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13/03/2008

No country for old men

1104618724.jpgRetour aux affaires pour les frères Coen, après les légers et moyens Intolerable cruelty (2003) et The ladykillers (2004). Pour leur première adaptation d'un livre (le roman du célèbre écrivain américain Cormac McCarthy), ils ont raflé 4 oscars (dont meilleur film et meilleur réalisateur). Rien que ça. Quelque part au Texas, non loin de la frontière méxicaine, Llewelyn (Josh Brolin), un vétéran du Vietnam, découvre des cadavres et deux millions de dollars. Il s'empare du butin et ne se rend pas compte que ce geste va déclencher un engrenage d'une violence inouïe. Car le tueur "Chigurh" (Javier Bardem hallucinant et oscar du meilleur acteur dans un second rôle) rôde et élimine tout le monde sur son passage. Quant au shérif Bell (Tommy Lee Jones toujours à son avantage), plutôt désabusé et pas loin de la retraite, il est complètement dépassé par les événements. Dans cette parabole d'une société américaine déboussolée et gangrénée par la violence, où les frères Coen revisitent des thèmes bibliques (le bien contre le mal), le noir reprend le dessus sur l'humour, qui fait que No country for old men (l'ajout de "non ce pays n'est pas pour le vieil homme" au titre français du film est franchement pitoyable) est leur meilleure réalisation depuis Fargo (1996), voire la meilleure tout court. Très grand film (et des plans caméras impeccables) où thriller, western et constat social s'entremêlent ; et où les deux frères parviennent à maintenir une tension permanente malgré les ruptures de ton.

No country for old men (Ethan & Joel Coen, USA, 2007, 122 mins).    Avec Tommy Lee Jones, Javier Bardem, Josh Brolin, Woody Harrelson, Kelly MacDonald, Garret Dillahunt.

- Meilleur film - Oscars 2008.

- Meilleur réalisateur - Oscars 2008.

- Meilleur scénario adapté - Oscars 2008.

- Meilleur acteur dans un second rôle (Javier Bardem) - Oscars 2008.

- Meilleur scénario - Golden Globe 2008.

- Meilleur acteur dans un second rôle - drame (Javier Bardem) - Golden Globe 2008.

- En compétition - Festival de Cannes 2007.

- Meilleur réalisateur - BAFTA Awards 2008.

- Meilleur acteur dans un second rôle (Javier Bardem) - BAFTA Awards 2008.

- Meilleure mise en scène - BAFTA Awards 2008.

- Présenté - Festival international de Rotterdam 2007.

- Meilleur réalisateur - Satellite Awards 2007.

- Meilleur film - Drame - Satellite Awards 2007.

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10/03/2008

There will be blood

1478123491.jpgEtats-Unis. Début du XXème siècle. Nous sommes quelque part en Californie. L'industrialisation se met en place (les premiers trains, les premières voitures apparaissent). Pionnier du pétrole sans scrupules, Daniel Plainview (Daniel Day-Lewis impressionnant comme d'habitude) traque sans relâche la moindre trace d'or noir dans le coin. Il veut s'enrichir et ne veut pas que les autres réussissent. Il "ne voit rien de bon chez les gens". Mais son entreprise va se heurter à nombreux facteurs, les habitants du coin, la concurrence, et surtout, l'église évangéliste du coin. 4 films et déja éclectique. Après Boogie nights (1997) qu'il réalisa à l'âge de 27 ans, Magnolia (1999) et Punch drunk love (2002), le génial P.T Anderson adapte ici le roman de Upton Sinclair, Oil !, paru en 1927. Cette saga de 02h40, histoire d'un homme seul (l'absence d'une femme a certainement joué sur le train de vie et la personnalité de D. Plainview), grisé par le succès et l'argent, n'est pas sans rappeler Gangs of New-York (2002) de Martin Scorsese. Daniel Day-Lewis dont la performance mémorable lui avait valu une nomination à l'Oscar du meilleur acteur, y incarnait un personnage dont le profil est similaire à celui du pionnier : même dégaine, même personnalité et même visage fiévreux. There will be blood traite également la même thématique que la saga (03h00) de Scorsese mais esquisse un autre aspect de celle-ci. Scorsese montre comment s'est construite l'Amérique. Elle s'est faite dans la rue, à travers les guerres de gangs. Chez P.T Anderson (nominé pour l'Oscar du meilleur réalisateur), ce sont les prémisses du capitalisme sauvage et la montée en puissance des Evangélistes, très influents aujourd'hui du côté de la Maison-Blanche (CF. le documentaire de William Karel, Le monde selon Bush), qui forgeront l'Amérique future. Filmé d'une main de maître (Oscar de la meilleure photographie), ce chef-d'oeuvre a valu à Daniel Day-Lewis l'Oscar du meilleur acteur (son second après celui obtenu en 1989 dans la même catégorie pour My left foot) mais également le Golden Globe du meilleur acteur dans un drame. Et pour ne rien gâcher, la bande son, concoctée par Jonny Greenwood, guitariste de Radiohead) est splendide.

There will be blood (Paul Thomas Anderson, USA, 2007, 155 mins).    Avec Daniel Day-Lewis, Paul Dano, Dillon Freaser, Ciaran Hinds, Kevin J. O'Connor.

- Meilleur acteur dans un premier rôle (Daniel Day-Lewis) - Oscars 2008.

- Meilleure photographie - Oscars 2008.

- Meilleur acteur dans un drame - Daniel Day-Lewis - Golden Globe 2008.

- Meilleur acteur - Daniel Day-Lewis - BAFTA Awards 2008.

- Ours d'argent - P.T Anderson (Meilleur réalisateur) - Festival de Berlin 2008.

- Ours d'argent - Jonny Greenwood (Meilleure contribution artistique - musique) - Festival de Berlin 2008.

- En compétition (Ours d'or) - Festival de Berlin 2008.

- Audience Award (Meilleur acteur international - Daniel Day-Lewis) - Irish Film and Television Awards 2008.

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07/03/2008

Les faussaires

1200216406.jpgBerlin. 1936. Salomon Sorowitsch est le roi de la contrefaçon. Passeports, certificats, billets de manque, rien ne manque à son palmarès. Son business est florissant et il coule des jours heureux. Mais trahi, il est arrêté par la Gestapo. Quelques années plus tard, la guerre fait rage. Malmenée sur tous les fronts, l'Allemagne nazie met en place la plus grande opération de falsification de billets du siècle, "Opération Bernhard". Le but est d'innonder de faux billets l'économie des pays alliés afin qu'elle s'écroule. Sorowitsh est donc transféré de Mauthausen au camp de Sachsenhausen où les détenus bénéficient d'un traitement de faveur. Lui et ses compagnons, tous experts en falsification, Sorowitsh est chargé d'imprimer des devises étrangères à grande échelle. Autrement, ils seront exécutés. Entre examen de conscience, sentiment de culpabilité et instinct de survie, "Sally" et les autres vont devoir lutter contre eux-mêmes. Sauver leur peau ou saboter l'opération ? L'expérience les marquera dans leur douleur, à jamais, pour la vie... Si l'histoire racontée est fascinante (on en apprend des choses), la mise en scène demeure classique (mais y a-t-il vraiment un mal à cela ?), une première scène qui marque la fin de la guerre, suivie du classique flashback. Mais l'essentiel est là, Stefan Ruzowitzky (il adapte le livre écrit par Adolf Burger, un des faussaires du camp de Sachsenhausen) ébauche sans complaisance un épisode de l'univers concentrationnaire, le tout porté par des comédiens exceptionnels, notamment Karl Markovics (aka Salomon Sorowitsch). On peut toutefois reprocher une musique trop joyeuse pour une atmosphère aussi sombre. Quant à l'Oscar du meilleur film étranger, décroché lors de la cérémonie des Oscars 2008, il est peut-être légérèment exagéré.

Les faussaires (Stefan Ruzowitzky, All/Aut, 2006, 100 mins).    Avec Karl Markovics, August Diehl, Devid Striesow, Marie Baumer, Andreas Schmidt, Martin Brambach, Veit Stübner. 

- Meilleur film étranger - Oscars 2008.

- Meilleur acteur dans un second rôle - Devid Streisow - German Film Awards 2007.

- Présenté - Festival de Toronto 2007.

- Présenté - Festival de Vancouver 2007.

- Présenté - Festival de Karlovy 2007.

- Présenté - Festival de Palm Springs 2007.

28/02/2008

Triangle

1554139763.jpgTrois ténors du polar hongkongais ont co-réalisé "Triangle". Chacun a dirigé un des 3 segments du film. Une nuit d'orage, trois potes désoeuvrés, Fai, Sam et Mok rencontrent un vieil homme étrange qui leur dévoile la cachette d'un trésor. Celui-ci se trouve dans une cachette située en dessous d'un bâtiment gouvernemental. Mince affaire. Pourtant, les trois amis parviennent tant bien que mal à récupérer le butin. Ce ne sont pas les autorités qui mettront en péril leur entreprise mais d'autres facteurs : la femme adultère de Sam, quelques gangsters et surtout... eux-mêmes. Comment ne pas succomber à prendre la poudre d'escampette lorsqu'on a sous les bras un objet qui vaut plusieurs millions ? Argent ou amitié ? Cupidité ou loyauté ? Comme toujours, cet excellent cinéma hongkongais se concentre sur la psychologie des personnages. Johnny To s'est chargé du dernier segment du film. On reconnaît sa touche : accélération de la trame, variations du rythme... et une scène de fusillade digne de The mission (1999) ou Exilé (2006). Pas le meilleur film du genre mais réjouissant tout de même!

Triangle (Ringo Lam, Johnny To, Tsui Hark, Hong Kong, 2006, 100 mins).    Avec Louis Koo, Simon Yam, Honglei Sun, Kelly Lin, Suet Lam, Yau Yung.

- Présenté - Festival de Cannes 2007.

25/02/2008

Jumper

293133485.jpgOn attendait peut-être mieux du réalisateur du premier volet de la trilogie Jason Bourne (The bourne identity, 2002). L'idée est pourtant intéressante au départ. Et si certains êtres humains avaient le don de pouvoir se téléporter ? En feraient-ils bon usage ? Ou bien tous en abuseraient et commettraient des délits (voler une banque est un crime) ? Pour David Rice, l'aubaine tombe à point. C'est le moyen de fuir son quotidien peu folichon (rejetté à l'école, père alcoolique). Le problème est que les Paladins (sorte de marée-chaussée transnationale) veillent au grain et pourchassent depuis la nuit des temps les "Jumpers" et les exécute pour le "bien de l'humanité". Lorsque sa bien-aimée Millie est menacée, David va devoir s'unir avec Griffin, un autre Jumper, pour contrer les Paladins. Le problème ici est que Hayden Christensen, déja piètre acteur dans Star Wars II et III (aka Anakin Skywalker aka Dark Vador) n'est pas Tobey Maguire et n'a pas l'étoffe d'un héros. Aucune consistance non plus chez les autres acteurs. Même Samuel L. Jackson (péroxydé...) ne sauve pas la mise. Scénario mal fichu, dialogues ringards. C'est bien la première fois qu'on a attendu avec impatience la fin du film dès le premier quart d'heure.

Jumper (Doug Liman, USA, 2007, 95 mins).     Avec Hayden Christensen, Samuel L. Jackson, Jamie Bell, Rachel Bilson, Diane Lane.

20:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jumper, doug liman