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18/07/2013

Liste des pays autorisant le mariage gay

1701073590.pngUne tendance qui se poursuit


Après la France en mai dernier, c'est au tour du Royaume-Uni de rendre légal le mariage entre deux personnes d'un même sexe. La loi vient d'entrer en vigueur, adoptée le 15 juillet par la Chambre des Lords et le 16 juillet par la Chambre des communes. Elle ouvre la voie aux mariages gays à partir de 2014 en Angleterre et au Pays de Galles.

Le Royaume-Uni est ainsi le quatorzième Etat à adopter cette législation une tendance qui semble s'accélérer ces dernières années puisque pas moins de quatre Etats ont voté cette loi depuis 2010. Hormis les Britanniques, il s'agit de la France, du Brésil qui adopte la loi en mai 2013 au niveau fédéral (1), et du Danemark, seul Etat autorisant à partir de juin le mariage religieux homosexuel. Les Pays-Bas furent les premiers à adopter cette mesure, en avril 2001.

Dans un monde où - objectivement parlant - la majorité des gens est de mentalité conservatrice, nous ne pouvons ignorer cette évolution positive, même si quatorze Etats sur 193 membres des Nations-Unies ne représente qu'un chiffre de 7% des Etats de la planète. Aux 14 Etats (voir la liste ci-dessous), il convient de mentionner les pays où le mariage homosexuel est légal sur une partie du territoire. Aux Etats-Unis, où la question du mariage constitue un débat vif, la loi est appliquée dans 11 Etats sur 50 (2), puisque ces derniers possèdent leur propre législation dans certains domaines. Le Massachusetts lança la voie en mai 2004. Rhode Island et le Minnesota vont suivre en août 2013. Au Mexique, le mariage gay est uniquement autorisé dans la capitale Mexico (depuis le 22 décembre 2009) et dans l'Etat de Quintana Roo (depuis 2011).

Enfin, deux Etats vont adopter cette législation à partir d'août 2013, l'Uruguay et la Nouvelle-Zélande. Cela portera, dans les prochaines semaines, à 15 Etats autorisant le mariage gay sur l'intégralité de leur territoire. J. N

Etats qui autorisent le mariage homosexuel: 

- Pays-Bas (avril 2001)

- Belgique (janvier 2003)

- Canada (2005 - niveau fédéral)

- Espagne (juillet 2005) 

- Afrique du Sud (novembre 2006)

- Norvège (janvier 2009)

- Suède (avril 2009)

- Portugal (mai 2010)

- Islande (juin 2010)

- Argentine (juillet 2010)

- Danemark (juin 2012)

- Brésil (mai 2013 - niveau fédéral)

- France (mai 2013) 

 

(1) La loi fut adoptée en premier par l'Etat d'Alagoas en décembre 2011. Suivirent une dizaine d'Etats jusqu'à l'adoption au niveau fédéral en mai 2013.

(2) Massachusetts (2004), Connecticut (2008), Californie (2008 puis 2012), Iowa et Vermont (2009), New Hampshire et Washington D.C (2010), New York (2011), Maine, Maryland et Washington (2012), Delaware (2013).

05/07/2013

World War Z

world war z,marc forster,brad pitt,mireille enos,david morse,james badge daleRecyclage outrancier et racisme en filigrane

Dans ce raz-de-marée actuel de films de science-fiction, tous relatifs à l’avenir incertain de l’humanité, World War Z (adaptation de livre au titre éponyme, de Max Brooks) a excellé d’une part par un recyclage tout azimut de séquences piquées à gauche et à droite (les geeks seront ravis de s’y retrouver), et d’autre part, par des petites touches de racisme à peine voilé. L’histoire démarre en trombe. Dans les rues de Philadephie, le protagoniste principal (Brad Pitt, sauveur de l’humanité) et son épouse (Mireille Enos, vue dans la série The Killing) sont surpris par une explosion à l’autre bout de l’avenue (Cloverfield, 2008), s’ensuit un mouvement de foule paniquée et attaquée par des humains infectés (28 weeks later, 2007). Le couple est exfiltré par un hélicoptère de l’armée et emmené sur un bateau où l’humanité s’est mise à l’abri (2012, 2009). Pitt est dépêché dans un camp militaire en Corée du sud où le virus se serait pour la première fois manifesté. Là, il apprend que la Corée du nord serait peut-être derrière le virus (histoire de pointer du doigt un « rogue State ») et y discute avec un prisonnier fou (Silence of the Lambs, 1991, scène copiée-collée) qui lui enjoint de se rendre à Jérusalem (Terre promise ?), où un ancien du Mossad détient la solution à son problème… Et c’est là que transparaît la myopie intellectuelle des scénaristes : derrière la muraille géante de la ville, des juifs orthodoxes et des musulmans fraternisent (…) mais c’est l’arabe qui tient un micro et chante très fort, ce qui va attirer les morts-vivants situés de l’autre côté du mur et qui vont escalader celui-ci avec frénésie pour ce qui sera le climax du film (l’unique satisfaction visuelle). Secondé par une brave soldate de Tsahal (…) qui survit à l’amputation d’un membre en raison d’une morsure (The Walking Dead, s03ep01), Pitt parvient à se sortir de la nasse.

Notre héros se rend plus tard au Pays de Galles, à bord d’un avion de ligne biélorusse où l’équipage est incompétent (encore un pays mis au ban par la communauté internationale). Dans les toilettes, un humain se métamorphose (Fringe, s01ep13), puis sème la panique à bord. L’avion explose, se scinde en deux (Lost, s03ep01), et s’écrase. Les deux héros arrivent devant un centre hospitalier et observent attentivement la caméra de surveillance (The Walking Dead, s01ep06). Pitt parvient à accéder à un laboratoire hermétique pour y dépêcher un vaccin. Face à la vitre du labo, les morts-vivants n’en démordent pas (I am legend, 2007). Pitt s’administre une dose qui le sauve face aux monstres (30 days of night, 2006). L’antidote est là, le monde est sauvé.

Outre tout cet assemblage ridicule (il faut dire que la thématique traitée est largement éculée) et une dose de manichéisme made in Hollywood, le trop d’action et l’absence de réflexion quelconque (où est donc passée la dimension politique ?) font de World War Z une production comme tant d’autres, à oublier très vite.  J. N

 

World War Z (Marc Forster, USA, 2013, ).   Avec Brad Pitt, Mireille Enos, Daniella Kertesz, Fana Mokoena, David Morse, James Badge Dale, Ludi Boeken, Moritz Bleibtreu, Pierfrancesco Favino.

04/07/2013

Les Profondeurs de la Terre

robert silverberg,les profondeurs de la terre,downward to the earth,science-fictionAlors qu’il s’était exilé dans le passé de la planète Belzagor dont il fut administrateur, Gundersen y retourne dix ans plus tard. A l’époque de sa colonisation par les humains, cette planète était dirigée par la Compagnie, qui en extrayait les matières premières pour ensuite les expédier sur Terre. Désormais Belzagor est indépendante, y vivent deux races intelligentes, les nidloror et les sulidoror. N’y vivent plus les humains, hormis des touristes en manque de dépaysement. Soucieux de racheter ses erreurs du passé, Gundersen décide de partir au nord, au Pays des Brumes, là où aucun homme ne s’aventure, pour assister à la mystérieuse cérémonie de la Renaissance, et ultimement, se métamorphoser. Comme souvent chez Robert Silverberg, le style d’écriture simple n’en est pas moins subtil. A travers le voyage initiatique d’un homme en quête de repentance, c’est un dépassement du choc des civilisations et un beau plaidoyer pour la tolérance qu’il nous propose.  J. N.

(1)   

Robert Silverberg, Les Profondeurs de la Terre, Le Livre de Poche, Science-Fiction, 2010, 285 p.

Paru pour la première fois en 1972 sous le titre original Downward to the Earth.

 

01/07/2013

Finale Coupe des confédérations : Brésil - Espagne 3-0

1036601-16679432-640-360.jpgLa seleçao corrige l'Espagne

Le Brésil de Felipe Scolari vient de remporter la onzième édition de la Coupe des confédérations, en battant le champion du monde et double champion d'Europe sur un score net et sans bavure (3-0).


brésil,espagne,coupe des confédérations 2013,brésil-espagne 3-0,neymar,fred,paulinho,luiz felipe scolari,thiago silva,david luiz,piqué,sergio ramosL'Espagne tombe

La première information est que l'Espagne a enfin perdu. Double championne d'Europe  (2008, 2012) et championne du monde en titre (2010), l'équipe entraînée par Vicente del Bosque a encaissé un cinglant 3-0 en finale de Coupe des confédérations contre une équipe brésilienne brillante. La dernière fois que les Ibériques avaient encaissé un but en match à élimination directe remonte au 24 juin 2009 et une défaite face aux Etats-Unis en demi-finale de... Coupe des confédérations. Quant à l'ampleur du score, il faut remonter à la Coupe du monde 1950 pour voir l'Espagne s'incliner sur trois buts d'écart ou plus lors d'une compétition officielle. Il s'agissait d'une défaite 6-1 lors du Tour final, contre... le Brésil...

img-l-espagne-spectatrice-du-carnaval-bresilien-1372635670_x300_articles-170904.jpgRenouveau brésilien

Déjà champion du monde avec le Brésil en 2002, Luiz Felipe Scolari récupérait la seleçao en novembre 2012 avec pour objectif de préparer l'équipe afin de remporter la Coupe du monde qui se déroulera au Brésil en 2014. D'autant plus qu'un sérieux remaniement devait se faire au sein de l'effectif après une coupe du monde 2010 décevante (élimination en huitièmes) et une Copa America 2011 catastrophique (élimination en quarts). Par rapport à l'effectif de 2010, ne reste plus que les défenseurs Daniel Alves et Thiago Silva, et le gardien Julio Cesar. Exit donc Robinho, Pato, Felipe Melo, Maicon, Gilberto Silva et consorts. Bien en a pris à Scolari. La fusion entre cadres et jeunes joueurs a parfaitement fonctionné, notamment en attaque où la pépite Neymar (21 ans) a parfaitement été épaulée par l'ancien joueur de Lyon, Fred (29 ans). Les deux joueurs ont respectivement inscrit 4 et 5 buts en 5 matchs.

neymar-252.jpgLe match

Supérieur techniquement, le Brésil est entré dans le match tambour battant, inscrivant le premier but après seulement deux minutes par Fred. Le pressing hallucinant des brésiliens leur a en outre permis - chose rarissime - de contrecarrer le collectif espagnol au mileu de terrain (l'absence de Xavi Alonso a certainement pesé), la clé du match. Trop lente et incapable de développer son jeu, la Roja fut incapable de réagir et encaissait un second but sur un nouveau pressing, Neymar, servi par Oscar, fusillant Casillas d'une frappe sublime du gauche (44e). Quant à Fred, il enfonçait le clou (3-0), à la 47ème minute. L'Espagne, impériale depuis cinq ans, encaissait trois buts à trois moments clés... On dit que la chance accompagne souvent les vainqueurs. L'Espagne n'en a pas eu ce soir. Non contente d'être balayée par les coups de boutoir de l'attaque brésilienne, elle voyait un tir de Pedro sauvé sur la ligne par David Luiz (41e), un penalty raté par Sergio Ramos (55e), et l'expulsion de Piqué (68e), qui littéralement "fauchait" Neymar qui filait au but.

brésil,espagne,coupe des confédérations 2013,brésil-espagne 3-0,neymar,fred,paulinho,luiz felipe scolari,thiago silva,david luiz,piqué,sergio ramosEpilogue

Etincellant, le Brésil a parfaitement préparé "sa" Coupe du monde et envoie un sérieux message à ses futurs concurrents. Avec une défense ultra-solide (la charnière centrale Thiago Silva - David Luiz est certainement la meilleure du moment au niveau international), un milieu de terrain infatigable, où le meneur de jeu Oscar (Chelsea), auteur d'un grand tournoi, est considéré comme le succésseur de Kaka' (si celui-ci ne revient plus en sélection), est associé aux récupérateurs Paulinho (grande révélation du tournoi) et Luiz Gustavo (vainqueur de la C1 2013 avec le Bayern Munich), et une attaque dévastatrice (où l'efficacité de Fred se joint à l'explosivité de Neymar et au travail de sape de Hulk), la seleçao a désormais son équipe-type. Tombant de haut, l'Espagne reçoit une très sérieuse mise en garde. Mais quand on connaît le mental de cette équipe, on estime qu'elle reviendra plus forte, ou pas...

Jihad Naoufal

 

 

Buts : Fred (2e, 47e), Neymar (44e).

Avertissements : Arbeloa (16e), Sergio Ramos (28e). 

Expulsion : Piqué (68e).

Brésil : Julio César - Daniel Alves, Thiago Silva (cap.), David Luiz, Marcelo - Paulinho (Hernanes, 88e), Oscar, Luiz Gustavo - Hulk (Jadson, 73e), Fred (Jô, 80), Neymar.

Espagne : Casillas (cap.) - Arbeloa (Azpilicueta, 46e), Piqué, Ramos, Alba - Xavi, Busquets, Iniesta - Pedro, Torres (Villa, 59e), Mata (Jesus Navas, 52e).

 

Les 23 champions brésliens

Gardiens : Julio Cesar (QPR), Jefferson (Botafogo), Cavalieri (Fluminense).

Défenseurs : Daniel Alves (Barcelone), Thiago Silva (PSG), David Luiz (Chelsea), Marcelo (Real Madrid), Dante (Bayern Munich), Rever (Atlético Mineiro), Luis Filipe (Atletico Madrid).

Milieux : Luiz Gustavo (Bayern Munich), Oscar (Chelsea), Paulinho (Corinthians), Jean (Fluminense), Bernard (Atletico Mineiro), Hernanes (Lazio Rome), Fernando (Chakhtior Donetsk), Jadson (Sao Paulo), Lucas (PSG).

Attaquants : Neymar (Barcelone), Hulk (Zenith Saint-Pétersbourg), Fred (Fluminense), Jô (Porto Alegre).


Palmarès en Coupe des confédérations

1.Brésil 4 (1997, 2005, 2009, 2013)

2.France 2 (2001, 2003)

3.Méxique (1999), Danemark (1995), Argentine (1992) 1