free website counter html
free website counter html

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/05/2010

Festival de Cannes 2010

800px-Cannes_Film_Festival_logo.pngPalmarès de la Cérémonie de clôture du 63ème Festival de Cannes, tenue le 23 mai 2010:

 

 


Palme d'or : Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures (Apichatpong Weerasethakul/Thaïlande).

Grand prix : Des hommes et des dieux (Xavier Beauvois/France).

Prix du scénario : Lee Chang-Dong (Poetry) - Corée du Sud.

Prix de la mise en scène : Mathieu Amalric (Tournée) - France.

Prix d'interprétation féminine : Javier Bardem (Biutiful/Espagne) et Elio Germano (La nostra vita/Italie) ex-aequo.

Prix d'interprétation masculine : Juliette Binoche (Copie conforme) - France.

Prix du Jury : Un homme qui crie (Mahamat Saleh Haroun) - France/Belgique/Tchad.

Caméra d'or : Année bissextile (Michael Rowe/Mexique).

12/05/2010

The crazies

u99410ptw3p.jpgDans un petit patelin du midwest américain, un virus semble se propager, rendant les habitants fous furieux et criminellement dangereux. Alors que l'épidémie se diffuse à une vitesse vertigineuse, David (Timothy Olyphant) et sa femme (Radha Mitchell), seuls rescapés apparemment, tentent de trouver une voie de sortie. Pour cela , ils doivent contourner le cordon de sécurité instauré par l'armée américaine. Sur le thème des humains transformés en sorte de monstres incontrolables, qu'ils s'agisse de morts-vivants (Night of the living dead, Zombie...), de vampires (30 days of nights) ou encore d'infectés (28 weeks later, I am legend), doublé de celui de la réaction politique face à ce type de fléau (Rec), on retrouve un nouveau film imprégné de la vision de Georges A. Romero dont ces thèmes représentent d'ailleurs la pierre angulaire de toute une oeuvre. Pas étonnant dès lors qu'il soit à la production de ce petit film efficace et sans prétention. Un bon condensé au final.

The Crazies (Breck Eisner, USA, 2009, 101 mins).    Avec Timothy Olyphant, Radha Mitchell, Joe Anderson, Danielle Panabaker, Brett Rickaby.

24/04/2010

Shutter Island

MV5BMTMxMTIyNzMxMV5BMl5BanBnXkFtZTcwOTc4OTI3Mg@@__V1__SX93_SY140_.jpgAborder le dernier Scorsese reviendrait à raconter toute l'histoire du film, ce qui gâcherait le plaisir. En effet, dans cette nouvelle adaptation d'un roman du célèbre Dennis Lehane (1), le génial réalisateur, double oscarisé pour son polar The Departed (2006) s'est amusé à jouer avec le spectateur, l'emmenant dans des directions puis changeant d'orientation à coups de retournements de situation. Intéressant. On s'était habitué à une certaine constance au niveau de la mise en scène chez Martin Scorsese. Comme quoi, même lui, à l'instar d'autres grands réalisateurs, peut faire dans l'éclectisme. Nous en avons d'ailleurs été agréablement surpris. Pour rappel, nous sommes en 1954, le US marshall Teddy Daniels (DiCaprio) et son second Chuck Aule (Mark Ruffalo) sont dépêchés sur l'île de Shutter Island où se trouve un hôpital psychiatrique abritant de dangereux criminels. Les deux flics endurcis doivent enquêter sur la disparition d'une "patiente" (Emily Mortimer). Ils vont vite se rendre compte qu'il se passent des choses louches dans cet hôpital... A la virtuosité de la mise en scène (des plans caméras hallucinants mais ça, Scorsese sait si bien le faire...), le réalisateur s'est amusé à jouer sur les ruptures de ton, n'hésitant pas dès le départ à nous plonger dans une atmosphère sombre par le biais d'une bande-son à la tonalité assez grave (lorsque le bateau emmenant les deux agents accoste sur l'île), puis à nous incruster dans cette ambiance inchangée en raison du jeu tout en angoisse d'un DiCaprio au sommet de son art (2). Cette atmosphère lugubre (l'orage n"aidant pas) combinée à une paranoïa permanente happe le spectateur jusqu'au coup de grâce final qui nous a littéralement achevé. Si la trame du film nous rappelle d'autres réalisations, nous dirons donc que Scorsese a également voulu faire dans le genre, tout en apportant sa touche, au lieu de dire que cela ressort "du déja vu".

Shutter Island (Martin Sorsese, USA, 2009, 130 mins).    Avec Leonardo DiCaprio, Mark Ruffalo, Ben Kingsley, Emily Mortimer, Max von Sydow, Michelle Williams, Patricia Clarkson, Jackie Earle Healy, Ted Levine, John Caroll Lynch, Elias Koteas.

(1) Auteur de Mystic River et Gone baby gone, respectivement adaptés en 2003 et 2007 par Clint Eastwood et Ben Affleck.

(2) Quatrième collaboration avec Scorsese après Gangs of New-York (2002), Aviator (2004) et The Departed (2006).

22/04/2010

Triage

MV5BMzkzOTIyNjE0Nl5BMl5BanBnXkFtZTcwNDY5MDY5Mg@@__V1__SX98_SY140_.jpgReporters de guerre, Mark (Colin Farrell) et David (Jamie Sives) partent en mission dans le Kurdistan irakien. Nous sommes dans les années 80. Alors que Mark entend rester dans le coin quelques temps encore, histoire de choper le cliché de l'année, David, fatigué et désireux de retrouver sa femme enceinte (Kelly Reilly), lâche l'affaire. Les deux hommes se séparent. Blessé, Mark est soigné dans un hopital de fortune avant de rentrer à Dublin où il apprend que David n'est jamais rentré... Sa compagne (Paz Vega) remarque que son comportement a changé. Incapable de se relaxer, il semble victime d'angoisse aigüe. Elle décide donc de faire appel à son père (Christopher Lee), psychanaliste ayant déja eu affaire à des victimes de la guerre. Réalisateur de No man's land (2001), également une histoire de guerre (le conflit en Bosnie), Danis Tanovic nous décrit ce qu'est le "syndrome de stress post-traumatique". L'exercice est délicat mais réussi. Avec à la clé un Colin Farrell bouleversant de réalisme.

Triage (Danis Tanovic, Esp/Fr/Bel/Irl, 2009, 99 mins).    Avec Colin Farrell, Christopher Lee, Paz Vega, Jamie Sives, Kelly Reilly, Branko Djuric.

14/04/2010

Recount

u63739kv6mn.jpgNous savons tous qu'en 2000, l'élection américaine à la présidence de la République fut la plus controversée de tous les temps. Et pour cause, on annonce d'abord que le démocrate Al Gore est vainqueur de l'élection puis ce résultat est invalidé et c'est le républicain George W. Bush qui est annoncé gagnant. En raison du score serré dans l'Etat de Floride, les bulletins doivent être recomptés, avant que la Cour suprême ne s'empare de l'affaire. Dès lors, le républicain James Baker (Tom Wilkinson) et le démocrate Ron Klain (Kevin Spacey), protagonistes les plus en vue de la campagne électorale de leur parti politique, vont se livrer une bataille juridique sans merci afin de remporter la décision finale. Dans un styme mi-documentaire, mi-fiction, Jay Roach, réalisateur de Austin Powers, nous replonge dans cette journée comme on n'en reverra plus de sitôt aux Etats-Unis. Au style divertissant, il faut ajouter l'excellence des acteurs et une documentation au détail près. Un vrai régal. 

Recount (Jay Roach, USA, 2008, 116 mins).    Avec Kevin Spacey, Tom Wilkinson, John Hurt, Bob Balaban, Bruce McGill, Laura Dern, Denis Leary, Bruce Altman, Ed Begley Jr.

- Outstanding made for television movie  - Academy of Television Arts and Sciences 2008.

- Best supporting actress in a series, miniseries or motion picture made for television (Laura Dern) - Golden Globes 2008.

- Outstanding Directing for a Miniseries, Movie or a Dramatic Special - Emmy Awards 2008.

- Outstanding Made for Television Movie - Emmy Awards 2008.

- Outstanding Single-Camera Picture Editing for a Miniseries or a Movie - Emmy Awards 2008.

- Outstanding Directorial Achievement in Movies for Television/Miniseries - Directors Guild of America 2009.

- Best Edited Motion Picture for Non-Com Television - American Cinema Editors 2009.

..........