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02/07/2009

The hurt locker

19122083.jpgLe conflit irakien est logiquement à la mode depuis quelques temps. Après In the valey of Elah (2005), Lions for Lambs (2007), Battle for Haditha (2007), Redacted (2007), Grace is gone (2007), Stop-Loss (2008), c'est au tour de Kathryn Bigelow (Point BreakStrange Days) de s'y mettre. Afin de donner un maximum de véracité à son récit, la réalisatrice a préféré engager des acteurs peu connus (en l'occurence le trio Jeremy Renner-Anthony Mackie-Brian Gerarghy) plutôt que des stars confirmées. Comme les autres, Kathryn Bigelow donne à son tour sa vision du conflit le plus meurtrier du XXIème siècle mais au lieu d'effectuer comme certains une analyse du conflit ou de ses repercussions à divers niveaux, elle a suivi dans sa besogne une section de déminage de l'armée américaine. Bigelow nous immerge pleinement dans le quotidien de soldats vivant en permanence dans un climat de pression permanente en raison d'un boulot hyper dangereux. Le résultat est simple, direct et réaliste. Et il ne serait pas exagéré de dire tout simplement "brillant". Le film aurait en tout cas mérité une plus grande reconnaissance (1).

The hurt locker (Kathryn Bigelow, USA, 2008, 124 min).   Avec Jeremy Renner, Anthony Mackie, Brian Gerarghy, Guy Pearce, Ralph Fiennes, David Morse, Evangeline Lilly.

- Best director - Seattle International Film Festival 2009.

- En compétion (Lion d'or) - Festival de Venise 2008.

- Young cinema award, SIGNIS award, Sergio Trasatti award, Human Rights Film Network award (Kathryn Bigelow) - Festival de Venise 2008.

- Présenté - Festival de Toronto 2008.

 

(1) Lors de sa présentation à la Mostra de Venise et à Toronto, The hurt locker n'enthousiasma pas les festivaliers.

30/06/2009

Terminator Salvation

MV5BMjgxMjc0MDk4NV5BMl5BanBnXkFtZTcwODc4NjA0Mg@@__V1__SX95_SY140_.jpgOn s'attendait peut-être à un peu mieux pour ce quatrième volet de la franchise Terminator, d'autant plus que le tome 3 fut une grosse déception (1). Nous sommes en l'an 2018. Alors que le "Judgment day" a semble-t-il éradiqué une grande partie de l'humanité et que les robots semblent bien déterminés à poursuivre leur besogne, John Connor (Christian Bale), chef de la résistance, tente tant bien que mal d'unifier sous sa bannière un maximum de courageux prêts à donner leur vie pour éviter l'extinction de l'homme. Dans le même temps, Skynet, organisation tentaculaire et omnipotente entend lancer une opération d'envergure. Connor n'a donc plus le choix, il faut détruire le QG de cette dernière. Le résultat final de cette perspective a priori alléchante est plus que consternant. Les raisons sont multiples : scénario baclé et au premier dégré, démarrage de l'intrigue trop rapide et s'essouflant assez rapidement, effets visuels limites (pour un fim de S.F)... Terminator Salvation est un film d'action basique qui a des relents de l'immonde Battlefield Earth (2000).  L'unique maigre consolation est la juste esquisse d'un univers post-apocalyptique impersonnel. Les deux premiers opus (2) de la saga étaient brillants, les deux suivants le furent beaucoup moins. Il serait donc temps de s'arrêter là.

Terminator Salvation (McG, USA, 2009, 110 mins).    Avec Christian Bale, Sam Worthington, Anton Yelchin, Bryce Dallas Howard, Moon Bloodgood.

(1) Terminator 3 : Rise of the machines (Jonathan Mostow, 2003).

(2) The Terminator (1984) et Terminator 2 : Judgment Day (1991), tous deux réalisés par James Cameron.

07/06/2009

Speer & Hitler

www.jpgCe documentaire consacré au personnage d'Albert Speer est très pertinent, notamment de par sa structure : mi-docu, avec des images d'époque, mi-fiction avec l'excellent acteur allemand Sebastian Koch dans le rôle de Speer (Koch joue souvent le rôle de dirigeants nazis, comme dans "Opération Valkyrie" ou "Black Book"). Le film est également parsemé en permanence d'interviews de proches de Speer, d'historiens allemands et de son biographe officiel, Joachim Fest (1). Tout cela apporte très certainement de l'authenticité à ce "film-documentaire", ce que n'aurait probablement pas réalisé par exemple une fiction librement adaptée sur le très controversé Speer. Coupable ? Repenti ? opportuniste ? manipulateur ? méritait-il ses 20 ans de prison ou devait-il être pendu comme la majorité des autres chefs nazis ? Il n'y a pas de vérité définitive et ce documentaire est une excellente piste de reflexion sur un Albert Speer qui plus de 25 ans après sa mort demeure un sujet à débattre. J N

Speer & Hitler (Heinrich Breloer, Allemagne, 2005, 270 mins).    Avec Sebastian Koch, Tobias Moretti, Dagmar Manzel, Andre Hennicke, Axel Milberg.

- Meilleur acteur (Sebastian Koch) - Bavarian TV Awards 2005.

- Meilleur acteur dans une série télévisée (Sebastian Koch) - German Television Awards 2005.

- Best Biography & History program - Banff Television Festival 2006.

 

(1) Journaliste et historien allemand, Joachim Fest (1926-2006) est un spécialiste mondialement reconnu du IIIème Reich. En 1973, sa biographie consacrée à Adolf Hitler, Le Fuhrer, est traduite en 20 langues. En 2002, il décrit dans Les derniers jours de Hitler les derniers mois de la guerre (la seconde guerre mondiale), la chute de Berlin et le suicide de Hitler dans son Bunker. Ce livre inspirera le long-métrage allemand Der untergang ("La chute"), réalisé par Oliver Hirschbiegel.

24/05/2009

Festival de Cannes 2009

resul.jpgPalmarès de la Cérémonie de clôture du 62ème Festival de Cannes, tenue le 24 mai 2009 :

 

 

Palme d'or : Le ruban blanc (Michael Haneke / Autriche).

Grand prix : Un prophète (Jacques Audiard) / France).

Prix du scénario : Nuits d'ivresse printanière (Lou Ye / Chine).

Prix de la mise en scène : Kinatay (Brillante Mendoza / Philippines).

Prix d'interprétation féminine : Charlotte Gainsbourg (Antichrist de Lars von Trier / Danemark).

Prix d'interprétation masculine : Christoph Waltz (Inglourious Basterds de Quentin Tarantino / USA).

Prix du Jury : Fish Tank (Andrea Arnold / USA) et Thirst (Park Chan-Wook / Corée du Sud), ex-aequo.

Prix exceptionnel du Festival de Cannes : Alain Resnais.

Caméra d'or : Samson et Delilah (Warwick Thornton / Australie).

22/04/2009

Ponyo

19063334.jpgAlors qu'il joue près de la plage, le petit Sosuke découvre dans l'eau une petite fille poisson rouge piégée dans un pot. Elle s'appelle Ponyo. Sosuke lui promet de s'occuper d'elle. L'amour naît entre ces deux gamins et Ponyo est bien décidée à devenir humaine. Mais Fujimoto - un sorcier qui a fui le monde humain et qui vit au fond de la mer - ne l'entend pas de cette oreille et compte bien ramener Ponyo à la vie aquatique... Une petite maison sur une falaise, l'océan comme prédominance, l'innocence de deux petits bouts de chou, la tendresse d'une maman. On retrouve des thèmes chers à Hayao Miyazaki. "Ponyo" est une très belle ode à l'écologie et à l'enfance mais aussi un message d'optimisme et de tolérance. Il faudra un jour enseigner les films de Miyazaki dans les écoles de cinéma.

Gake no ue no Ponyo (Hayao Miyazaki, Japon, 2007, 100 mins)

Studio : Ghibli.

- Mention spéciale (Hayao Miyazaki) - Mostra de Venise 2008.

- Meilleur film d'animation - Awards of the Japanese Academy 2009.

- Meilleur bande son - Awards of the Japanese Academy 2009.

- Meilleur compositeur (Joe Hisaishi) - Asian Film Awards 2009.

21:00 Publié dans Anime, Film | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : hayao miyazaki, ponyo, ghibli