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03/05/2007

Sunshine

medium_18750987ss.jpg1/5 de Contact (un fou de dieu sabote la mission) + 1/5 de Sphere (l'ensemble de l'équipage se met à psychoter au fur et à mesure que la mission devient périlleuse) + 1/5 de Armageddon (une charge nucléaire doit être posée et quelqu'un doit bien se sacrifier pour sauver l'humanité : Bruce Willis/Cilian Murphy) + 1/5 de Deep Impact ("on va tous mourir") + 1/5 de Event Horizon (on récupère un vaisseau fantôme et une sorte de monstre menace l'équipage). Ajoutez à ceci une floppée de mauvais acteurs et des dialogues pathétiques (le scénariste n'est autre que Alex Garland, auteur des scénarios de "The beach" et "28 days later", autres opus de Boyle...) et vous aurez "Sunshine". Au secours!!...  Comme il est loin le temps où Danny Boyle réalisait Trainspotting (1996) ou Shallow Grave (1995).

Sunshine (Dany Boyle, U-K, 2007, 100 mins).    Avec Chris Evans (II), Cillian Murphy, Rose Byrne, Michelle Yeoh, Cliff Curtis, Troy Garity, Hiroyuki Sanada, Benedict Wong, Mark Strong.

27/04/2007

Une jeunesse chinoise

medium_18761193.jpgChine, 1987. Yu Hong quitte sa campagne natale et son petit ami pour rejoindre la capitale Pékin, où elle compte poursuivre ses études. Elle découvre un autre monde, qui va lui permettre de découvrir de nouvelles expériences sexuelles et affectives. Sa rencontre avec un étudiant de son âge tourne à une relation conflictuelle, mélange d'amour passionné et de haine exacerbée, et de sexualité désespérée. Entre-temps, les troubles politiques (manifestations des étudiants) s'amplifient (le parallélisme sexualité débridée-manifs contre le pouvoir rappelle certaines scènes du film de Bernardo Bertolucci, "Les innocents" (Dreamers, 2003)), et aboutiront aux événements sanglants de Tiananmen en 1989. Une ode et un très bel hommage à la liberté, qui a valu au réalisateur de subir les foudres de la censure chinoise. Pour avoir présenté son film à Cannes sans permission des autorités de son pays, il est interdit de tournage pendant cinq ans.

Une jeunesse chinoise (Yihe yuan) (Lou Ye, Chine, 2006, 140 mins).    Avec Hao Lei, Guo Xiaodong, Hu Ling, Zhang Xianmin, Bai Xueyun, Cui Lin.

- En compétition - Festival de Cannes 2006.

- Présenté - Festival de Toronto 2006.

- Présenté - Festival de Rotterdam 2007.

25/04/2007

Shooter

5978cabdf52c40f7fb9b62ef0da719c9.jpgLe président de la république est sur le point d'être assassiné par un sniper. Une équipe gouvernementale se dépêche donc de trouver la personne qui pourrait localiser le tireur avant que celui-ci n'agisse, c'est-à-dire un sniper. Des gars comme Bob Lee Swagger (Mark Wahlberg), il y en a peut-être 2 ou 3 sur terre. Il accepte finalement de coopérer mais il ne sait pas en fait qu'il va tomber dans un piège et devenir la proie idéale. Que faire ? retourner régler leur compte à ses employeurs... En gros, Shooter, c'est le Jason Bourne du pauvre. Caméra adrénalinée, scénario mal fichu, séquences invraisemblables, acteurs limite, bref, Antoine Fuqua n'est pas Paul Greengrass. Depuis le très bon Training Day (01), le réalisateur s'emmêle les pinceaux à chaque nouveau opus (Tears of the sun, 03 ; King Arthur, 04). A fuir.

Shooter (Antoine Fuqua, USA, 2007, 120 mins).   Avec Mark Wahlberg, Danny Glover, Michael Pena, Kate Mara, Rhona Mitra, Elias Koteas.

18:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

13/04/2007

La cité interdite

medium_u34509ap5y5.jpgLe titre original en mandarin est un peu plus long : Man cheng jin dai huang jin jia. Il n'a probablement rien à voir avec le titre français, puisque le titre américain du film est : Curse of the golden flower, ce qui aurait donné en français quelque chose comme "la malédiction des chrysanthèmes", cette fameuse fleur que tissait la reine (Gong Li) sur les uniformes des soldats mutins.. Pour la parenthèse...

Après Hero (2003) et Le secret des poignards volants (2004), Zhang Yimou s'attaque une nouvelle fois au wu xian pian, le film de sabre traditionnel (Chine, Hong Kong). Le premier film nommé se déroulait lors de la période des Etats gueriers (-475 ; -221 av. J.C). La Chine était divisée en 7 royaumes. Celui du Qin était le plus puissant. Les autres royaumes feront tout pour le faire tomber... Dans le second film, nous sommes en 859, la dynastie Tang (618-907) est sur le déclin, les mouvements centrifuges prospèrent en Chine. Le plus redoutable est celui de la Maison des poignards volants...  Enfin, dans "la cité interdite", place à la dynastie Hou Tang (923-936). Nous sommes en 928, période des Cinq Dynasties et Dix Royaumes (907-960). Intrigues de couloir et de pouvoir sont au rendez-vous. L'empereur est de retour de guerre et un complot interne se trame dans son dos... Comme dans les 2 autres films, la composition visuelle prime, décors magnifiques, souci du détail, esthetisme, magnificence..., et le lyrique se mêle à l'épique. Quel lien entre ces 3 films ? les dynasties chinoises évidemment, la structure et le fonctionnement du pouvoir, la perception de la politique... mais surtout une refléxion fondamentale : comment le pouvoir central chinois est-t-il parvenu à se maintenir (et se consolider) au fil des siècles (jusqu'à aujourd'hui), dans un Etat-territoire qui fait tout de même plus de 9 millions de km².

La cité interdite (Zhang Yimou, Chine/Hong-Kong, 2006, 120 mins).  Avec Gong Li, Chow Yun-Fat, Jay Chou, Ye Liu, Qin Junjie, Man Li, Dahong Ni, Chen Jin.

- 1 nomination aux Oscars 2006 (Meilleurs costumes).

- Meilleure direction artistique (Huo Tingxiao) - Art Directors Guild 2006.

- Meilleure mise en scène (Zhao Xiaoding) - National Society of Film Critics 2006.

- Meilleure mise en scène (Zhao Xiaoding) - New York Film Critics Sciety.

- Meilleurs costumes (Yee Chung-man) - Costume Guild Awards 2006.

- 2 nominations aux Satellite Awards 2006.

03/04/2007

Itchkéri Kenti

medium_18709583.jpgLorsque l'Union soviétique s'effondre en 1991, la petite République de Tchétchénie (15.500 km², capitale : Grozny) profite du chaos et proclame son indépendance. Entre 1991 et 1994, ce petit pays montagneux bénéficie d'une indépendance de facto, durant laquelle illégalité et banditisme sont de mise. Moscou intervient finalement en décembre 1994, officiellement pour "restaurer l'ordre". S'ensuit une guerre violente entre indépendantistes tchétchènes et troupes russes. Moscou est incapable de remporter cette guerre d'usure (les montagnes tchétchènes sont imprenables) et se voit contrainte de négocier un accord (à Khassaviourt, au Daghestan) en août 1996, arrangé par le général Alexandre Lebed. Les clauses de l'accord sont floues mais une élection a quand même lieu en Tchétchénie en 1997 (supervisiée par l'OSCE). Aslan Maskhadov est élu président. La période 1997-1999 est marquée par le chaos politique, les dissenssions, et les kidnappings d'étrangers. En 1999, sous prétexte que la Tchétchénie est responsable d'attentats survenus dans plusieurs villes de Russie, Moscou intervient une seconde fois, sous la férule de Vladimir Poutine. En 2002, la situation est officiellement normalisée. Un gouvernement tchétchène pro-russe est mis en place. La guerilla continue depuis, contre les troupes russes mais elle est beaucoup moins organisée et coordonnée, en raison notamment du décès des leaders Aslan Maskhdov (mars 2005) et Chamil Bassaïev (juillet 2006). 

Un petit résumé rapide pour re-situer cet excellent documentaire filmé durant le premier conflit (1994-1996). L'auteur a monté son documentaire dix ans après l'avoir filmé dans des conditions difficiles. Difficiles car il l'a vécu aux cotés de civils tchétchènes, partageant leur quotidien, leurs douleurs et leurs angoisses. C'est ce qu'il faut retenir. L'auteur a risqué sa vie en réalisant un documentaire essentiel. Pas de discours anti-russe. Juste témoigner du quotidien misérable de gens qui n'ont rien à voir avec la politique. Essentiel mais aussi précieux car c'est le seul jusqu'ici qui a décrit la situation de la population locale, dans une région très fermée au monde extérieur, et surtout aux journalistes. D'autres ont payé un prix très élevé pour avoir mis les pieds en Tchétchénie...  Itchkérie signifie en tchétchène "Tchétchénie". C'était son appelation avant la conquête tsariste au 18ème siècle. Aujourd'hui, les indépendantistes continuent de l'appeler ainsi. "Kent" signifie jeune homme valeureux. "Les fils de l'Itchkérie". J N

Itchkéri Kenti (Florent Marcie, France, 2006, 145 min)