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30/12/2012
Dexter : saison 7
L'heure du changement
Au moment où la saison 7 de Dexter vient de s'achever (le 16 décembre 2012), nous n'avons pu nous empêcher de remarquer un changement ostensible - que nous attendions depuis longtemps - au niveau de la personnalité de "Dex". Nous noterons également au passage et à notre plus grand plaisir que la série produite par le studio Showtime (1) est parvenue à maintenir un niveau très solide malgré l'allongement des saisons (une 8ème et dernière est prévue en 2013), là où nombreuses séries se sont embourbées au fur et à mesure de l'avancement de l'intrigue (comme Lost par exemple).
L'article suivant dévoile les moments-clés de la série
Avant d'aborder le personnage, un petit rappel historique sur les saisons précédentes s'impose. Saison 1 : alors qu'il trucide régulièrement des tueurs (le fait constant de la série, comme si la ville de Miami était soudainement devenue le receptacle de tous les psychopates...), Dexter traque un tueur qui se plait à le "taquiner" et pour cause, il n'est autre que son frère et possède donc le même modus operandi. Saison 2 : la police de Miami (où notre protagoniste travaille comme expert scientifique), découvre l'existence du "Bay Harbor Butcher", qui n'est autre que... Dexter qui plus est doit faire face au redoutable sergent Doakes qui lui colle aux fesses. Saison 3 : pour la première fois, il est pris la main dans la sac par le procureur général qui devient son associé, soit une première entrave à sa manière traditionnelle d'opérer. Saison 4 : Dexter a l'occasion d'éliminer le tueur "Trinity" (John Lithgow) et rate l'occasion pour deux raisons essentielles : Trinity découvre son identité et l'agent spécial du FBI, Frank Lundy (Keith Carradine) le suspecte toujours d'être le Bay Harbor Butcher. La séquence finale de cette saison sera dramatique. Saison 5 : Dexter fait face à un groupe organisé de tueurs en série et prend pour associée, Lumen, victime survivante de la bande de raclures et soucieuse de se venger. Soit une deuxième fois où il prend à ses côtés une associée, à qui il apprend le métier de tueur. Lors de la séquence finale, il est à deux doigts de se faire pincer par sa soeur, qui n'est autre que sergent dans la même police de Miami. Saison 6 : aux trousses de Travis Marshall (Colin Hanks), un tueur fou de dieu, Dexter réussit dans sa mission mais ce qui devait inéluctablement arriver arriva et sa soeur (désormais lieutenant) lui tombe dessus lors de la séquence finale.
Mais revenons donc au personnage. Si le changement drastique s'est fait lors de cette saison 7, il n'est toutefois pas apparu ex-nihilo. Déja lors de la saison 4 et le chassé-croisé avec Trinity aka Arthur Mitchell, Dexter s'était une première fois complètement planté en retardant l'échéance. Il aurait pu sans coup férir (avant de louper sa première occasion) se débarasser du tueur mais fasciné par le fait que celui-ci possède une famille (comme lui), il devient curieux (comme tout être humain normalement constitué) et s'intéresse de près au personnage. Cette erreur "humaine" lui coûtera sa femme. En début de saison 5, il se retrouve pour la première fois confronté au deuil d'un proche et doit faire un effort surhumain pour exprimer de la tristesse envers le décès de Rita. Il arriva même en retard à son enterrement. Par la suite, il prend pour acolyte - après moult hésitation - Lumen (Julia Stiles), victime rescapée des sévisses de ses tortionnaires, soit un deuxième accroc à sa manière de fonctionner. Il tombe même amoureux d'elle - une première - mais ne peut la garder car n'étant pas née dans le sang, comme lui, une fois sa vengeance assouvie, elle se doit de reprendre le cours normal de sa vie. S'il n'y a rien de particulier à noter au niveau de la psychologie de Dex lors de la saison 6 - hormis qu'il entend donner une vie normale à son fils, l'inscrivant dans une école catholique - il faut toutefois noter qu'il se fait attraper par sa soeur la main dans le sac (ultime séquence) et que désormais les choses ne seront plus jamais comme elles le furent jadis.
Le changement fondamental intervient donc dans cette saison 7 mais il ne s'agit pas des nombreuses négligences de Dexter, devenant de plus en plus faillible, car cela était déja le cas dans les saisons précédentes. Poursuivant régulièrement son hobby sanglant, il n'y a rien de plus normal que l'étau se resserre autour de lui. N'est-il pas un être "humain" après tout ? Qu'il se mette à tuer, non pas des tueurs, mais tout simplement pour sauver sa peau est également dans la logique des choses. Par contre, qu'il épargne la tueuse Hannak McKay (Yvonne Strahovski) car il est irrésistiblement attiré par celle-ci - alors qu'il n'avait pas hésité dans la saison 2 à éliminer une autre "méchante" (2) avec qui il avait une connexion - est du jamais vu et bafoue complètement son code du tueur froid. Soit l'exception à la règle. Hannak McKay, spécialiste de l'empoisonnement, parviendra même à le persuader que son "dark passenger" (autrement dit sa part d'ombre), ce deuxième "moi" qui le rend accroc au meurtre, n'existe pas et n'est que le fruit de son imagination.
Bon gré mal gré, Dexter sera systématiquement couvert par sa soeur même si celle-ci perd les pédales lorsqu'elle apprend sa relation avec Hannah. En contrepartie, lorsque celui-ci découvre que la blonde fatale représente un danger pour sa soeur, il l'envoie en prison, ne pouvant toujours pas se résigner à la liquider. Erreur fatale car que va-t-il se passer maintenant que celle-ci, évadée de prison, rôde à nouveau autour d'eux ? Premier point d'interrogation. Le capitaine Laguerta out (cela devait arriver puisque celle-ci s'intéressait de (trop) près à Dexter), se pose également le problème de la succession au sein de la police de Miami. Debrah Morgan va-t-elle monter en grade et se compliquer encore plus la vie ? Ou bien le sergent Batista (3), vieux baroudeur, va être rappelé de sa fraîche retraite ? Autant de questionnements qui annoncent une dernière saison compliquée et peut-être un final explosif.
Dunia Achcar et Jihad Naoufal
(1) Qui produit également les séries Califonication, The Tudors, et The Borgias.
(2) Lila Tournay, interpétée par l'actrice anglaise Jaime Murray.
(3) Interprété par David Zayas, vu dans un rôle de premier plan dans la série OZ (HBO).
15:18 Publié dans Series | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arthur mitchell, travis marshall, julia stiles, dexter, dexter season 7, dexter morgan, debrah morgan, laguerta, trinity, john lithgow, yvonne strahovski, hannah mckay, keith carradine, colin hanks, bay harbor butcher, doakes, julia
29/12/2012
Arrietty: Le petit monde des chapardeurs
Au Japon, en périphérie de Tokyo, vit sous le plancher d'une maison entourée d'un jardin, une famille d'êtres minuscules. La petite Arrietty connaît par coeur les règles : n'emprunter (en très petite quantité) que ce dont on a besoin, faire attention au chat qui rôde, et surtout, ne jamais se faire apercevoir par les humains, sous peine de devoir déménager. Pourtant, un jour, elle entre en contact - malgré elle - avec Sho, un jeune garçon malade placé sous repos dans la maison. Entre les deux, s'instaurera une amitié. Pour le meilleur ou pour le pire... Fidèle aux thèmes qu'il traite (1), le studio Ghibli, qu'on ne présente plus, nous conte une belle histoire de tolérance, d'amitié, et comme souvent, propose une ôde à l'enfance, qui n'est pas sans rappeller les magnifiques Mon voisin Totoro et Ponyo.
Arrietty (Hiromasa Yonebayashi, Japon, 2010, 94 min)
Studio : Ghibli
Scénario : Hayao Miyazaki.
Musique : Simon Caby.
Directeur de l'animation : Megumi Kagawa.
- Meilleur film d'animation - Awards of the Japanese Academy 2011.
(1) L'enfance (Mon voisin Totoro, 1988), l'écologie (Nausicaa, 1984 ; Princesse Mononoke, 1997), l'amour (Ponyo, 2007)...etc.
13:15 Publié dans Anime | Lien permanent | Commentaires (0)
28/12/2012
Snuff
Reine du porno sur le retour, Cassie Wright décide de terminer sa carrière sue un coup d'éclat : se faire prendre devant les caméras par 600 mecs en une seule nuit... Dans les coulisses, les protagonistes mâles attendent chacun leur tour et discutent de tout et de rien (surtout de rien). Le récit est focalisé sur quelques "sujets", les numéros 73, 137 et 600 notamment, et à travers cela, nous décrit l'envers du décor de l'industrie porno.
Maître incontesté de la littérature subversive, Chuck Palahniuk, à qui l'on doit l'explosif Fightclub (1996) - adapté au grand écran par David Fincher - poursuit dans son habituel style minimaliste l'exploration des côtés obscurs de notre société, à travers la pornographie cette fois-ci. Il est également auteur d'une dizaine d'autres romans, parmi lesquels Survivant (1999), Monstres invisibles (1999), Choke (2001), adapté au cinéma, Peste (2007) et Damnés (2011). J. N
Chuck Palahniuk, Snuff, Sonatine Editions, 2012, 213 p. Traduit de l'américain par Carlo.
(publié pour la première fois en 2008)
16:42 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chuck palahniuk, snuff, littérature subversive, style minimaliste
27/12/2012
Corporate State
"A modern corporate state is a state that does not destroy democratic institutes, but adapts them to its needs. It makes them branches of a closed system with a strict discipline. This discipline does not tolerate any attempts on criticism within the system and any deviation beyond its borders. This state gradually becomes a state of the absolute, total control of its officials over citizens. Such a state may be defined as a police state. This state is uncontrollable, since any attempt to combat this system simply leads to the appointment of new officials. [...] A system of selective appliance of law is formed. Unwelcome people are persecuted by legal means. The outcome of this policy may only be deplorable politically. It will lead to growth in corruption, monopolist trends both in the economy and in politics, a reduction in people's business activity, and total intimidation of the population."
Grigori Iavlinski, in Novyie Izvestia, 24 février 2001.
15:00 Publié dans Citation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : corporate state, etat corporatiste
26/12/2012
Le livre des crânes
Quatre amis (Oliver, Timothy, Eli et Ned), la vingtaine, ont en leur possession le livre des crânes, qui devrait leur permettre de découvrir le secret de l'immortalité. Ils traversent toute l'Amérique à la recherche du Monastère de la Fraternité des Crânes. Ce long road trip est l'occasion pour eux de s'interoger sur soi. Une véritable quête identitaire. Au bout de l'aventure, les attend l'épreuve ultime car il est dit dans le Livre que seuls d'eux d'entre-eux survivront... Pas un ouvrage de science-fiction mais à la lisière du fantastique, ce récit sombre est une des oeuvres majeures de Robert Silverberg. Comme dans L'oreille interne, où l'auteur a alterné entre les narrations "je" et "il", il a distribué ici la narration entre les quatre protagonistes. L'adjonction à cela de l'écriture serrée, autre marque de fabrique de Silverberg, nous plonge au coeur même de la personnalité des personnages. A lire. J. N
Robert Silverberg, Le livre des crânes, Presses Pocket, Science-Fiction, 1975, 284 p.
Titre original : The Book of Skulls (publié pour la 1ère fois en 1972).
15:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le livre des crânes, robert silverberg, science-fiction, the book of skulls, fantastique
25/12/2012
The Cove
Dans la baie de Taiji au Japon, est perpétré chaque année - à l'abri des regards - le massacre d'environ 23.000 dauphins, revendus ensuite aux restaurants. Les plus beaux specimens sont revendus pour la somme de 150.000 dollars aux delphinariums. Défenseur renommé des cétacés, Rick O'Barry (dresseur de dauphins dans la série des années 60, Flipper), aidé par l'équipe de l'Oceanic Preservation Society, infiltre la "baie de la honte" avec une armada de choc. Malgré la forte hostilité des autorités locales, plongeurs, océanographes, spécialistes des effets spéciaux et autres parviennent à révéler au monde entier ce qui constitue une atteinte grave à la santé des animaux. Ce documentaire poignant sur la chasse aux dauphins, précieux pour ce qu'il montre, a remporté un nombre incalculable de récompenses. Rien que pour avoir été tourné avec de gros risques, c'est-à-dire de manière illégale (utilisation de la caméra cachée), il a amplement mérité son oscar du meilleur documentaire en 2009. J N
The Cove (Louis Psihoyos, USA, 2009, 92 mins)
- Meilleur documentaire - Oscars 2010.
- Audience Award - Festival de Sidney 2009.
- Audience Award - Festival de Sundance 2009.
- Audience Award - Festival de Stockholm 2009.
- Audience Award - Festival d'Amsterdam 2009.
- Golden Space Needle Award - Festival de Seattle 2009.
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11:00 Publié dans Documentaire, Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the cove, japon, louis psihoyos, chasse aux dauphins, dauphins, rick o'barry, taiji, oceanic preservation society, lanceur d'alerte
24/12/2012
Ligue 1 : 2ème bilan (trêve)
Après notre premier bilan, effectué après 10 matchs (voir la note du 28 octobre 2012), le deuxième intervient à la trêve (19 matchs). Cette première phase de championnat a vu la première partie du classement se bouleverser constamment et émerger un trio de tête - c'est une première - possédant le même nombre de points.
Par Jihad Naoufal et Maroun Khair
Paris champion d'automne
Grand favori pour le titre de champion de France, l'épouvantail parisien obtient le titre symbolique de champion d'automne grâce à sa large victoire à Brest (3-0). Après une défaite (2-1) à Nice lors de la 15ème journée, les hommes de Carlos Ancelotti ont enchaîné 4 victoires sans encaisser le moindre but et inscrivant la bagatelle de 12 buts. Le buteur maison, Zlatan Ibrahimovic a déja marqué 18 buts en 16 matchs (record en vue ?). Le Paris-Saint-Germain fait peur, d'autant plus que l'entraîneur transalpin a désormais son équipe-type.
Trio de tête
Les Parisiens partagent toutefois la tête du classement (mais sont premiers à la différence de buts) avec Lyon (2ème) et Marseille (3ème). Les 3 premières villes de France possèdent 38 points chacune. Moins fringants que le PSG, Lyon et Marseille demeurent des équipes ultra-solides. Brillants à domicile, les Lyonnais n'ont perdu que 3 fois lors des matchs aller (comme Paris) alors que Marseille, en difficulté chez lui, s'est déja imposé 7 fois à l'extérieur (pour deux défaites). Il faudra compter avec ces deux-là. Dans ce trio, le PSG, fort de son incomparable effectif pléthorique, est le grand favori. Marseille est le moins bien loti en raison d'un effectif moins prestigieux sur le papier que celui de ses deux rivaux et qui devrait en toute vraisemblance perdre Rémy lors du mercato. Reste à savoir si la campagne européenne des deux autres aura un impact sur leur rendement en championnat alors que Marseille n'est plus que sur deux tableaux (Ligue 1, Coupe de France). Enfin, la CAN 2013 ne privera Paris et Lyon que de Sissoko (Mali) et B. Koné (Burkina-Faso), rarement titulaires, alors que Marseille devra faire sans Kaboré (Burkina-Faso) et André Ayew (Ghana).
Les poursuivants
Les 3 gros distancent un groupe de poursuivants difficile à évaluer tant les prestations des uns et des autres furent irrégulières. Mentions spéciales toutefois pour deux équipes en forme et qui reviennent de loin. 4ème à 6 points, Rennes vient de remporter 7 victoires en 10 matchs après un début de saison difficile. Les Bretons terminent l'année en s'imposant 4-2 à Ajaccio. Englué dans le ventre mou du classement à la mi-octobre, Lorient (5ème, 31 points) a ensuite enchaîné 4 victoires sans encaisser le moindre but pour finalement être stoppé à domicile par Reims (2-2).
Quatre équipes suivent à 29 points. Valenciennes (6ème) n'était pas attendu à pareille fête et constitue la surprise (pour le moment) de la saison. Champion en 2011 et 3ème la saison passée, Lille constitue la principale déception même si les Dogues ont des circonstances atténuantes (voir notre bilan du 28 octobre 2012). 8èmes au classement, ils n'ont réussi à battre que 2 équipes de la première partie du classement. Une stat qui en dit long. Ils restent toutefois sur une bonne dynamique récente (6 match sans défaite dont 3 victoires) et terminent en écrasant Montpellier (4-1). Bordeaux est l'équipe qui a le moins perdu (2 fois) mais vient d'enchaîner 4 matchs nuls de suite (dont trois 0-0...) pour 11 au total... Pas loin de la rélégation il y a deux mois, Nice a réalisé ensuite une belle série de 8 matchs sans défaite durant lesquels son attaquant argentin, Dario Cvitanich a inscrit 7 buts dont 4 décisifs. La série s'est terminée par une lourde à Lyon (3-0).
Ventre mou et bas de tableau
Non loin des poursuivants, le ventre mou du classement comprend 3 équipes, Saint-Etienne (10ème, 27 pts), Montpellier (11e, 26) et Toulouse (12e, 26). Stéphanois et Toulousains rentrent dans le rang après un début de saison plus que prometteur. Les Verts n'ont pas marqué lors de leurs 5 derniers matchs. Champion en titre et autre déception de la saison, Montpellier a retrouvé des couleurs dernièrement (3 victoires consécutives avant de s'incliner à Lille), ce qui lui a permis de sortir des abords de la zone rouge. Le maintien se jouera entre les équipes classées de la 13ème place (voir le tableau ci-dessous) à la dernière. Si les carottes sont cuites pour Nancy (18 matchs sans victoire après s'être imposé lors de la 1ère journée...), il faudra également un miracle à Troyes pour se maintenir (19ème à 6 points du premier non-reléguable). 6 points séparent les 6 autres équipes.
En tout état de cause, la suite sera dure pour tout le monde, qu'il s'agisse d'accéder aux places européennes ou d'éviter l'ascenseur pour l'échaffaud.
19ème journée
Vendredi 21 décembre
Brest - PSG 0-3
Samedi 22 décembre
Lille - Montpellier 4-1
Lyon - Nice 3-0
Bordeaux - Troyes 0-0
Ajaccio - Rennes 2-4
Lorient - Reims 2-2
Bastia - Nancy 4-2
Dimanche 23 décembre
Valenciennes - Evian 2-1
Toulouse - Sochaux 2-0
Marseille - Saint-Etienne 1-0
Classement
1.PSG 38 (+24)
2.Lyon 38 (+16)
3.Marseille 38 (+4)
4.Rennes 32 (+5)
5.Lorient 31 (+3)
6.Valenciennes 29 (+7)
7.Bordeaux 29 (+7)
8.Lille 29 (+6)
9.Nice 29 (0)
10.Saint-Etienne 27 (+10)
11.Montpellier 26 (+5)
12.Toulouse 26 (+5)
13.Bastia 22 (-15)
14.Brest 21 (-8)
15.Reims 19 (-4)
16.Ajaccio 19 (-8)
17.Evian TG 19 (-10)
18.Sochaux 16 (-12)
19.Troyes 13 (-17)
20.Nancy 11 (-18)
Buteurs
1.Ibrahimovic (PSG) 18 buts (16 matchs)
2.Gomis (Lyon) 11 (19)
3.Cvitanich (Nice) 10 (16)
4.Modeste (Bastia) 9 (18)
.Ben Yedder (Toulouse) 9 (18)
6.Aubameyang (Saint-Etienne) 8 (18)
.Féret (Rennes) 8 (19)
02:35 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ligue 1 2012-2013, ligue 1, zlatan ibrahimovic, marseille, psg, lyon, saint-etienne, bordeaux, nancy, rennes, lorient, valenciennes, nice
23/12/2012
Les enfants d'Icare
Des extraterrestres à la technologie extrêmement avancée débarquent un jour sur terre, dans un but officiellement pacifique. Restant dans leurs vaisseaux suspendus au dessus de la planète (1), ils n'interfèrent jamais dans les affaires humaines, apportant uniquement leur science au service du bien et à la pacification, celle-ci mettant fin aux conflits. Toutefois, des interrogations demeurent : pourquoi sont-ils vraiment là ? Quel est leur véritable objectif ? Et pourquoi n'est-il pas possible de les voir ? Car en effet, les "Suzerrains", comme on les appelle, ne communiquent que par l'intermédiaire de leur représentant, Karellen, "Superviseur de la Terre", celui-ci entrant en contact - par le biais d'un miroir sans teint - avec Stormgren, secrétaire général de l'ONU. Les Suzerrains promettent toutefois que dans 50 ans, ils se révéleront à l'humanité.
Ecrit par l'auteur culte de science-fiction Arthur C. Clark (2), décédé en 2008, ce roman paraît dans un contexte (les années 50), marqué aussi bien par la peur du guerre nucléaire (nous sommes au début de la guerre froide et les deux superpuissances - USA et URSS - possèdent l'arme atomique) que de celle d'une éventuelle invasion extraterrestre. Clark prend d'ailleurs le contrepieds d'ouvrages dépeignant les extraterrestres comme agressifs et colonisateurs, comme le fameux La guerre des mondes de H.G Wells, écrit en 1898 mais adapté au cinéma en 1953 (la même année où paraît Les enfants d'Icare), ou encore L'invasion des profanateurs, paru en 1955. A noter de même qu'en 1951, sortait le film, toujours culte, Le jour où la terre s'arrêta (Robert Wise), qui traite du même thème qu'Arthur C. Clark, qui s'en est peut-être inspiré.
Quoi qu'il en soit, sur ce thème d'extraterrestres "bienveillants", ce livre - une des œuvres majeures de l'auteur - est un récit passionnant, intelligent et à lire par les amateurs du genre.
Arthur C. Clark, Les enfants d'Icare, J'ai Lu, 2001, 256 p.
Titre original : Childhood's End (publié pour la 1ère fois en 1953).
(1) Image reprise au cinéma par Roland Emmerich (Independence Day, 1996), Neil Blomkamp (District 9, 2009) et d'autres...
(2) Connu pour ses ouvrages phares 2001 : l'Odyssée de l'espace (1968, adapté au cinéma par Stanley Kubrick) et Les fontaines du paradis (1978).
12:47 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : les enfants d'icare, childhood's end, arthur c. clark, l'invasion des profanateurs, science-fiction, le jour où la terre s'arrêta, la guerre des mondes
20/12/2012
Champions League - tirage au sort
Deux chocs annoncés
Le tirage au sort des huitièmes de finale de la Champions League (février-mars 2013) s'est déroulé aujourd'hui à Nyon (Suisse). Deux sommets sont annoncés : Real Madrid - Manchester United et dans une moindre mesure FC Barcelone - AC Milan (les Milanais tournent moins bien cette saison). Catalans et Italiens s'étaient déja rencontré l'an passé, au stade des quarts de finale (victoire de Barcelone 0-0 ; 3-1). Seul club français ayant atteint les huitièmes, le Paris-Saint-Germain s'en sort bien puisqu'il affrontera le FC Valence (11ème actuel de la Ligua) et aura l'avantage de jouer à domicile le match retour.
Tirage au sort complet
FC Valence (Esp) - Paris-Saint-Germain (Fr)
Real Madrid (Esp) - Manchester United (Ang)
AC Milan (Ita) - FC Barcelone (Esp)
Galatasaray (Tur) - Schalke 04 (All)
Celtic Glascow FC (Eco) - Juventus Turin (Ita)
Arsenal FC (Ang) - Bayern Munich (All)
Chakhtior Donetsk (Ukr) - Borussia Dortmund (All)
FC Porto (Por) - FC Malaga (Esp)
12:29 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tirage au sort champions league 2012-2013, champions league 2012-2013, champions league
Killing them softly
Une mafia sur le déclin qui embauche un tueur compliqué (Brad Pitt) qui lui-même engage un autre tueur, désabusé celui-ci (James Gandolfini), pour éliminer deux braqueurs amateurs. Le tout sur fond de discours dithyrambiques de Georges W. Bush et Barak Obama. Après son contemplatif The assassination of Jesse James by the coward Robert Ford (1), Andrew Dominik s'adonne au film de gangsters. S'il ne parvient à transcender le genre - là où justement le détonant Drive (2) avait réussi à le faire l'an passé -, reprenant au niveau de la mise en scène des formules éculées (Quentin Tarantino, Martin Scorsese), il réussit toutefois un film solide et nous conte une histoire intéressante, allégorie d'une Amérique violente et complètement déboussolée, qui n'est pas sans rappeler No country for old men (3) des frères Coen. Et on se délecte de cette séquence finale où Brad Pitt déclare à son interlocuteur "America is not a country, it's just business. Now pay me my fuckin money". J. N
Killing them soflty (Andrew Dominik, USA, 2012, 97 mins). Avec Brad Pitt, Richard Jenkins, Scoot McNairy, James Gandolfini, Ben Mendelsohn, Vincent Curatola, Ray Liotta.
(1) Voir le commentaire sur ce film dans la note suivante :
http://eklektik.hautetfort.com/archive/2007/10/15/the-assassination-of-jesse-james.html
(2) Voir le commentaire sur ce film dans la note suivante :
http://eklektik.hautetfort.com/archive/2011/09/30/drive.html
(3) Voir le commentaire sur ce film dans la note suivante :
http://eklektik.hautetfort.com/archive/2008/03/11/no-country-for-old-men.html
11:38 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : killing them sofly, cogan, andrew dominik, brad pitt, richard jenkins, scoot mcnairy, james gandolfini, ray liotta, ben mendelsohn