25/02/2007
Césars 2007
Palmarès de la 32ème cérémonie des Césars :
Meilleur film : Lady Chatterley (Pascal Ferran).
Meilleure actrice : Marina Hands (Lady Chatterley).
Meilleure adaptation : Lady Chatterley.
Meilleur réalisateur : Guillaume Canet (Ne le dis à personne).
Meilleur acteur : François Cluzet (Ne le dis à personne).
Meilleur costume : Lady Chatterley.
Meilleur photographie : Lady Chatterley.
Meilleure musqiue : Ne le dis à personne.
Meilleur montage : Ne le dis à personne.
Meilleur scénario original : Indigènes (Rachid Bouchareb).
Meilleur acteur dans un rôle second : Kad Merad (Je vais bien, ne t'en fais pas).
Meilleur espoir féminin : Mélanie Laurent (Je vais bien, ne t'en fais pas).
Meilleur documentaire (1er César dans cette catégorie) : Dans la peau de Jacques Chirac (Karl Zéro).
César d'honneur : Jude Law, Marlène Jobert.
23:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 32ème cérémonie des Césars, Lady Chatterley, Marina Hands, Guillaume Canet
20/02/2007
The good german
L'adaptation du roman de Joseph Kanon ("L'ami allemand", en français, disponible aux éditions Pocket) est forcément un hommage à Casablanca (Michael Curtiz, 1942) : caméra lente, gestuelle des acteurs, effets optiques... Tout est tellement bien copié qu'on croirait vraiment regarder Casablanca. C'en est presque une copie conforme et c'est un peu dommage. Nous sommes en Allemagne en 1945, la guerre vient à peine de s'achever. Le pays est occupé par les troupes américaines et russes qui se partagent le territoire, et la conférence de Potsdam pointe le nez. Le pays est ravagé, les gens survivent tant bien que mal, le marché noir bat son plein. Jake Geismer, envoyé sur place pour couvrir la conférence, découvre que son chauffeur, Tully, mène une liaison avec Lena, une juive allemande avec qui il eut lui-même une relation quelques années auparavant à Berlin. Tully, trafiquant d'alcool, est retrouvé mort dans le secteur russe. Les autorités semblent indifférentes. Geismer mène donc l'enquête en solo. Ce qui va le mêler indirectement à l'affaire Emile Brandt, un allemand activement recherché, mais surtout lui faire découvrir la vraie nature de Lena.
L'intrigue tient la route, sans toutefois être particulièrement intéressante. Film moyen. On retiendra surtout la performance d'une Cate Blanchett sublime, et à un degré moindre, celle d'un Tobey Maguire impeccable dans un rôle à contre-courant.
The good german (Steven Soderbergh, USA, 2006, 107 min). Avec George Clooney, Cate Blanchett, Tobey Maguire, Beau Bridges, Tony Curran, Leland Orser, Ravil Isyanov, Christian Oliver.
- 1 nomination (Meilleure musique) - Oscars 2007.
- 1 nomination (Ours d'or) - Festival de Berlin 2007.
- 1 nomination (Meilleur compositeur - Thomas Newman) - Broadcast Film Critics Association Awards 2007.
12:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the good german, steven soderbergh, george clooney, cate blanchett, seconde guerre mondiale, tobey maguire, berlin
16/02/2007
Blood diamond
Blood diamond s'inscrit dans cette nouvelle mode, hollywoodienne ou autre, qui tend à dénoncer d'une manière ou d'une autre, explicitement ou implicitement (et de près ou de loin), le désastre africain : misère économique, loi de la jungle, guerres civiles, impunité générale, magouilles occidentales, juntes militaires au pouvoir...). Après Lord of war (2005 : trafic d'armes), The constant gardener (2005 : industrie pharmaceutique), Hotel Rwanda (2005 : génocide rwandais), Shooting dogs (2005 : génocide rwandais), "Blood Diamond" s'attaque aux fameux diamants qui servent à financer la guerre dans l'Afrique des Grands Lacs. L'action se situe au Sierra Leone, où éclata la guerre en 1999. C'est à la fois un film d'action et un réquisitoire tendant à fustiger les nombreuses pratiques qui sévissent dans la poudrière africaine (mais ailleurs aussi) : blanchiment d'argent, cupidité des investisseurs étrangers, barbarie généralisée, règne de la terreur pratiqué par les barons locaux..etc.. Le dernier long-métrage d'Edward Zwick s'inscrit dans ce registre à la fois grand public et semi-documentaire (comme pour Lord of war et The constant gardener). Une formule qui semble bien fonctionner. Même si en gros, personne n'en a rien à cirer de ce qui se passe en Afrique (disons-le), il est important que des films en parlent, afin que l'on voit et enregistre toute l'horreur qui y sévit, très vite oubliée après être passée aux infos.
Au niveau des acteurs, on remarquera, dans la continuité de The departed, la performance fracassante de Leonardo Di Caprio, bien nerveux, qui prend de plus en plus de consistance. Djimon Hounsou (Amistad, 1997 ; Gladiator, 2000 ; The island, 2005) est tout aussi génial. Jennifer Connelly qu'on ne présente pas, toujours à son niveau.
Blood diamond (Edward Zwick, USA, 2006, 143 mins). Avec Leonardo Di Caprio, Djimon Hounsou, Jenniffer Connelly, Kagiso Kuypers, Arnold Vosloo.
- 5 nominations aux Oscars - 2007.
- Nomination comme meilleur acteur - Leonardo Di Caprio - Golden Globe 2006.
- Meilleur second rôle - Djimon Hounsou - National Board of Review 2006.
- Meilleur second rôle - Djimon Hounsou - Festival de Washington 2006.
- Meilleur second rôle - Djimon Hounsou - Women Film Critic Circle 2006.
- Meilleur second rôle - Djimon Hounsou - Las Vegas Film Critics Circle.
20:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blood diamond, leonardo dicaprio, edward zwick, djimon hounsou, jennifer connelly, afrique, trafic de diamants
01/02/2007
The illusionist
2 films sur les magiciens sont sortis presque simultanément. The prestige, d'abord, le 26 novembre 2006. Puis The Illusionist, le 17 janvier 2007. Si la substance de l'intrigue du premier cité est intéressante, le second l'est un peu moins. Nous sommes à Vienne, à la fin du XIXème siècle ou au début du XXème. Le magicien Eisenheim acquiert, grâce à ses tours de passe-passe, de plus en plus de popularité, au point d'être plus aimé que le prince héritier Léopold. Celui-ci décide donc de l'éliminer, d'autant plus que Eisenheim fut l'amour de jeunesse de la fiancée du prince, Sophie von Teschen. Dans le même temps, l'Empire austro-hongrois au bord de l'effritement, Leopold, avide de pouvoir, prévoit de renverser le trône. Tous ses facteurs vont s'imbriquer et ne survivra que le plus malin. Si la reconstitution historique et le contexte de l'époque sont impeccablement représentés en toile de fond, le reste de l'histoire n'est pas particulièrement saisissant : une histoire d'amour (comme souvent) à l'eau de rose et des scènes très gnan gnan. L'intrigue criminelle mêlée à l'illusionisme et à l'histoire d'amour est poussive et le dénouement est fort prévisible. Plus original, "Le Prestige" ne joue pas sur le manichéisme, et ce n'est pas nécessairement le "bon" qui gagne à la fin. Il n'y a d'ailleurs pas de bon ou de mauvais. Dans ce thriller plus sombre que "L'Illusioniste", on n'hésitera pas à sacrifier 3 actrices, une sera assassinée (Piper Perabo), la seconde se pendra (Rebbeca Hall), et la troisième, dégoutée, s'en ira (Scarlett Johansson). The Illusionist est sauvé par la performance d'excellents acteurs. Edward Norton, tout d'abord, mais aussi Paul Giamatti et Rufus Sewell.
The Illusionist (Neil Burger, USA, 2006, 110 mins). Avec Edward Norton, Paul Giamatti, Rufus Sewel, Jessica Biel, Eddie Marsan, Tom Fisher, Erich Redman.
- 1 nomination aux Oscars 2006 (meilleure mise en scène).
- Meilleure mise en scène (Dick Pope) - New York Film Critics Online 2006.
- Meilleure mise en scène (Dick Pope) - San Diego Film Critics Awards 2006.
- Présenté - Festival de Sundance 2006.
- Présenté - Festival de New Port Beach 2006.
17:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the illusionist, neil burger, edward norton, paul giamatti, the prestige
26/01/2007
Stranger than fiction
Titre francais : "L'incroyable destin de Harold Crick". Un matin, Harold Crick, inspecteur des impôts, entend une voix de femme qui commente tous ces faits et gestes. Le pire est qu'il decouvre qu'il est un personnage du roman qu'elle écrit et qu'elle s'apprêtte à le faire mourir lors du dénouement. A t-il une chance d'échapper à son destin ? changer son mode de vie lui permettra-t-il de changer la donne ? Cette intelligente comédie dramatique nous a charmé, et changé des Apocalypto, The fountain, Bad Times, et compagnie... Elle a egalement valu a Will Ferrell (personnage principal) une nomination aux Golden Globe 2006, pour le rôle de meilleur acteur.
Stranger than fiction (Marc Forster, USA, 2006, 113 mins). Avec Will Ferrell, Maggie Gyllenhaal, Dustin Hoffman, Queen Latifah, Emma Thompson, Tony Hale.
- Présenté - Festival de Londres 2006.
- Présenté - Festival de Toronto 2006.
- Prix du meilleur scénario (Zach Helm) - National Board of Review 2006.
20:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Stranger than fiction, will ferrell, marc forster, dustion hoffman, maggie gyllenhaal