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26/02/2007

La vie des autres

medium_18708574.2.jpgNous sommes au milieu des années 80. Wiesler, officier intraitable de la puissante Stasi (Service de renseignements de la RDA), est chargé par son supérieur de mettre sur écoute le dramaturge Georges Dreyman, soupçonné malgré son appartenance à l'élite intellectuelle communiste de ne pas adhérer aux idées du Parti. En soldat obéissant, Wiesler débute sa mission sans (se) poser des questions. Seulement, au fur et à mesure qu'il surveille la vie de Dreyman et de sa compagne Christa-Maria, il découvre que les ordres viennent du ministre de la culture, qui a également une liaison avec l'actrice et cherche par tous les moyens à éliminer Dreyman afin de se la garder pour lui seul. Dégoûté, Wiesler va dès lors protéger le couple au lieu de dénoncer les "sympathies occidentales" de Dreyman, devenant leur ange gardien. C'est ici qu'apparaît toute la substance du message. S'il protège le couple, Wiesler ne renie aucunement les idéaux auxquels il adhère. Bien au contraire. Découvrant toute la bassesse du ministre qui en ne recherchant que son propre intérêt, bafoue lui-même les valeurs du système qu'il représente, il décide de protéger des personnes qui n'ont rien fait de mal finalement, même si cela va le détruire. Il se sacrifie au nom de ce système, même s'il découvre toutes ses tares, en se révélant plus humain qu'on ne le pensait. Si l'excellent "Good by Lenin!" (2003) traitait de la période immédiate post-effondrement du mur de Berlin, ce film là traite d'une période non explorée jusqu'à maintenant, ce qui le rend d'autant plus crucial. Ces deux films se complètent parfaitement. La vie des autres fut très justement récompensé lors de la 79ème cérémonie des Oscars.

Das Leben der anderen (Florian Henckel von Donnersmarck, All, 2006, 135 mins).   Avec Ulrich Mühe, Sebastian Koch, Martina Gedeck, Ulrich Tukur, Thomas Thieme.

- Oscar du meilleur film de langue étrangère - 2007.

- Meilleur film, meilleur scénario, meilleur acteur - European Film Awards 2006.

- Prix Satyajit Ray - Festival de Londres 2006.

- Prix du public - Festival de Locarno 2006.

- Prix du public - Festival de Vancouver 2006.

- Meilleur film étranger - L.A Film Critics Association.

- Prix du public - Festival de Varsovie 2006.

- Prix du public - Festival de Pessac 2006.

Oscars 2007

medium_1535679119-26022007062623.jpgPalmarès de la 79ème cérémonie des Oscars :

Meilleur film : The departed (Martin Scorsese).

Meilleur réalisateur : Martin Scorsese.

Meilleur acteur : Forest Whitaker (The last king of Scotland).

Meilleur actrice : Helen Mirren (The Queen).

Meilleur acteur dans un second rôle : Alan Arkin (Little miss sunshine).

Meilleure actrice dans un second rôle : Jennifer Hudson (Dreamgirls).

Meilleur scénario original : Little miss sunshine.

Meilleur scénario adapté : The departed. 

Meilleur montage : The departed.

Meilleur documentaire : An Inconvienient Truth (Al Gore).

Meilleur direction artistique : Le labyrinthe de Pan (Guillermo del Toro).

Meilleure photographie : Le labyrinthe de Pan (Guillermo del Toro).

Meilleure musique : Babel (Alejandro Gonzalez Inarritu).

Meilleur montage sonore : Lettres d'Iwo Jima (Clint Eastwood).

Meilleur film en langue étrangère : La vie des autres (Florian Henckel  von Donnersmarck).

Meilleur film d'animation : Happy feet.

Meilleur maquillage : Le labyrinthe de Pan.

Meilleure chanson : Melissa Etheridge (An inconvienient truth).

Meilleur court-métrage documentaire : The blood of Yingzhou District.

Meilleur court-métrage d'animation : The danish poet.

Meilleur court-métrage : West Bank Story.

Meilleurs costumes : Milena Canonero (Marie-Antoinette).

Meilleurs effets spéciaux : Pirates des caraïbes.

25/02/2007

Césars 2007

medium_070224234202.mol21qra0_marina-hands--qui-a-remporte-le-cesar-de-la-meilleb.jpgPalmarès de la 32ème cérémonie des Césars :

Meilleur film : Lady Chatterley (Pascal Ferran).

Meilleure actrice : Marina Hands (Lady Chatterley).

Meilleure adaptation : Lady Chatterley.

Meilleur réalisateur : Guillaume Canet (Ne le dis à personne).

Meilleur acteur : François Cluzet (Ne le dis à personne).

Meilleur costume : Lady Chatterley.

Meilleur photographie : Lady Chatterley.

Meilleure musqiue : Ne le dis à personne.

Meilleur montage : Ne le dis à personne.

Meilleur scénario original : Indigènes (Rachid Bouchareb).

Meilleur acteur dans un rôle second : Kad Merad (Je vais bien, ne t'en fais pas).

Meilleur espoir féminin : Mélanie Laurent (Je vais bien, ne t'en fais pas).

Meilleur documentaire (1er César dans cette catégorie) : Dans la peau de Jacques Chirac (Karl Zéro).

César d'honneur : Jude Law, Marlène Jobert.

20/02/2007

The good german

4bbe9a382c125539ae3959d1da9bed55.jpgL'adaptation du roman de Joseph Kanon ("L'ami allemand", en français, disponible aux éditions Pocket) est forcément un hommage à Casablanca (Michael Curtiz, 1942) : caméra lente, gestuelle des acteurs, effets optiques... Tout est tellement bien copié qu'on croirait vraiment regarder Casablanca. C'en est presque une copie conforme et c'est un peu dommage. Nous sommes en Allemagne en 1945, la guerre vient à peine de s'achever. Le pays est occupé par les troupes américaines et russes qui se partagent le territoire, et la conférence de Potsdam pointe le nez. Le pays est ravagé, les gens survivent tant bien que mal, le marché noir bat son plein. Jake Geismer, envoyé sur place pour couvrir la conférence, découvre que son chauffeur, Tully, mène une liaison avec Lena, une juive allemande avec qui il eut lui-même une relation quelques années auparavant à Berlin. Tully, trafiquant d'alcool, est retrouvé mort dans le secteur russe. Les autorités semblent indifférentes. Geismer mène donc l'enquête en solo. Ce qui va le mêler indirectement à l'affaire Emile Brandt, un allemand activement recherché, mais surtout lui faire découvrir la vraie nature de Lena.

L'intrigue tient la route, sans toutefois être particulièrement intéressante. Film moyen. On retiendra surtout la performance d'une Cate Blanchett sublime, et à un degré moindre, celle d'un Tobey Maguire impeccable dans un rôle à contre-courant.

The good german (Steven Soderbergh, USA, 2006, 107 min).   Avec George Clooney, Cate Blanchett, Tobey Maguire, Beau Bridges, Tony Curran, Leland Orser, Ravil Isyanov, Christian Oliver.

- 1 nomination (Meilleure musique) - Oscars 2007.

- 1 nomination (Ours d'or) - Festival de Berlin 2007.

- 1 nomination (Meilleur compositeur - Thomas Newman) - Broadcast Film Critics Association Awards 2007.

16/02/2007

Blood diamond

medium_18711786.jpgBlood diamond s'inscrit dans cette nouvelle mode, hollywoodienne ou autre, qui tend à dénoncer d'une manière ou d'une autre, explicitement ou implicitement (et de près ou de loin), le désastre africain : misère économique, loi de la jungle, guerres civiles, impunité générale, magouilles occidentales, juntes militaires au pouvoir...). Après Lord of war (2005 : trafic d'armes), The constant gardener (2005 : industrie pharmaceutique), Hotel Rwanda (2005 : génocide rwandais), Shooting dogs (2005 : génocide rwandais), "Blood Diamond" s'attaque aux fameux diamants qui servent à financer la guerre dans l'Afrique des Grands Lacs. L'action se situe au Sierra Leone, où éclata la guerre en 1999. C'est à la fois un film d'action et un réquisitoire tendant à fustiger les nombreuses pratiques qui sévissent dans la poudrière africaine (mais ailleurs aussi) : blanchiment d'argent, cupidité des investisseurs étrangers, barbarie généralisée, règne de la terreur pratiqué par les barons locaux..etc.. Le dernier long-métrage d'Edward Zwick s'inscrit dans ce registre à la fois grand public et semi-documentaire (comme pour Lord of war et The constant gardener). Une formule qui semble bien fonctionner. Même si en gros, personne n'en a rien à cirer de ce qui se passe en Afrique (disons-le), il est important que des films en parlent, afin que l'on voit et enregistre toute l'horreur qui y sévit, très vite oubliée après être passée aux infos.

Au niveau des acteurs, on remarquera, dans la continuité de The departed, la performance fracassante de Leonardo Di Caprio, bien nerveux, qui prend de plus en plus de consistance. Djimon Hounsou (Amistad, 1997 ; Gladiator, 2000 ; The island, 2005) est tout aussi génial. Jennifer Connelly qu'on ne présente pas, toujours à son niveau.

Blood diamond (Edward Zwick, USA, 2006, 143 mins).    Avec Leonardo Di Caprio, Djimon Hounsou, Jenniffer Connelly, Kagiso Kuypers, Arnold Vosloo.

 - 5 nominations aux Oscars - 2007.

 - Nomination comme meilleur acteur - Leonardo Di Caprio - Golden Globe 2006.

 - Meilleur second rôle - Djimon Hounsou - National Board of Review 2006.

 - Meilleur second rôle - Djimon Hounsou - Festival de Washington 2006.

 - Meilleur second rôle - Djimon Hounsou - Women Film Critic Circle 2006.

 - Meilleur second rôle - Djimon Hounsou - Las Vegas Film Critics Circle.