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31/10/2010

Indice de liberté de presse 2010

moton285.gifReporters sans frontières émet chaque année un classement des pays selon leur respect (ou pas) de la liberté de presse. Cette classification se fait selon des critères précis qui sont les suivants : violences physiques envers les journalistes ; nombre de journalistes agressés, assassinés, emprisonnés, menacés (avec responsabilité de l'Etat dans ces actes) ; accès à l'information ; censure ou autocensure ; pressions administratives, judiciaires et économiques ; Internet. Avec un indice de 0,00, la Finlande, l'Islande, la Norvège, la Suisse, les Pays-Bas et la Suède sont les Etats qui respectent le plus la liberté de presse. Viennent ensuite l'Autriche (8ème) et la Nouvelle-Zélande (9ème).

En bas de classement, l’Érythrée ferme la marche (178ème, indice 37), après la Corée du Nord (177e), le Turkménistan (176e), l'Iran (175e) et Myanmar (174e) et la Syrie (173e). Les Etats-Unis ne sont que 20ème (pas génial pour le prétendu pays de la liberté) et la France n'est que...  44ème (on croit rêver). En bas de classement, la Chine est 171ème (normal, c'est un Etat communiste..).

RSF fait remarquer que la situation au sein de l'Union européenne est très contrastée. Si on trouve 13 pays de l'UE dans les 20 premiers du classement, on retrouve de même de bien mauvaises postures pour certains : Italie (49e), Roumanie (52e), Grèce (70e).

Par groupement régional, la Namibie est 1ère pour l'Afrique (22ème, ex-aequo avec le Canada) et le Liban est 1er pour le Moyen-Orient (78ème). Mention spéciale pour cet Etat qui avait connu il y a quelques années une vague d'assassinats violents de journalistes dans un climat d'instabilité politique.

Plus un Etat est démocratique et plus la corruption sera faible et la liberté de presse élevée. C'est donc sans surprise que si l'on regarde le classement d'après l'Indice de corruption (note postée précédemment), on retrouve Myanmar et le Turkménistan en toute fin de classement. La même logique fonctionne pour les Etats du haut du classement (Suède, Finlande, Suisse...).

Classement complet sur le site de RSF : 

http://fr.rsf.org/press-freedom-index-2010,1034.html

30/10/2010

Splice

19454219.jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20100525_033935.jpgClive et Elsa, deux brillants généticiens, viennent de réaliser une prouesse remarquable. Ils ont réussi par le biais d'une combinaison de différentes espèces animales à créer des hybrides. Sur leur lancée, ils espèrent parvenir à fusionner de l'ADN humain et de l'ADN animal. Malheureusement pour eux, la firme pour qui ils travaillent préfèrent qu'ils poursuivent le projet précédent, c'est-à-dire la commercialisation des hybrides afin de générer des profits. Ils décident donc de poursuivre leurs expériences clandestinement et génèrent Dren, une créature mi-humaine mi-quelque chose qui parvient à l'âge adulte en quelques mois...  Sur le thème du danger de la manipulation génétique, on se souvient du brillant The Fly (1986) du non moins brillant David Cronenberg où un homme fusionne involontairement avec une mouche (1). D'autres opus traiteront également ce thème dans des styles différents (2). Allégorie de la manipulation génétique, Splice s'avère être une réflexion solide. Ces pauvres être humains n'auront qu'à réfléchir à deux fois avant de retenter le coup.

Splice (Vincenzo Natali, Can/Fr, 2010, 100 mins).    Avec Adrien Brody, Sarah Polley, Delphine Chanéac, Brandon McGibbon, Abigail Chu, Simona Maicanescu.

- Présenté - Seattle International Film Festival 2010.

- Présenté - Sundance Film Festival 2010.

- Meilleurs effets spéciaux - Sitges, Catalonian International Film Festival 2009.

- 1 nomination (Meilleur film) - Sitges - Catalonian International Film Festival 2009.

 

(1) Ce film est un remake du film au titre éponyme de Kurt Neumann (1958).

(2) Citons entre autres The island of Dr. Moreau (1977), Metamorphosis: The alien factor (1990), Altered States (1980), The brood (1979), Hollow Man (2000).

27/10/2010

Les Etats les plus corrompus

transparency-international-logo.gifL'ONG allemande Transparency International vient de publier son classement des Etats les plus corrompus. L'ONG allemande basée à Berlin définit la corruption comme l'abus d'une fonction publique à des fins d'enrichissement personnel.

Par rapport au classement 2009, la Somalie est toujours lanterne rouge (178ème) et donc "pays le plus corrompu de la planète", avec un indice de 1.1 (sur 10). Viennent ensuite Myanmar (177e), l'Afghanistan (176e), l'Irak (175e), puis l'Ouzbékistan, le Turkménistan et le Soudan (172èmes ex-aequo).

En top du classement, 3 Etats occupent la première place avec un indice de 9.3 : le Danemark, la Nouvelle-Zélande et Singapour. Ils occupaient déjà ce rang l'an passé. Viennent ensuite la Finlande et la Suède, 4èmes ex-aequo (indice 9.2), suivies du Canada (6ème) et des Pays-Bas (7ème).

Certains pays ont amélioré leur score (Macédoine, Jamaïque, Qatar, Gambie...) alors que d'autres sont en régression. Parmi les démocraties occidentales, citons la Grèce (78e), l'Italie (67e), la République Tchèque (53e) mais aussi les Etats-Unis d'Amérique (22ème, pas terrible pour la prétendue nation de la liberté). La France est 25ème, pas génial non plus pour le pays des droits de l'homme. Le Royaume-Uni est 20ème et l'Allemagne est 15ème (ex-aequo avec l'Autriche). Deux régimes durs, la Chine et l'Iran, sont respectivement aux rangs 78 et 140.

Par groupement régional, Barbade est 1er pour la zone Caraïbes (17e), le Qatar l'est de même pour la région Proche-Orient - Golfe persique (19e), en Amérique latine, c'est le Chili, en Asie de l'est le Japon, (17ème, ex-aequo avec Barbade). Le Botswana est le pays africain "le moins corrompu" (33ème).

Liste complète sur le site de Transparency International 

http://www.transparency.org/policy_research/surveys_indic...

26/10/2010

Montana et les autres...

Retour à notre tour des drapeaux des Etats-Unis. Nous avons choisi ici la ressemblance entre quelques drapeaux (on ne les citera pas tous évidemment). Fond bleu pour ces drapeaux et cercle au milieu avec armoiries à l’intérieur du cercle. Quelques nuances toutefois. Le Montana et le Kansas possèdent leur nom inscrit sur le drapeau, pour le premier nommé au dessus du cercle, pour le second en dessous.

 

Montana_svg.pngLe Montana, situé à la frontière canadienne, est le 4ème Etat américain par sa superficie (381.156 km²) et le 44ème par sa superficie (900.000 hab.). Il intégra l'Union le 8 novembre 1889, devenant le 41ème Etat américain. C'est là où eut lieu la célèbre bataille de Little Big Horn entre Sioux et colons, marquant la défaite de cs derniers. Le drapeau fut adopté en 1905. A l'intérieur du sceau, on aperçoit une charrue, deux pelles et un champ en face des Grandes chutes du fleuve Missouri. Un ruban, au bas de l'image, contient la devise "Oro y Plata" (or et argent), rappelant que l'Etat a fait sa richesse grâce à l'extraction de ces deux minerais. L'inscription "Montana" fut rajoutée en 1980.

 

Kansas_svg.pngLe Kansas, situé dans le Midwest (capitale Topeka), est 15ème par sa superficie (213.283 km²) et 32ème par sa population (2.688.000 hab.). Il intégra l'Union le 29 janvier 1861. Le dessin du sceau du drapeau raconte l'histoire de l'Etat. On y voit un paysage avec un soleil levant à l'est, une rivière et un bateau à vapeur (commerce), une cabine de colon et un homme cultivant la terre (agriculture), des wagons de train se dirigeant vers l'Ouest (expansion américaine), des Indiens chassant le wagon (les bisons leur échappent), 34 étoiles (c'est le 34ème Etat à rejoindre l'Union). La devise Ad Astra per Aspera (latin) signifie "vers les étoiles à travers la difficulté". Elle fut choisie par le sénateur John James Ingalls. On aperçit de même une fleur de tournesol au dessus du sceau. L'inscription "Kansas" fut ajoutée en 1961.

 

Idaho_svg.pngPour les 2 suivants, on remarque l'inscription à l'intérieur du sceau ''Great seal of" (sceau de..), suivie du nom de l'Etat. Frontalier du Montana (à l'ouest), l'Idaho (216.632 km², 14ème ; 1.545.000 hab, 39ème) possède également au bas son appelation d'Etat mais celle-ci est écrite sur une bande rouge et or. La femme et le pionnier représentent respectivement la justice et l'industrialisation. Au pied de l'homme, on trouve des produits agricols et au pied de la femme, la fleur de l'Etat, appelée Syringa. On note de même la vie sauvage (la forêt, l'élan, animal protégé par la législation) et les ressources naturelles. Au centre, la Snake River, qui traverse l'Etat. Le sceau fut choisi par Emma Edwards Green, l'unique femme qui fut à l'origine de la désignation d'un sceau américain. La devise latine esto perpetua signifie "pour toujours" ou "pour l'éternité". L'étoile en bas renvoie à l'appartenance à l'Union (depuis le 3 juin 1890, 43ème).

 

New_Hampshire.pngNew Hampshire : situé à l'extrême nord-est, c'est un des plus petits Etats américains par sa superficie (46ème ; 24.239 km²) et par son nombre d'habitants (41ème ; 1.200.000 habitants). Colonisé dès 1623, le New Hampshire devient une province royale en 1679-1698 avant d'être administré par un gouverneur à partir de 1741. C'est le premier Etat à se déclarer indépendant du Royaume-Uni en 1774. La population est composée de plus de 25% d'américains d'origine franco-canadienne (taux le plus élevé des Etats-Unis) et de 22% d'origine irlandaise. Le drapeau fut adopté en 1909 (puis modifié en 1931). A l'intérieur du sceau, la frégate USS Raleigh (construite en 1776 ppur la nouvelle marine américaine). Le sceau est entouré d'une couronne de lauriers comprenant 9 étoiles (c'est le 9ème Etat à joindre l'Union le 21 juin 1788). En 2001, ce drapeau a été classé comme l'un des plus mauvais des drapeaux des Etats américains par la North American Vexillological Association (1).

 

(1) http://www.nava.org/Flag%20Design/State&Provincial%20...

 

 

24/10/2010

Women without men

women.jpgSur fond de coup d'Etat de la CIA contre Mohammad Mosadegh (1), le destin de quatre femmes converge vers une jolie maison de campagne, symbole de liberté et d'amitié. Dans un pays (la production cependant n'est pas iranienne) où les droits humains, particulièrement ceux des femmes, sont tous les jours bafoués, Shirin Neshat réalise pour son premier long-métrage un très beau film contemplatif, véritable ode à l'émancipation féminine. Pas sûr que le message plaise à Mahmoud Ahmadinejad...

Women without men (Shirin Neshat, Fr/All/Aut, 2009, 95 mins).    Avec Pegah Peridon, Shabnam Tolouei, Orsolya Toth, Arita Shahrzad, Pegah Ferydoni, Navid Akhavan, Mina Azarian.

- Lion d'argent (Meilleure réalisateur) - Festival de Venise 2009.

- Prix UNICEF (Shirin Neshat) - Festival de Venise 2009.

- Présenté - London Film Festival 2009.

- Présenté - Toronto International Film Festival 2009.

- Présenté - Sundance Film Festival 2010.

- Présenté - Rotterdam International Film Festival 2010.

- Présenté - Beirut International Film Festival 2010.

 

(1) Premier ministre d'Iran sous le règne du Shah (1951-1953), Mohammad Mossadegh est connu pour avoir nationalisé l'industrie pétrolière iranienne en 1951.

20/10/2010

Centurion

v05825hkdt8.jpg117 après Jésus Christ. L'Empire romain est à son apogée. Ses frontières s'étendent à l'Ouest jusqu'en Ecosse. C'est dans cette région que l'Empire fait face à la résistance la plus acharnée des Pictes, un peuple barbare épris de liberté (1). Pour casser la rébellion barbare, la 9ème légion romaine du général Titus Virilus (Dominic West) est envoyée sur place mais elle est décimée lors d'une embuscade spectaculaire. Un groupe d'hommes, menés par le centurion Marcus Dias (Michael Fassbender) se retrouve coincé en lignes ennemies et tente de rejoindre le camp romain le plus proche. Malheur pour eux, ils sont traqués par une horde de "barbares" bien décidés à leur faire la peau... Après le culte The descent (2005), le britannique Neil Marshall n'a pu résister aux sirènes hollywoodiennes et concocte une deuxième grosse production après Doomsday (2008) où déjà, un groupe de soldats surentraînés se retrouvé bloqué dans une Ecosse mise en quarantaine et séparée du monde par un mur géant... Rebelote donc (mais 2000 ans plus tôt) avec tous les ingrédients mis en place pour former un péplum : paysages magnifiques et scènes de combat ultra-violentes (une fois n'est pas coutume), courage, abnégation, amour, caractères féminins marquants (dans des styles complètement opposés, magnifiques Olga Kurylenko et Axelle Carolyn)...etc. Rien de vraiment novateur mais le résultat est terriblement efficace.

Centurion (Neil Marshall, USA/UK, 2010, 97 mins).  Avec Michael Fassbender, Olga Kurylenko, Liam Cunningham, Dominic West, JJ Feild, Axelle Carolyn, Noel Clarke, Ulrich Thomsen, David Morrissey.

- Présenté - Seattle International Film Festival 2010.

 

(1) C'est dans ce contexte justement que l'Empereur Hadrien qui succède à Trajan en 117, décide de stopper l'expansion vers l'Ouest et de construire le fameux "Mur d'Hadrien" afin de contenir les barbares aux marges de l'Empire romain.

12/10/2010

Piranha

MV5BMTU3NDg2NTY4Nl5BMl5BanBnXkFtZTcwMTM0OTE3Mw@@._V1._SX214_CR0,0,214,314_.jpgSpécialiste es films d'horreur (1), le réalisateur français Alexandre Aja rend hommage au film qui lui fit adorer le genre horreur, Piranha (1978) de Joe Dante. Une petite ville américaine, Lake Victoria, reçoit pour le week-end la jeunesse dorée américaine venue faire la fête sur le lac. Le problème est qu'un séisme secoue la ville, ouvrant une faille sous le lac qui laisse filtrer des milliers de piranhas. Tous les ingrédients sont là pour nous concocter une bonne série B : gros seins à gogos (ça doit se passer quelque part en Californie), dialogues ringards, tournage d'un film porno sur un bateau, scènes gore de chez gore (on se régale), présence de l'actrice porno Riley Steele, séquences qui ne riment à rien (un piranha croque un pénis puis le recrache), et twist final annonçant un Piranha 2... Regarder un dimanche soir des nunuches siliconnées se faire dévorer les fesses par des poissons ? On adore!

Piranha (Alexandre Aja, USA, 2010, 90 mins).    Avec Elisabeth Shue, Adam Scott, Ving Rhames, Jessica Szohr, Christopher Lloyd, Riley Steele, Cody Longo, Richard Dreyfuss, Kelly Brook.

 

(1) Haute Tension (2003), The hills have eyes (2006), Mirrors (2008).

11/10/2010

Standard Operating Procedure

standdddd.jpgRetour dans ce documentaire qui remonte à 2008 sur l'affaire Abu Ghraib. En raison de nombreuses fuites (ou plutôt grâce à ces fuites), les médias exposaient en 2004 les traitements ô combien humiliants que subirent des prisonniers irakiens de la part de soldats US dans cette prison américaine située non loin de la ville de Falluja. Le réalisateur Errol Morris (1) a mené son enquête pendant 2 ans pour comprendre ce qui s'est passé. A coup d'images choc des infamies subies, d'interviews de tortionnaires et de spécialistes, il nous dresse un panorama peu reluisant de cette affaire. Après S21 - La machine de mort khmer rouge (Rithy Panh, 2003) et Massaker (Monika Borgmann, 2006), voici une nouvelle reflexion sur la violence collective. Mais surtout, une question essentielle est posée : alors que les médias US avaient dépeint les exactions des soldats comme actes isolés, est-ce vraiment possible que cela soit arrivé sans ordres venus d'en haut ? J N

Standard Operating Procedure (Errol Morris, USA, 2008, 116 min)

- Présenté - Festival de Berlin 2008.

- Meilleur documentaire - Chicago Film Critics Association 2008.

- Présenté - Edinburgh International Film Festival 2008.

 

(1) Auteur de l'excellent The fog of war (2003).

10/10/2010

Machete

machette.jpgPour résumer vite fait, un ancien "federale" (Danny Trejo) qui n'en mène pas large, est payé pour abattre le sénateur du Texas (Robert De Niro) qui mène une politique anti-immigration ultra-répressive contre les ressortissants mexicains. Trahi par l'organisation qui l'a recruté, notre vieux baroudeur part en vendetta contre son ex-commanditaire... Voici donc le genre de film labellisé "pour public averti". Il faut donc aimer le style et avoir apprécié préalablement les deux autres du même genre, Death Proof (2007) de Quentin Tarantino, génie du cinéma et acolyte de Robert Rodriguez, et Planet Terror (2007), du même Rodriguez. Cet hommage au cinéma bis des années 70, on l'aime bien même si on sent un certain essoufflement. Pour un 4ème opus du même genre, on dira stop. En tout cas, les fans de trash movie apprécieront surement. 

Machette (Robert Rodriguez & Ethan Maniquis, USA, 2010, 105 mins).    Avec Danny Trejo, Jessica Alba, Michelle Rodriguez, Robert De Niro, Steven Seagal, Jeff Fahey, Don Johnson, Lindsay Lohan.

09/10/2010

Food, Inc.

MV5BOTI4MzU3MTIyM15BMl5BanBnXkFtZTcwNzM5MjY0Mg@@._V1._SX214_CR0,0,214,314_.jpgCe docu débute avec cette phrase du narrateur qui dit qu'en 50 ans, notre façon de manger a considérablement évolué. Et pourtant, affirme ce dernier, on continue de nous dire (à la télévision notamment) que les produits que nous consommons sont des produits "100% fermiers". Food, Inc. s'en va donc mener son enquête, décortiquant le fonctionnement de l'industrie agroalimentaire aux Etats-Unis : conditions d'élevage des poulets, maïs transgénique, intimidation et mise au pas des éleveurs indépendants, dégradation de l'environnement, collusion entre industriels et inspections santaires (50.000 inspections en 1972, 9000 en 2006...)...etc. Portrait donc d'une industrie qui sacrifie la qualité de la nourriture au profit engendré par une production intensive. Réquisitoire contre les méthodes modernes de l'industrie de la bouffe et plaidoyer pour une meilleure consommation, Food, Inc. constitue de même une mine d'informations d'utilité publique. On espère juste que son message fera bouger les esprits. J N

Food, Inc. (Robert Kenner, USA, 2008, 94 mins)

 

- 1 nomination (Meilleur documentaire) - Oscars 2010.