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07/04/2008

Smiley Face

2097692892.jpgIl paraît que Gregg Araki s'est bien marré qu'on l'ait tellement pris au sérieux après le chef-d'oeuvre sombre Mysterious skin (2005). Car entre son avant-dernier film qui traitait du sujet très délicat de la pédophilie et son dernier opus, il y a tout un monde. Comme quoi, le très indépendant Araki ne se prend pas du tout au sérieux pour sa part et aime bien s'éclater de temps en temps. "Smiley Face" c'est la journée ordinaire (ou pas) de Jane qui vient d'avaler des gateaux au cannabis. La voilà donc partie pour une longue défonce et un très long trip. S'il y a un décalage par rapport à ses autres films (The doom generation, 95 ; Nowhere, 97), on retrouve toutefois un thème habituel de Gregg Araki : une certaine jeunesse américaine paumée. Comédie déjantée et délirante mais sans toutefois être particulièrement marquante, Smiley Face fait plaisir à regarder.

Smiley face (Gregg Araki, USA, 2007, 84 mins).    Avec Anna Faris, Roscoe Lee Browne, Danny Masterson, Ben Falcone, Adam Brody.

- Présenté - Festival de Cannes - Quinzaine des réalisateurs 2007.

- Présenté - Festival de Sundance 2007.

- Présenté - Festival du film américain de Deauville 2007.

- Présenté - Festival de Toronto 2007.

- Présenté - Festival de Karlovy 2007.

05/04/2008

30 days of night

67479328.jpgSur le thème de l'invasion de vampires, voici le second opus de David Slade (Hard candy, 2005). C'est l'adaptation de la bande dessinée au titre éponyme, de Steve Nile, parue en 2002. Située tout près du cercle arctique, la petite ville de Barrow en Alaska (elle existe vraiment, population : 4000 habitants) est plongée chaque année dans le noir pendant 30 jours. Les habitants locaux s'y sont fait. Par contre, ils ne sont pas habitués à ce qu'une horde de vampires prenne le contrôle de leur patelin et décime ses habitants un par un. Avec l'aide de quelques survivants, le shérif local (Josh Hartnett) va tenter de ralentir la marche en avant de la meute. Dans le cinéma de genre, 30 days of night est un film solide (bon scénario, bons acteurs), sobre (nul besoin de forcer sur les effets spéciaux) et réaliste.

30 days of night (David Slade, USA, 2006, 110 mins).    Avec Josh Hartnett, Melissa George, Danny Huston, Ben Foster, Mark Boone Junior.

- 1 nomination (Meilleur film d'horreur) - Empire Awards - UK 2008.

- 2 nominations - Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films 2008.

28/03/2008

1408

210206520.jpg1408 est l'adaptation de la nouvelle du même nom, écrite par Stephen King et parue en 2003 dans le recueil Everything's eventual. Mike Enslin (John Cusack) est un auteur reconnu de romans d'épouvante. Mais une chose lui manque, il n'a jamais vécu un véritable phénomène paranormal. Lorsqu'il tombe sur une carte postale de l'hôtel Dolphin à New-York, il se croit chanceux. En effet, il s'avère que la chambre 1408 soit maudite, plus d'une cinquantaine de personnes y ont connu une mort aussi violente que sordide. Enslin décide donc d'y passer la nuit malgré les vives recommandations du maître d'hôtel (Samuel L. Jackson). Une fois dans la 1408, il se rendra compte que peut-être tient-il le roman du siècle, à condition bien entendu de sortir vivant de la nuit cauchemardesque qui l'attend. Les films de maisons hantées sont légion. Ici, il s'agit uniquement d'une chambre, ce qui rend l'exercice cinématographique encore plus délicat. D'autant plus que les très nombreuses oeuvres de Stephen King adaptées au grand écran n'ont pas toutes été des réussites artistiques (loin de là). Comment donc occuper le téléspectateur pendant 1 heure et demi avec un acteur enfermé dans une pièce ? En effectuant un traitement light du suspense et des effets visuels et en s'appuyant bien entendu sur les ruptures de ton. Et puis il fallait un acteur excellent et polyvalent comme John Cusack pour faire tenir la mise en scène. De par sa gestuelle et sa psychologie (une lente descente aux enfers psychologique), il personnifie par excellence le personnage-type des bouquins de Stephen King. C'est l'essentiel à retenir. Car le film n'est pas innovant en soi et l'épilogue est un peu bâclé. Le tout demeure toutefois efficace.

1408 (Mikael Hafström, USA, 2007, 105 mins).    Avec John Cusack, Samuel L. Jackson, Mary McCormack.

- 1 nomiantion (Meilleur film d'horreur) - Empire Awards, UK 2008.

24/03/2008

The mist

1604422754.jpgRéalisateur de The shawshank redemption (1994) et The green mile (1999), Frank Darabont adapte à nouveau une oeuvre de Stephen King, maître du fantastique et de l'horreur et l'un des auteurs les plus adaptés au cinéma. The mist est une nouvelle parue en 1985 dans l'anthologie Skeleton Crew. Dans une petite ville paisible des Etats-Unis, un violent orage engendre le lendemain un étrange brouillard. Alors que David et son fils font les emplettes au centre-ville, les sirènes de la ville retentissent. Le va-et-vient des militaires n'augure rien de bon, des cris jaillissent et le chaos s'installe petit à petit. Avec une bande de survivants, David se réfugie dans le supermarché local. Ils découvrent que ce brouillard a, semble-t-il, engendré des créatures monstrueuses. Si le thème des monstres menacant d'exterminer les humains est plutôt éculé (oh combien de fois exploité au cinéma), Frank Darabont l'a néanmoins intelligemment recyclé. Au lien de centrer l'action sur des bêtes pourchassant des humains, il s'est focalisé sur le comportement abject de ces derniers. Apeurés et paniqués, ils vont très vite être gagnés par la stupidité et l'irrationnel. Au lieu de s'entraider, ces pauvres humains vont s'entredéchirer, comme quoi l'homme est un loup pour l'homme. Le constat sera très désolant. Et au passage, Darabont en profite pour tirer à boulets rouges sur cette Amérique ravagée par un évangélisme exacerbé. Comme on dit, The mist est un bon film de bestioles.

The mist (Frank Darabont, USA, 2007, 125 mins).    Avec Thomas Jane, Marcia Gay Harden, Laurie Holden, Andre Braugher, Toby Jones.

- 3 nominations - Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films 2008.

16:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the mist

22/03/2008

Cloverfield

959854054.2.jpgLes amis de Rob ont organisé chez lui une surprise party. Dans quelques heures il s'envole pour le Japon où un nouveau boulot l'attend. Alors que la cinquantaine de personnes présentes festoie, une série d'explosions les entraîne au balcon. Quelque chose se passe apparemment dans le centre-ville. Quelque chose de grave car une masse terrifiante semble tout balayer entre les buildings. Alors que tout le monde descend dans la rue, la tête de la statue de la liberté atterit à leurs pieds (référence à Escape from New-York, le film culte de John Carpenter). L'Etat d'alerte est mis en place et l'armée est chargée d'évacuer tout le monde. Mais Rob, Lilly, Marlena et Hud veulent aller secourir une amie bloquée dans le centre-ville et y vont malgré les nombreux dangers (de sympathiques bestioles qui rappellent celles de Starship Troopers). Efficace, direct et angoissant (ceux qui ne supportent pas les caméras agitées s'abstenir), Cloverfield est exactement un mélange entre Godzilla (un monstre dans la ville) et The blair witch project (utilisation du caméscope). Pas tout à fait film apocalyptique car l'humanité n'est pas encore décimée (I am legend, 07) ou n'est pas encore menacée de l'être (28 weeks later, 07), ni vraiment film de menace extra-terrestre (Body Snatchers), ce film catastrophe par excellence possède cependant deux caractéristiques communes à ces films cités : paranoïa urbaine et réaction humaine face à un péril hors-catégorie.

Cloverfield (Matt Reeves, USA, 2008, 90 mins).    Avec Michael Stahl-David, Jessica Lucas, Mike Vogel, Lizzy Caplan, T.J. Miller.

2 nominations - Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films 2008.

12:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cloverfield, matt reeves