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29/12/2011

In time

in time,andrew niccol,justin timberlake,cillian murphy,amanda seyfried,olivia wildeImaginez un monde où on ne paye plus en argent mais en temps... Génétiquement modifiée, la race humaine a cessé de vieillir à partir de l'âge de 25 ans. Mais tout n'est pas aussi reluisant qu'on le pense. A partir de cet âge-là, il faut "gagner du temps" pour survivre. Tandis que les riches accumulent les siècles, les pauvres ont bien du mal à grapiller des heures, voire des minutes... Traqué à tort pour un meurtre qu'il n'a pas commis, Will Salas (Justin Timberlake) se retrouve tout d'un coup en secteur chic, avec sur le dos une gosse de milliardaire (Amanda Seyfried). Voici donc un film qui rejoint cette catégorie de longs métrages portant sur une société complètement déshumanisée, qu'il s'agisse de monde totalitaire où les sentiments sont proscrits (Equilibrium, 2002), de clones fabriqués puis exterminés (The Island, 2005), d'une société ou les humains, remplacés par leurs clones (toujours), n'ont plus besoin de sortir de chez eux (Surrogates, 2010), ou encore d'organes artificiels greffés puis retirés en cas de non-paiement (Repo Men, 2010). Dans un monde actuel régi par l'argent et marqué par une crise financière de grande ampleur, la perspective s'avérait alléchante, surtout lorsqu'on connaît le talent du réalisateur Andrew Niccol (1). Le problème est qu'à fur et à mesure que l'intrigue prend forme, le scénario s'embourbe complètement, laissant la place à un banal film de cavalcade où même les acteurs (une Amanda Seyfried insipide et un Cillian Murphy effacé) sont incapables de relever le niveau. C'est bien dommage car cette allégorie futuriste sur la lutte des classes avait du potentiel.

In time (Andrew Niccol, USA, 2011, 101 min).   Avec Justin Timberlake, Cillian Murphy, Amanda Seyfried, Johnny Galecki, Olivia Wilde.

 

(1) Gattaca (1997), Lord of War (2005).

26/11/2011

Drive

drive,ryan gosling,carrie,mulligan,oscar isaac,christina hendricks,ron perlmanJeune homme solitaire et détaché, The "Driver" (impeccable Ryan Gosling), est cascadeur le jour et chauffeur la nuit pour des malfrats. Mais voilà que malgré lui, il se retrouve embarqué dans une affaire louche dont le dérapage incontrôlé bouleversera son existence... Film d'action urbain, mêlant scène d'actions ultraviolentes et moments lyriques de toute beauté, Drive est le cinquième long-métrage de Nicholas Wending Refn (1). Dans la lignée du contemplatif Valhalla Rising (2010) et du très atypique Bronson (2009) (2), le réalisateur danois poursuit son exploration sans concession des recoins les plus sombres de l'esprit humain. Exercice de style réussi, auréolé d'une bande-son techno 80s savoureuse et d'une mise en scène brillante (primée fort justement à Cannes), Drive est ce qui s'est fait de mieux cet été. Ajoutons à cela un Ryan Gosling qui monte définitivement en puissance (3) et une Carey Mulligan bouleversante de sensibilité et tous les éléments sont réunis pour que le déplacement en vaille la peine. Quant à Refn, il confirme tout son talent et reste à surveiller de très près.

Drive (Nicholas Wending Refn, USA, 2011, 100 min).    Avec Ryan Gosling, Carey Mulligan, Bryan Cranston, Albert Brooks, Ron Perlman, Oscar Isaac, Christina Hendricks.

- Prix de la mise en scène - Festival de Cannes 2011.

- En compétition (Palme d'or) - Festival de Cannes 2011.

- Présenté - Festival de Toronto - 2011.

- Meilleur actrice dans un second rôle (Carey Mulligan) - Hollywood Film Festival 2011.

 

(1) Réalisateur également de la trilogie Pusher (1996-2005).

(2) Voir notre critique pour ce film dans la note suivante : 

http://eklektik.hautetfort.com/archive/2009/09/20/6aee293...

(3) Brillant également dans The ides of march (2011), réalisé par George Clooney.

11/10/2011

Ikigami

ikigami,shôta matsuda,motorô mase,toyomuki takimoto,mangaDans un Japon totalitaire, la "loi de la sauvegarde de la prospérité nationale a pour objectif annoncé de sauvegarder la prospérité de la nation, en rappelant aux citoyens la valeur de la vie. A leur entrée à l'école, les enfants se voient injecter une micro-capsule. Entre l'âge de 18 et 24 ans, un jeune sur mille est régulièrement tiré au sort et condamné à mourir, la fameuse capsule entraînant une mort instantanée. Il reçoit le fameux "Ikigami", un préavis de mort qui lui annonce qu'il lui reste 24 heures à vivre... Ce film reprend le chef-d'oeuvre manga d'anticipation sociale (1), créé en 2005 par Motorô Mase (2). Adaptation on ne peut plus fidèle, ce premier opus couvre les 3 premiers tome du manga (3). Comme la bd, c'est glauque et terrifiant de réalisme. Brillant.

Ikigami (Toyomuki Takimoto, Japon, 2008, 130 min).   Avec Shôta Matsuda, Takashi Tsukamoto, Riko Narumi, Takayuki Yamada, Akira Emoto.


- Meilleur nouvel acteur (Shôta Matsuda) - Award of the Japanese Academy 2009.

- Meilleur nouvel acteur (Shôta Matsuda) - Nikkan Sports Film Awards 2008.

 

(1) Prix spécial Utopiales (2009), Prix Polymanga du meilleur seinen (2010), Japan Expo Awars du meilleur seinen (2010), sélection au Festival BD d'Angoulême (2010)...

(2) Publié en France à partir de janvier 2009.

(3) Le volume 9 paraîtra en France en février 2012.

06/10/2011

Melancholia

melancholia,lars von trier,kirsten dunst,alexander skarsgard,stellan skarsgard,charlotte gainsbourg,kiefer sutherland,charlotte rampling,john hurtLe dernier von Trier est découpé en deux parties, centrées chacune sur deux soeurs, Claire (Kirsten Dunst, époustouflante) et Justine (Charlotte Gainsbourg, la classe). Dans le premier segment, nous assistons au mariage somptueux d'une Claire complètement à la masse. Dans le second, nous suivons les tourments psychologiques de Justine alors que la planète Melancholia s'apprête à engloutir la terre. Au bout du compte, nous sommes scotchés après 130 minutes d'onirisme. Puissant, sidérant et même lourdingue. Bref, c'est du Lars von Trier et nous adorons. Probablement la meilleure réussite esthétique de l'année.

Melancholia (Lars von Trier, Dan/Fr/Suè/All, 2011, 130 min).   Avec Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, Kiefer Sutherland, Charlotte Rampling, John Hurt, Alexander Skarsgard, Stellan Skarsgard.

- Prix d'interprétation féminine (Kirsten Dunst) - Festival de Cannes 2011.

- En compétition (Palme d'or) - Festival de Cannes 2011.

- Présenté - Festival de Toronto 2011.

01/10/2011

Rise of the planet of the apes

rise of the planet of the apes,james franco,andy serkisPréquelle du décevant Planet of the Apes de Tim Burton (2001), lui-même remake du culte Planet of the Apes de 1968 (Franklin J. Schaffner) (1), l'opus de Ruppert Wyatt (2) revient donc aux origines - comme le titre l'indique - de ce qui deviendra un monde vidé de sa population humaine (quel bonheur!) et régi par les singes. On se souvient de la magnifique séquence finale du film de 1968, lorsque le héros (Charlton Heston) découvre une statue de la liberté en ruines... Scientifique réputé (l'histoire se déroule à San Fransisco), Will Rodman (excellent James Franco) tente de développer un remède (l'ALZ-112) à la maladie d'Alzheimer, qu'il inocule aux singes du laboratoire où il travaille. Le chimpanzé en question, César, développe des facultés d'intelligence exceptionnelles, ce qui pousse Will à injecter le remède à son père, victime d'Alzheimer. Celui-ci guérit dans un premier temps mais par la suite, son organisme rejette l'AlZ car si la potion magique fonctionne sur les singes, son effet sur les humains est tout autre... Interné dans un refuge pour singes suite à une agression sur humain, César subit un régime d'humiliation, qui va conduire tout le groupe à la rebellion. Dans le même temps, le collègue de travail de Rodman est infecté par le sang d'un singe du labo. L'adjonction de ces deux événements aboutira ainsi à la Planète des singes. Au cinéma, il faudra rester en salle jusqu'au bout car après le générique de fin, viendra s'insérer une séquence finale où nous pourrons mesurer l'ampleur de la catastrophe à venir... Tant pis donc pour les humains, victimes de leurs expériences sur les animaux (3), prélude à leur propre extinction. Film grand public et grosse production, ce nouveau opus n'en est pas moins intelligent et s'avère être une belle surprise après le ratage de Tim Burton. Bref, la franchise (4) est relancée. Pour quand le reboot de ''Planet of the Apes'' ?

Rise of the planet of the apes (Rupert Wyatt, 2011, USA, 105 min).   Avec James Franco, Freida Pinto, Andy Serkis (le singe), John Lithgow, Brian Cox, Tom Felton, David Oyelowo, Tyler Labine.

 

(1) Adaptation du roman au titre éponyme de l'écrivain français Pierre Boulle (1963).

(2) Réalisateur de l'excellent The Escapist (2008).

(3) Voir notre note du 30.10.2010 sur le film Splice qui traite du même thème :

http://eklektik.hautetfort.com/archive/2010/10/28/splice....  

(4) Celle-ci comprend également toute une panoplie de suites au premier film : Beneath the planet of the apes (1970), Escape from the planet of the apes (1971), Conquest of the planet of the apes (1972), Battle of the planet of the apes (1973).