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28/04/2021

The Falcon and the Winter Soldier

disney+,the falcon and the winter soldier,sebastian stan,winter soldier,the falcon,falcon,le faucon,bucky,bucky barnes,marvel,univers marvel,avengers,vengeurs,baron zemoAprès la Sorcière Rouge et Vision, et avant Loki en juin-juillet prochain (vu la fourberie/maladresse du personnage, on risque de bien rigoler), place au Faucon et au Soldat de l'Hiver. Le récit est une suite directe du troisième volet des Vengeurs (Avengers: End Game, 2019). Tandis que le monde tente de se reconstruire après le feu d'artifice subi précédemment, Bucky (première apparation BD dans Captain America n°1, mars 1941), orphelin de son meilleur ami Captain America, a été gracié et suit un traitement psychiatrique. Il faut rappeler ici qu'après avoir été présumé mort suite à une opération commando menée contre Crâne Rouge et ses néo-nazis (Captain America: First Avenger, 2011), il avait en fait été "récupéré" par la nébuleuse HYDRA et transformé en assassin redoutable (Captain America: The Winter Soldier, 2014).

disney+,the falcon and the winter soldier,sebastian stan,winter soldier,the falcon,falcon,le faucon,bucky,bucky barnes,marvel,univers marvel,avengers,vengeurs,baron zemoBucky va se rabbatre sur Falcon (Le Faucon), un autre rescapé des Vengeurs et également ancien partenaire de longue date de Cap America (première apparation dans Captain America n° 117, septembre 1969). Tout en devant composer avec John Walker, le nouveau Captain America qui ne semble pas être digne de ce nouveau rôle, les deux nouveaux acolytes doivent contrecarrer les plans nihilistes des Flag-Smashers, sorte d'organisation terroriste constituée de pseudo-altermondialistes frustrés, qui en veulent à la planète entière. Pour cela, il faut libérer le maléfique Baron Zemo.... Constat : c'est beaucoup plus classique que WandaVision et on retourne ici au conventionnel. Cette première saison est en fait l'équivalent de deux films qui succèdent au dernier Avengers de 2019. Du dynamisme permanent et de la castagne spectaculaire, sur fond de dimension politique (et un clin d'oeil subtil au Black Lives Matter) et d'atmosphère conspirationniste.

Rien de nouveau ou de transcendant par conséquent. Disney a tout simplement repris la suite de la saga. Quelques consolations : on découvre mieux l'univers des deux principaux protagonistes dont le traitement psychologique est logiquement plus aiguisé que dans Avengers, et on aime bien aussi bien les acteurs (Sebastian Stan et Daniel Brühl) que les personnages (torturé/machiavélique) qu'ils campent. J N

The Falcon and the Winter Soldier

(Saison 1 - 6 épisodes de 49-60 min diffusés du 19 mars au 23 avril 2021)

Production : Disney+

Créateur : Malcolm Spellman

Réalisateur : Kari Skogland

Cast : Sebastian Stan, Anthony Mackie, Wyatt Russell, Daniel Brühl, Erin Kellyman, Desmond Chiam, Emily VanCamp.

19/04/2021

WandaVision

ùarvel comics,univers marvel,univers cinématographique marvel,Wandavision,wanda maximoff,vision,scarlet witch,disney,disney+,Marvel Studios,Marvel Entertainment,streaming,avengers,vengeurs,jac schaefferComprendre d'abord la frénésie Disney/Marvel. Créé en 1939, Marvel Entertainment (l'éditeur des Marvel Comics) devient une filiale de la Walt Disney Company en 2009. Conséquence : Marvel Studios (qui appartient à Marvel Entertainment) est rattaché au Walt Disney Motion Pictures Group (tout en préservant sa liberté artistique). Après les productions distribuées par Paramount Pictures (les deux premiers Iron Man, Thor, Captain America: First Avenger, et Avengers) et Universal Studios (The Incredible Hulk, 2008), la suite des films consacrés aux personnages et à l'univers Marvel (Avengers, Gardians of the Galaxy) passe sous distribution Walt Disney Studios hormis le troisième renouveau de Spider-Man (le personnage appartient à Sony Pictures tout comme les X-Men).

univers marvel,univers cinématographique marvel,wandavision,wanda maximoff,vision,scarlet witch,disney,disney+,marvel studios,marvel entertainment,streaming,avengers,vengeurs,jac schaeffer,marvel comicsAfin de concurrencer les autres services de streaming (où Netflix a établi son hégémonie depuis un bon moment déjà), la Walt Disney Company lance le 12 novembre 2019 sa propre plateforme (Disney+) alors qu'Amazon l'a déjà établi en 2016 (Prime Video) et que vont suivre Apple TV+ (2019) et HBO Max (2020). Résultat : Disney va donc pouvoir s'en donner à coeur joie et faire le bonheur des aficionados de l'univers Marvel, en proposant notamment des suites narratives à cette saga terminée il y a deux ans (Captain America et Iron Man ne sont plus). Disney prend donc le relais d'ABC (Agents of S.H.I.E.L.D, Agent Carter, Inhumans) et Netflix (Daredevil, Jessica Jones, Luke Cage, Iron First, The Punisher et The Defenders) dont les séries produites l'étaient déjà en partenariat avec Marvel Television (la section TV de Marvel Entertainement), créée par Disney en 2010, intégrée à Marvel Studios en octobre 2019 mais finalement dissoute en décembre 2019. Wandavision n'est que le début. Est déja en cours The Falcon and the Winter Soldier (dernier épisode à paraître dans quelques jours), en attendant Loki (juin 2021), l'uchronie "What if..." (2021) puis She-Hulk et Hawkeye, tous deux prévus pour la fin de l'année.

marvel comics,univers marvel,univers cinématographique marvel,Wandavision,wanda maximoff,vision,scarlet witch,disney,disney+,Marvel Studios,Marvel Entertainment,streaming,avengers,vengeurs,jac schaefferQuant à la mini-série en soit, elle tourne bien entendu autour du couple le plus atypique et célèbre des Vengeurs, soit Scarlet Witch (La sorcière rouge - première apparition dans X-Men n°4, mars 1964) et Vision (Avengers n°57, octobre 1968). Fille de Magneto, Wanda Maximoff est capable de créer des poches d'énergie afin d'altérer la réalité. Créé par Ultron, l'ennemi robotique des Vengeurs, Vision est un synthozoïde (être synthétique au coeur humain) possédant une force et endurance surhumaine. Le joyau sur son front lance des décharges d'énergie solaire et il peut se matérialiser en partie à l'intérieur de quelqu'un, lui infligeant une douleur intense. La série est en fait un mélange entre le style classique des sitcoms et l'univers cinématrographique Marvel, où la gravité va progressivement prendre le dessus sur l'atmosphère insouciante des banlieues cossues américaines. C'est là où sont installés les deux protagonistes (dans la B.D,à Leonia, dans le New Jersey), constatant que dans cet espace idéalisé, les choses ne sont pas ce qu'elles paraissent être.

marvel comics,univers marvel,univers cinématographique marvel,Wandavision,wanda maximoff,vision,scarlet witch,disney,disney+,Marvel Studios,Marvel Entertainment,streaming,avengers,vengeurs,jac schaefferOriginale et atypique sont les premiers adjectifs qui ressortent pour qualifier WandaVision. Elle est beaucoup de choses à la fois : hommage à la sitcom oldschool et à l'âge d'or de la télévision, dosage réussi entre le drôle et le criseux, navigation entre les époques et bien entendu l'apport en matière d'épaisseur à des personnages qu'on a vu uniquement comme des seconds couteaux au cinéma. Difficile de faire original dans l'univers TV de Marvel. Avec notre coup de coeur Legion (2017-2019), produite par l'excellente FX (et Marvel Television), cette série étonnante est la seule à réussir cette prouesse. J N, M I

WandaVision

(9 épisodes de 29-49 min diffusées du 15 janvier au 9 janvier 2021)

Production : Disney+

Créateur : Jac Schaeffer

Cast : Elizabeth Olsen, Paul Bettany, Teyonah Parris, Kathryn Hahn, Selena Anduze, David Payton, Josh Stamberg

10/04/2021

Wu-Tang: An American Saga

hulu,hip-hop,wu-tang,wu-tang clan,bobby diggs,rza,robert diggs,new york,épidémie de crack,wu-tang: an american sagaFallait bien une fiction sur notre groupe de Hip Hop préféré, le Wu Tang Clan, considéré par le site About.com comme "le meilleur groupe de hip-hop de tous les temps" ou par le magazine musical britannique New Musical Express (NME) comme le groupe musical "le plus influent de ces dix dernières années".  Créé à New York en 1992, le groupe comprendra jusqu'à 10 membres (Ol' Dirty Bastard décèdera en 2004), tous originaires de Brooklyn et Staten Island. A l'origine de la formation de ce collectif, un homme (qui en deviendra également le producteur), Robert Diggs aka RZA. C'est lui qui choisira le nom du groupe, s'inspirant d'un film d'arts martiaux hongkongais de 1983 (Shaolin vs Wu Tang).

En pleine épidémie de crack à New York, "Bobby" Digs, DJ à ses heures, aspire à un avenir meilleur. Persévérant et visionnaire, il se bat sans relache afin de faire son trou dans le milieu difficile du hip hop newyorkais et va réussir à réunir une bande de lascars partagés entre la musique et le crime, et mettre en orbite la plus improbable "success story" musicale de tous les temps. Sans clichés, fan-service et autres ficelles narratives, le récit sur fond de constat social afro-américain désolant raconte lucidement la sortie du fond du sac de bonhommes voués à demeurer dans la misère socio-économique. Créateur de la déroutante The Handmaid's Tale, Hulu affectionne les drames sociaux (A Teacher, Mrs America, High Fidelity). Celui-ci en est un. Nous attendons avec impatience une saison 2 annoncée depuis janvier 2020. J N

Wu-Tang: An American Saga

(Saison 1 diffusée en sept-oct 2019)

Production : Hulu

Créateurs : RZA, Alex Tse

Cast : Ashton Sanders, Shameik Moore, Siddiq Saunderson, Julian Elijah Martinez, Marcus Callender, Erika Alexander, Zolee Griggs.

29/03/2021

Death Parade

download (1).jpgEn voilà une que nous avons apprécié et qui sort de l'ordinaire. Adaptée d'un court-métrage (Death Billiards, 2013, 25 min), l'histoire (12 épisodes) consiste en une succession de deux personnages qui se retrouvent dans un bar à l'atmosphère délétère et qui comprennent assez vite qu'elles sont là pour jouer à un jeu de bar (fléchettes, bowling...etc) qui s'avère être un jeu de survie. Aux commandes, le placide et dépourvu de toute émotion barman Decim et sa cynique d'assistante Chiyuki. C'est lui qui décidera si le joueur - psychanalisé à travers son comportement durant le jeu - mérite une nouvelle vie ou le néant. En effet, l'épreuve que subissent les joueurs les entraîne à extérioriser leurs sentiments, chose qu'ils ne feraient pas en temps normal.

download.jpgLe thème de la réflexion sur le sens de la vie n'est pas spécialement novateur. Plus intéressant est son adjonction à deux autres thématiques principales : la psychologie introspective et le Jugement dernier. A ce dosage réussi, s'ajoute une structure originale pour une série animée, l'anthologie (une histoire différente par épisode) et un character design de qualité (les personnages allongés et leurs mimiques collent très bien à l'ambiance glauque). Le tout fait de Death Parade une série de qualité, ce qui n'est point étonnant lorsqu'on connaît les chefs-d'oeuvres sortis du chapeau de Mad House. Pour ne citer que ceux-là : Monster, Death Note, Paranoia Agent, Texhnolyze, Gungrave, et notre coup de coeur de toujours, Claymore.

yuzuru tachikawa,anthologie,madhouse,decim,death parade,purgatoire,introspectionEnfin, un élève en Première - fan d'anime - nous a demandé pour quelle raison cet anime a subi les foudres du Vatican, information dont nous n'étions pas au courant et que nous n'avons pas trouvé. Mais si elle est exacte, la réponse est évidente puisque Death Parade traite de manichéisme (thématique on ne peut plus chrétienne), se déroule dans le purgatoire et surtout, questionne l'impartialité du Jugement dernier. Cette réflexion freestyle n'a pas du trop plaire du côté de l'Eglise catholique...  J N

Death Parade

(12 épisodes de 23 min diffusés du 9 janvier au 27 mars 2015)

Studio : Madhouse

Réalisateur et scénariste : Yuzuru Tachikawa

28/02/2021

Lupin

netflix,omar sy,arsène lupin,maurice leblancComme nous apprécions l'acteur et que la seule fois que nous avons vu sur (grand) écran le personnage fétiche de Maurice Leblanc correspond à 2004 et l'immonde Arsène Lupin (Jean-Paul Salomé), nous avions pensé qu'il serait peut-être intéressant de se pencher sur cette série dont 5 épisodes ont été diffusés le 8 janvier dernier (les 5 prochains de la première saison devraient suivre et une saison 2 est programmée). Mais c'était oublier que le producteur n'est autre que le désormais incontournable supermarché Netflix...

Il ne s'agit pas d'une transposition des romans de Leblanc en série ou encore d'un remake d'une série déjà effectuée en 1971-1974 (à laquelle il faut ajouter deux longs-métrages sortis respectivement en 1932 et 1957, et une série animée diffusée en 1996) mais d'une inspiration de l'univers et du personnage d'Arsène Lupin à travers les aventures contemporaines d'Assane Diop (Omar Sy). Comme dans les romans, un collier que le "gentleman cambrioleur" dérobe afin de nuire à la richissime famille Pellegrini qui fut jadis responsable de la mort de son père...

Ce que nous avons retenu est un ensemble de situations trop stéréotypées, un manque de traitement psychologique des personnages secondaires, un dosage sérieux/humour trop prononcé et finalement une atmosphère un peu trop légère. C'est se rappeler en fait que l'objectif est grand public et que le personnage est considéré accessible de tous. Nous n'avons quand même pas eu l'impression de retrouver l'ambiance des romans cultes de Leblanc, qui aurait été possible en dépit d'une adaptation contemporaine. Il paraît que la série a battu les records de visionnage et qu'elle sembe partie pour être le plus gros succès non-anglophone de Netflix. Supermarché on disait... J N

LUPIN

(5 épisodes diffusés le 8 janvier 2021)

Production : Netflix

Créateur : George Kay

Cast : Omar Sy, Ludivine Sagnier, Vincent Londez, Hervé Pierre.