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17/01/2011

Golden Globes 2011

 

Golden-Globes-award-2011-affiche-580x351.jpgPalmarès de la 68ème cérémonie des Golden Globe Awards 2011, tenue le dimanche 16 janvier 2011 : 

Meilleur film dramatique : The social network (David Fincher).

Meilleur réalisateur : David Fincher (The social Network).

Meilleure actrice dans un film dramatique : Natalie Portman (Black Swan).

Meilleur acteur dans un film dramatique : Colin Firth (The King's speech).

Meilleur film comique ou musical : The kids are All Right (Lisa Cholodenko).

Meilleure actrice - comédie/musical : Annette Bening (The kids are All Right)

Meilleur acteur - comédie/musical : Paul Giamatti (Barney's version).

Meilleure actrice dans un second rôle : Melissa Leo (The Fighter)

Meilleur acteur dans un second rôle : Christian Bale (The Fighter)

Meilleur scénario : Aaron Sorkin (The social network). 

Meilleur film etranger : Haeven (Danemark).

Meilleure musique : Trent Reznor et Atticus Ross (The social network).

Meilleure mini-série ou meilleur mini-film : Carlos (Olivier Assayas).

Meilleure série télévisée dramatique : Boardwalk Empire (HBO).

Meilleure actrice dans une sérié télévisée dramatique : Katey Sagal (Sons of anarchy).

Meilleur acteur dans une série télévisée dramatique : Steve Buscemi (Boardwalk Empire).

Prix Cecil B. DeMille : Robert de Niro.

 

19/12/2010

The Town

the town.jpgAprès un long-métrage très probant (Gone baby gone) il y a deux ans, Ben Affleck remet ça. A Boston (comme dans son premier opus), dans le quartier de Charlestown (1), la misère sévit. Doug MacRay (Affleck) et ses potes sont spécialistes dans le braquage spectaculaire de banques. Tout va changer le jour où lors d'un braquage "normal", Doug ressent une attraction pour un des otages, Claire (Rebecca Hall). Pour compliquer les choses, celle-ci habite dans le même quartier que les malfaiteurs. Malgré son détachement habituel, Doug ne pourra pas s'empêcher d'aller à sa rencontre... Scènes de braquage détonantes (2), qui ne sont pas sans rappeler celles de Michael Mann (3), direction impeccable des acteurs, excellent dosage entre film d'action et constat social, Ben Affleck poursuit son chemin de jeune réalisateur avec un deuxième long aussi solide qu'efficace et souligne qu'il est désormais à suivre de près.

The Town (Ben Affleck, USA, 2010, 123 mins).    Avec Ben Affleck, Rebecca Hall, Jeremy Renner, Jon Hamm, Blake Lively, Slaine, Titus Welliver, Pete Postlethwaite, Chris Cooper.

 

(1) Celui-ci (le film y est tourné) détient le record mondial de braquages de banques et attaques de fourgons blindés au km².

(2) On se souviendra longtemps des déguisements (skeletor et des nonnes...) des braqueurs.

(3) Heat (1996), Public Enemies (2009).

26/11/2010

Wall Street

MV5BMTU5MDEzMzYwMF5BMl5BanBnXkFtZTcwNTcwMjUxMw@@._V1._SX214_CR0,0,214,314_.jpgIl y a 20 ans, Gordon Gecco (Michael Douglas), magnat incontournable de la finance, se retrouvait derrière les barreaux pour délit d'initié. Sorti de taule, il écrit un bouquin ("Is greed good ?") qui prédit un krach boursier imminent. Bien vu. Nous sommes en pleine crise financière aux USA (le film se passe en 2008) et le jeune et ambitieux courtier Jacob Moore (Shia Labeouf) découvre avec stupeur que son mentor (Frank Langella) vient de se suicider alors que la compagnie pour laquelle tous deux travaillent vient d'être coulée par un autre requin de la finance, Bretton James (impeccable Josh Brolin). Admirateur de Gecco, Jacob ira demander son aide pour se venger de James. Le contact entre les deux semble positif, surtout que Jacob est le compagnon de la fille de Gecco... Il aura donc fallu plus de 20 ans à Oliver Stone pour réaliser une suite à son opus de 1987. Le premier volet était décevant et le second l'est de même. Alors qu'on pensait avoir affaire à un véritable thriller financier, l'autre penchant du film - un drame familier - a très vite pris le dessus, ne laissant que des miettes à une analyse des magouilles financières et des aléas de la bourse US bien plus démonstrative qu'explicative et qui ne nous apprend pas grand chose qu'on ne connaisse déjà. C'est dommage car pour deux heures pleines, il y avait de quoi faire. Mais c'est oublier que l'ex-réalisateur controversé n'a cessé de rentrer dans le rang depuis ses nombreuses critiques d'une Amérique violente (1). Après une saga épique moyenne (Alexander, 2004), il rendait hommage aux secouristes new-yorkais (World Trade Center, 2006) avant de dépeindre un portrait plutôt sympathique de George W. Bush (W., 2008). Bref, Wall Street est une pseudo-satire divertissante. Sans plus.

Wall Street - Money never sleeps (Oliver Stone, USA, 2010, 125 mins).    Avec Shia Labeouf, Michael Douglas, Josh Brolin, Susan Sarandon, Carey Mulligan, Frank Langella, Austin Pendleton, Eli Wallach, Vanessa Ferlito.

 

(1) Platon (1986), Natural born killers (1994), Any given sunday (1999).

17/11/2010

Entre résistance et collaboration

4 films sur la barrière séparant résistance et collaboration ont retenu notre attention ces dernières années. Les 3 premiers traitent de l'occupation nazie durant la Seconde guerre mondiale dans 3 pays différents (Pays-Bas, France, Danemark). Le 4ème se concentre sur l'occupation japonaise de la Chine durant les années 30-40.

 

214,314_.jpgBlack Book (Paul Verhoeven, 2006, Bel/UK/ALL/P.B, 145 mins)

La Haye, 1944. Alors que sa famille vient de se faire massacrer par un commando SS, Rachel Stein (Carice van Houten), juive de confession, parvient à gagner la Hollande méridionale et rejoint la résistance. S'appelant désormais Ellis de Vries, elle parvient à infiltrer les Services de renseignements allemands en séduisant le colonel Müntze (Sebastian Koch)... Signant le retour de Paul Verhoeven (Basic Instinct, Total Recall) en Europe, le film a raflé les Oscars hollandais et fut en compétition pour le Lion d'or au Festival de Venise.

 

 

u92777vpqzj.jpgFlammen og Citronen (Ole Christian Madsen, 2008, Dan/ALL, 130 mins)

Copenhague, 1944. Flammen (Thure Lindhardt) et Citronen (Mads Mikkelsen) sont des résistants chevronnés, chargés d'éliminer ceux qui collaborent avec les autorités allemandes occupant le Danemark. Leur mission est simple, lutter contre l'occupant. Pourtant les choses sont plus complexes ; les ordres viennent d'en haut et les invraisemblables connexions politiques mettent à mal leur mission. Hommage à deux héros nationaux.

 

 

90424_032125.jpgL'armée du crime (Robert Guédiguian, 2009, France, 139 mins)

France, années 40. Ils sont français, roumains, polonais, hongrois, arméniens, espagnols, italiens. Sous l'impulsion de Missak Manouchian (Simon Abkarian), ils vont petit à petit former un cercle de résistance et malmener les autorités allemandes et leurs collabos français. Surnommés "L'armée du crime" par les autorités françaises, ils n'en sont pas moins de véritables héros de la France. Présenté au Festival de Cannes (2009), le film obtint en 2010 l'Etoile d'or de la meilleur musique (Alexandre Desplat).

 

 

u83636vm25v.jpgLust, Caustion (Ang Lee, 2007, Chine/Taïwan/USA/H.K, 158 mins)

Années 40. Une partie de la Chine est occupée par le Japon. La jeune étudiante Wong est chargée de séduire Mr Yee, figure centrale de la collaboration chinoise avec l'occupant. Leur relation va lentement prendre une tournure inattendue, qui mettra à mal la mission de Wong. Lauréat du Lion d'or à Venise (2007), le film du réalisateur de l'oscarisé Brokeback Mountain (2005) a également raflé les récompenses au Golden Horse Festival. 

14/11/2010

La stratégie du choc

19228337.jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20100120_115210.jpgMichael Winterbottom adapte dans ce documentaire le fameux livre éponyme de la militante altermondialiste et écrivaine canadienne Naomi Klein. Le thème central est "la stratégie de choc" ou comment le libéralisme économique profite des crises politico-économiques pour s'incruster partout dans le monde, profitant aux plus riches et paupérisant des couches entières de la population de certains pays. Sous le choc d'une crise, une opinion publique se retrouve fragilisée et aisément manipulable. Les gouvernements profitent de cette situation (qu'ils ont probablement engendrés) pour mettre en oeuvre des réformes économiques néolibérales, impossibles à adopter en temps normal. Naomi Klein part d'exemples concrets pour étayer sa thèse : au Chili, Pinochet profite de la crise pour instaurer un régime autoritaire, en Angleterre, la victoire contre l'Argentine dans le conflit sur les Iles Malouines profite à Margaret Thatcher qui remonte dans les sondages de popularité et instaure une politique libérale imptoyable, idem avec Ronald Reagan aux Etats-Unis, Boris Eltsine en Russie...etc (1). Participant au documentaire (qui s'appuie sur des images d'archives) comme narratrice, Naomi Klein critique véhément l'économiste américain Milton Friedman (1912-2006) qui selon elle, a largement influencé certains gouvernements dans l'application de mesures d'exception. Bref, un véritable réquisitoire contre le capitalisme sauvage et cynique, coupable de dérégler l'économie de la planète. Nous n'apprenons rien de nouveau mais nous adhérons pleinement à ce propos. Il nous reste à lire l'ouvrage de Naomi Klein qui constitue un pavé de plus de 800 pages. J N

The Shock Doctrine (Michael Winterbottom & Mat Whitecross, USA, 2009, 80 mins)

- Présenté - Festival de Berlin 2009.

- Présenté - Festival de Sundance 2010.

- Présenté - Festival de San Sebastian 2009.

 

(1) On retrouve ce même thème dans Zeitgeist (2007) de Peter Joseph, qui affirmait que la banque centrale américaine, de par ses liens présumés avec les cartels financiers, était le catalyseur de nombreux conflits du XXème siècle (Seconde guerre mondiale et autres) et que le Krach boursier de 1929 aurait été causé volontaiement par les puissants de la finance...