free website counter html
free website counter html

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/10/2019

Liste des plus grandes compagnies aériennes - 2

lufthansa,american airlines,united airlines,emirates,qatar airways,liste des plus grandes compagnies aériennes,compagnies aériennes,air france,klm,british airways,ethiopian airlines,turkish airlines,france,royaume-uni,allemagne,qatar,etats-unis,russie,pays-bas,emirats arabes unis,ethiopie,turquieSi en terme de chiffre d'affaires, ce sont les Etats-Unis qui dominent - fort logiquement - le TOP 10 mondial des compagnies aériennes, ce sont par contre la Turquie et la France (avec une avance considérable pour la première compagnie nationale turque) qui dominent le classement selon le nombre de pays desservis. La première puissance mondiale place 2 compagnies à la 9ème position d'un TOP 10 comprenant pas moins de 9 pays et représentant l'Europe, l'Amérique du Nord, le Moyen-Orient et l'Afrique. L'Asie pointe à la 11ème position avec la compagnie russe Aeroflot (58 pays).  J. N

TOP 10 des compagnies aériennes (par pays desservis)

1. Turkish Airlines (Turquie) - 121 pays

2. Air France (France) - 91

3. British Airlines (Royaume-Uni) - 82

4. Ethiopian Airlines (Ethiopie) - 81

5. Emirates (Emirats Arabes Unis) - 78

  . Qatar Airways (Qatar) - 78

7. Lufthansa (Allemagne) - 75

8. KLM (Pays-Bas) - 67

9. American Airlines (USA) - 62

  . United Airlines (USA) - 62

 

09/08/2017

Comprendre le génocide des arméniens

génocide des arméniens,turquie,hamit bozarslan,révisionnisme,raymond h. kévorkian,vincent duclert,arménie,arméniensA l'heure où le génocide des arméniens ne peut plus être nié mais n'est toujours pas reconnu par la Turquie (où prévaut un révisionnisme d'Etat criseux) mais également l'ensemble de communauté internationale (1), cet ouvrage jette une lueur crue, un siècle plus tard, sur le premier génocide du XXème siècle.

Première synthèse de grande envergure sur ce massacre qui fit 1.2-1.5 millions de morts, l'ouvrage est divisé en 3 parties thématiques. La première (Raymond H. Kévorkian) retrace le processus complexe des massacres et les contextualise, rappelant qu'ils ne surviennent pas ex-nihilo mais s'inscrivent dans le sillage de la politique du sultan ottoman Abbülhamid II. La communauté arménienne de l'Empire ottoman subissait déjà des repressions de grande ampleur en 1894-1895 puis en 1909. L'arrivée des Jeunes-Turcs au pouvoir (1908) ne change pas la donne. Les révolutionnaires du Comité Union et Progrès (CUP) veulent sauver un empire aux abois et décident de le nettoyer de ses communautés chrétiennes - notamment arménienne - considérées comme "ennemis de l'intérieur" et prises pour boucs émissaires dans la perte de territoires que doit céder l'Empire ottoman aux puissances européennes.

La deuxième partie (Hamit Bozarslan), démontrant au passage la continuité entre l'absolutisme hamidien et la politique des Jeunes-Turcs, analyse les fondements idéologiques du génocide des arméniens. Cette politique d'extermination est marquée par le darwinisme social qui est également au coeur de la politique nazie d'extermination des juifs d'Europe (le parallèle effectué entre les génocides des arméniens et des juifs est édifiant). Enfin, la troisième partie (Vincent Duclert) montre comment les puissances européennes portent une certaine responsabilité dans ce génocide, en le laissant se dissoudre dans les traités de paix des années 1920, et s'interroge aussi sur la responsabilité des chercheurs et des hommes politiques dans la question de la reconnaissance de ce génocide (qui ne se pose réellement qu'à partir de 1965) mais également sur les défis que pose ce génocide aux sciences sociales.

Parmi la longue littérature du génocide des arméniens, cet ouvrage pourvu d'une documentation impressionnante (notamment les archives ottomanes et allemandes de l'époque), précis et intelligent, ne laisse pas la moindre zone d'ombre sur la nature génocidaire du massacre des arméniens de 1915. Poursuivre le déni de ce génocide - qui n'a toujours pas donné lieu à une compensation financière pour les arméniens - équivaut tout simplement à de la myopie intellectuelle.  J. N

Hamit Bozarslan, Vincent Duclert, Raymond H. Kévorkian, Comprendre le génocide des arméniens. 1915 à nos jours, Paris, Tallandier, 2015, 494 p.

 

(1) Hormis les Etats-Unis, le Royaume-Uni et Israël, très nombreux sont les Etats qui ne reconnaissent pas officiellement (au niveau donc de l'instance étatique la plus élevée) ce génocide, parmi eux l'ensemble des pays d'Afrique, d'Asie (mis à part le Liban, la Syrie et la Russie) et d'Océanie. Les Etats reconnaissant officiellement le Génocide des Arméniens ne sont que 29 (dont le Vatican). Le premier à s'être engagé dans action est l'Uruguay (le 20 avril 1965).

26/05/2015

Classement des pays selon la puissance militaire

global firepower,etats-unis,russie,franceLe site Global Firepower (GFP) effectue un classement annuel des pays selon la "puissance de feu". Comprenant 126 pays (la Somalie est dernière), cette liste prend en compte une cinquantaine de critères, "comme le nombre de militaires et de véhicules, bateaux ou avions disponibles mais aussi la logistique, le budget affecté, la géographie (potentiel de guerre défensive en cas d'invasion) et les ressources d'énergie disponibles. Seules les forces conventionnelles sont prises en compte, ce qui exclut les paramètres liés à la capacité nucléaire" (1).

global firepower,etats-unis,russie,franceMis à part la force nucléaire, le classement ne prend pas en compte les leaderships politique et militaire, et ne pénalise les Etats ne possédant pas de façade maritime (et donc pas de forces navales) (2). Fort logiquement, les Etats-Unis, formidable machine de guerre qui fonctionne à plein régime, sont premiers du classement, suivis de la Russie et de la Chine. Le Top 5 comprend d'ailleurs quatre des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations-Unies. La France est sixième. L'ensemble des critères constituent un indice (voir le Top 10 ci-dessous). Sur l'ensemble de l'Afrique, l'Egypte est première (18e), suivie de l'Algérie (27e). L'Egypte est d'ailleurs la première puissance arabe mais n'est pas en tête pour le Moyen-Orient (acception large) puisqu'elle est devancée par la Turquie (10e) et par Israël (11e). Le Brésil est la première puissance sud-américaine (22e).   J. N

 

1.Etats-Unis 0.1661

2.Russie 0.1865

3.Chine 0.2315

4.Inde 0.2695   

5.Royaume-Uni 0.2743

6.France 0.30.65

7.Corée du Sud 0.3098

8.Allemagne 0.3505

9.Japon 0.3838

10.Turquie 0.4335

 

Classement complet

http://www.globalfirepower.com/countries-listing.asp

 

(1) http://www.econostrum.info/La-France-classee-cinquieme-puissance-militaire-mondiale-par-Global-Firepower_a19902.html 

(2) http://www.globalfirepower.com/countries-listing.asp

28/12/2013

Classement des Etats selon les journalistes emprisonnés

journalisme,presse,journalistes emprisonnés,turquieDéja classée 154ème (sur 179 Etats) dans le classement relatif à la liberté de presse et publié par Reporters sans Frontières (1) et empêtrée actuellement dans un scandale de corruption de grande ampleur (2), la Turquie est première pour la deuxième année consécutive dans un triste classement relatif aux nombres de journalistes emprisonnés, publié par le Comité pour la protection des journalistes (3)

La Turquie est suivie de près par l'Iran et la Chine, ces trois pays totalisant à eux seuls plus de la moitié des journalistes emprisonnés à travers le monde en 2013. Le CPJ a identifié 211 journalistes détenus dans des geôles au 1er décembre 2013, ce qui représente le total le plus élevé après 2012 lorsque 232 journalistes se trouvaient en prison (4). Il note toutefois qu'en Turquie le nombre passe de 49 en 2012 à 40 cette année, et qu'en Iran, il a également diminué (de 45 à 35). En Chine, le nombre est le même qu'en 2012 (32).

Les mouvements populaires dans certains pays arabes (Printemps arabe) ont fort logiquement accentué la répression de régimes autoritaires à l'encontre de la presse. C'est ainsi que 5 journalistes sont emprisonnés en Egypte alors qu'aucun ne l'était en 2012 (5). En Syrie, 12 journalistes se trouvent derrière les barreaux mais si l'on prend en compte ceux qui sont détenus par les rebelles syriens, ce nombre serait bien entendu plus élevé. On enregistre également au Bahrein (soulèvement chiite réprimé) une hausse alors que le Koweit et la Jordanie apparaissent dans ce classement après une absence en 2012.

Le seul journaliste emprisonné en Amérique se trouve aux Etats-Unis et en Afrique, l'Erythrée, déjà dernière dans le classement de Reporters sans Frontières, est l'Etat qui détient le plus de journalistes (22).

Les 10 Etats dont les prisons renferment le plus de journalistes sont les suivants :

1.Turquie

2.Iran

3.Chine

4.Erythrée

5.Vietnam

6.Syrie

7.Azerbaïdjan

8.Ethiopie

9.Egypte

10.Ouzbékistan

Si cette liste ne recoupe pas exactement celle des dix derniers chez Reporters sans Frontières (6), c'est parce qu'elle ne prend pas en compte les journalistes portés disparus, assassinés, ou enlevés.

J. N

 

(1) http://fr.rsf.org/press-freedom-index-2013,1054.html

(2) http://ovipot.hypotheses.org/9624

(3) Association à but non-lucratif, le CPJ fut fondé en 1981 et est basé à Washington D.C. Il a pour mission essentielle de promouvoir la liberté de presse dans le monde et de constater les abus commis par les Etats contre les journalistes.

(4) http://cpj.org/fr/2013/12/journalistes-emprisonnes-dans-le-monde-le-2e-total.php#more

(5) Ibid.

(6) Cf. notre note sur le classement relatif à la liberté de presse: 

http://eklektik.hautetfort.com/archive/2013/12/14/indice-de-liberte-de-presse-2013-5246816.html

20/07/2013

Classement des pays selon la place de la femme

global gender gap 2012,islande,finlande,suède,norvège,danemark,philippines,nicaragua,suisse,irlande,nouvelle-zélande,liban,france,etats-unis,yémen,iran,mali,pakistan,turquie,syrie,tchad,arabie saouditeDans un rapport publié le 23 octobre 2012, le Forum économique mondial dresse un classement des Etats selon la condition de la femme. Figurent en tête du classement la Scandinavie. Le Moyen-Orient et l'Afrique sont très mal classés.

La Scandinavie très bon élève

Le rapport Global Gender Gap 2012 établit un classement de 135 pays (sur 193 membres de l'ONU) et mesure l'écart homme/femme dans quatre domaines-clés : 

1.La participation économique et les opportunités de travail (salaires, place des femmes dans le marché du travail...etc.).

2.Le niveau d'éducation et de scolarité (taux d'alphabétisation des femmes et niveau d'études)

3.La santé et la durée de vie (comparaison de l'espérance de vie hommes/femmes).

4.L'autonomisation politique (nombre de femmes occupant des fonctions politiques et nombre de femmes chefs d'Etat depuis cinquante ans).

Pour ces quatre critères, une note comprise entre 0 et 10 est attribuée, ensuite une moyenne est effectuée. C'est sans surprise que figurent en tête de classement les pays scandinaves dont l'évolution sociale n'est plus à prouver et sert de référence lorsqu'on compare à d'autres pays. Dans nos nombreux classements publiés dans cette catégorie, ces Etats sont d'ailleurs premiers au niveau de la liberté de presse, de l'indice de corruption, de l'indice de démocratie (4), et mis à part la Finlande, les autres autorisent le mariage gay.

L'Islande est première (0.864), suivie de la Finlande (2e/0.8451), la Norvège (3e/0.8403), et la Suède (0.81509). Ces quatre Etats présentent donc un score supérieur à 0.8. Le Danemark est 7ème (0.777). Se classent avant lui l'Irlande (5e/0.7839) et la Nouvelle-Zélande (6e/0.7805).

Viennent ensuite deux Etats non-européeens, le Philippines (8e) et le Nicaragua (9e), suivis de la Suisse (10e).

Pays autoproclamé le plus libre au monde, les Etats-Unis ne sont que 22ème, alors que la France, pays des droits de l'homme, se situe à une peu glorieuse 57ème place...

Conservatisme et place de la femme sont bien entendu intimement liés. Le bas du classement, clôturé par le Yémen (135e) est représenté par le Moyen-Orient (dans son acception grande) et l'Afrique : 

Jordanie (121)

Liban (122)

Népal (123)

Turquie (124)

Oman (125)

Egypte (126)

Iran (127)

Mali (128)

Maroc (129)

Côte d'Ivoire (130)

Arabie Saoudite (131)

Syrie (132)

Tchad (133)

Pakistan (134)

Yémen (135)

Classement complet : 

http://www3.weforum.org/docs/WEF_GenderGap_Report_2012.pdf

 

J.N