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30/07/2021
My octopus teacher
La conjugaison de deux faits nous a enjoint à regarder "La sagesse de la pieuvre", d'une part le fait que nous en avons beaucoup entendu parler (amis, médias), et d'autre part, le fait que nous avons constaté des critiques négatives. C'est qu'entre-temps, ce documentaire sud-africain et produit par Netflix a reçu la statuette du meilleur documentaire lors de la dernière cérémonie des oscars,
De quoi s'agit-il au juste? Le film suit Craig Foster (également producteur) pendant un an et son étrange relation avec une pieuvre. Parti faire de la plongée en apnée dans une forêt de varech à la point de l'Afrique du Sud, celui-ci a en effet rencontré ce céphalopode avec qui il nouera progressivement une certaine forme d'amitié. Filmant les activités de la pieuvre, il constate avec émerveillement la forme d'intelligence qu'elle possède, notamment lorsque celle-ci se retrouvera dans une situation désespérée face à un requin pyjama. Au travers de sa relation à l'animal, Foster nous fait découvrir la beauté de la faune et de la flore sous-marines.
Tout allait bien jusqu'ici et ce, malgré le fait que nous avons l'impression que Foster semble (et faire) découvrir que les espèces animales sont "intelligentes", ce qui n'est plus à prouver depuis un moment déjà et notamment les travaux de l'éminent ethologue néerlandais Frans de Waal. Hélas, le film se termine sur une fausse note sidérante. Foster avance avec emphase que sa relation avec la pieuvre lui a permis d'améliorer ses rapports avec son fils, donnant l'impression que tout ce périple était une sorte de catharsis, solution au réglage d'une crise existentielle (certains font du yoga ou du pilates, d'autres de la plongée...). Même si nous n'avons pas appris grand-chose que nous ne connaissions déjà, la photographie des fonds marins est magnifique et cela aurait suffit à notre bonheur. Mais que le mot de la fin soit un archétype d'anthropocentrisme nous a littéralement scotchés. Pauvres humains... Alors de là à empocher l'oscar.... Encore une fois, ces mêmes humains manquent cruellement de discernement, d'intelligence émotionnelle et de facultés cognitives. Heureusemet, aimerions-nous conclure, que la production n'est pas américaine, vu que sur les 37 docus précédents, 31 étaient américains. Mais il s'agit quand même de la langue anglaise... L'oscar du meilleur documentaire est souvent une déception, affirme notre spécialiste E. Comme le scandaleux American Factory l'an passé, celui-ci en est un. E F, J N
My Octopus Teacher (Pippa Ehrlich, James Reed, Afrique du Sud, 2020, 85 min)
- Meilleur documentaire - Oscars 2021
- Meilleur documentaire - BAFTA Awards 2021
- Meilleure musique - International Documentary Association 2021
- Meilleur documentaire - Festival du documentaire de Guangzhou 2020
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02:00 Publié dans Documentaire, Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique du sud, forêt de varech, my octopus teacher, la sagesse de la pieuvre, oscar du meilleur documentaire, oscar du meilleur documentaire 2021, craig foster, netflix, pieuvre, requin pyjama, pippa ehrlich, james reed
29/07/2021
Loki
Après WandaVision et The Falcon and the Winter Soldier, place donc au fourbe Loki, made in Disney+. Enfant survivant de la défaite des Géants contre les Asgardiens, le fils de Laufey (première apparition B.D en octobre 1962) était adopté par Odin et élevé dans la cour asgardienne. Mais il ne parviendra pas à s'intégrer dans cette société, du fait notamment d'être systématiquement dans l'ombre de son demi-frère Thor dont il ne possédait pas les qualités. Apprenant la magie noire et affectant la duplicité, il est surnommé le dieu de la trahison puis par la suite dieu du Mal lorsqu'il deviendra de plus en plus cruel. Tentant en vain de détroner Odin, il s'en prend par la suite à Thor (récent pensionnaire de la Terre) et provoque accidentellement la formation des Vengeurs...
Comme dans The Falcon and the Winter Soldier, l'histoire débute directement après Avengers : End Game mais à une différence près et de taille. Tué par Thanos au début d'Avengers: Infinity War (le volet 2), Loki est en fait vivant mais dans une réalité alternative. Après avoir volé le Tesseract, il est arrêté par le Tribunal des Variations Anachroniques (TVA, Time Variance Authority). L'agent Mobius (Owen Wilson) désire sa collaboration afin de retrouver une version alternative... de Loki.
La série marque un tourant essentiel dans l'univers Marvel puisqu'elle introduit explicitement la notion de multivers, permettant au passage de faire la jonction avec les récits des prochains long-métrages signés Marvel Studios (notamment Doctor Strange et Ant-Man). Nous ne serons pas longs cette fois-ci. Invétérés de feu Philip K. Dick, nous n'avons pu qu'adorer cet assemblage réussi de science-fiction, dystopie, mondes parallèles et délires spatio-temporels. La présence du bavard Tom Hiddleston (que nous avions déjà remarqué, il y a longtemps de cela, dans la série Rome) et du laconique Owen Wilson participe également de la grande réussite de ce récit décalé.
Tandis qu'une saison 2 est prévue, nous plaçons déjà celle-ci dans notre TOP 3 des séries Marvel (avec Legion et WandaVision). Prochaine étape Disney+ : What If...? le 11 août prochain. J N
Loki
(saison 1 ; 6 épisodes diffusés du 9 juin au 14 juillet 2021)
Production : Disney+
Créateur : Michael Waldron
Cast : Tom Hiddleston, Owen Wilson, Gugu Mbatha-Raw, Sophia Di Martino, Wunmi Mosaku, Lauren Revard.
00:40 Publié dans Series | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : loki, avengers, vengeurs, disney+, marvel, marvel studios, owen wilson, tom hiddleston, asgard, tva, time variance authority, michael waldron, gugu mbatha-raw, sophia di martino
21/07/2021
Le pire 11 de l'équipe de France de football
S. est tombé récemment sur un article proposant le pire XI de l'histoire de l'équipe de France. Y a-t-il méchanceté dans ce type de classement ? Pas vraiment puisque le talent intrinsèque n'est pas remis en cause. Pour certains noms nous adhérons, pour d'autres non. Nous avons donc décidé de s'adonner à ce jeu-là.
S. H., J. N.
Que prend donc en compte un pire 11 ? Difficile de se prononcer car être appelé en équipe nationale nécessite - au moins - d'évoluer dans l'élite des 5 grands championnats. Nous avons donc pris en compte les critères suivants (souvent combinés) : le one hit wonder (1 sélection), les carrières ratées et/ou choix de carrières, les talents gâchés et les attitudes "innapropriées". Notre 11 type ne comporte que 11 joueurs mais nous sommes remontés jusqu'à la fin des années 1990 pour concocter cette mixture. Sans doute, l'élu le moins contestable est le 12ème homme, en la personne de Raymond Domenech, et fruit du hasard (ou pas, finalement), 8 joueurs de notre sélection lui sont associés...
Gardien : Stéphane Porato (1 sélection / 1999)
On a en fait hésité entre lui et Sébastien Frey (2 sélections en 2007/2008). On a penché pour le premier cité, se souvenant d'une attitude très arrogante lors de nombreux matchs effectués avec Marseille, notamment les confrontations contre Monaco et le PSG. Il est certain qu'avoir chipé la place de gardien n°1 à l'Allemand Andreas Köpke lors de son premier exercice à l'OM (1998-1999) a du lui faire prendre le melon. Marseille perd tout finalement (terminant second du championnat et défait en finale de Coupe de l'UEFA). La saison suivante est catastrophique. Porato insulte même un arbitre (3 matchs de suspension) et se met à dos le public marseillais. Il retourne à Monaco (2000) où quelques années plus tôt, il n'était pas parvenu à s'imposer (1993-1998). L'arrivée en 2001 de Didier Deschamps comme coach le relègue en 2ème position des gardiens (2001-2002) puis en 3ème (2002-2003), puis il part en prêt à Créteil en D2.
Relancé à Ajaccio (2004-2006), il y retrouve un niveau solide mais quitte le club à la suite de sa relégation, participant en mars 2006 à la légende de Juninho, encaissant de ce dernier un coup-franc de 41 mètres. En octobre 2006, il effectuait un essai d'urgence à Chelsea. Les Blues cherchaient un gardien doublure d'Hilario après les blessures de Cech et Cudicini. Mourinho vient le voir à l'entraînement et lui demande "ce qu'il fait ici"... Porato terminera sa carrière en D2 espagnole (2006-2009).
Il doit sa seule sélection en équipe nationale à la blessure de Fabien Barthez, en novembre 1999. La France bat facilement la Croatie en amical (3-0).
DEFENSEURS
Arrière-droit : Pascal Chimbonda (1 sélection / 2006)
Plus connu pour avoir été parodié par les guignols de l’info, le guadeloupéen a la particularité d’avoir effectué l’ensemble de sa carrière dans les divisions inférieures anglaises et d’avoir évolué dans 11 clubs différents. Une instabilité à l’image de certains comportements déplacés et/ou manquant de lucidité. Après son passage à Bastia (2003-2005) et la relégation du club corse, il est dépeint par ses anciens coéquipiers et dirigeants comme manquant gravement de professionnalisme. Après une excellente saison à Wigan, il envoie une lettre à son entraîneur, en mai 2006, lui demandant de le transférer à Tottenham. Mécontent du comportement irrespectueux du joueur, le président du club n’en veut plus.
Il effectue deux bonnes saisons à Tottenham et remporte la League Cup en février 2008 mais là encore il fait parler de lui, en demandant à partir pour Newcastle, affirmant qu’il n’y a que l’argent qui lui importe. Débarqué finalement à Sunderland, il est écarté par l’entraîneur Roy Keane pour... manque de professionnalisme. La suite sera une succession de clubs anglais mais de seconde zone. En 2019, il évoluait en D10, à Ashton Town.
Entretemps, il est retenu à la grande surprise générale dans les 23 de Domenech pour la Coupe du monde 2006, alors qu’il n’avait jamais évolué en bleu. Il aura droit à 2 minutes de gloire, le 31 mai 2006, remplaçant Willy Sagnol à la 88ème minute du match de préparation France-Danemark (2-0).
Central : Michaël Ciani (1 / 2010)
Le solide roc qui aura fait les beaux jours de Lorient (2006-2009) et Bordeaux (2009-2012) n’a connu qu’une sélection, le 3 mars 2010 en amical contre l’Espagne (0-1). Sa prestation catastrophique couplée à une saison en demi-teinte l’éloignera de la liste des 23 pour le mondial africain et pour toujours de l’équipe de France.
Central : Marc Planus (1 / 2010)
Coéquipier à une époque de Ciani en charnière girondine, le natif de Bordeaux a effectué tout son parcours (26 ans) dans son club de cœur. Un parcours miné par de nombreuses blessures (27 matchs en moyenne sur 14 saisons). A la suite de la saison 2009-2010, il est convoqué pour les matchs préparatoires du mondial 2010 puis entre en jeu contre la Tunisie en amical (1-1), remplaçant Eric Abidal à la mi-temps. Il est même inclus dans les 23 futurs mutins de Knysna mais ne jouera aucun match. Encore un coup foireux de Domenech.
Arrière-gauche : Franck Jurietti (1 / 2005)
Le cas le plus emblématique. Arrière gauche solide et rugueux, celui qui est passé par le centre de formation de l’Olympique de Lyon a raté ses passages à Monaco (2000-2003) et Marseille (2002) mais a bien réussi à Bastia (1997-2000) et surtout, Bordeaux (2003-2010). Il détient tout simplement le record de la carrière internationale la plus courte. Pour sa seule convocation le 12 octobre 2005 (France-Chypre 4-0), il entre en jeu à 5 secondes du coup de sifflet final. Du Domenech dans le texte.
MILIEUX
Julien Faubert (1 – 1 but / 2006)
Formé à Cannes, il explose rapidement à Bordeaux durant sa première saison (2004-2005), grâce à sa rapidité et sa polyvalence, capable de couvrir toute l’aile droite. En 2007, il rejoint West Ham mais une grave blessure en début de saison freine son élan. Etrangement, il est prêté à l’hiver 2009 au Real Madrid avec option d’achat. Il n’y dispute que deux rencontres (pour un total de 54 min.). Après 5 années contrastées dans l’est de Londres, il part à Elazigspor en Turquie mais résilie son contrat en janvier 2013, au bout de six mois. Il revient aux Girondins pour 2 saisons moyennes (2013-2015) puis effectue de courtes piges en Ecosse, Finlande et Indonésie. En 2019, il évoluait à Fréjus en National 2.
Sa seule sélection survient en amical le 9 août 2006 contre la Bosnie-Herzégovine (2-0). Il inscrit le second but, quelques minutes après son entrée en jeu, d’une frappe doublement déviée, un « tir foireux » déclarera celui qui jouera ensuite pour la Martinique (2014-2017).
Camel Meriem (3 /2004-2005)
Révélé à Sochaux, le franco-algérien est rapidement désigné comme un futur Zidane. Il ne parvient, toutefois pas à s'imposer à Bordeaux (2002-2005) malgré un prêt plutôt réussi à Marseille (2003-2004). Il connaît ses trois seules sélections en Bleu lors de la saison 2004-2005, la première en amical contre la Pologne en novembre 2004 (0-0), durant laquelle il failli ouvrir le score en fin de match. Puis rien. Son passage à Monaco (2005-2009) est un échec. Il enchaîne ensuite l'Aris Salonique, Arles-Avignon et Nice avant de terminer sa carrière à Chypre, à l'Apollon Limassol.
Ibrahim Ba (8 - 2 buts /1997-1998)
Après 5 saisons pleines au Havre (1991-1996), le natif de Dakar rejoint Bordeaux où il explose à son nouveau poste d'ailier droit. Ses performances lui ouvrent les portes de l'équipe de France. Pour sa première sélection, en amical, contre le Portugal en février 1997 (2-0), il est titulaire et inscrit même un but sur un exploit individuel. Mais voilà qu'à l'intersaison, il décide de rejoindre l'AC Milan. Bien mal lui a pris ou comment se tirer une balle dans le pied. Dans le grand Milan des années 1990, la concurrence est effroyable au milieu de terrain et Ba ne jouera que très peu (1997-1999 ; 2002-2003). Cela lui coûtera sa place au mondial français en 1998 (il faisait partie des 6 recalés) et il ne s'en remettra jamais. Son niveau faiblissant, il se retrouve après Milan aux Bolton Wanderers, à Rizespor puis en Suède, pour des piges ratées.
Sa maigre consolation est qu'il n'aura jamais perdu sous les couleurs de l'équipe de France, en 8 sélections.
Vikash Dhorasoo (18 - 1 but /1999-2006)
Le cas le plus contestable de notre liste, nous le savons bien. Le joueur "atypique" a quand même 18 sélections au compteur et une participation en Coupe du monde. Mais certains faits nous ont enjoint à l'ajouter. D'abord l'espacement des sélections (18 en 7 ans). C'est qu'après 2 sélections en 1999, il ne sera plus appelé pour avoir, semble-t-il, "humilié" Didier Deschamps à l'entraînement (en août 1999, à la veille d'un match contre Andorre). Le départ de Roger Lemerre (1998-2002) ne change pas la donne puisque Jacques Santini (le nouveau sélectionneur) l'avait écarté à Lyon (Dhorasoo sera prêté à Bordeaux en 2001-2002). Il faudra attendre l'arrivée de Domenech (encore lui) pour le revoir en équipe nationale, en septembre 2004 contre les Iles Féroé, en qualifications de la Coupe du monde 2006 (2-0).
Apprécié par Domenech pour sa polyvalence, il est la majorité du temps titulaire lors de cette campagne et ce malgré une saison quasi-blanche à l'AC Milan (2004-2005). Refaisant le coup d'Ibrahim Ba, il ne reste toutefois qu'une saison, s'engageant pour le PSG (2005-2006). Il marque son seul but international contre Chypre en novembre 2005, ce même match où Jurietti connaissait 5 secondes de bonheur international. Malgré une saison solide à Paris, il perd inexplicablement son statut de titulaire en équipe de France, à la veille de la Coupe du monde. En amical, le 27 mai 2006 contre le Mexique, il remplace Zidane à la 52ème minute puis sera sifflé à chaque fois qu'il touchera le ballon. En Coupe du monde, il aura droit à 8 minutes de jeu au premier tour (sur 2 matchs).
Agé bientôt de 33 ans, la Coupe du monde 2006 sonnait la fin de sa carrière en bleu. On découvre quelques mois plus tard que durant celle-ci, il filmait la vie intérieure de l'équipe de France, avec une caméra amateur Super 8, ce qui entraînera incompréhension et agacement de la part de ses ex-coéquipiers et du sélectionneur. Il en sorti un documentaire (Substitute), sorti dans les salles début 2007. Vraisemblablement dégouté de son statut de remplaçant, il déclare le 7 août 2006 :
« Pour moi l'équipe de France, c'est fini. Après la Coupe du monde… Ça ne m'intéresse plus. Je ne refuserai pas une sélection mais ce n'est pas ça le problème. Je n'ai plus très envie. Je n'annonce pas ma retraite internationale car tout le monde s'en fout. »
En octobre 2006, il est licencié du PSG pour faute grave (fait rarissime en Ligue 1), après avoir, notamment critiqué dans les médias son entraîneur Guy Lacombe. Il tente de se relancer mais Sochaux lui préfère finalement Stéphane Dalmat et il ne joue pas un seul match à Livourne. Sans avoir joué une seule minute d'octobre 2006 à décembre 2007, il annonce finalement la fin de sa carrière le 11 janvier 2008. Une triste fin.
ATTAQUANTS
Guillaume Hoarau (6 / 2010-2011)
Révélé par Le Havre (2004-2008), l'attaquant d'1 m 92 est présenté comme un futur grand. Transféré au PSG en 2008, il y effectue 4 saisons et demi de bonne facture (57 buts en 161 matchs) mais l'arrivée d'Ibrahimovic et Lavezzi le poussent vers la sortie tandis que son contrat est terminé. Pouvant se relancer en Europe, il préfère rejoindre, en janvier 2013, les sirènes financières du championnat chinois, choix sportif qu'il justifie par un "pourquoi pas". Un an plus tard, il est de retour à Bordeaux pour une demi-saison peu concluante (3 buts marqués en 17 matchs). Il s'exile donc dans le faible championnat suisse où il empile les buts pour les Young Boys Berne (118 en 188 matchs). En fin de cycle, il rejoint le FC Sion pour la saison 2020-2021. En 5 sélections nationales (3 victoires, 2 défaites), il ne marquera aucun but.
Frédéric Piquionne (1 / 2007)
Révélé sur le tard à Rennes, où il débute en 2001 à 23 ans, il rejoint Saint-Etienne en 2004. Après un début de saison 2006-2007 tonitruant (6 buts, 6 passes décisives en 15 matchs), il attire les convoitises, notamment Lyon qui propose de doubler son salaire. Après un bras de fer avec ses dirigeants qui ne veulent pas le céder à l'ennemi, il déclare être traité comme un esclave. Le joueur s'excuse mais le mal est fait. Il se met à dos les supporters et ses dirigeants qui le cèdent finalement en janvier 2007 à... Monaco, 15ème de Ligue 1 à la trêve hivernale. En une saison et demi, il marque 12 buts en 46 matchs, rendement insuffisant qui incite les dirigeants à l'envoyer à Lyon en juillet 2008. Les choses ne s'y passent guère mieux. Décevant (2 buts en 19 matchs) et peu apprécié des supporters en raison de son passé stéphanois, il ne reste qu'un an.
Il est prêté à Portsmouth (2009-2010) avant de passer trois années faméliques à West Ham (relégué en 2012) et Doncasters (D2 anglaise). Après un an en Major League Soccer, aux Portland Timbers (2013-2014), il retourne en France pour une pige correcte en Ligue 2 à Créteil. Il termine sa carrière à 36 ans au Mumbai City FC. Une carrière tumultueuse pour celui qui n'aura jamais retrouvé le niveau qu'il avait à Saint-Etienne. "Karma is a bitch", dit-on en anglais.
Au milieu de tout ça, une sélection en équipe nationale, le 27 mars 2007 en amical contre l'Autriche (1-0). Toujours Domenech. Comme Faubert, Piquionne rejoindra ensuite l'équipe de Martinique (2012-2014).
ENTRAINEUR : Raymond Domenech
Nous ne l'avons pas oublié mais pour des raisons évidentes nous ne nous épancherons pas sur le pire entraîneur de l'équipe de France de football. Entre un Euro 2008 lamentable et le fameux épisode de Knysna, il aura fait oublier une finale en Coupe du monde 2006. Il détient depuis 2010 le triste record de matchs successifs sans victoire (7) pour la France en compétition officielle. Sa communication sidérante avec les médias n'aidera pas non plus son image. Entraîneur sans relief à Lyon (1988-1993), il se consacrera par la suite à la sélection nationale mais malgré un vivier de talents exceptionnels, il ne gagne rien avec les Espoirs (1993-2004). A la stupeur générale, il rejoint le banc nantais en décembre 2020 ("le foot m'a manqué"), 10 ans après avoir quitté le football. Il est licencié 46 jours plus tard alors qu'il n'a remporté aucun match en 8 sorties (4 défaites, 4 nuls). Un scénario prévu d'avance par les nombreux détracteurs de celui qui aura également connu 8 sélections en tant que joueur (1973-1979).
06:53 Publié dans Football, Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pire 11 de l'équipe de france de football, faubert, julien faubert, michaël ciani, ciani, planus, marc planus, franck jurietti, jurietti, pascal chimbonda, chimbonda, piquionne, frédéric piquionne, hoarau, guillaume hoarau, france, équipe de france de football, domenech, raymond domenech, ibrahim ba, vikash dhorasoo, camel meriem, meriem
19/07/2021
Peuple
" Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple ui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d'agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez. "
Hannah Arendt
03:20 Publié dans Citation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : peuple, hannah arendt
17/07/2021
Mare of Easttown
On avait bien dit, il y a quelques mois, avec The Undoing, que notre pourvoyeur préféré de séries peine à renouveler ses drames. Mais qu'importe, ça reste très souvent solide et même déroutant (The Outsider, 2020) ou détonant (Lovecraft Country, 2020 - ). Devenue le format le plus usité, la mini-série s'avère être judicieuse dans ces cas. Nous sommes tombés, avec quelque retard, sur celle-ci en cherchant sur IMDB des productions avec Kate Winslet, une de nos actrices fétiches. Une petite ville de Pennsylvanie où des choses louchent surviennent (thématique made in US très classique).
Une détective (Winslet) qui enquête à la fois sur l'enlèvement d'une adolescente et le meurtre d'une autre (classique également), tout en luttant pour que sa vie personnelle ne s'effondre complètement. On s'attendait à une fiction criminelle très dark avec un anti-héros pendant de Matthew McConaughey (mais dans un contexte familial complètement différent) dans True Detective (2014-2019). C'est ce que le début supposait, accompagné de thèmes déja vus, qu'il s'agisse de celui général du féminicide, terrible fléau de nos sociétés violentes (The Killing, 2011-2014 ; The Bridge, 2013-2014), ou de pédophilie (Top of the Lake, 2013-2017), de suicide d'adolescents (13 reasons why, 2017-2020), d'activités louches de l'Eglise (True Detective) ou encore d'effritement inexorable des liens familiaux/sociaux (The Kettering Incident, 2016 ; Sharp Objects, 2018), auxquels il faut ajouter une réflexion sur le deuil (The Leftovers, 2014-2017).
Il y a tout cela mais au-delà, il y a surtout des femmes meurtries par la vie, dans une société machiste. La grande force du récit est qu'il est à la fois sobre et excessif (des ados enceintes, des liens de parenté très ramifiés), un équilibre réussi grâce à un ton réaliste mais plein d'intelligence émotionnelle. Une narration finement cousue et soulignant au passage l'effacement de la barrière inter-générationnelle. Le traitement en filigrane du danger des réseaux sociaux pour des jeunnes filles paumées renforce le réalisme. Il y a finalement un portrait de femme, poignant mais lucide, porté par une Kate Winslet toujours aussi exceptionnelle. J N
Mare of Easttown
(7 épisodes diffusés du 19 avril au 30 mai 2021)
Production : HBO
Créateur : Brad Ingelsby
Cast : Kate Winslet, Julianne Nicholson, Jean Smart, Guy Pearce, John Tippett, Angourie Rice, Evan Peters.
07:00 Publié dans Series | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kate winslet, mare of easttown, brad ingesby, pennsylvanie, guy pearce, julianne nicholson, hbo, féminicide, féminisme, fiction criminelle, evan peters
15/07/2021
Miraï
Nous avions découvert Mamoru Hosoda en 2006 avec le prometteur La traversée du temps. Nous le retrouvons durant les années 2010 avec l'étonnant (détonnant?) et grand succès Summer Wars (2009) puis les poignantes mais magnifiques fables sociales que sont Les enfants loups (2012) et Le garçon et la bête (2015). Toujours à travers ce dosage entre le fantastique et la simplicité, le réalisateur passé par le studio Madhouse explore les relations humaines à travers de nombreux thèmes. Ici, il s'agit de Kun. Ce jeune garçon de 4 ans est bouleversé lorsque vient au monde sa petite soeur Miraï (Miraï, ma petite soeur est le titre français du film tandis que le titre original signifie "Miraï du futur").
Kun a du mal à s'adapter à cette nouvelle situation et devient rapidement jaloux lorsque l'attention de ses parents se concentre sur le nouveau-né. Parti bouder dans le jardin, il découvre en fait un jardin magique lui permettant de voyager dans le temps et de rencontrer des membres de sa famille à différentes époques. Il y est guidé par sa petite soeur du futur. Comme Kiki, la petite sorcière il y a plus de 30 ans, Miraï est un récit initiatique, pas de l'adolescence comme ce dernier mais de l'enfance tout court, de ses joies et de ses affres. On retrouve les thèmes de la quête de soi, de l'acceptation de l'autre, de la tolérance, à travers ce petit garçon si proche de nous, auxquels s'ajoute une réflexion sur la parentalité dans un monde moderne tellement compliqué, composé d'humains fragiles mais capables de se surpasser.
Il y beaucoup de tendresse et de bienveillance ici sans toutefois verser dans l'excès et en maintenant une approche réaliste. Le film tient également sa force par la combinaison réussie entre discours universel et récit personnel. Tellement proche des humains, Miraï est une petite merveille sortie tout droit de l'imagination féconde d'un des réalisateurs japonais d'animation les plus en vue actuellement et qui semble bien parti pour succéder au maître Hayao Miyazaki. Son dernier opus, salué par la critique (et nominé aux Oscars), est le plus abouti et fera le bonheur des jeunes et des moins jeunes mais également de ceux qui ne sont pas attirés par l'animation japonaise. J N
Mirai no Mirai (Mamoru Hosoda, Japon, 2018, 98 min)
- 1 nomination (meilleur film d'animation) - Oscars 2019
- Meilleure animation indépendante - Annie Awards 2019
- 1 nomination (meilleur film) - Festival international d'animation d'Annecy 2018
- Meilleur film d'animation - Awards of the Japanese Academy 2019
- Meilleur film d'animation - Festival européen du film fantastique de Strasbourg 2018
17:56 Publié dans Anime, Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mamoru hosoda, mirai no mirai, miraï ma petite soeur, miraï, japon, animation japonaise
14/07/2021
Paranà
Après Tocantins et Minas Gerais, nous avons opté dans cette catégorie récente des drapeaux des Etats brésiliens pour celui de l'Etat de Paranà en raison de sa ressemblance avec le drapeau du Brésil. Situé dans la région sud du pays, cet Etat basé sur l'agriculture comprend 5.4% de la population brésilienne totale (11 millions d'habitants ; superficie : 199.709 km²) et réalise 6.2% du PIB brésilien. La province de Paranà (capitale : Curitiba) fut créée le 19 décembre 1853. Elle était précédemment rattachée à celle de Sao Paulo mais en fut détachée en guise de punition, pour avoir participé à la révolte libérale de 1842. De proportions 7:10, le drapeau fut adopté le 9 janvier 1892 et fut modifié le 31 mars 1947.
Le drapeau est un quadrilatère vert, traversé diagonalement de la droite vers la gauche et de haut en bas par une large bande blanche symbolisant le Tropique du Capricorne (qui traverse le nord du Paranà). Similaire à celui du drapeau brésilien, le cercle bleu est traversé par une bande blanche (suggérant un horizon?). Au dessus de celle-ci figure Alpha Crucis, l'étoile la plus brillante de la Croix du Sud (figurent les 5 étoiles les plus brillantes de la constellation). Le cercle est entouré à gauche du pin du Paranà (emblématique de l'Etat) et à droite de la yerba mate, une espèce végétale de type ilex (comme le houx commun) produisant le maté, une boisson stimulante riche en caféine. Elle est cultivée principalement au sud du Brésil, en Argentine et au Paraguay. J N
19:58 Publié dans Drapeau | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yerba mate, croix du sud, constellation de la croix du sud, alpha crucis, tropique du capricorne, paranà, etat du paranà, brésil, drapeau paranà
13/07/2021
Bonheur
"Le bonheur suprême de la vie, c'est la conviction qu'on est aimé, aimé pour soi-même, disons mieux, aimé malgré soi-même".
Victor Hugo, Les Misérables, Tome 1.
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12/07/2021
EURO 2020 : LES STATS
Après la victoire de l'Italie (2ème sacre) contre l'Angleterre (première finale) en cette 16ème finale d'un Euro 2020 décalé d'un an, l'heure du bilan est arrivée. Stats, records, premières : l'essentiel à retenir.
- Le gardien italien Gianluigi Donnarumma, un des grands artisans de la victoire italienne (décisif notamment lors de deux séances de tirs aux buts) est élu meilleur joueur du tournoi.
- Le jeune milieu de terrain du FC Barcelone, Pedri (19 ans) remporte le trophée du meilleur jeune joueur.
- Auteur de 5 buts, Cristiano Ronaldo termine meilleur buteur. Le Tchèque Patrick Schick a réalisé la même performance mais ils sont été départagés par une passe décisive au crédit de Ronaldo.
- Ce même Ronaldo est désormais le meilleur buteur de la compétition, dépassant Michel Platini (9 buts inscrits à l'Euro 1984), avec 14 buts (2 en 2004, 1 en 2008, 3 en 2012, 3 en 2016 et 5 en 2020).
- Il est également le premier joueur à participer à 5 Euros (2004, 2008, 2012, 2016, 2020) mais également à inscrire au moins 1 but lors de 5 phases finales.
- L'Anglais Luke Shaw a inscrit lors de l'édition 2020 le but le plus rapide en finale, après 2 minutes.
- L'Italien Leonardo Bonucci est, quant à lui, le plus vieux buteur en finale, à 34 ans et 71 jours, record de 1976 battu (30 ans).
- La finale de l'édition qui vient de se terminer est la seconde (après celle de 1976) à se terminer aux tirs aux buts.
- Face à la Turquie au premier tour, l'Italie a marqué pour la première fois trois buts (3-0) lors d'un match d'Euro.
- Pour sa première participation, la Finlande a remporté son premier match, face au Danemark (1-0, premier tour).
- Joel Pohjanpalo est le premier buteur finlandais dans une grande compétition (1-0 contre le Danemark).
- Pour sa première participation, la Macédoine du Nord a inscrit son premier but lors de son premier match (1-3 contre l'Autriche).
- Son attaquant historique Goran Pandev est son premier buteur lors d'un Euro (et d'une grande compétition). A 37 ans et 322 jours, il est également devenu le 2ème plus vieux buteur de l'histoire de l'Euro, après l'autrichien Ivica Vastic (marquant lors de l'Euro 2008 à 38 ans et 257 jours).
- Le Polonais Kacper Kozlowski (Espagne-Pologne 1-1, premier tour) est devenu, à 17 ans et 246 jours, le plus jeune joueur de l'histoire de l'Euro à fouler le terrain. Il bat le record de l'anglais Jude Bellingham (17 ans et 349 jours), enregistré à ce même Euro (Angleterre-Croatie 1-1, premier tour).
- L'attaquant tchèque Patrick Schick a inscrit contre l'Ecosse au premier tour (2-0) le but le plus lointain à un Euro (50 mètres).
- Le Polonais Krychowiak a reçu le premier carton rouge (Pologne-Slovaquie 1-2) de cet Euro.
- En battant la Croatie (1-0) au premier tour, l'Angleterre brise une triste série, celle de ne s'être jamais imposé lors du premier match.
- A 22 ans et 8 jours, Kai Havertz devient le plus jeune joueur allemand à inscrire un but à l'Euro (Portugal-Allemagne 2-4 - premier tour).
- A 20 ans et 279 jours, le Gallois Ethan Ampadu est le plus jeune joueur expulsé à un Euro (Italie-Pays de Galles 1-0, premier tour).
- Le Danemark est la première équipe à passer le premier tour après avoir perdu ses deux premiers matchs.
- C'est également la première à inscrire 4 buts lors de deux rencontres consécutives (4-1 contre la Russie au premier tour ; 4-0 contre le Pays de Galles en 8èmes).
- L'Espagne a fait encore mieux. Elle devient la première équipe à inscrire 5 buts lors de deux rencontres consécutives (5-0 contre la Slovaquie au premier tour ; 5-3 contre la Croatie en 8èmes).
- Joueur le plus jeune à avoir marqué pour la Croatie à l'Euro 2008, à 22 ans et 273 jours, Luka Modric est devenu également, lors de cette édition (Croatie-Ecosse 3-1, premier tour), le plus vieux buteur des Vatreni, à 35 ans et 286 jours.
- Contre le Portugal (2-2, premier tour), la France est devenue la première équipe à encaisser 2 penalty dans un même match. Elle avait d'ailleurs failli le faire à l'Euro 2000, en quart contre l'Espagne (2-1). Mais après un penalty transformé par Mendieta, Raul avait manqué le sien à la dernière minute.
- Cet Euro bat le record absolu de buts contre son camp : 11. Du jamais vu également alors que les 15 précédentes éditions totalisaient ensemble 9... : 2 rencontres ont été marquées par deux csc (Portugal-Allemagne 2-4 ; Slovaquie-Espagne 0-5), et 3 gardiens ont marqué contre leur camp (le finlandais Hradecky, le slovaque Dubravka et le polonais Szczesny) alors qu'aucun ne l'avait fait durant les 15 éditions précédentes.
- Croatie - Espagne (3-5 ap) en 8èmes bat le record du nombre de buteurs pour une rencontre : 8 (dont un csc).
- En éliminant la France en 8èmes (3-3 ap - 5-4 tab), la Suisse accède aux quarts de finale d'une grande compétition pour la première fois depuis 1954.
- En battant l'Allemagne en 8èmes (2-0), l'Angleterre s'impose pour la première fois contre cet adversaire à Wembley (tous matchs confondus) depuis 1975.
15:10 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : finlande, macédoine du nord, havertz, pandev, angleterre, cristiano ronaldo, ronaldo, goran pandev, italie, schick, patrick schick, pohjanpalo, luke shaw, leonardo bonucci
EURO 2020 - Palmarès
En gagnant son second Euro, après celui de 1968, l'Italie rejoint la France avec deux sacres (1984, 2000), derrière l'Allemagne (1972, 1980, 1996) et l'Espagne (1964, 2008, 2012), trois victoires chacune. Suivent avec une victoire le Portugal, la Grèce, le Danemark, les Pays-Bas, la Tchécoslovaquie et l'URSS, premier vainqueur de l'épreuve en 1960.
Si la finale 2020 a comporté un nouveau finaliste (l'Angleterre) depuis 2004 (Portugal et Grèce), l'édition n'a pas connu, toutefois, de nouveau vainqueur. Ce qui est certain par contre est que l'Euro est plus inclusif que la Coupe du monde. En 21 éditions, celle-ci n'a connu que 8 vainqueurs (Brésil, Allemagne, Italie, Argentine, Uruguay, France, Angleterre, Espagne) tandis que l'épreuve continentale connaît déjà 10 nations victorieuses en 16 éditions.
A titre de comparaison avec les autres coupes continentales, la beaucoup moins médiatisée et populaire Coupe d'Asie des nations est proche (9 vainqueurs en 17 éditions ; compétition créée en 1956). Il ne peut y avoir par contre de comparaison avec la Coupe d'Afrique des nations (14/33 ; 1957), la Gold Cup (Amérique du nord, centrale et Caraïbe ; 7/25 ; 1963) et la Copa America (8/45 ; 1916) car ces compétitions se déroulent généralement tous les 2 ans. La dernière citée, plus vieille compétition de football au monde, ne comprend que 10 nations (sont régulièrement invitées une ou deux nations d'autres fédérations). Parmi celles-ci, seuls l'Equateur et le Venezuela n'ont pas encore gagné l'épreuve, remportée le 9 juillet dernier par l'Argentine. J N
2020 (Europe, disputé en 2021) : Italie - Angleterre 1-1 ap (3-2 tab)
2016 (France) : France - Portugal 0-1 ap
2012 (Ukraine/Pologne) : Espagne - Italie 4-0
2008 (Suisse/Autriche) : Allemagne - Espagne 0-1
2004 (Portugal) : Portugal - Grèce 0-1
2000 (Pays-Bas/Belgique) : France - Italie 2-1 ap (but en or)
1996 (Angleterre) : Allemagne - Tchéquie 2-1 ap (but en or)
1992 (Suède) : Allemagne - Danemark 0-2
1988 (RFA) : Pays-Bas - URSS 2-0
1984 (France) : France - Espagne 2-0
1980 (Italie) : RFA - Belgique 2-1
1976 (Yougoslavie) : Tchécoslovaquie - RFA 2-2 ap (5-3 tab)
1972 (Belgique) : RFA - URSS 3-0
1968 (Italie) : Italie - Yougoslavie 2-0
1964 (Espagne) : Espagne - URSS 2-1
1960 (France) : URSS - Yougoslavie 2-1 ap
14:18 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : euro, euro 2020, euro 2021, palmarès euro, france, allemagne, urss, italie, espagne, angleterre, grèce, portugal, danemark, tchécoslovaquie, pays-bas