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07/01/2008

Hitman

27c898ccb661207a0354e113af64edce.jpgUn célèbre jeu vidéo (un tueur à gages sans pitié) adapté pour Century Fox par le jeune réalisateur français Xavier Gens (32 ans) et produit par Luc Besson. C'est à peu près à ça que se résume Hitman, un mélange entre Nikita et The Bourne Identity. Agent 47 (Timothy Olyphant), meilleur tueur d'une agence ultra-secrète est chargé d'abattre le président russe Mikhail Belicoff. Facile a priori puisqu'il ne rate jamais un contrat et qu'il ne laisse jamais de traces derrière lui. Le problème est que mis à part Interpol qui le traque depuis belle lurette, ses propres commanditaires semblent l'avoir piégé et les renseignements russes, à leur tête l'agent Yuri Marklov (Robert "T-Bag" Knepper, le fameux pédophile de la série Prison Break), veulent sa peau. Le tueur va devoir tirer tout ça au clair et éviter que sa rencontre avec Nika (la sulfureuse Olga Kurylenko) ne lui apporte trop d'humanité, frein à l'efficacité de son boulot. Moins sanglant et plus humain que le jeu vidéo (la Fox a fait pression), le film adjoint un scénario plutôt foireux à une histoire plus ou moins efficace. Très moyen.

Hitman (Xavier Gens, USA, 2007, 90 mins).    Avec Timothy Olyphant, Dougray Scott, Olga Kurylenko, Robert Knepper, Ulrich Thomsen.

27/12/2007

I am legend

959854054.2.jpgI am legend est la 3ème adaptation du roman culte et éponyme de Richard Matheson, paru en 1954. The last man on earth, coréalisé par Ubaldo Ragona et Sidney Salkow (1964, avec Vincent Price) fut la première adaptation, suivie en 1971 de The Omega man (avec Charlton Heston) de Boris Sagal. Le livre a également inspiré Night of the living dead (1968), le chef-d'oeuvre de George A. Romero. 2012. Un virus a semble-t-il ravagé la terre. Le docteur Robert Neville (Will Smith), qui avait 3 ans auparavant tenté d'enrayer la menace, est le seul survivant d'un New York désertique d'"habitants normaux". Car les "infectés", sorte de mutants cannibales, transformés par le virus, sont bien là mais effrayés par la lumière, ils ne sortent que la nuit. Un sursis pour Neville qui peut se déplacer le jour pour trouver de la nourriture et du matos. Ce film au tournage titanesque (on parle de plus de 150 millions d'euros de budget) s'inscrit dans cette mouvance d'histoires d'humanité menacée par l'extinction. Citons Children of men (Cuaron, 06), 28 semaines plus tard (Fresnadillo, 07), les 4 "Body Snatchers"... et bien entendu le classique Planet of the apes (Franklin J. Schaffner, 68). On pourra voir la 4ème avenue de New-York complètement déserte et des plans saisissants (les immenses ponts détruits, des croiseurs militaires à quai...). Robert Neville est apparemment le dernier survivant. Comment dès lors ne pas sombrer dans la folie ? Voici le principal questionnement de ce film divertissant et efficace. Difficile d'allier ces deux caractéristiques lorsqu'un seul acteur est de tous les plans.

I am legend (Francis Lawrence, USA, 2007, 100 mins).    Avec Will Smith, Alice Braga, Charlie Tahan. 

- 2 nominations (Meilleur acteur, Meilleur film) - Image Awards 2008.

- 1 nomination (Meilleur montage) - Satellite Awards 2007.

- 4 nominations - Visual Effetcs Society Awards 2008.

- 1 nomination (Meilleur montage sonore) - Motion Picture Sound Editors 2008.

05/12/2007

28 weeks later

959854054.jpgLa suite de 28 days later (Danny Boyle, 2002) a été réalisée par Juan Carlos Fernasdillo (Goya du meilleur nouveau réalisateur pour Intacto, 2001), Danny Boyle étant resté aux commandes de la production. Six mois après que les habitants du Royaume-Uni aient été dévastés par un étrange virus, la vie reprend petit à petit à Londres grâce à l'aide de l'armée américaine. L'épidémie semble avoir été contenue. Un des survivants, Don (Robert Carlyle) est à nouveau réuni avec son fils Andy et sa fille Tammy. Andy n'a que douze ans, ce qui en fait l'humain le plus jeune du pays, tout comme l'était Diego, 18 ans, dans Children of men (d'où l'interrogation commune : et si les humains étaient incapables de se reproduire ?). Six mois plus tôt, Don avait perdu sa femme, obligé de l'abandonner pour sauver sa peau d'une horde de zombies. Mais voilà qu'elle réapparait,  vivante. Porteuse du virus, elle n'est pourtant pas "malade" (même cas de figure pour Marilyn Chambers aka Rose dans Rabid (1977) de David Cronenberg). Il faut quand même l'éliminer car elle est contagieuse. Ce film aux multiples facettes est ce qui s'est fait de mieux en matière de films de zombies depuis George A. Romero. Mêlant psychose de l'après-11 septembre (ou la menace d'une attaque chimique de grande envergure) et paranoïa urbaine à l'horrifique, tout en maintenant une tension persistante (on ne sait jamais ce qui va arriver à qui) alternant avec une caméra bougrement agitée (de quoi vous foutre la panique) , 28 weeks later brouille les conventions et ne laisse aucune chance de sursis au spectateur. C'est un film sombre, très sombre jusqu'au bout. Assurément le meilleur film d'horreur de l'année 2007.

28 weeks later (Juan Carlos Fresnadillo, UK, 2007, 100 mins).   Avec Robert Carlyle, Rose Byrne, Jeremy Renner, Catherine McCormack.

- 1 nomination (Meilleur film d'horreur) - Empire Awards (UK) 2008.

- 2 nominations - British Independent Film Awards 2007.

02/12/2007

European Film Awards

0318565193e92dca778b7d1ef065ece5.jpgPalmarès de la 20ème édition des Oscars européens, tenue le samedi 1er décembre à Berlin :

 

Meilleur film européen : 4 mois, 3 semaines, 2 jours (Cristian Mungiu/Roumanie).

Meilleur réalisateur européen : Cristian Mungiu.

Meilleur acteur européen : Sasson Gabai (The Band's visit/Israël).

Meilleure actrice européenne : Helen Mirren (The Queen/UK).

Meilleur scénariste européen : Fatih Akin (De l'autre côté/All, Tur).

Meilleur compositeur européen : Alexandre Desplat (The Queen).

Meilleur metteur en scène : Frank Griebe (Le parfum - Histoire d'un assassin). 

Prix FIPRESCI : Coeurs (Alain Resnais).

Prix du public (Meilleur film européen) : Alumbramiento (Eduardo Chapero-Jackson/Espagne). 

Prix Fassbinder : Eran Kolirin (The Band's visit).

Prix pour l'ensemble de son oeuvre : Jean-Luc Godart.

01/12/2007

Lions for lambs

800915534.jpgTrois histoires en parallèle. Une discussion entre un professeur et un étudiant, le premier tentant de comprendre le second ne s'intéresse plus à ses cours de science politique, une opération éclair de l'armée américaine en Afghanistan, un entretien entre un scénateur républicain (Tom Cruise) et une journaliste (Meryl Streep) à propos de l'interventionisme US. Et Robert Redford qui tire à boulets rouges sur l'administration Bush. C'est intéressant mais il manque quelque chose. Un scénario peut-être. On retiendra beaucoup de dialogues (un peu trop même) et une jolie confrontation entre Meryl Streep et Tom Cruise

Lions for lambs (Robert Redford, USA, 2007, 90 mins).    Avec Robert Redford, Meryl Streep, Tom Cruise, Michael Pena, Derek Luke, Andrew Garfield, Peter Berg.

- Présenté - Festival de Londres 2007.