensif. Contre le Portugal en 8ème (1-0), elle avait bien assimilé que pour gagner, le talent ne suffit, il faut bien défendre. Contre l'Italie, les deux ont manqué. Cet Euro était considéré comme la dernière occasion pour cette génération brillante de remporter un trophée. Entre un Eden Hazard systématiquement blessé depuis un bon moment et qui a passé la trentaine et un trident défensif âgé de plus d'un siècle, il semblerait en effet que le cycle penche vers le renouvellement.
La leçon italienne
L'Italie n'a jamais vraiment réussi à la Belgique. En 23 confrontations, elle ne s'est imposée que 4 fois pour 15 défaites. En matchs officiels, elle ne l'a emporté qu'une seule fois, c'était en éliminatoires de l'Euro 1972 (2-1 à Bruxelles). 5 autres rencontres concerneront l'Euro. A celui se déroulant chez elle (et au Pays-Bas) en 2000, elle se casse les dents sur le système ultra-défensif de la Squadra Azzura qui fait parler le réalisme à l'italienne (2-0). Toujours au premier tour mais en 2016, c'est le schéma tactique d'Antonio Conte qui découpe le jeu belge pour une victoire quasi-identique (2-0, 1 but par mi-temps également). La même chose semble s'être produite en 2021. Plus incisive sur le plan offensif et plus solide dans le repli défensif, elle marque à nouveau deux buts. Les années passent et la tendance se maintient. De l'équipe belge de 2021, 7 joueurs avaient également débuté la rencontre de 2016. En face, seuls Chiellini et Bonucci avaient débuté et Immobile était entré en cours de jeu.
Buts : Lukaku (45e+2, s.p) pour la Belgique ; Barella (31e), Insigne (44e) pour l'Italie.
Avertissements : Tielemans (21e) pour la Belgique ; Verratti (20e), Berardi (90e) pour l'Italie.
Belgique : Courtois - Alderweireld, Vermaelen, Vertonghen (cap.) - Meunier (Chadli, 70e) (Praet, 74e), Witsel, Tielemans (Mertens, 69e), T. Hazard - De Bruyne, Doku - Lukaku.
Italie : Donnarumma - Di Lorenzo, Bonucci, Chiellini (cap.), Spinazzola (Emerson, 80e) - Barella, Jorginho, Verratti (Cristante, 74e) - Chiesa (Toloi, 90e), Immobile (Belotti, 74e), Insigne (Berardi, 79e).
02:00 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : euro 2020, euro 2021, euro, belgique, italie, belgique-italie, barella, insigne, lukaku, hazard, vertonghen, vermaelen, alderweireld, belgique-italie 1-2
02/07/2021
EURO 2020 - 1/4 : Espagne - Suisse 1-1 ap (3-1 tab)
L'Espagne tremble encore mais file en demi-finale
Dans une rencontre qu'elle a globalement dominée, l'Espagne a du finalement aller en prolongation (la deuxième de suite) puis aux tirs aux buts pour se défaire d'une Suisse courageuse. La Roja rejoint donc le dernier carré, où elle affrontera la Belgique ou l'Italie.
N K, J N
Décidément, cet Euro donne bien du fil à retordre aux "puissances" européennes du football. Partie favorite contre la Suisse, l'Espagne de Luis Enrique a cravaché à nouveau pour s'en sortir comme ce fut le cas en 8èmes contre la Croatie (5-3). Largement dominatrice et ouvrant le score dès la 8ème minute sur une volée d'Alba détournée par Zakaria, elle n'a pourtant jamais réussi à faire le break pour des Suisses certes lents et peu précis devant mais capables toutefois de quadriller le terrain afin de stopper les ailiers adverses.
Mais ni la sortie sur blessure d'Embolo (23e), ni l'expulsion de Freuler (77e) ne suffisaient à la Roja pour prendre le dessus sur un adversaire aussi coriace que contre la France en 8ème et qui parvenait même à égaliser par Shaqiri (68e), capitaine d'un soir en l'absence de Xhaka, suspendu. Rebelote en prolongations et un match presque à sens unique. Cette seconde prolongation pour les deux équipes pesait bien plus dans les jambes d'Hélvètes épuisés et visiblement émoussés après leur exploit contre la France. Mais rien n'y changea et direction une séance de tirs aux buts rapide puisqu'après trois ratés suisses (et 2 espagnols), Oyarzabal envoyait les siens en demi-finale avant même le dernier tir suisse.
Après avoir fait trembler le champion du monde en titre et l'équipe-phare de la période 2008-2012, la Suisse sort donc avec les honneurs, réussissant sa meilleure compétition depuis 1954. Euro déjà réussi pour l'Espagne également (qui vise désormais la victoire finale) après 9 ans de disette.
L'historique entre les deux équipes
Suisses et Espagnols ne se sont croisés que 6 fois depuis la fin de la guerre froide : 1 amical, 2 fois en Coupe du monde, en Ligue des Nations 2020-2021, et ce soir, première pour un Euro. A ceux-là, il faut ajouter 17 autres rencontres (dont 3 officielles. Le constat était simple : les Hélvètes ne l'ont emporté qu'une seule fois en 23 matchs (et 5 nuls). La victoire suisse le 16 juin 2010 (1-0) pour ce qui constituait l'entrée en lice des deux équipes au mondial 2010 a entraîné une double première, il s'agissait de la première victoire suisse contre l'Espagne mais, fait plus significatif, de la première fois (et seule pour le moment) que le futur champion du monde perdait son premier match. L'Espagne allait, en effet, gagner tous ses matchs suivants, n'encaissant qu'un seul but. De son côté, la Nati terminait 3ème du groupe et était éliminée. Autre hasard, le sélectionneur espagnol Luis Enrique avait marqué le second but de l'Espagne, lorsque celle-ci disposa aisément des Suisses (3-0) en 8èmes de la Coupe du monde 1994.
La Suisse réussit à nouveau, dans un autre contexte, au sélectionneur espagnol qui n'avait plus revu la Nati. Attention toutefois à l'excès de confiance. La veille de cette confrontation, Luis Enrique avait affirmé qu'aucune équipe n'avait mieux joué que son équipe durant cet Euro et qu'il était certain de la victoire de ses joueurs contre la Suisse. Le prochain adversaire sera tout aussi relevé, voire plus.
Buts : Zakaria (8e, csc) pour l'Espagne ; Shaqiri (68e) pour la Suisse.
Avertissements : Widmer (67e), Gavranovic (120e) pour la Suisse ; Laporte (90e) pour l'Espagne.
Expulsion : Freuler (77e) pour la Suisse.
Espagne : Simon - Azpilicueta, Laporte, Pau Torres (Thiago Alcantara, 113e), Alba - Koke (LLorente, 90e), Busquets (cap.), Pedri (Rodrigo Hernandez, 119e) - Ferran Torres (Oyarzabal, 91e), Morata (Moreno, 54e), Sarabia (Olmo, 46e).
Suisse : Sommer - Widmer (Mbabu, 101e), Elvedi, Akanji, R. Rodriguez - Zakaria (Schär, 101e), Freuler - Embolo (Vargas, 23e), Shaqiri (cap.) (Sow, 81e), Zuber (Fassnacht, 90e) - Seferovic (Gavranovic, 82e).
22:30 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : euro, euro 2020, euro 2021, suisse, espagne, espagne-suisse, luis enrique, espagne-suisse 1-1 ap, shaqiri
01/07/2021
Chasing Coral
Tandis qu'A Plastic Ocean stigmatise l'impact de la pollution plastique sur les océans, un problème de plus en plus alarmant (le mot est faible), Chasing Coral explore une catastrophe urgente liées aux mers et aux océans, la disparition inéluctable et à une vitesse effrénée des récifs coraliens. L'exemple le plus emblématique est, bien entendu, celui de la Grande barrière de Corail, au large de l'Australie. Inscrite depuis 1981 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, elle a perdu de 1985 à 2012 plus de la moitié de sa surface corallifère, en raison des nombreux épisodes de blanchissement.
Si une large partie du plus grand récif corallien du monde (344.000 km²) est protégée par le parc marin de la Grande Barrière, il n'en reste pas moins qu'en raison de la pression environnementale (tourisme, pêche, changement climatique, émission de gaz), la barrière est amenée à disparaître, d'après un article de la revue scientifique Nature, s'appuyant sur des exprtises.
Ici, une équipe de photographes et scientifiques partent dans un road trip océanique et nous expliquent ce triste phénomène tout en nous faisant les merveilles de faune et flore dont regorgent les océans et qui doivent à tout prix être préservés. La beauté se joint à l'horreur mais aussi à l'instructif car des solutions sont possibles... Que rajouter concernant ce docu coup de poing à part ce que nous avons dit sur les autres documentaires traitant des problèmes environnementaux?... A voir, à revoir et à montrer. J N
Chasing Coral (Jeff Orlowski, USA, 2017, 93 min)
- Meilleur documentaire - Boulder International Film Festival 2017
- Meilleur documentaire - Satellite Awards 2018
- Audience Award - Festival de Sundance 2017
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12:00 Publié dans Documentaire, Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : muraille de corail, chasing coral, environnement, jeff orlowski, grande barrière de corail, documentaire sur l'environnement, mers et océans