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30/01/2011

Fair Game

doug liman,sean penn,naomi watts,bruce mcgill,michael kelly,valerie plame,joseph wilson,irakLes films sur la guerre en Irak sont désormais légion. Traitant indirectement ce sujet, Fair Game en fait partie et retrace l'affaire Valerie Plame. Rappel des faits : février 2002, à la demande de la CIA, Joseph Wilson, ancien ambassadeur US et époux de Valerie Plame (bossant pour la CIA) est envoyé au Niger pour enquêter sur un éventuel traffic d'uranium entre le Niger et le régime de Saddam Hussein. Les conclusions de son rapport sont négatives quant à un éventuel traffic. Nonobstant ces faits, George W. Bush défend cette théorie, lors de son discours sur l'état de l'union le 28 janvier 2003, afin de justifier l'invasion de l'Irak. A la suite de quoi, Wilson déclare le 6 juillet dans le New-York Times que l'invasion US de l'Irak s'est faite en s'appuyant sur des données falacieuses. Une semaine plus tard, l'identité de Valerie Plame est divulguée par plusieurs journalistes américains, mettant en péril sa carrière mais aussi sa vie. S'ensuivra un long combat de Valerie afin de défendre son intégrité mais surtout sauver sa carrière et sa famille. S'appuyant sur les mémoires de Plame et Wilson (2), Doug Liman, qui décidément aime bien les histoires d'espions (1) retrace ce feuilleton politique qui défraya la chronique. Sans révolutionner le genre mais avec l'énergie qu'on lui connait, le new-yorkais réalise un film solide et bien documenté, véritable plaidoyer pour la vérité et réquisitoire contre une Amérique bushiste qui décidément aura fait bien des dégâts tout azimut. Dommage toutefois que nous ayons eu droit en guise de dénouement au discours patriotique, Joseph Wilson (Sean Penn) déclarant que c'est "parce que nous aimons notre pays, les Etats-Unis, que nous nous battons pour que les libertés qu'elle met en avant soient respectées".

Fair Game (Doug Liman, USA, 2010, 106 min).    Avec Naomi Watts, Sean Penn, Bruce McGill, Michael Kelly, Brooke Smith, Tye Burrell, Geoffrey Cantor, Noah Emmerich, David Andrews.

- Présenté - Festival de Cannes 2010.

- Freedom of Expression Award - National Board of Review 2010.

- 3 nominations - Satellite Awards 2010.

 

(1) The Bourne identity (2002), Mr. & Mrs. Smith (2005).

(2) The politics of truth (Wilson) et Fair Game (Plame).

26/01/2011

The social network

19534550.jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20101006_101724.jpgLe temps des long-métrages sombres du talentueux David Fincher semble révolu (1). Après l'odyssée d'un homme hors du commun, qui naquit à l'âge de 80 ans et qui vécut sa vie à l'envers, sans être capable de stopper le cours du temps, adaptation d'une nouvelle de F. Scott Fitzgerald (2), Fincher adapte cette fois-ci The accidental billionaires: The Founding of Facebook, A Tale of Sex, Money, Genius, and Betrayal, roman de Ben Mezrich, publié en 2009. Retour donc sur la genèse de la création de Facebook, le site internet le plus visité au monde après Google. Cela débute en octobre 2003. Mark Zuckerberg (excellent Jessie Eisenberg), geek de l'informatique, vient de se faire larguer par sa copine. Revanchard, il pirate le système informatique de l'Université prestigieuse de Harvard, pique les photos des étudiantes et met en ligne une page ("Facemash") qui demande aux internautes de sélectionner la fille la plus canon du campus. La controverse engendrée (3) lui vaut d'être suspendu de la fac. Sur sa lancée, il crée par la suite The Facebook (qui deviendra donc Facebook tout court) qui sera mis en ligne le 4 février 2004. Limité d'abord à Harvard, le site s'étend ensuite aux universités de l'Ivy League (4) puis à la Californie pour ensuite gagner l'Europe et le reste du monde. Cette création révolutionnaire ne s'est pas faite sans heurts et débouchera sur un conflit entre les différents protagonistes s'en réclamant. Avec le savoir-faire qu'on lui connait, David Fincher établit les principaux faits de ce faux conte de fées. Mise en scène trépidante, sens de la narration, acteurs impeccables. Tout y est. On regrettera cependant un dénouement qui nous aura laissé sur notre faim. Le film a en tout cas été acclamé par la critique et a obtenu 8 nominations pour les prochains Oscars. Quant à Mark Zuckerberg, il est actuellement le plus jeune milliardaire au monde. Après Facebook, aurons-nous droit à un long-métrage sur les deux génies (5) qui inventèrent Google ?

The social network (David Fincher, USA, 2010, 120 mins).   Avec Jesse Eisenberg, Andrew Garfield, Rooney Mara, Joseph Mazello, Brenda Song, Justin Timberlake, Bryan Barter.

- Meilleur réalisateur - Golden Globe 2011.

- Meilleur film - Golden Globe 2011.

- Meilleure musique (Trent Reznor) - Golden Globe 2011.

- Meilleur scénario (Aaron Sorkin) - Golden Globe 2011.

- 8 nominations - Oscars 2011 (en février prochain).

- 6 nominations - BAFTA awards 2011.

......

 

(1) Alien 3, Seven, Fight Club...

(2) The curious case of Benjamin Button (2008), avec Brad Pitt et Cate Blanchett.

(3) Zuckerberg est accusé de violation du respect  de la vie privée, de droits d'auteurs et de piratage informatique.

(4) L'Ivy League est le groupe de 8 universités privées du nord-est des Etats-Unis. Elles sont parmi les plus anciennes et les plus prestigieuses.

(5) Larry Page et Sergei Brin.

17/01/2011

Golden Globes 2011

 

Golden-Globes-award-2011-affiche-580x351.jpgPalmarès de la 68ème cérémonie des Golden Globe Awards 2011, tenue le dimanche 16 janvier 2011 : 

Meilleur film dramatique : The social network (David Fincher).

Meilleur réalisateur : David Fincher (The social Network).

Meilleure actrice dans un film dramatique : Natalie Portman (Black Swan).

Meilleur acteur dans un film dramatique : Colin Firth (The King's speech).

Meilleur film comique ou musical : The kids are All Right (Lisa Cholodenko).

Meilleure actrice - comédie/musical : Annette Bening (The kids are All Right)

Meilleur acteur - comédie/musical : Paul Giamatti (Barney's version).

Meilleure actrice dans un second rôle : Melissa Leo (The Fighter)

Meilleur acteur dans un second rôle : Christian Bale (The Fighter)

Meilleur scénario : Aaron Sorkin (The social network). 

Meilleur film etranger : Haeven (Danemark).

Meilleure musique : Trent Reznor et Atticus Ross (The social network).

Meilleure mini-série ou meilleur mini-film : Carlos (Olivier Assayas).

Meilleure série télévisée dramatique : Boardwalk Empire (HBO).

Meilleure actrice dans une sérié télévisée dramatique : Katey Sagal (Sons of anarchy).

Meilleur acteur dans une série télévisée dramatique : Steve Buscemi (Boardwalk Empire).

Prix Cecil B. DeMille : Robert de Niro.

 

19/12/2010

The Town

the town.jpgAprès un long-métrage très probant (Gone baby gone) il y a deux ans, Ben Affleck remet ça. A Boston (comme dans son premier opus), dans le quartier de Charlestown (1), la misère sévit. Doug MacRay (Affleck) et ses potes sont spécialistes dans le braquage spectaculaire de banques. Tout va changer le jour où lors d'un braquage "normal", Doug ressent une attraction pour un des otages, Claire (Rebecca Hall). Pour compliquer les choses, celle-ci habite dans le même quartier que les malfaiteurs. Malgré son détachement habituel, Doug ne pourra pas s'empêcher d'aller à sa rencontre... Scènes de braquage détonantes (2), qui ne sont pas sans rappeler celles de Michael Mann (3), direction impeccable des acteurs, excellent dosage entre film d'action et constat social, Ben Affleck poursuit son chemin de jeune réalisateur avec un deuxième long aussi solide qu'efficace et souligne qu'il est désormais à suivre de près.

The Town (Ben Affleck, USA, 2010, 123 mins).    Avec Ben Affleck, Rebecca Hall, Jeremy Renner, Jon Hamm, Blake Lively, Slaine, Titus Welliver, Pete Postlethwaite, Chris Cooper.

 

(1) Celui-ci (le film y est tourné) détient le record mondial de braquages de banques et attaques de fourgons blindés au km².

(2) On se souviendra longtemps des déguisements (skeletor et des nonnes...) des braqueurs.

(3) Heat (1996), Public Enemies (2009).

26/11/2010

Wall Street

MV5BMTU5MDEzMzYwMF5BMl5BanBnXkFtZTcwNTcwMjUxMw@@._V1._SX214_CR0,0,214,314_.jpgIl y a 20 ans, Gordon Gecco (Michael Douglas), magnat incontournable de la finance, se retrouvait derrière les barreaux pour délit d'initié. Sorti de taule, il écrit un bouquin ("Is greed good ?") qui prédit un krach boursier imminent. Bien vu. Nous sommes en pleine crise financière aux USA (le film se passe en 2008) et le jeune et ambitieux courtier Jacob Moore (Shia Labeouf) découvre avec stupeur que son mentor (Frank Langella) vient de se suicider alors que la compagnie pour laquelle tous deux travaillent vient d'être coulée par un autre requin de la finance, Bretton James (impeccable Josh Brolin). Admirateur de Gecco, Jacob ira demander son aide pour se venger de James. Le contact entre les deux semble positif, surtout que Jacob est le compagnon de la fille de Gecco... Il aura donc fallu plus de 20 ans à Oliver Stone pour réaliser une suite à son opus de 1987. Le premier volet était décevant et le second l'est de même. Alors qu'on pensait avoir affaire à un véritable thriller financier, l'autre penchant du film - un drame familier - a très vite pris le dessus, ne laissant que des miettes à une analyse des magouilles financières et des aléas de la bourse US bien plus démonstrative qu'explicative et qui ne nous apprend pas grand chose qu'on ne connaisse déjà. C'est dommage car pour deux heures pleines, il y avait de quoi faire. Mais c'est oublier que l'ex-réalisateur controversé n'a cessé de rentrer dans le rang depuis ses nombreuses critiques d'une Amérique violente (1). Après une saga épique moyenne (Alexander, 2004), il rendait hommage aux secouristes new-yorkais (World Trade Center, 2006) avant de dépeindre un portrait plutôt sympathique de George W. Bush (W., 2008). Bref, Wall Street est une pseudo-satire divertissante. Sans plus.

Wall Street - Money never sleeps (Oliver Stone, USA, 2010, 125 mins).    Avec Shia Labeouf, Michael Douglas, Josh Brolin, Susan Sarandon, Carey Mulligan, Frank Langella, Austin Pendleton, Eli Wallach, Vanessa Ferlito.

 

(1) Platon (1986), Natural born killers (1994), Any given sunday (1999).