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06/02/2022

Finale CAN : Sénégal - Egypte 0-0 a.p (4-2 tab)

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PREMIERE POUR LE SENEGAL

En s’imposant aux tirs aux buts après un score nul et vierge contre l’Egypte, le Sénégal est entré dans l’histoire, en remportant sa première CAN. Un sacre mérité.

J. N.

koulibaly,mané,abou gabal,can 2022,can 2021,sénégal,egypte,sénégal-egypte,sadio mané,salahMérité car les lions de la Teranga ont largement dominé cette rencontre face à une équipe égyptienne, fidèle à elle-même, venue défendre et espérant endormir son adversaire afin d’opérer en contre, à l’image de son capitaine et ailier virevoltant, Mohamad Salah, auteur d’une percée dangereuse (29e). Mais ce sont les hommes d’Aliou Cissé, plus incisifs et supérieurs techniquement, qui se montraient les plus dangereux, obtenant un penalty dès la 6ème minute, manqué toutefois par Mané dont la frappe puissante pas assez décentrée était joliment détournée par Abou Gabal. C'est ensuite l'ailier de Watford, Ismaïla Sarr qui se montrait à son avantage offensivement mais sa frappe n’était pas assez puissante (12e) et ses deux centres étaient manqués de peu par Mané (18e, 23e). Tandis que sur coup-franc bien tiré par Bouna Sarr, Mané cadrait une jolie tête (38e), Salah faisait douter les lions avec un nouveau déboulé coté droit et une frappe détournée par Mendy (43e).

La seconde mi-temps n’était guère différente au niveau du jeu, avec un Sénégal largement dominateur mais inefficace devant et une Egypte poursuivant son travail de quadrillage des espaces et ne se signalant que par deux têtes non cadrées (69e, 75e). Place donc aux prolongations, les 4èmes pour les Pharaons en 4 matchs. Entré à un quart d’heure de la fin, l’attaquant marseillais Bamba Dieng se procurait à lui seul toutes les occasions (92e, 100e, 115e) mais il était en échec face à un Abou Gabal en état de grâce et meilleur homme du match. En face, Mendy sauvait les siens en détournant une frappe hyper-dangereuse de Hamdy (117e).

koulibaly,mané,abou gabal,can 2022,can 2021,sénégal,egypte,sénégal-egypte,sadio mané,salahMais les prouesses du gardien des Zamalek ne suffisaient pas à sauver ses coéquipiers. Le Sénégal l’emportait finalement lors de la cruelle séance des tirs aux buts durant laquelle Mendy arrêtait un tir et Mané, se rachetant de son échec précédent, envoyait les siens au paradis. En échec sur cet exercice en 2002 (défaite aux tirs aux buts face au Cameroun) puis en tant qu’entraîneur il y a deux ans, Aliou Cissé a du savourer.

La 3ème était donc la bonne pour le Sénégal qui est également la 7ème nation à remporter la CAN sur les 7 dernières éditions. Il y a quelques mois, nous étions heureux – à travers une longue note – de la victoire de l’Argentine en Copa America. Nous le sommes cette fois-ci pour un premier vainqueur d’une CAN.

Score : 0-0

Avertissements : Mendy (17e), Koulibaly (44e), Diallo (54e), Mané (88e) pour le Sénégal ; Abdelmonem (6e), Fathi (36e) pour l’Egypte.

Sénégal : B. Sarr, K. Koulibaly (cap.), A. Diallo, Ciss – Kouyaté (P. Gueye, 66e), N. Mendy, I. Gueye – I. Sarr (Dia, 77e), Diedhiou (77e), Mané.

Egypte : Abou Gabal – Ashour, Abdelmonem, Hamdy, Fattoh – Fathi (Lasheen, 99e), Elneny, Al Sulaya (Hassan Trézéguet, 58e) – Salah (cap.), Mohammed (Hamdy, 59e), Marmoush (Sayed Zizo, 58e).

 

Palmarès récent

2019 : Algérie

2017 : Cameroun

2015 : Côte d’Ivoire

2013 : Nigéria

2012 : Zambie

2010 : Egypte

 

11/01/2018

Egypte - Irak - Syrie - Yémen

800px-Flag_of_Egypt.svg.pngHormis le fait que ces quatre Etats présentent des drapeaux similaires, ils ont également en commun une histoire toute récente très mouvementée (l'adjectif est faible). Trois de ces pays arabes du Moyen-Orient ont vécu en 2011 le "Printemps arabe". Après une Première révolution (25 janvier-11 février 2011) qui mettait sur la touche le président Hosni Moubarak mais qui se terminait le 3 juillet 2013 avec le renversement de Mohamed Morsi (1), l'Egypte rentrait dans le rang avec le retour d'une présidence exercée par un homme issu de l'armée (Al-Sissi). Modifié à plusieurs reprises durant la deuxième moitié du XXème siècle, le drapeau (voir ci-contre) fut le même que celui de la Syrie entre 1958 et 1961 (les deux pays formaient à ce moment-là l'éphémère République Arabe Unie) puis entre 1972 et 1980 (les deux pays formant avec le Yémen une autre association éphémère, l'Union des Républiques arabes).

800px-Flag_of_Syria.svg.pngLe drapeau actuel date du 4 octobre 1984 (proportions 2:3) et porte au milieu de la bande blanche l'Aigle de Saladin (2) portant un écu et un bandeau portant le nom du pays en arabe. Plongée depuis 2011 dans ce qu'on peut appeler une guerre civile et régionale très complexe, la Syrie a changé de drapeau pas moins de neuf fois depuis 1920. Réadopté le 30 mars 1980, celui-ci (2ème drapeau) est le même que celui de la République Arabe Unie (voir plus haut), avec une couleur rouge légèrement éclaircie. Les deux étoiles représentent ainsi la Syrie et l'Egypte.

225px-Flag_of_Iraq.svg.pngInutile de rappeler ce que vécut l'Irak depuis 2003 : invasion américaine, guerre civile, présence de l'Etat islamique (Daech) sur une portion du territoire... Au centre de la bande du milieu (3ème drapeau, est inscrite (version courte) la shahâda, la profession de foi de l'islam dont elle constitue le premier des cinq piliers. Avec le Somaliland et l'Arabie Saoudite, l'Irak est la troisième entité politique à arborer ce symbole. Après la guerre civile (1967-1990) dont la fin marquait l'unification du Yémen, celui-ci entrait dans une nouvelle guerre locale en 2004 (Guerre du Saada).

225px-Flag_of_Yemen.svg.pngA celle-ci se conjuguait la Révolution yéménite du Printemps arabe (27 janvier 2011-25 février 2012), mouvement de contestation populaire qui s'acheva avec le départ du président de la République Ali Abdallah Saleh. En 2014, une nouvelle guerre civile éclate, opposant la rébellion chiite Houthi aux forces fidèles à l'ex-président Saleh (celui-ci est tué par les Houthis le 7 décembre 2017). En mars 2015, le conflit s'internationalisait avec l'intervention militaire d'une coalition de pays arabes menée par l'Arabie Saoudite. Seul PMA du Moyen-Orient (si l'on considère que l'Afghanistan n'est pas compris dans cette zone géographique), le Yémen vit actuellement une famine touchant 8 millions de personnes (la population totale est de 26 millions). Son parcours politico-économique récent en fait par excellence ce qu'on appelle un Etat failli, ou encore, un Etat effondré. Les couleurs du drapeau adopté le 22 mai 1990 sont, comme pour les trois autres drapeaux, les couleurs panarabes : 

- bande rouge : maison Hachémite du prophète Mohamed

- bande blanche : dynastie Omeyyade de Damas (661-750)

- bande noire : dynastie abbasside de Bagdad (750-1258) (3)

 J. N

Flag_of_the_United_Arab_Republic.svg.png

 

 

République arabe unie (1958-1961)

 

 

Flag_of_Egypt_(1972-1984).svg.png

 

 

Union des Républiques arabes (1972-1977)

 

 

(1) Président du Parti Liberté et Justice (formation politique issue des Frères musulmans), il remporte l'élection présidentielle du 14 juin 2012, devenant le premier président égyptien élu démocratiquement. Le 3 juillet 2013, il est renversé par un coup d'Etat militaire, à la suite d'un vaste mouvement de contestation populaire.

(2) Objet panarabe utilisé en héraldique comme ornement extérieur de l'écu, l'Aigle de Saladin tire son origine du vizir d'Egypte Saladin qui avait unifié le monde arabe au XIIème siècle.

(3) Le vert est également une couleur du panarabisme (représentant la dynastie Fatimide) et se trouve sur d'autres drapeaux de pays arabes comme ceux de l'Autorité palestinienne et de la Jordanie.

26/05/2015

Classement des pays selon la puissance militaire

global firepower,etats-unis,russie,franceLe site Global Firepower (GFP) effectue un classement annuel des pays selon la "puissance de feu". Comprenant 126 pays (la Somalie est dernière), cette liste prend en compte une cinquantaine de critères, "comme le nombre de militaires et de véhicules, bateaux ou avions disponibles mais aussi la logistique, le budget affecté, la géographie (potentiel de guerre défensive en cas d'invasion) et les ressources d'énergie disponibles. Seules les forces conventionnelles sont prises en compte, ce qui exclut les paramètres liés à la capacité nucléaire" (1).

global firepower,etats-unis,russie,franceMis à part la force nucléaire, le classement ne prend pas en compte les leaderships politique et militaire, et ne pénalise les Etats ne possédant pas de façade maritime (et donc pas de forces navales) (2). Fort logiquement, les Etats-Unis, formidable machine de guerre qui fonctionne à plein régime, sont premiers du classement, suivis de la Russie et de la Chine. Le Top 5 comprend d'ailleurs quatre des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations-Unies. La France est sixième. L'ensemble des critères constituent un indice (voir le Top 10 ci-dessous). Sur l'ensemble de l'Afrique, l'Egypte est première (18e), suivie de l'Algérie (27e). L'Egypte est d'ailleurs la première puissance arabe mais n'est pas en tête pour le Moyen-Orient (acception large) puisqu'elle est devancée par la Turquie (10e) et par Israël (11e). Le Brésil est la première puissance sud-américaine (22e).   J. N

 

1.Etats-Unis 0.1661

2.Russie 0.1865

3.Chine 0.2315

4.Inde 0.2695   

5.Royaume-Uni 0.2743

6.France 0.30.65

7.Corée du Sud 0.3098

8.Allemagne 0.3505

9.Japon 0.3838

10.Turquie 0.4335

 

Classement complet

http://www.globalfirepower.com/countries-listing.asp

 

(1) http://www.econostrum.info/La-France-classee-cinquieme-puissance-militaire-mondiale-par-Global-Firepower_a19902.html 

(2) http://www.globalfirepower.com/countries-listing.asp

28/12/2013

Classement des Etats selon les journalistes emprisonnés

journalisme,presse,journalistes emprisonnés,turquieDéja classée 154ème (sur 179 Etats) dans le classement relatif à la liberté de presse et publié par Reporters sans Frontières (1) et empêtrée actuellement dans un scandale de corruption de grande ampleur (2), la Turquie est première pour la deuxième année consécutive dans un triste classement relatif aux nombres de journalistes emprisonnés, publié par le Comité pour la protection des journalistes (3)

La Turquie est suivie de près par l'Iran et la Chine, ces trois pays totalisant à eux seuls plus de la moitié des journalistes emprisonnés à travers le monde en 2013. Le CPJ a identifié 211 journalistes détenus dans des geôles au 1er décembre 2013, ce qui représente le total le plus élevé après 2012 lorsque 232 journalistes se trouvaient en prison (4). Il note toutefois qu'en Turquie le nombre passe de 49 en 2012 à 40 cette année, et qu'en Iran, il a également diminué (de 45 à 35). En Chine, le nombre est le même qu'en 2012 (32).

Les mouvements populaires dans certains pays arabes (Printemps arabe) ont fort logiquement accentué la répression de régimes autoritaires à l'encontre de la presse. C'est ainsi que 5 journalistes sont emprisonnés en Egypte alors qu'aucun ne l'était en 2012 (5). En Syrie, 12 journalistes se trouvent derrière les barreaux mais si l'on prend en compte ceux qui sont détenus par les rebelles syriens, ce nombre serait bien entendu plus élevé. On enregistre également au Bahrein (soulèvement chiite réprimé) une hausse alors que le Koweit et la Jordanie apparaissent dans ce classement après une absence en 2012.

Le seul journaliste emprisonné en Amérique se trouve aux Etats-Unis et en Afrique, l'Erythrée, déjà dernière dans le classement de Reporters sans Frontières, est l'Etat qui détient le plus de journalistes (22).

Les 10 Etats dont les prisons renferment le plus de journalistes sont les suivants :

1.Turquie

2.Iran

3.Chine

4.Erythrée

5.Vietnam

6.Syrie

7.Azerbaïdjan

8.Ethiopie

9.Egypte

10.Ouzbékistan

Si cette liste ne recoupe pas exactement celle des dix derniers chez Reporters sans Frontières (6), c'est parce qu'elle ne prend pas en compte les journalistes portés disparus, assassinés, ou enlevés.

J. N

 

(1) http://fr.rsf.org/press-freedom-index-2013,1054.html

(2) http://ovipot.hypotheses.org/9624

(3) Association à but non-lucratif, le CPJ fut fondé en 1981 et est basé à Washington D.C. Il a pour mission essentielle de promouvoir la liberté de presse dans le monde et de constater les abus commis par les Etats contre les journalistes.

(4) http://cpj.org/fr/2013/12/journalistes-emprisonnes-dans-le-monde-le-2e-total.php#more

(5) Ibid.

(6) Cf. notre note sur le classement relatif à la liberté de presse: 

http://eklektik.hautetfort.com/archive/2013/12/14/indice-de-liberte-de-presse-2013-5246816.html

04/11/2012

Indice de la liberté de la presse 2011-2012

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Par rapport au dernier classement (2010), la liste des pays par Indice de liberté de presse, émise par Reporters sans frontières, n'a pas beaucoup évolué concernant le haut du classement pour 2011-2012. La dernière fois, 6 pays partageaient la première place (Finlande, Islande, Norvège, Pays-Bas, Suède, Suisse), parmi lesquels demeurent premiers ex-aequo la Finlande et la Norvège. Suivent troisièmes ex-aequo l'Estonie (qui gagne 6 places) et les Pays-Bas. L'Autriche est 5ème.

En bas de classement, les mêmes Etats sont toujours les trois bonnets d'âne, le Turkménistan (177e, le pays le plus isolationiste au monde), la Corée du Nord (178e, le "dernier Etat totalitaire" selon l'académicien Pascal Boniface), et l'Erythrée (179e). A noter que le classement 2010 comptait 178 Etats alors que celui-ci en comprend 179.

indice de liberté de presse 2011-2012,reporters sans frontières,indice de liberté de presse2011 : année charnière ?

Printemps arabe oblige, le classement évolue sensiblement au niveau des Etats arabes. Mais ces évolutions sont très contrastées. Si la Tunisie gagne 30 places (134e), l'Egypte en perd 39 (166e), alors que le Bahreïn, où le soulèvement populaire chiite a accouché d'une souris, perde 29 places (173e). Le Yémen, où la violence persiste entre fidèles à Ali Saleh et opposants, stage à la 171ème place (170ème en 2010). Idem bien entendu pour la Syrie de Bachar el Assad qui perd 6 places (176e) alors que le débordement de la crise syrienne au Liban fait perd à ce petit Etat 15 places (93e).

indice de liberté de presse 2011-2012,reporters sans frontières,indice de liberté de presseL'Europe aussi

Les atteintes à la liberté de presse ne concernent pas uniquement le monde arabe et l'Orient. Le Belarus, seul régime autocratique d'Europe, perd 14 places (148), alors que la Turquie, qui a pourtant engagé des réformes démocratiques au début des années 2000, perd 10 places en raisons d'arrestations de grande ampleur de journalistes présumément liés soit au procès contre les militaires (Ergenekon, Balyoz) soit à la rébellion kurde. Si les pays scandinaves conservent leur bon comportement, des pays comme la Grèce (70e), la Bulgarie (80e), et l'Italie (61e), n'évoluent toujours pas en la matière. La France affiche quelques progès en gagnant 6 places (38e).

indice de liberté de presse 2011-2012,reporters sans frontières,indice de liberté de presseDémocraties / régimes durs

Fort logiquement, les régimes autoritaires stagnent également. La Chine (174e ; - 3 places) et l'Iran (175e) se suivent alors que l'Ouganda du président Museveni affiche la plus grande regression (139e ; - 53 places). Toutefois, les régimes "démocratiques" peuvent également etre touchés. Les Etats-Unis perdent 27 places (47e) en raison des arrestations de journalistes couvrant le mouvement de contestation Occupy Wall Street alors que le Brésil en perd 41 (99e) en raison d'une insécurité élevée. Le Chili perd également 47 places (80e) en raison des atteintes à la liberté d'informer dans le cadre des manifestations estudiantines.

Meilleure progression

C'est un des pays les plus pauvres au monde, le Niger, qui affiche la plus progression, en gagnant 75 places et en se positionnant à une probante 29ème place. L'Afrique possède d'ailleurs deux Etats dans les 20 premiers du classement, le Cap-Vert (9e) et la Namibie (20e). Enfin, un autre Etat africain, le Sud-Soudan, est 111ème, ce qui est pas mal pour un pays indépendant depuis un an et demi. J. N

Classement complet

http://fr.rsf.org/spip.php?page=classement&id_rubrique=1043

Classement 2010

http://fr.rsf.org/press-freedom-index-2010,1034.html