compteur eklektik : Archives free website counter html
free website counter html

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« 2012-10 | Page d'accueil | 2012-12 »

04/11/2012

Indice de la liberté de la presse 2011-2012

indice de liberté de presse 2011-2012,reporters sans frontières,indice de liberté de presse

Par rapport au dernier classement (2010), la liste des pays par Indice de liberté de presse, émise par Reporters sans frontières, n'a pas beaucoup évolué concernant le haut du classement pour 2011-2012. La dernière fois, 6 pays partageaient la première place (Finlande, Islande, Norvège, Pays-Bas, Suède, Suisse), parmi lesquels demeurent premiers ex-aequo la Finlande et la Norvège. Suivent troisièmes ex-aequo l'Estonie (qui gagne 6 places) et les Pays-Bas. L'Autriche est 5ème.

En bas de classement, les mêmes Etats sont toujours les trois bonnets d'âne, le Turkménistan (177e, le pays le plus isolationiste au monde), la Corée du Nord (178e, le "dernier Etat totalitaire" selon l'académicien Pascal Boniface), et l'Erythrée (179e). A noter que le classement 2010 comptait 178 Etats alors que celui-ci en comprend 179.

indice de liberté de presse 2011-2012,reporters sans frontières,indice de liberté de presse2011 : année charnière ?

Printemps arabe oblige, le classement évolue sensiblement au niveau des Etats arabes. Mais ces évolutions sont très contrastées. Si la Tunisie gagne 30 places (134e), l'Egypte en perd 39 (166e), alors que le Bahreïn, où le soulèvement populaire chiite a accouché d'une souris, perde 29 places (173e). Le Yémen, où la violence persiste entre fidèles à Ali Saleh et opposants, stage à la 171ème place (170ème en 2010). Idem bien entendu pour la Syrie de Bachar el Assad qui perd 6 places (176e) alors que le débordement de la crise syrienne au Liban fait perd à ce petit Etat 15 places (93e).

indice de liberté de presse 2011-2012,reporters sans frontières,indice de liberté de presseL'Europe aussi

Les atteintes à la liberté de presse ne concernent pas uniquement le monde arabe et l'Orient. Le Belarus, seul régime autocratique d'Europe, perd 14 places (148), alors que la Turquie, qui a pourtant engagé des réformes démocratiques au début des années 2000, perd 10 places en raisons d'arrestations de grande ampleur de journalistes présumément liés soit au procès contre les militaires (Ergenekon, Balyoz) soit à la rébellion kurde. Si les pays scandinaves conservent leur bon comportement, des pays comme la Grèce (70e), la Bulgarie (80e), et l'Italie (61e), n'évoluent toujours pas en la matière. La France affiche quelques progès en gagnant 6 places (38e).

indice de liberté de presse 2011-2012,reporters sans frontières,indice de liberté de presseDémocraties / régimes durs

Fort logiquement, les régimes autoritaires stagnent également. La Chine (174e ; - 3 places) et l'Iran (175e) se suivent alors que l'Ouganda du président Museveni affiche la plus grande regression (139e ; - 53 places). Toutefois, les régimes "démocratiques" peuvent également etre touchés. Les Etats-Unis perdent 27 places (47e) en raison des arrestations de journalistes couvrant le mouvement de contestation Occupy Wall Street alors que le Brésil en perd 41 (99e) en raison d'une insécurité élevée. Le Chili perd également 47 places (80e) en raison des atteintes à la liberté d'informer dans le cadre des manifestations estudiantines.

Meilleure progression

C'est un des pays les plus pauvres au monde, le Niger, qui affiche la plus progression, en gagnant 75 places et en se positionnant à une probante 29ème place. L'Afrique possède d'ailleurs deux Etats dans les 20 premiers du classement, le Cap-Vert (9e) et la Namibie (20e). Enfin, un autre Etat africain, le Sud-Soudan, est 111ème, ce qui est pas mal pour un pays indépendant depuis un an et demi. J. N

Classement complet

http://fr.rsf.org/spip.php?page=classement&id_rubrique=1043

Classement 2010

http://fr.rsf.org/press-freedom-index-2010,1034.html

Looper

looper,rian johnson,joseph gordon-levitt,bruce willis,emily blunt,jeff bridges,paul dano,piper perabo,qing xu,science-fiction,anticipationDans un monde futuriste, l'avancée technologique ne permet plus aussi bien de masquer un crime que de faire disparaître un corps. Mais la mafia locale, jamais en panne d'idées, a mis au point une parade: elle expédie les personnes assassinées trente ans dans le passé, où des agents spéciaux, les "loopers", les font disparaître. Le jour où l'un d'entre eux, Joe (Joseph Gordon-Levitt), doit exécuter... lui-même (Bruce Willis), c'est tout le système qui est remis en cause... Dans cette catégorie déja bien fournie de longs portant sur un monde totalitaire où les plus forts éliminent implacablement les sans-grades, Looper ressemble étrangement à Repo Men (2010), où les "Repos", autre genre de Loopers, agents des firmes surpuissantes, éliminaient les personnes incapables de payer des implants d'organes au prix exorbitant. Là où un autre film du genre, In time (2011), s'était complètement embourbé (1), Looper a réussi à ne jamais s'essoufler, proposant un scénario solide jusqu'à la fin. S'il n'invente rien, il demeure un thriller d'anticipation efficace.  J. N

Looper (Rian Johnson, USA, 2012, 120 min).  Avec Joseph Gordon-Levitt, Bruce Willis, Emily Blunt, Jeff Bridges, Paul Dano, Piper Perabo, Qing Xu, Garret Dillahunt.

 

(1) Voir le commentaire sur ce film dans la note suivante : 

http://eklektik.hautetfort.com/tag/in+time