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17/01/2013

Mustafa

mustafa,can dündar,mustafa kemal,atatürk,turquie,historiographie turque,bataille des dardanellesUn docu-fiction sur Mustafa Kemal "Atatürk", le père de la Turquie moderne (Ata en turc veut dire ancêtre). Entre images d'archives et fiction, ce documentaire classique mais intéressant raconte la vie de celui à qui on voue un véritable culte aujourd'hui en Turquie, celui qui sauva la "nation". De son parcours dans l'armée ottomane (à Thessalonique, en Grèce) jusqu'à sa mort survenue en 1938, en passant par la Bataille des Dardanelles (1915-1916), la fameuse Guerre de libération contre les puissances occupantes (1920-1922), qu'il mena d'une main de maître, et bien entendu la fondation de la République de Turquie le 29 octobre 1923, c'est l'histoire d'un grand homme politique, visionnaire, comparé par certains historiens à Charles de Gaulle, qui est retracée. Si les parts d'ombre du personnage sont (volontairement) occultées (la production est turque et en Turquie, l'historiographie est taboue et la censure bat son plein), le documentaire a toutefois suscité une certaine polémique dans la frange conservatrice de la société turque car Atatürk est dépeint comme un grand buveur de raki (mais ça on le savait et on s'en fout). Au final, s'il n'y a rien de transcandent à noter puisque rien ici ne se démarque du discours officiel, il en resort toutefois l'image d'un homme seul malgré tout ce qu'il a accompli. La note de consolation.  J N

Mustafa (Can Dündar, Turquie, 2008, 110 min)

04/11/2012

Indice de la liberté de la presse 2011-2012

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Par rapport au dernier classement (2010), la liste des pays par Indice de liberté de presse, émise par Reporters sans frontières, n'a pas beaucoup évolué concernant le haut du classement pour 2011-2012. La dernière fois, 6 pays partageaient la première place (Finlande, Islande, Norvège, Pays-Bas, Suède, Suisse), parmi lesquels demeurent premiers ex-aequo la Finlande et la Norvège. Suivent troisièmes ex-aequo l'Estonie (qui gagne 6 places) et les Pays-Bas. L'Autriche est 5ème.

En bas de classement, les mêmes Etats sont toujours les trois bonnets d'âne, le Turkménistan (177e, le pays le plus isolationiste au monde), la Corée du Nord (178e, le "dernier Etat totalitaire" selon l'académicien Pascal Boniface), et l'Erythrée (179e). A noter que le classement 2010 comptait 178 Etats alors que celui-ci en comprend 179.

indice de liberté de presse 2011-2012,reporters sans frontières,indice de liberté de presse2011 : année charnière ?

Printemps arabe oblige, le classement évolue sensiblement au niveau des Etats arabes. Mais ces évolutions sont très contrastées. Si la Tunisie gagne 30 places (134e), l'Egypte en perd 39 (166e), alors que le Bahreïn, où le soulèvement populaire chiite a accouché d'une souris, perde 29 places (173e). Le Yémen, où la violence persiste entre fidèles à Ali Saleh et opposants, stage à la 171ème place (170ème en 2010). Idem bien entendu pour la Syrie de Bachar el Assad qui perd 6 places (176e) alors que le débordement de la crise syrienne au Liban fait perd à ce petit Etat 15 places (93e).

indice de liberté de presse 2011-2012,reporters sans frontières,indice de liberté de presseL'Europe aussi

Les atteintes à la liberté de presse ne concernent pas uniquement le monde arabe et l'Orient. Le Belarus, seul régime autocratique d'Europe, perd 14 places (148), alors que la Turquie, qui a pourtant engagé des réformes démocratiques au début des années 2000, perd 10 places en raisons d'arrestations de grande ampleur de journalistes présumément liés soit au procès contre les militaires (Ergenekon, Balyoz) soit à la rébellion kurde. Si les pays scandinaves conservent leur bon comportement, des pays comme la Grèce (70e), la Bulgarie (80e), et l'Italie (61e), n'évoluent toujours pas en la matière. La France affiche quelques progès en gagnant 6 places (38e).

indice de liberté de presse 2011-2012,reporters sans frontières,indice de liberté de presseDémocraties / régimes durs

Fort logiquement, les régimes autoritaires stagnent également. La Chine (174e ; - 3 places) et l'Iran (175e) se suivent alors que l'Ouganda du président Museveni affiche la plus grande regression (139e ; - 53 places). Toutefois, les régimes "démocratiques" peuvent également etre touchés. Les Etats-Unis perdent 27 places (47e) en raison des arrestations de journalistes couvrant le mouvement de contestation Occupy Wall Street alors que le Brésil en perd 41 (99e) en raison d'une insécurité élevée. Le Chili perd également 47 places (80e) en raison des atteintes à la liberté d'informer dans le cadre des manifestations estudiantines.

Meilleure progression

C'est un des pays les plus pauvres au monde, le Niger, qui affiche la plus progression, en gagnant 75 places et en se positionnant à une probante 29ème place. L'Afrique possède d'ailleurs deux Etats dans les 20 premiers du classement, le Cap-Vert (9e) et la Namibie (20e). Enfin, un autre Etat africain, le Sud-Soudan, est 111ème, ce qui est pas mal pour un pays indépendant depuis un an et demi. J. N

Classement complet

http://fr.rsf.org/spip.php?page=classement&id_rubrique=1043

Classement 2010

http://fr.rsf.org/press-freedom-index-2010,1034.html

13/10/2011

Euro 2012 - barrages

euro 2012,barrages euro 2012,turquie,bosnie,république tchèque,portugal,eire,estonie,irlande,bosnie,monténégroLe tirage au sort des rencontres opposant les barragistes des qualification de l'Euro 2012, vient d'être effectué cet après-midi. Les têtes d'affiches - Portugal, République Tchèque, Irlande et Croatie - se sont vu attribués chacune une des quatre autres équipes, à savoir la Turquie, la Bosnie l'Estonie, et le Monténégro. Ces deux dernières équipes joueront leur premier barrage de leur jeune histoire (1).

4244683307-le-portugal-sera-en-danger.jpgBosnie-Portugal et Turquie-Croatie constitueront les 2 grosses affiches. Le Portugal de Cristiano Ronaldo, décevant en éliminatoires (2) est supérieur sur le papier mais devra se méfier contre des Bosniens très joueurs et en progression constante depuis plusieurs années. Les Lusitaniens auront de même fort à faire face à l'attaquant vedette Edin Dzeko. Les 2 équipes s'étaient déja affrontées en barrages de la Coupe du monde 2010 où le Portugal l'avait remporté par deux fois sur un score étriqué (1-0, 1-0).

Turquie-Croatie sera un match très relevé également, les Croates auront l'avantage de jouer le match retour à domicile et auront à coeur de se venger d'une équipe turque qui les avait éliminé en quart de finale de l'Euro 2008 (aux tirs aux buts), alors qu'ils avaient dominé les débats. Estonie-Eire devrait être, sauf accident, à l'avantage des Irlandais. Le petit poucet balte, invité surprise de ces barrages, part avec le désavantge de l'inexpérience à ce niveau là et aura le malheur de jouer le retour à l'extérieur. Absents de toute compétition officielle depuis 2002 (3), les Irlandais ne lâcheront rien. Enfin, République Tchèque - Monténégro constitue l'énigme de ces barrages. Aucune des deux équipes n'a été franchement brillante en éliminatoires (4), les Monténégrins ayant toutefois ramené 2 nuls contre l'Angleterre. Entre une République Tchèque au bord de l'essouflement depuis plusieurs années et un Monténégro inexpérimenté, rien n'est sûr. Ce dernier aura l'avantage du terrain au retour.

Matchs aller (11 ou 12 novembre - retour le 15)

Turquie - Croatie

Estonie - Eire

République Tchèque - Monténégro

Bosnie - Portugal

 

 

(1) L'équipe du Monténégro voit le jour en 2006 après l'indépendance du nouvel Etat obtenue vis-à-vis de la Serbie-Monténégro (anciennement Yougoslavie).

(2) Un nul (4-4) contre Chypre à domicile.

(3) Ils sont éliminés en barrages de la Coupe du monde 2010 par la France (0-1, 1-1), avec la fameuse main de Thierry Henry.

(4) Il est vrai toutefois que les deux avaient fort à faire face à l'Espagne (Rép. Tchèque) et l'Angleterre.

12/10/2011

Euro 2012 - France - Bosnie 1-1

1f9a4bfccb4eda4859f97a96bcaca0c3 (1).jpgLa France jouera l'Euro

Pour son dernier match de qualification pour l'Euro 2012, la France a fait match nul avec la Bosnie-Herzégovine (1-1), dans une rencontre où chaque équipe aura eu sa mi-temps. Mis sur orbite par un joli but du buteur vedette de Manchester City, Edin Dzeko (41e, frappe enroulée de l'extérieur de la surface), les Bosniens reculaient en seconde mi-temps et voyaient une équipe de France révoltée revenir grâce à un penalty de Samir Nasri (74e), une autre star de City.

newsmlmmd.af350f865b06f9491213cfc0cc603757.7010b (2).jpgLa France n'a donc pas raté sa finale (la Bosnie termine juste derrière, à un point), même si elle fut mise en grande difficulté par des Bosniens venus pour gagner. Elle termine laborieusement une phase éliminatoire débutée dans un contexte difficile, post-fiasco coupe du monde 2010, de refonte complète de l'équipe (1), et marquée par une défaite lors du premier match, à domicile contre la Biélorussie (0-1). Les Bleus n'ont plus perdu par la suite, enregistrant 6 victoires et 3 matchs nuls, un bilan très honorable pour une équipe partie d'un drame (celui de Krichna) désormais fondateur. La campagne de 2010 est désormais oubliée mais l'équipe est toujours en construction et devra peaufiner quelques détails (jeu collectif, finition) afin de réussir un Euro où les adversaires seront désormais l'Espagne, l'Allemagne, l'Italie et consorts.

 

Les autres dénouements

Groupe A : L'Allemagne déja qualifiée, se jouait donc la 2ème place entre la Belgique et la Turquie. Les diables rouges partaient avec 1 point d'avance (15) sur les Turcs (14). Malheur pour eux, ces derniers jouaient à domicile contre la faible équipe d'Azerbaïdjan (victoire 2-0) alors qu'eux-mêmes se déplaçaient chez l'ogre allemand, 9 victoires au compteur et qui plutôt se démobiliser pour ce dernier match a préféré le panache et battre le record de victoires en éliminatoires. Victoire 3-1 des Allemands et 10 victoires pour autant de matchs joués. Chapeau. La Turquie accède aux barrages.

Groupe B : La Russie n'a pas fait de détails face à l'Andorrre (6-0) et a préservé sa première place (23 points). L'Irlande (2ème, 18 points) et l'Arménie (3ème, 17 points) s'affontaient directement pour la place ne barrages. Victoire irlandaise (2-1) dans un match musclé (1 carton rouge de chaque côté).

Groupe C : L'Italie était assurée de finir 1ère du groupe et s'est imposée sans mal contre l'Irlande du Nord (3-0). Surprise concernant la seconde place. Défaite en Slovénie (0-1), la Serbie termine 3ème, à 1 point de l'Estonie qui ne jouait pas et qui est le barragiste surprise de ces qualifications.

Groupe D : La France est directement qualifiée, la Bosnie jouera les barrages.

Groupe E : Les Pays-Bas, 1ers du groupe (27 pts) affrontaient la Suède (2ème, 21 pts), assurée de finir devant la Hongrie (18 points). Victoire des Suédois à domicile (3-2) qui terminent également meilleurs deuxièmes, synonyme de qualification directe.

Groupe F : Grèce et Croatie étaient assurées de finir 1er ou 2ème. Les Grecs sont restés premiers en s'imposant dans la douleur en Géorgie (2-1). La Croatie a battu la Lettonie (2-0) et termine 2ème à 2 points du leader.

Groupe G : Aucun match décisif. L'Angleterre (1ère) et le Monténégro (2ème) étaient sûrs de préserver leurs places respectives. Les Monténégrins constituent la surprise du groupe. La Suisse finit 3ème.

Groupe H : Le Danemark a remporté la finale du groupe face au Portugal (2-1), lui chipant la première place (19 points). Les Lusitaniens pouvaient finir 3èmes en cas de victoire fleuve de la Norvège contre Chypre (3-1). A égalité de points (16 points), les deux équipes ont été départagées par une différence de buts nettement favorable pour le Portugal qui jouera donc les barrages.

Groupe I : Le champion du monde espagnol, déja qualifié avant son dernier match, termine avec 8 victoires en 8 matchs, battant l'Ecosse (3-1). Celle-ci perd sa deuxième place (11 points) au profit d'une République Tchèque (13 points) victorieuse en Lituanie (4-1) et barragiste.

 

Qualifiés : Pologne et Ukraine (pays organisateurs), Allemagne, Russie, Italie, France, Pays-Bas, Suède, Grèce, Angleterre, Danemark, Espagne.

Barragistes : Turquie, Irlande, Estonie, Bosnie, Croatie, Monténégro, Portugal, République Tchèque.

 

(1) Intronisation de Laurent Blanc, exit Henry, Gallas, Anelka et les autres ; arrivée des jeunes (Gameiro, Menez, Rami, Rémy, M'Vila...etc.)...

25/11/2010

Singapour et le croissant de lune

Singapore.svg.pngContrairement aux autres drapeaux comprenant un croissant de lune symbolisant l'Islam (voir ci-dessous), le croissant de lune figurant sur le drapeau de ce minuscule Etat (699 km² ; 4.600.000 hab.) ne renvoie pas à l'Islam. Il représente ici Singapour comme nation jeune en ascendance. La bande rouge renvoie à la fraternité universelle pour tous et la bande blanche symbolise la pureté et la vertu de la nation. Les 5 étoiles la démocratie, la paix, la justice, le progrès et l'égalité. Le drapeau fut utilisé pour la première fois le 3 décembre 1959, avant l'indépendance obtenue (de la Malaisie) le 9 août 1965. Seul Etat au monde possédant un taux d'urbanisation de 100%, Singapour est considéré comme une démocratie autoritaire. C'est d'ailleurs la même famille politique qui est au pouvoir depuis l'indépendance.

Turkey.svg.pngPour la Turquie, le croissant de lune a une origine bien plus complexe qu'on ne le croit. La Turquie, bien qu'Etat laïc, est majoritairement musulmane sunnite. Dès lors, il s'avère logique de penser que la lune renvoie à l'Islam. Cependant, l'étoile et le croissant étaient utilisés en Asie mineure et par certains peuples turcs avant l'arrivée de l'Islam. Selon une théorie considérée plausible, le croissant de lune a ses origines dans les tamgas, marques utilisées pour le marquage du bétail, ou comme timbres. Le drapeau actuel, remontant à 1844, est quasi-identique à celui de l'Empire ottoman. L'origine de l'étoile et du croissant remonterait aux temps de l'Egypte ancienne et de Babylone. Les tribus turques auraient adopté ce symbole lors de leur migration d'Asie centrale vers l'Anatolie (au VIIIème siècle), en s'inspirant des peuples habitant ces régions. Il existe également d'autres légendes expliquant l'origine du drapeau.

800px-Flag_of_Pakistan.svg.pngIl existe de même une légère nuance concernant le drapeau du Pakistan (ci-contre). Si dans son ensemble, le drapeau symbolise l'Islam (la couleur verte), le croissant de lune symbolise officiellement le progrès et l'étoile le savoir alors que d'autres sources affirment que les 2 éléments sont symbole d'Islam. A noter que la bande blanche à gauche (25% du drapeau) représentent les minorités non-musulmanes. Pas d’ambiguïté par contre pour les drapeaux suivants dont le croissant de lune symbolise clairement l'Islam. Celui de Chypre du Nord (Etat non-reconnu par la communauté internationale) s'inspire logiquement de celui de la Turquie. Pour les îles Cocos (14 km² ; 628 hab.), "territoire extérieur" de l'Australie situé près de l'Indonésie, l'explication n'est pas certaine. L'île comprend 68% de musulmans (des Malais) et le croissant de lune pourrait donc être synonyme d'Islam. J. N

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Algérie

 

 

 

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Maldives

 

 

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Tunisie

 

 

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Chypre du Nord

 

 

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Mauritanie

 

 

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Malaisie

 

 

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Iles Comores

 

 

600px-Flag_of_the_Cocos_(Keeling)_Islands.svg.png

 

Iles Cocos