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30/10/2010

Splice

19454219.jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20100525_033935.jpgClive et Elsa, deux brillants généticiens, viennent de réaliser une prouesse remarquable. Ils ont réussi par le biais d'une combinaison de différentes espèces animales à créer des hybrides. Sur leur lancée, ils espèrent parvenir à fusionner de l'ADN humain et de l'ADN animal. Malheureusement pour eux, la firme pour qui ils travaillent préfèrent qu'ils poursuivent le projet précédent, c'est-à-dire la commercialisation des hybrides afin de générer des profits. Ils décident donc de poursuivre leurs expériences clandestinement et génèrent Dren, une créature mi-humaine mi-quelque chose qui parvient à l'âge adulte en quelques mois...  Sur le thème du danger de la manipulation génétique, on se souvient du brillant The Fly (1986) du non moins brillant David Cronenberg où un homme fusionne involontairement avec une mouche (1). D'autres opus traiteront également ce thème dans des styles différents (2). Allégorie de la manipulation génétique, Splice s'avère être une réflexion solide. Ces pauvres être humains n'auront qu'à réfléchir à deux fois avant de retenter le coup.

Splice (Vincenzo Natali, Can/Fr, 2010, 100 mins).    Avec Adrien Brody, Sarah Polley, Delphine Chanéac, Brandon McGibbon, Abigail Chu, Simona Maicanescu.

- Présenté - Seattle International Film Festival 2010.

- Présenté - Sundance Film Festival 2010.

- Meilleurs effets spéciaux - Sitges, Catalonian International Film Festival 2009.

- 1 nomination (Meilleur film) - Sitges - Catalonian International Film Festival 2009.

 

(1) Ce film est un remake du film au titre éponyme de Kurt Neumann (1958).

(2) Citons entre autres The island of Dr. Moreau (1977), Metamorphosis: The alien factor (1990), Altered States (1980), The brood (1979), Hollow Man (2000).

24/10/2010

Women without men

women.jpgSur fond de coup d'Etat de la CIA contre Mohammad Mosadegh (1), le destin de quatre femmes converge vers une jolie maison de campagne, symbole de liberté et d'amitié. Dans un pays (la production cependant n'est pas iranienne) où les droits humains, particulièrement ceux des femmes, sont tous les jours bafoués, Shirin Neshat réalise pour son premier long-métrage un très beau film contemplatif, véritable ode à l'émancipation féminine. Pas sûr que le message plaise à Mahmoud Ahmadinejad...

Women without men (Shirin Neshat, Fr/All/Aut, 2009, 95 mins).    Avec Pegah Peridon, Shabnam Tolouei, Orsolya Toth, Arita Shahrzad, Pegah Ferydoni, Navid Akhavan, Mina Azarian.

- Lion d'argent (Meilleure réalisateur) - Festival de Venise 2009.

- Prix UNICEF (Shirin Neshat) - Festival de Venise 2009.

- Présenté - London Film Festival 2009.

- Présenté - Toronto International Film Festival 2009.

- Présenté - Sundance Film Festival 2010.

- Présenté - Rotterdam International Film Festival 2010.

- Présenté - Beirut International Film Festival 2010.

 

(1) Premier ministre d'Iran sous le règne du Shah (1951-1953), Mohammad Mossadegh est connu pour avoir nationalisé l'industrie pétrolière iranienne en 1951.

20/10/2010

Centurion

v05825hkdt8.jpg117 après Jésus Christ. L'Empire romain est à son apogée. Ses frontières s'étendent à l'Ouest jusqu'en Ecosse. C'est dans cette région que l'Empire fait face à la résistance la plus acharnée des Pictes, un peuple barbare épris de liberté (1). Pour casser la rébellion barbare, la 9ème légion romaine du général Titus Virilus (Dominic West) est envoyée sur place mais elle est décimée lors d'une embuscade spectaculaire. Un groupe d'hommes, menés par le centurion Marcus Dias (Michael Fassbender) se retrouve coincé en lignes ennemies et tente de rejoindre le camp romain le plus proche. Malheur pour eux, ils sont traqués par une horde de "barbares" bien décidés à leur faire la peau... Après le culte The descent (2005), le britannique Neil Marshall n'a pu résister aux sirènes hollywoodiennes et concocte une deuxième grosse production après Doomsday (2008) où déjà, un groupe de soldats surentraînés se retrouvé bloqué dans une Ecosse mise en quarantaine et séparée du monde par un mur géant... Rebelote donc (mais 2000 ans plus tôt) avec tous les ingrédients mis en place pour former un péplum : paysages magnifiques et scènes de combat ultra-violentes (une fois n'est pas coutume), courage, abnégation, amour, caractères féminins marquants (dans des styles complètement opposés, magnifiques Olga Kurylenko et Axelle Carolyn)...etc. Rien de vraiment novateur mais le résultat est terriblement efficace.

Centurion (Neil Marshall, USA/UK, 2010, 97 mins).  Avec Michael Fassbender, Olga Kurylenko, Liam Cunningham, Dominic West, JJ Feild, Axelle Carolyn, Noel Clarke, Ulrich Thomsen, David Morrissey.

- Présenté - Seattle International Film Festival 2010.

 

(1) C'est dans ce contexte justement que l'Empereur Hadrien qui succède à Trajan en 117, décide de stopper l'expansion vers l'Ouest et de construire le fameux "Mur d'Hadrien" afin de contenir les barbares aux marges de l'Empire romain.

12/10/2010

Piranha

MV5BMTU3NDg2NTY4Nl5BMl5BanBnXkFtZTcwMTM0OTE3Mw@@._V1._SX214_CR0,0,214,314_.jpgSpécialiste es films d'horreur (1), le réalisateur français Alexandre Aja rend hommage au film qui lui fit adorer le genre horreur, Piranha (1978) de Joe Dante. Une petite ville américaine, Lake Victoria, reçoit pour le week-end la jeunesse dorée américaine venue faire la fête sur le lac. Le problème est qu'un séisme secoue la ville, ouvrant une faille sous le lac qui laisse filtrer des milliers de piranhas. Tous les ingrédients sont là pour nous concocter une bonne série B : gros seins à gogos (ça doit se passer quelque part en Californie), dialogues ringards, tournage d'un film porno sur un bateau, scènes gore de chez gore (on se régale), présence de l'actrice porno Riley Steele, séquences qui ne riment à rien (un piranha croque un pénis puis le recrache), et twist final annonçant un Piranha 2... Regarder un dimanche soir des nunuches siliconnées se faire dévorer les fesses par des poissons ? On adore!

Piranha (Alexandre Aja, USA, 2010, 90 mins).    Avec Elisabeth Shue, Adam Scott, Ving Rhames, Jessica Szohr, Christopher Lloyd, Riley Steele, Cody Longo, Richard Dreyfuss, Kelly Brook.

 

(1) Haute Tension (2003), The hills have eyes (2006), Mirrors (2008).

11/10/2010

Standard Operating Procedure

standdddd.jpgRetour dans ce documentaire qui remonte à 2008 sur l'affaire Abu Ghraib. En raison de nombreuses fuites (ou plutôt grâce à ces fuites), les médias exposaient en 2004 les traitements ô combien humiliants que subirent des prisonniers irakiens de la part de soldats US dans cette prison américaine située non loin de la ville de Falluja. Le réalisateur Errol Morris (1) a mené son enquête pendant 2 ans pour comprendre ce qui s'est passé. A coup d'images choc des infamies subies, d'interviews de tortionnaires et de spécialistes, il nous dresse un panorama peu reluisant de cette affaire. Après S21 - La machine de mort khmer rouge (Rithy Panh, 2003) et Massaker (Monika Borgmann, 2006), voici une nouvelle reflexion sur la violence collective. Mais surtout, une question essentielle est posée : alors que les médias US avaient dépeint les exactions des soldats comme actes isolés, est-ce vraiment possible que cela soit arrivé sans ordres venus d'en haut ? J N

Standard Operating Procedure (Errol Morris, USA, 2008, 116 min)

- Présenté - Festival de Berlin 2008.

- Meilleur documentaire - Chicago Film Critics Association 2008.

- Présenté - Edinburgh International Film Festival 2008.

 

(1) Auteur de l'excellent The fog of war (2003).