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12/06/2010

Robin Hood

MV5BMTM5NzcwMzEwOF5BMl5BanBnXkFtZTcwNjg5MTgwMw@@__V1__SX95_SY140_.jpgA contre-courant des productions du passé, le mythique Ridley Scott n'a pas conté la célèbre légende de Robin des Bois mais a retracé le contexte historique dans lequel le personnage allait naître. Nous sommes en 1199. De retour de croisade, le roi anglais Richard coeur de lion et son armée assiègent le château de Chalus en France. A la suite de la mort de ce dernier, Robin Longstride (Russell Crowe, acteur fétiche de Scott) et ses compagnons désertent l'armée pour ramener la couronne de Richard à Londres où le frère de ce dernier, Jean sans Terre a pris le pouvoir. Cupide, faible et sans aucune vision politique, celui-ci poursuit la levée des impôts, asservissant la population et suscitant le mécontentment des barons du nord de l'Angleterre. La guerre civile est proche, profitant à la France qui entend envahir le territoire. Jean promet donc plus d'égalité à ses sujets qui en échange refoulent les Français, aidés en cela par les qualités de leader de Robin. Mais une fois la bataille terminée, il revient sur sa promesse et déclare "Robin Hood" hors-la-loi. C'est ainsi que débutera la légende.

Les derniers opus de Ridley Scott diffèrent. Entre chaque fresque épique du Moyen-Age (Kingdom of heaven, 2005 ; Robin Hood, 2010), s'intercalent des films plus analytiques et archi-bien documentés (American gangster, 2007 ; Body of Lies, 2008). Le résultat est presque identique. Si le réalisateur ne "crée" plus de films cultes (Thelma and Louise, Blade Runner), il demeure toutefois un fabuleux conteur d'histoires.

Robin Hood (Ridley Scott, USA, 2010, 140 mins).    Avec Russell Crowe, Cate Blanchett, Mark Strong, William Hurt, Oscar Isaac, Danny Huston, Max von Sydow, Kevin Durand, Eileen Atkins.

- Présenté - Festival de Cannes 2010

05/06/2010

The book of Eli

v00533zyuiz.jpgEncore un film post-apocalyptique à la sauce hollywoodienne. Après Will Smith dans I am legend (Francis Lawrence, 2007) ou Viggo Mortensen dans The Road (John Hillcoat, 2009), c'est au tour de Denzel Washington de jouer le rôle de cet humain livré à lui-même dans un monde ravagé par les guerres et que les pauvres humains n'ont su préserver de la destruction totale. Dans ce monde retourné à l'état de barbarie primaire (décors impeccables), Eli trace sa route vers l'ouest. Il ne s'arrête que pour dénicher de l'eau, denrée devenue rarissime, et lorsqu'il est obligé de se défendre contre les brigands qui sillonnent les routes. Excellente perspective jusqu'ici (on pense à un scénario à la Mad Max). Mais voilà qu'on découvre que Eli transporte sur lui un livre convoité par tout le monde, la Bible, qui plus est, le dernier exemplaire existant. Porter ce graal à destination sauvera l'humanité. Les écritures comme remède à tous les maux ? Voilà que le film s'est transformé en propagande catholique digne du pape Urbain II. Si vous pensez que la foi est pour les idiots, alors ne faites pas le déplacement.

The book of Eli (Albert Hughes, Allen Hughes, USA, 2009, 110 mins).   Avec Denzel Washington, Mila Kunis, Gary Oldman, Ray Stevenson, Jennifer Beals, Michael Gambon, Tom Waits, Malcolm McDowell.

30/05/2010

Dennis Hopper n'est plus

11118669.jpgLe mythique acteur américain Dennis Hopper vient de décéder ce samedi 29 mai à l'âge de 74 ans des suites d'un cancer de la prostate. Acteur, réalisateur, metteur en scène, photographe, il aura tourné dans plus de 150 longs métrages dont des dizaines de chefs d'oeuvres. Originaire du Kansas, Dennis Hopper avait débuté au grand écran dans les années 50 (on l'aperçoit dans Rebel without a cause (1955) où il cotoie James Dean). Réputé entre autres pour son sale caractère et sa consommation active de stupéfiants, il incarnait à lui tout seul la contre-culture des années 60-70. Le cultissime Easy Rider (1969), co-écrit avec Peter Fonda, restera comme l'oeuvre majeure de sa carrière. Il tournera ensuite pour les plus grands réaliateurs : Francis Ford Coppola (Apocalypse now, 1979), David Lynch (Blue velvet, 1987)... Entre temps, The last movie, son second long-métrage, tourné en 1971, aura connu un flop commercial. Evoquant le tournage, Hopper parla de "longue orgie de sexe et de drogues". Comme les acteurs mythiques Christopher Lee et Christopher Walken, Dennis Hopper aura souvent joué des rôles de "mauvais". Hormis le pervers psychopate de Blue Velvet, il incarna un mafieux sicilien dans True romance (1993), un malfrat dans Red rock west (1993), un terroriste dans Speed (1994) ou encore un chef de gang serbe dans la série 24. Bref, la filmographie est très longue et nous ne la détaillerons pas ici. Après David Carradine l'an passé, un autre grand est parti.

24/05/2010

Festival de Cannes 2010

800px-Cannes_Film_Festival_logo.pngPalmarès de la Cérémonie de clôture du 63ème Festival de Cannes, tenue le 23 mai 2010:

 

 


Palme d'or : Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures (Apichatpong Weerasethakul/Thaïlande).

Grand prix : Des hommes et des dieux (Xavier Beauvois/France).

Prix du scénario : Lee Chang-Dong (Poetry) - Corée du Sud.

Prix de la mise en scène : Mathieu Amalric (Tournée) - France.

Prix d'interprétation féminine : Javier Bardem (Biutiful/Espagne) et Elio Germano (La nostra vita/Italie) ex-aequo.

Prix d'interprétation masculine : Juliette Binoche (Copie conforme) - France.

Prix du Jury : Un homme qui crie (Mahamat Saleh Haroun) - France/Belgique/Tchad.

Caméra d'or : Année bissextile (Michael Rowe/Mexique).

12/05/2010

The crazies

u99410ptw3p.jpgDans un petit patelin du midwest américain, un virus semble se propager, rendant les habitants fous furieux et criminellement dangereux. Alors que l'épidémie se diffuse à une vitesse vertigineuse, David (Timothy Olyphant) et sa femme (Radha Mitchell), seuls rescapés apparemment, tentent de trouver une voie de sortie. Pour cela , ils doivent contourner le cordon de sécurité instauré par l'armée américaine. Sur le thème des humains transformés en sorte de monstres incontrolables, qu'ils s'agisse de morts-vivants (Night of the living dead, Zombie...), de vampires (30 days of nights) ou encore d'infectés (28 weeks later, I am legend), doublé de celui de la réaction politique face à ce type de fléau (Rec), on retrouve un nouveau film imprégné de la vision de Georges A. Romero dont ces thèmes représentent d'ailleurs la pierre angulaire de toute une oeuvre. Pas étonnant dès lors qu'il soit à la production de ce petit film efficace et sans prétention. Un bon condensé au final.

The Crazies (Breck Eisner, USA, 2009, 101 mins).    Avec Timothy Olyphant, Radha Mitchell, Joe Anderson, Danielle Panabaker, Brett Rickaby.