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26/06/2011

The Eagle

kevin macdonald,channing tatum,jamie bell,donald sutherland,the eagle,empire romain,mur d'hadrien,mark strong,tahar rahim,denis o'hare,centurionA quelques mois d'intervalles, deux longs-métrages made in Hollywood et traitant du même sujet (L'Empire Romain), sont sortis. Mais là où le bât blesse c'est qu'il traitent presque du même thème, soit la fameuse 9ème Légion de l'Empire et ses actions héroïques en Ecosse, là où les peuples indigènes n'ont pu être soumis à l'autorité romaine et où l'Empereur Hadrien a fait construire la fameuse muraille qui porte son nom, visant à stopper les invasions "barbares". Dans Centurion (Neil Marshall, 2010), nous sommes en 117 après Jésus Christ et quelques soldats rescapés de la 9ème, sont pris en chasse par les Pictes dans la forêt. Ici, nous sommes en 140 ap. J.C. Rescapé de la 9ème (toujours), le centurion Marcus Aquila, aidé par son esclave Esca, décide de partir en Ecosse sur les traces de son père et de découvrir ce qui est vraiment advenu de l'ex-légion, et surtout retrouver le fameux aigle, étendard-symbole ô combien important... Moins spectaculaire que Centurion (scènes de combat sobres, absence de figure féminine marquante), The Eagle est également moins efficace. Le résultats est toutefois le même, soit l'apologie de la grandeur d'un empire et rien d'autre. Le sujet commence sérieusement à s'essouffler et nous sommes toujours très loin du brillant Rome de HBO (mais ça, nous le savions) qui s'est évertué à traiter de la complexité des événements politiques qui jallonèrent aussi bien la République romaine que l'Empire romain qui lui fit suite.

The Eagle (Kevin MacDonald, USA, 2011, 110 mins).   Avec Channing Tatum, Jamie Bell, Donald Sutherland, Mark Strong, Tahar Rahim, Denis O'Hare.

25/05/2011

Detective Dee

19670948.jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20110216_035134 (1).jpgChine impériale, an 690. La dynastie Tang est au pouvoir. L'impératrice Wou Zetian vient de déposer son fils et s'apprête à être couronnée. Mais une série de meurtres mystérieux perturbent les préparatifs de la cérémonie d'intronisation. L'impératrice fait donc appel au détective "Dee" (Andy Lau), seul capable de résoudre l'affaire, et en prison depuis huit ans pour avoir critiqué le pouvoir en place... Réalisateur chinois incontournable (1), Tsui Hark fait ici dans le wu zian pian (le film de sabre traditionnel). A la virtuosité de scènes de combats magnifiques, il allie intrigue complexe et traitement impeccable de personnages ambigüs. On peut toutefois lui reprocher des effets visuels immondes et un thème propagandiste (il n'y a pas de liberté d'expression en Chine) ô combien de fois exploité au cinéma et devenant franchement redondant : la necessité d'un pouvoir central (et totalisant) dans une Chine au territoire immense (9 millions de km²), et sujette aux incessantes intrigues de palais et à des mouvements centrifuges récurrents. Autre réalisateur travaillant sur commande, Zhang Yimou avait traité ce thème dans nombreuses fresques ces dernières années (2). Il est temps de passer à autre chose.

Detective Dee (Tsui Hark, Chine, 2010, 120 mins).   Avec Andy Lau, Carina Lau, Bingbing Li, Tony Leung Ka Fai, Chao Deng, Jinshan Liu.

- Présenté - Festival de Venise 2010.

- Présenté - Festival de Toronto 2010.

- Meilleur réalisateur - Hong Kong Film Awards 2011.

- Meilleure actrice (Carina Lau) - Hong Kong Film Awards 2011.

- 3 nominations - Asian Film Awards 2011.

 

(1) Once upon a time in China (1991), Time and Tide (2000), Seven Swords (2005)...

(2) Hero (2003), Le secret des poignards volants (2004), La cité interdite (2006).

14/05/2011

Sucker Punch

zack snyder,sucker punchSpécialiste es adaptations (Dawn of the dead, 2004 ; 300, 2006 ; Watchmen, 2008), le talentueux Zack Snyder déroge cette fois-ci à la règle et réalise son premier long qui ne s'inspire pas d'une oeuvre déjà existante. Enfermée dans un asile psychiatrique, la douce Babydoll (Emily Browning), décide de tout faire pour retrouver sa liberté. Dans un monde parallèle, elle fait la rencontre d'un Sage (Scott Glenn) qui lui donne les clés de sa possible évasion. Avec quatre autres filles du "pensionnat", elle fomente un plan, risqué certes mais pas impossible. Pour cela, nos quatre guerrières, toutes plus sexy les unes que les autres (et des noms à tomber par terre) devront combattre des monstres ou encore une armée de morts-vivants du IIIème Reich. Sur fond de bande-son tonitruante (et un morceau cultissime de Björk), Snyder distille un mélange de fantasy et de culture pop. Ce film à 3 niveaux (le fracassant Inception de l'été dernier a ouvert la boîte de Pandore...), pseudo-refléxion sur les mondes parallèles (1) est le plus personnel de Snyder. Il excelle certes dans la forme (un vrai régal pour les amateurs de jeux vidéos et d'effets visuels) mais pas dans le fond (un scénario vide au final). Bref, pour les fans du genre.

Sucker Punch (Zack Snyder, USA, 2011, 110 mins).   Avec Emily Browning, Jena Malone, Abbie Cornish, Jamie Chung, Vanessa Hudgens, Carla Gugino, Scott Glenn, Jon Hamm, Oscar Isaac. 

 

(1) Un thème très cher à l'écrivain Philip K. Dick dont nombreuses oeuvres ont été adaptées au cinéma.

26/03/2011

The Green Hornet

the green hornet,seth rogen,michel gondry,cameron diaz,christoph waltz,tom wilkinson,edward furlongA la mort de son père - un grand magnat de la presse (Tom Wilkinson) -, Brit (Seth Rogen), menant jusqu'ici une vie de branleur, décide de se transformer la nuit en super-héros ("le frelon vert"), secondé par un de ses employés, Kato, spécialiste en arts martiaux. Le réalisateur français Michel Gondry (qui vit maintenant à Los Angeles) adapte une série télé culte des années 60, qui révéla Bruce Lee. Dans le rôle principal, nous retrouvons l'excellent Seth Rogen, un habitué des comédies déjantées (1) face au non moins brillant Christoph Waltz dans le rôle du "méchant", qui rappelle sa performance fracassante dans Inglorious Basterds de Quentin Tarantino où il interprétait le colonel SS Hanz Landa (2). Réputé pour son cinéma décalé (3), Gondry revisite à sa manière le mythe du super-héros au cinéma. Entre grosse production et simplicité, il parvient à réaliser un savant dosage entre action et comédie. Un trip qui ne se prend pas vraiment au sérieux, et surtout ne nous prend pas pour des cons.

The Green Hornet (Michel Gondry, USA, 2010, 117 min).    Avec Seth Rogen, Cameron Diaz, Jay Chou, Christoph Waltz, Tom Wilkinson, Edward Furlong.

(1) The 40-year old virgin (2005), Superbad (2007), Knocked-up (2007), Zack and Miri make a porno (2008)....

(2) Ce rôle lui a valu le prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes 2009 et l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle (2010).

(3) Eternal sunshine of the spotless mind (2004), The science of sleep (2006), Be kind rewind (2007).

21/03/2011

We feed the world

we feed the world,nestlé,industrie agro-alimentaireD'après les experts, l'agriculture peut nourrir 12 milliards de personnes. Pourtant, toutes les cinq secondes, un enfant de moins de 10 ans meurt de faim. Le rapport mondial sur la faim (FAO) indique par ailleurs que 842 millions d'individus souffrent de malnutrition chronique. Parallèlement, le géant de l'agro-alimentaire, Nestlé réalise en moyenne 76 milliards de dollars de chiffre d'affaires par an. A travers nombreuses séquences traitant chacune un produit alimentaire spécifique (pain, poisson, légumes...), l'auteur de ce documentaire nous explique comment le marché de l'agro-alimentaire profite par le biais de ses méthodes diverses aux pays les plus riches et appauvrit les populations les plus pauvres. Interviewé sur les inégalités de richesse et la paupérisation qu'entraîne dans les pays en développement les grandes firmes agro-alimentaires, Peter Brabeck, PDG de Nestlé, aura le culot et l'indécence d'affirmer qu'il n'en est rien et que le monde ne s'est jamais aussi bien porté... Dans la lignée d'autres docus récents traitant du même thème (1), We feed the world dresse un constat alarmant sur le "commerce de la nourriture". C'est une leçon de conscience qui nous concerne tous. Un documentaire nécessaire. J N

We feed the world (Erwin Wagenhofer, Autriche, 2005, 96 mins).

- Meilleur documentaire - Guild of German Art House Cinemas 2006.

- Amnesty International Award - Motovun Film Festival 2006.

 

(1) Supersize me (2004), Fast-food nation (2006), Food, Inc. (2008).