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27/06/2014

Coupe du monde : les huitièmes en question

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Avec les derniers matchs, hier, des groupes G et H, le premier tour d'une Coupe du monde portée sur l'offensive a livré son verdict final. Pour la première fois, sept équipes d'Amérique Latine s'en sont extirpées. Passage en revue des huit affiches.

 

Pour la première fois depuis bien longtemps, il y aura 7 équipes latino-américaines en huitièmes de finale (6 en 2010, 4 en 2006). Éliminé, l'Equateur n'était également pas loin d'en faire partie. C'est une première puisque depuis l'instauration des huitièmes en 1986, jamais plus de 6 équipes n'avaient atteint ce stade de la compétition (jusqu'en 1982, le premier tour était suivi d'un second, donnant accès aux quarts de finale). De ces 7 équipes, deux ne seront plus là au tour suivant.

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L'absence du champion en titre, l'Espagne, constitue bien entendu le forfait le plus inattendu. A celui-ci, s'ajoutent ceux de l'Italie (2ème élimination de suite au premier tour, après 2010) et dans une moindre mesure de l'Angleterre (ce qui va relancer le débat sur la faible présence de joueurs anglais dans les grosses cylindrées de Premier League). Ces deux équipes ont eu le malheur de tomber dans le groupe de la mort (le Costa-Rica et l'Uruguay leur ont volé la vedette). On attendait mieux du Portugal mais une entame catastrophique (0-4 contre l'Allemagne, expulsion de Pepe), de nombreux blessés, et une dépendance maladive à un Cristiano Ronaldo au bout du rouleau ont coûté cher à la Selecçao.

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Au total, 7 équipes représentent l'Amérique Latine (le Mexique compris), 6 l'Europe, 2 l'Afrique, et 1 l'Amérique du Nord. La Belgique est le plus petit Etat (30.528 km²).

 

BRÉSIL - CHILI (28 juin)

Lors de ses deux dernières coupes du monde (1998, 2010), le Chili s'était déjà retrouvé face au Brésil à ce stade de la compétition. Étrillée la première fois (4-1), la Roja s'inclinait lourdement à nouveau en 2010 (3-0). Entre-temps, la Selaçao avait écrasé son adversaire (6-1) en quart de finale de la Copa America 2007. Dans cette compétition d'ailleurs, les confrontations ont presque toujours tourné à l'avantage des brésiliens : victoires lors du tour final en 1991 (2-0), lors du premier tour en 1999 (1-0) et deux fois en 2004 (3-0 au premier tour, 1-0 en quarts). En éliminatoires de la Coupe du monde 2010, le Brésil s'est également imposé deux fois (3-0 au Chili, 4-2 à domicile). Il faut en fait remonter à août 2000 pour une victoire chilienne (3-0, éliminatoires de la Coupe du monde 2002). En novembre dernier, le Brésil s'imposait également en amical (2-1).

Au total, le Brésil a remporté 48 des 68 rencontres officielles ou amicales (pour 13 nuls et 7 défaites), soit 70.5%. Ces statistiques seront-elles déterminantes ? Entre un Brésil dont les performances jusqu'ici ne sont pas simples à évaluer (la défense n'est pas toujours rassurante et l'animation collective a souvent été désordonnée) et un Chili solide collectivement mais inefficace contre les Pays-Bas (0-2), les débats devraient être très serrés. Les Auriverdes pourront compter sur leur pépite Neymar (4 buts) alors que du côté chilien, on attend beaucoup de l'association Vidal - Sanchez. Jouer à domicile pourrait faire pencher la balance du côté brésilien.

COLOMBIE - URUGUAY (28 juin)

Il faut remonter loin dans le temps pour trouver trace d'une confrontation en Coupe du monde entre ces deux équipes, ce qui est normal vu que la Colombie ne dispute que sa 5ème coupe du monde (l'Uruguay sa 12ème). En 1962 (au Chili), la Celeste s'était imposée (2-1) au premier tour, les deux équipes ne dépassant pas ce stade de la compétition.

En Copa America, les deux équipes ne se sont croisées qu'une fois ces dix dernières années. Lors de l'édition 2004, l'Uruguay remportait le match pour la 3ème place (2-1). En éliminatoires de la Coupe du monde actuelle, la Colombie s'imposait très largement à domicile (4-0) en septembre 2012, avant de s'incliner un an plus tard à Montevideo (0-2). Pour celles de 2010, l'Uruguay s'était deux fois imposé (1-0 à Bogota, 3-1 à domicile). Au vu des prestations du premier tour, la Colombie semble légèrement plus solide que l'Uruguay, d'autant plus que ce dernier est désormais orphelin de son buteur Luis Suarez, suspendu pour 9 matchs suite à son agression sur l'italien Chiellini. Mais les joueurs d'Oscar Tabarez étaient tombés dans un groupe bien plus compliqué que celui de la Colombie et savent se transcender dans les matchs à couperet (victoires contre l'Angleterre et l'Italie après une première défaite).

Cette affiche s'annonce en fait comme la plus équilibrée. Rapide et technique, la Colombie se frottera à une équipe très rugueuse. Le match constituera de même un duel à distance entre le monégasque James Rodriguez et le parisien Edison Cavani. 

PAYS-BAS - MEXIQUE (29 juin)

Ces deux équipes se sont rencontrées une seule fois en Coupe du monde, leur seule confrontation officielle. Elles avaient fait match nul en 1998, lors du premier tour (2-2). En amical, elles ne furent opposées que 5 fois. Le Mexique s'est imposé en 1960 et 1961 (3-1 ; 2-1) mais s'est incliné en février 1998 (2-3), en 2006 (1-2), et en 2010 (1-2). Il n'a donc plus battu son adversaire des huitièmes depuis plus de 50 ans. Si le Mexique a toujours atteint ce stade de la compétition depuis 1994, il ne la cependant jamais dépassé (la Tri tomba sur l'Argentine en 2006 et 2010, et sur l'Allemagne en 1998).

Les Pays-Bas, quant à eux, atteignirent les quarts en 1994, les demis en 1998, et la finale en 2010. Ils partent donc avec un léger avantage. Ce match opposera deux styles différents, une attaque détonante (10 buts inscrits par les Oranje) et une défense de fer pourvue d'un excellent gardien (1 but encaissé). Très physiques (voire brutaux) également, les Pays-Bas partent légèrement favoris.

COSTA RICA - GRECE (29 juin)

Jouant respectivement leur 4ème et 3ème Coupe du monde, le Costa Rica et la Grèce ne se sont jamais rencontrés, aussi bien en compétition officielle qu'en match amical. Séduisants au premier tour durant duquel ils se sont extirpés du groupe de la mort sans perdre , les Ticos tableront sur leur rigueur tactique et leur solidité défensive (1 seul but encaissé, sur penalty), et partent favoris. L'équipe surprise du tournoi pourrait toutefois se casser les dents contre une équipe qui joue habituellement regroupée (ce qui ne l'a toutefois pas empêché d'encaisser 5 buts en 3 matchs).

FRANCE - NIGERIA (30 juin)

Lors de ses quatre autres coupes du monde (1994, 1998, 2002, 2010), le Nigeria n'a jamais dépassé le stade des huitièmes qu'il avait atteint en 94 (Italie, 1-2 a.p) et 98 (Danemark, 1-4). Chose qui peut paraître étrange, les deux équipes ne se sont affrontées qu'une seule fois en amical, en 2009, pour une victoire nigériane à Saint-Etienne (1-0). Au vu du niveau de jeu affiché jusqu'ici, la France part largement favorite. Attention toutefois aux Super Eagles, très rapides en contre. L'Argentine et la Bosnie l'ont apprises à leurs dépens. Néanmoins, ils n'abordent pas cette rencontre dans les meilleures conditions. En conflit avec leur fédération au sujet des primes de match (c'est une habitude dans les sélections africaines), les joueurs ont boycotté hier l'entraînement...

ALLEMAGNE - ALGÉRIE (30 juin)

L'invité surprise des huitièmes de finale n'est pas verni puisqu'il affrontera l'Allemagne, un des grands favoris pour la victoire finale. Cette rencontre fait évidemment penser au "match de la honte" de la Coupe du monde 1982, arrangé entre Allemands et Autrichiens (victoire de la RFA 1-0) afin de passer tous deux le premier tour, ce qui éliminait l'Algérie qui avait justement réalisé la grand exploit de battre la Mannschaft (2-1). A l'époque, les derniers matchs du premier tour ne se jouaient pas en même temps et c'est depuis cette infamie justement qu'ils se jouent simultanément afin d'éviter que cela ne se reproduise.

Fort logiquement, les deux équipes ne se sont plus rencontrées depuis. Précédemment, l'Allemagne l'avait emporté en amical (2-0), en 1964. Compte tenu du niveau affiché jusqu'ici par l'Allemagne, du fait qu'elle a toujours atteint au minimum les quarts de finale depuis 1982 (également 4 fois finaliste et 3 fois demi-finaliste), et du fait que l'Algérie est néophyte à ce stade de la compétition, les joueurs de Joachim devraient l'emporter sans surprise.

ARGENTINE - SUISSE (1er juillet)

Lors de la Coupe du monde 1966, l'Albiceleste battait la Nati au premier tour (2-0). Les deux équipes se sont ensuite retrouvées cinq fois en amical (de 1980 à 2012), pour trois victoires argentines et deux matchs nuls. Sur ces cinq matchs, quatre se déroulèrent en Suisse. Lors du dernier (février 2012), l'Argentine l'emportait 3-1. Habituée à franchir le cap des huitièmes, elle devrait logiquement s'imposer face à son adversaire, qui lui n'a pas atteint les quarts depuis 1954. Tandis que l'Argentine est progressivement montée en puissance, avec un Lionel Messi en grande forme (4 buts), la Suisse a montré pour sa part un style de jeu assez anarchique.

BELGIQUE - ETATS-UNIS (1er juillet)

Lors de la première Coupe du monde de l'histoire (1930), les Etats-Unis s'imposaient largement au premier tour (3-0). Il faudra attendre les années 90 pour que les deux équipes se retrouvent, les Diables Rouges l'emportant cinq fois en amical (1995, 1998, 2011, 2013). Si elle a remporté ses trois matchs du premier tour, la Belgique n'a pas brillé pour autant, face à des adversaires moyens (Algérie, Russie, Corée du Sud) qu'elle battit sur le fil. Efficace contre le Ghana (un but marqué à la première minute, le deuxième en toute fin de match), impressionnante de combativité contre le Portugal (2-2), la Team USA n'a rien pu faire contre la déferlante allemande (0-1). Supérieurs techniquement, les Belges partent favoris. 

J. N