free website counter html
free website counter html

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/08/2007

Viva Zapatero !

18456758.jpgCélèbre humoriste italienne, Sabina Guzzanti a vu son show satirique sur l'ex-premier ministre Silvio Berlusconi, censuré par la Rai. Les raisons : indécence, vulgarité, propos insultants. Elle va donc mener enquête, sur un ton mi-sérieux mi-drôle, auprès d'hommes politiques et de représentants des médias. Le sujet : que reste-il de la Démocratie et de la liberté de la presse en Italie ? Et qu'en est-il dans le reste de l'Europe ?  J N

Viva Zapatero! (Sabina Guzzanti, Italie, 2005, 80 mins).    Avec Sabina Guzzanti, Alberto Nerazzini, Rory Bremmer, Danielle Luttazzi, Michael Santoro, Lucia, Annunziata, Enzo Biagi. 

- 1 nomination (Meilleur documentaire) - European Film Awards 2005.
- 1 nomination (Meilleur documentaire) - Italian National Syndicate of Film Journalists 2006.
- 1 nomination (Grand prix du Jury) - Sundance Film Festival 2006.
- Présenté - Festival de Venise 2006.
- Présenté - Festival de Tribeca 2006.

16/07/2007

Exilé

327115130.jpgMacau. 1998. Deux tueurs débarquent chez un ancien des leurs pour le liquider. Son erreur : avoir quitté le métier pour vivre une autre vie. Deux autres gangsters sont envoyés pour le protéger. Le maître du polar hong-kongais, Johnny To poursuit après le brillant Election (1 & 2) son questionnement des rapports entre le crime organisé et les autorités locales à des moments charnières. Pour Election, il s'agissait de la retrocession britannique de Hong Kong à la Chine. Les autorités ne sont plus les mêmes. Dans Exilé, on est proche du retour de Macao (en 1999) dans le giron chinois. Mise en scène virtuose, scènes de fusillade aussi lyriques que spectaculaires, Johnny To n'a d'égal que lui-même pour réaliser tellement de polars à la chaîne, sans jamais se répéter. A chaque nouveau long-métrage, une nouvelle touche est ajoutée. Ici, il possède l'art de mélanger les tons (humour, tristesse, violence soudaine, apaisement) et varier les rythmes de la narration sans jamais altérer la cohérence de la mise en scène. On attend la suite avec impatience.

Exilé (Johnny To, Hong Kong, 2006, 100 mins).    Avec Anthony Wong Chau-Sang, Francis Ng Chun-Yu, Nick Cheung, Josie Ho, Roy Cheung, Suet Lam, Simon Yam.

- Meilleur réalisateur - Golden Bauhinia Awards (Hong Kong) 2007.

- Meilleur film - Golden Bauhinia Awards (Hong Kong) 2007.

- Meilleure chorégraphie - Golden Horse Film Festival (Taïwan) 2006.

- En compétition (Lion d'or) - Festival de Venise 2006. 

- Meilleur réalisateur - Hong Kong Film Critics Society Awards 2007. 

- Présenté - Festival de Toronto 2006.

- Présenté - Bangkok International Film Festival 2007.

- Présenté - Los Angeles Film Festival 2007.

- Présenté - New York Asian Film Festival 2007.

- Présenté - Rotterdam International Film Festival 2007.

- Présenté - Palm Springs International Film Festival 2008.

- 4 nominations - Hong Kong Film Awards 2007.

12:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exilé, johnny to

12/07/2007

Die Hard 4

2db29888fbf97168aff1fd411e377798.jpgMême si l'histoire n'est pas particulièrement intéressante (un groupe de terroristes prend les commandes du système informatique national et menace ainsi la sécurité des USA), Die Hard 4 est une réussite. 12 ans après le 3ème opus, l'agent John McClane signe son retour. C'est un bon film d'action, au scénario solide et bien ficelé, et avec d'excellents effets spéciaux (témoin la scène où McClane envoie une bagnole bousiller un hélicopter). Les amateurs du genre seront ravis. On notera également que Bruce Willis, la cinquantaine passée, et sur qui on ne pariait plus un sou dans un rôle "dynamique", prouve qu'il a toujours la pêche dans le rôle du flic baroudeur qui ne lâche rien. Dans le rôle du bad guy, on retrouve Timothy Olyphant (Go, Gone in 60 seconds, The girl next door), toujours efficace dans les rôles secondaires. Le yamakazi Cyril Raffaelli (Banlieue 13, Next) est également présent et nous offre quelques jolies galipettes.

Die Hard 4 (Len Wiseman, USA, 2006, 140 min).   Avec Bruce Willis, Justin Long, Timothy Olyphant, Cliff Curtis, Maggie Q.

04/07/2007

Ocean's 13

ece1e26eb3ec70cb11309ecc34cd473d.jpgSi nous avons passé un bon temps durant la projection du film, c'est justement parce que celui-ci n'a qu'un seul atout : il est divertissant. Rien à signaler de spécial. Le moins que l'on puisse dire est que Steven Soderbergh, qui enchaîne réalisations (Eros, Ocean's Twelve, 2004 ; Bubble, 2005 ; The good german, 2006 ; Ocean's thirteen, 2007) et productions (SyrianaGood night, and good luck, Rumor as it..., 2005 ; A scanner darkly, 2006 ; Wind chill, Michael Clayton, 2007) à un rythme éffréné, ne s'est pas pris la tête. Scénario baclé, coups de théâtre prévisibles, dialogues bidons... En fait, l'épisode 13 est une sorte de mauvais recyclage des précédents. Comme dans le 11, Dany Ocean et ses acolytes foutent le boxon dans le casino d'un ennemi trop sûr de lui. Comme dans le 11, Andy Garcia se fait avoir à la fin. Dans le 12, il avait récupéré son bien. Est-ce à dire que dans le 14, il voudra à nouveau sa revanche ? ça promet... Et pour ne rien gâcher, comme dans le 12, Vincent Cassel se fait entuber à la fin. On a plus qu'à espérer que Soderbergh va s'arrêter au 13, parce que du 11 au 13, ça part en decrescendo, et le 14 risquerait d'être tout aussi foireux.

Ocean's 13 (Steven Soderbergh, USA, 2007, 122 mins).  Avec George Clooney, Brad Pitt, Matt Damon, Ellen Barkin, Al Pacino, Andy Garcia, Don Cheadle, Bernie Mac, Casey Affleck, Scott Caan.

- Présenté - Festival de Cannes 2007.

03/06/2007

Fracture

medium_10m.4.jpg

Ted Crawford, ingénieur aéronautique spécialisé en crashs d'avions, découvre que sa femme le trompe et décide donc le la tuer. Mais lorsque l'inspecteur Rob Nunally arrive sur les lieux du crime, la victime n'est pas tout à fait morte, et il n'est autre que son amant. Comme Crawford (Anthony Hopkins) a confessé son crime, l'ambitieux Willy Beachum (Ryan Gosling), un yuppie qui s'apprêtte à intégrer un cabinet d'avocats huppé, est chargé de procurer l'affaire, sa dernière avant qu'il ne quitte le secteur public. Le procès sera "un massacre" affirme-t-il. Mais l'affaire est en fait plus compliquée qu'elle ne le paraît. Entre ambition, opportunisme, orgueil et mensonges, et à travers un meurtre a priori anodin, c'est une réflexion intriguante sur les disfonctionnements du système judiciaire américain que nous propose le réalisateur de Primal fear (1996, avec Richard Gere et Edward Norton). Un thriller correct et bien ficelé. Entre le "mauvais" Ted Crawford (Anthony Hopkins, regard inquiétant), certain d'avoir mis en place le crime parfait, et le "bon" Willy Beachum (Ryan Gosling, sourire arrogant), convaincu de pouvoir élucider l'énigme, même psychologie (égocentrisme exacerbé) et même combat (remporter le duel). A méditer.

Fracture (Gregory Hoblit, USA, 2007, 112 mins).   Avec Anthony Hopkins, Ryan Gosling, David Strathairn, Rosamund Pike, Embeth Davidtz, Billy Burke, Cliff Curtis, Fiona Shaw, Bob Gunton.