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11/06/2008

EURO 2008 : Groupe D

7022291f23edd082d2e6c9b959187f8a.jpgLa Suède débloque le verrou grec, l'Espagne corrige la Russie 

Difficile de voir une équipe qui aura pratiqué le même football à 4 ans d'intervalle. La défense de son titre de champion d'Europe (victoire en 2004 contre le Portugal) aura duré un peu plus de 60 minutes pour la Grèce. Zlatan Ibrahimovic en avait décidé autrement et sur une remise de son compère de l'attaque, Henrik Larsson, il fusillait le gardien Nikopolidis d'une frappe sublime des 20 mètres. 5 minutes plus tard, c'est le défenseur rennais Hansson qui corsait l'addition en marquant du genon suite à un mini-cafouillage. Le catenaccio pur et dur de Otto Rehhagel n'a donc pas fonctionné cette fois-ci. La Suède peut donc se féliciter de n'avoir jamais lâché face à une équipe qui est venu pour défendre et faire la passe à 10 (d'où les sifflets permanents pendant le match) et surtout d'avoir passé l'adversaire le plus coriace du groupe. Car la Russie et l'Espagne attaqueront, c'est certain. Ces deux équipes jouaient plus tôt en soirée et le score large (4-1) en faveur de l'Espagne démontre que les Ibériques sont toujours dangereux même s'ils n'ont rien prouvé depuis belle lurette. Mais soyons réalistes, si Fernando Torres et Villa (auteur d'un magnifique hat-trick) impressionnent, il ne faut pas oublier que l'adversaire du soir leur a facilité la tâche, notamment une défense complètement à la rue. A confirmer donc pour l'Espagne. On en saura plus samedi prochain sur les 2 vainqueurs de la soirée puisqu'ils se renontreront dans ce qui sera le sommet de ce groupe. 

espagne.jpgMARDI 10 JUIN :

Espagne - Russie 4-1 : Villa (20e, 45e, 74e), Fabregas (90e+1) ; Pavlyuchenko (86e).

Espagne : Casillas (cap.) - Sergio Ramos, Puyol, Marchena, Capdevila - Iniesta (Cazorla, 63e), Senna, Xavi, Silva (Xavi Alonso, 78e) - Villa, Fernando Torres (Fabregas, 54e).

Russie : Akinfeev - Anyukov, Shirokov, Kolodin, Zhirkov - Zyryanov, Semak (cap.), Semshov (Torbinskiy, 57e) - Sychev (Bystrov, 46e, Adamov, 70e), Pavlyuchenko, Bilyaletdinov.  

 

Grèce - Suède 0-2 : Ibrahimovic (67e), Hansson (72e).

Grèce : Nikopolidis - Seitaridis, Kyrgiakos, Antzas, Dellas (Amanatidis, 70e), Torosidis - Basinas (cap.), Katsouranis - Charisteas, Gekas (Samaras, 47e), Karagounis.

Suède : Isakson - Alexandersson (Stoor, 74e), Mellberg, Hansson, Nilsson - Wilhelmsson (Rosenberg, 78e), Svensson, D. Anderson, Ljungberg - Larsson, Ibrahimovic (Elmander, 71e).

 

Classement : 1.Espagne 3 (+3) ; 2.Suède 3 (+2) ; 3.Grèce 0 (-2) ; 4.Russie 0 (-3).

17/03/2008

Abkhazie

1663384901.pngA l'heure de l'indépendance du Kosovo (17 février 2008), acte qui divise actuellement la communauté internationale, d'autres entités séparatistes tentent également de passer à la vitesse supérieure, encouragées par le précédent kosovor. Nous avions cité précédemment les cas de la Transnistrie et du Haut-Karabakh. Voici maintenant celui de l'Abkhazie. C'est également un Etat proclamé souverrain mais non reconnu officiellement par aucun Etat. Cette entité située à l'intérieur de la Géorgie (Caucase du Sud) réclamait en 1989 (l'URSS est sur le chemin de l'effondrement) son indépendance de la Géorgie (69.000 km²) alors que les Abkhazes ne formaient selon le recensement soviétique de 1989 que 26.7% de la population d'Abkhazie (8600 km² ; 240.000 hab.), les Géorgiens représentant 68% et les Russes 7%. En 1992, les forces abkhazes s'emparent du pouvoir, ce qui entraîne l'intervention de l'armée géorgienne. Le conflit (août 92-sept 93) entraîne la victoire des Abkhazes, soutenus par la 104ème armée russe et par la "Confédération des peuples du Caucase du Nord", sorte de milice regroupant des volontaires musulmans. L'ensemble de la population géorgienne (200.000) quitte le territoire abkhaze. La question abkhaze vient d'être relancée, d'autant plus que la Russie vient de lever ses sanctions commerciales contre la république séparatiste. Opposée à l'indépendance du Kosovo et malmenée par la poussée de l'OTAN au Caucase, la Russie tente de sauvegarder son aire d'influence et menace de reconnaître l'Abkhazie, en cas d'adhésion de la Géorgie à l'OTAN. Pour plus d'infos sur le conflit abkhaze, on pourra se reporter à l'article suivant, et pour les conflits situés à la périphérie de la Russie, on pourra citer celui-ci.

Le drapeau (adopté le 23 juillet 1992) : la main ouverte symbolise la nation abkhaze. Les 7 bandes vertes et blanches marquent la cohabitation pacifique entre l'islam (vert) et la chrétienneté (blanc). 7 est un chiffre sacré pour les Abkhazes. La couleur rouge est inspirée de la bannière de Royaume Abkhaze médiéval. Quant aux 7 étoiles, elles représentent les 7 régions historiques abkhazes (Sadzen, Bzyp, Gumaa, Abzhywa, Samurzaqan, Dal-Tsabal et Pskhuy-Aibga). J. N

14/03/2008

Haut-Karabagh

1971625124.pngComme la Transnistrie, la "République du Haut-Karabagh" est un Etat autoproclamé souverain et indépendant (capitale : Stepanakert) mais non reconnu comme tel par la communauté internationale. Cette petite république (4400 km² ; 220.000 hab.) est enclavée en Azerbaïdjan. Les problèmes débutent en 1988 lorsque les Arméniens, majoritaires (80%), demandent le rattachement du Haut-Karabagh à l'Arménie, frontalière de l'Azerbaïdjan mais qui ne possède pas de frontière avec le Haut-Karabakh. Celui-ci proclame son indépendance le 2 septembre 1991, en réponse de quoi l'Azerbaïdjan lui supprime son statut de territoire autonome. Après les violents affrontements entres Arméniens (soutenus par l'armée russe) et Azéris (1988-1992), un accord de cessez-le feu entre en vigueur le 12 mai 1994, sans pour autant apporter de solution au conflit qui est toujours gelé. Avec la déclaration d'indépendance du Kosovo (17 février 2008) a relancé le problème de ce "failed state", qui comme la Transnistrie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, a reformulé à la communauté internationale sa demande de reconnaissance officielle. Fort logiquement, le drapeau reprend les couleurs de celui de l'Arménie (plusieurs interprétations concernent leur symbolisme), à la différence qu'un chevron en zigzag le coupe en deux vers l'extrémité droite. Ceci symbolise la séparation du Haut-Karabakh de l'Arménie et l'espoir d'un retour au sein de la mère patrie. Il fut adopté le 26 janvier 1993. J. N

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Arménie

 

10/03/2008

Transnistrie

1542328248.pngRetour à notre rubrique sur les drapeaux. Nous avons opté ici pour celui d'un Etat qui n'est pas reconnu par la communauté internationale et qui existe pourtant comme tel. La Transnistrie (4118 km², 750.000 habitants) possède sa propre constitution, sa monnaie, son hymne, un Parlement...etc. Et donc un drapeau. Cette République, coincée entre l'Ukraine et la Moldavie (elle-même se trouvant entre l'Ukraine et la Roumanie), s'est séparée de cette dernière en 1990, après que les autorités moldaves légales eurent déclaré la langue roumaine comme officielle. De peur que la Moldavie se rattache à la Roumanie voisine, la région de Transnistrie (située à l'est du fleuve Dniestr), dont la population est à majorité russe, s'est donc détachée de celle-ci. Une guerre civile a éclaté en 1992. La Transnistrie a pu sauvegarder ses intérêts grâce à l'appui de la 14ème armée russe stationnée en permanence sur son sol. Le conflit n'est toujours pas réglé. Un statu quo prévaut. Cette entité (capitale : Tiraspol) n'est reconnue par aucun Etat (y compris la Russie). La "République Moldave de Transnistrie" a adopté son drapeau officiel le 25 juillet 2000. Elle a en fait préservé l'ancien drapeau de la "République soviétique de Moldavie" mais en a ôté les emblêmes soviétiques (faucille, marteau), qui se trouvaient en haut, à l'extrémité gauche. Les autorités ont gardé ce drapeau pour souligner l'héritage historique de la Transnistrie. Les emblêmes soviétiques ont été supprimés pour marquer la non-adhésion au communisme ou au soviétisme. Tous les drapeaux des ex-républiques soviétiques possédaient la couleur rouge, symbole du communisme et de la Révolution de 1917. Mais que représente donc la couleur verte ? Voici une question à laquelle nous n'avons pas trouvé de réponse, malgré la consultation de nombreux sites, officiels et autres. J. N