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20/03/2011

The next three days

the next three days,paul haggis,russell crowe,elizabeth banks,olivia wilde,liam neeson,lennie james,in the valley of elahJohn Brennan et sa femme mènent une vie on ne peut plus normale jusqu'au jour où celle-ci, accusée de meurtre, est condamnée à vingt ans de prison. Elevant seul leur fils, John fera tout pour prouver son innoncence mais leur dernier appel en justice échoue. John n'a donc plus qu'un choix, la faire évader. Innoncente ou pas, peu lui importe ; il fera tout pour sauver celle qu'il aime, y compris devenir hors-la loi. Encensé par la critique (1) pour son brillant Crash (2005), Paul Haggis adapte ici le film français Pour elle (Fred Cavayé, 2007). A sa décharge, on soulignera un solide traitement du suspense et une mise en scène digne des polars hong-kongais (2). Mais le reste ? On aura surtout retenu un film longuet et sans grand intérêt. Ce n'est pas tant le copiage conforme d'un film français qui nous dérange (3) ou encore le traitement d'un thème ("jusqu'où est-on prêt à aller pour sauver ceux qu'on aime?") vu tellement de fois ces dernières années (4) mais plutôt une obsession qu'on retrouve dans les trois longs (5) de Haggis : l'horreur de ne plus revoir son enfant, ou la sacralité de la famille. Le cinéma américain a sérieusement besoin de se réinventer et cela ne passe pas nécessairement par le copiage des cinémas européen ou asiatique.

The next three days (Paul Haggis, USA, 2010, 122 mins).   Avec Russell Crowe, Elizabeth Banks, Olivia Wilde, Lennie James, Liam Neeson.

 

(1) Oscars du meilleur scénario et du meilleur film.

(2) La ville de Pittsburgh est filmée de superbe manière.

(3) D'ailleurs, Haggis, scénariste de films solides tels que les deux derniers James Bond mais aussi Flags of our fathers (2006), Crash (2005) et Million dollar baby (2004) aurait pu mieux faire... 

(4) Prison Break (2006), Law abiding citizen (2009), The last house on the left (2009)...

(5) In the valley of Elah (2007) traite des conséquences psychologiques de la guerre en Irak sur la population américaine.

28/02/2011

Oscars 2011

oscars,the king's speech,colin firth,natalie portman,christian bale,tom hooper,inception,christopher nolan,the social network,david fincher,the fighter,oscars 2011,inside jobPas de surprise pour les Oscars 2011. Comme attendu, Colin Firth et Natalie Portman remportent les Oscars des meilleurs acteurs dans un premier rôle. Ils avaient déja été consacrés par le Golden Globe de la même catégorie. Excellent dans The Fighter où il partage l'affiche avec Mark Wahlberg, le colérique Christian Bale est également consacré aux 2 cérémonies dans la catégorie "meilleur acteur dans un second rôle". Le grand vainqueur est le très beau The king's speech (Tom Hooper) qui repart avec 4 statuettes dont les 2 plus prestigieuses (meilleur film, meilleur réalisateur). Le très visuel Inception du talentueux Christopher Nolan rafle également 4 Oscars dont trois "techniques". Annoncé comme potentiel meilleur film, The social network ou la genèse de Facebook, remporte 3 oscars dont le meilleur scénario adapté. A better World de la réalisatrise danoise Susanne Bier repart avec l'Oscar du meilleur film étranger (également consacré Golden globe dans la même catégorie) et Inside Job, le documentaire qui traite de la crise économique de 2008 est comme prévu consacré meilleur docu.

Palmarès de la 83ème cérémonie des Oscars, tenue le 27 février 2011 à Hollywood :

Meilleur film : The king's speech (Tom Hooper).

Meilleur réalisateur : Tom Hooper (The king's speech).

Meilleur acteur : Colin Firth (The king's speech).

Meilleur acteur dans un second rôle : Christian Bale (The Fighter).

Meilleure actrice : Nathalie Portman (Black Swan).

Meilleure actrice dans un second rôle : Melissa Leo (The Fighter).

Meilleur scénario original : David Seidler (The king's speech).

Meilleure photographie : Wally Pfister (Inception).

Meilleur scénario adapté : Aaron Sorkin (The social network).

Meilleure montage : The social network.

Meilleur montage sonore : Inception.

Meilleur mixage de son : Inception.

Meilleur film étranger : In a better world (Danemark / Susanne Bier).

Meilleurs effets visuels : Inception.

Meilleure musique originale : Trent Reznor et Atticus Ross (The social network).

Meilleurs direction artistique : Alice in Wonderland.

Meilleur documentaire : Inside Job (Charles H. Ferguson, Audrey Marss).

Meilleur film d'animation : Toy Story 3.

Meilleurs costumes : Alice in Wonderland.

Meilleurs maquillages : Wolfman.

 

21/02/2011

Festival de Berlin 2011

festival de berlin,ashgar farhadi,ulrich kohler,bela tarr,Iran,Hongrie,Allemagne,joshua marston,the forgiveness of bloodLe 61ème Festival de Berlin a décerné l'Our d'or 2011 au réalisateur iranien Ashgar Farhadi, pour son film Une séparation (Nader et simin), une récompense probablement symbolique et qui rappelle le prix Nobel de la paix décerné l'an passé au militant chinois des droits de l'homme Liu Xiaobo (ce qui avait entrainé l'ire de la Chine). Réalisateur de talent, Ashgar Farhadi avait déja obtenu l'Ours d'argent du meilleur réalisateur en 2009 pour son oeuvre A propos d'Elly.

Palmarès de la cérémonie du Festival de Berlin, tenue du 10 au 20 février 2011 :

Ours d'or - Meilleur film : Une separation (Ashgar Farhadi / Iran).

Ours d'argent - Meilleur réalisateur : Le cheval de Turin (Bela Tarr / Hongrie).

Ours d'argent - Grand Prix du Jury : Ulrich Kohler (La maladie du sommeil / Allemagne).

Ours d'argent - meilleure contribution artistique :  Wojciech Staron (meilleure camera / El Premio / Paul Markovitch) et Barbara Enriquez (meilleure production / El Premio / Paul Markovitch).

Meilleure actrice : Ensemble de la distribution feminine (Une separation).

Meilleur acteur : Ensemble de la distribution masculine (Une separation).

Meilleure contribution artistique (musique) : 

Meilleur scénario : Joshua Marston et Andamion Murataj (The forgiveness of Blood / USA).

Prix Alfred Bauer : Wer wenn nicht wir (Andres Veiel / Allemagne).

 

16/02/2011

The Fighter

the fighter,christian bale,mark wahlberg,david o'russell,amy adams,melissa leoJeune boxeur qui a du mal à faire démarrer sa carrière, Micky Ward (Mark Wahlberg) est coaché à la fois par un frère aîné (Christian Bale) toxicomane à ses heures (mais légitimé par son statut d'ancienne gloire), et par une mère ultra-posséssive et bien décidée à récolter les fruits de son rôle d'agent. Micky rencontre Charlene, personnalité forte qui va tout faire pour le sortir du carcan familial (Micky a également 7 soeurs...). Le film est inspiré d'une vraie histoire, celle de la carrière (années 80-2000) du boxeur américain Micky Ward. En début de carrière, celui-ci remporte 14 victoires consécutives avant de raccrocher les gants durant 3 ans suite à une série de défaites au début des années 90. De retour sur les rings en 1994, il remporte 9 victoires consécutives. Le 11 mars 2000, Ward remporte le titre de champion du monde WBU face à Shea Neary lors d'un combat épique. C'est sur cette performance que se termine le film, marquant l'apogée de Ward et sa réconciliation définitive avec son frère qui malgré tout, l'aura aidé à relever la pente. Plus qu'un film de boxe aux scènes de combat ultraréalistes (1), The Fighter est l'histoire de deux frères que tout oppose dans la vie mais qui sauront se montrer soudés face à l'adversité ; une véritable tragédie grecque à laquelle l'excellent Mark Wahlberg s'était déja essayé dans We own the night (2007) de James Gray où il entretenait une relation similaire avec Joaquin Phoenix. Quant à Christian Bale, non moins excellent, il a perdu 20 kilos pour ce rôle (2) qui lui valu le Golden Globe de meilleur acteur dans un second rôle et qui logiquement devrait lui permettre d'empocher l'Oscar pour la même catégorie.

The Fighter (David O'Russell, USA, 2010, 117 min).    Avec Mark Wahlberg, Christian Bale, Amy Adams, Melissa Leo, Jack McGee, Mickey O'Keefe, Miguel Espino.

- 7 nominations - Oscars 2011 (le 27 février 2011).

- Meilleur acteur dans un second rôle (Christian Bale) - Golden Globe 2011.

- Meilleure actrice dans un second rôle (Melissa Leo) - Golden Globe 2011.

 

(1) Mark Walhberg a du s'entrainer durant quatre ans afin d'imiter la technique de Ward, marquée par un crochet du gauche dévastateur et une endurance extrême à la douleur.

(2) Il avait déja perdu 28 kilos pour The machinist (2005).

14/02/2011

Cirkus Columbia

Circus-Columbia-Danis-Tanovic.jpgDébut années 90, Bosnie-Herzégovine. Divko Buntic (Miki Manojlovic) rentre dans sa ville natale après des années d'exil en Allemagne. Plein aux as, arrivé avec une future épouse de 30 ans sa cadette (elle a l'âge de son fils), il commence à mettre à la porte son ex-femme et son fils. Ses connexions avec les autorités (corrompues) locales lui facilitent la tâche. Dans le même temps, les premières frictions entre communautés ethniques (Musulmans, Serbes, et Croates) se font sentir, prémisses d'une future guerre civile. Invité pour présenter son dernier film au Festival du film international de Beyrouth, le réalisateur bosniaque Dannis Tanovic poursuit son exploration d'un thème qu'il lui tient à coeur, la guerre (1). Se focalisant cette fois-ci sur le point de vue des civils, il nous conte un récit touchant et qui porte à réflexion. La conclusion est toujours la même : la guerre, ça fait mal et c'est absurde...

Cirkus Columbia (Dannis Tanovis, Fr/Bos/Ang/Bel/Slo, 2010, 113 mins).   Avec Miki Manojlovic, Boris Ler, Mira Furlan, Jelena Stupljanin, Mario Knezovic, Milan Strljic, Svetislav Goncic.

- Audience Award - Sarajevo Film Festival 2010.

- Présenté - San Sebastian Film Festival 2010.

- Présenté - Beirut International Film Festival 2010.

 

(1) Hormis la parenthèse L'Enfer (2004), ce thème est traité dans No man's land (2001), Golden Globe et Oscar du meilleur film étranger, et dans Triage (2009).