08/10/2021
Ligue des Nations : Belgique - France 2-3
Au fond du trou à la mi-temps (0-2), l'équipe de France a réussi à renverser la Belgique après un match dingue (3-2). Elle retrouvera dimanche l'Espagne en finale.
J. N.
Il y a de ces matchs inoubliables. Si on est vainqueur évidemment. Celui-ci en est un pour le onze tricolore dont on désespérait de voir à pareille fête depuis un bon moment. En effet, la grosse déception que fut l'Euro 2020 avait été suivie par deux matchs nuls inquiétants contre la Bosnie et l'Ukraine en éliminatoires de la Coupe du monde 2022 et une victoire solide (toujours en qualifs 2022) contre une équipe de Finlande limitée (2-0). Au milieu de cet orage de critiques qui s'en était suivi, un homme, jamais fermé à la critique mais toujours fidèle à sa philosophie du jeu, ne s'est pas trompé. Le sélectionneur Didier Deschamps avait affirmé qu'il est tout simplement très compliqué de marquer et développer son football contre des équipes qui jouent bas. La Belgique, justement, ne joue pas bas, permettant à "la dèsch" de gagner son pari à un moment propice, le dernier carré de la Ligue des nations et alors que la France est également en passe de se qualifier pour le mondial qatari.
Mais que ce fut difficile. Car en première mi-temps, ce sont les Bleus qui étaient punis. Pris à leur propre jeu, ils étaient incapables de percer un bloc belge bien regroupé malgré une nette domination. Et c'est lors des rares sorties belges que les hommes de Roberto Martinez faisaient parler la poudre, d'abord par Carrasco qui trompait Lloris dans un angle excentré après avoir fixé Pavard (0-1, 37e). C'est ensuite l'inévitable Lukaku qui doublait la marque. Après avoir mystifié Lucas Hernandez sur une passe en profondeur de De Bruyne, il fusillait Lloris d'une frappe en plein lucarne, dans un angle impossible (0-2, 41e).
A 2-0 pour des Diables rouges revanchards (voir ci-dessous la rivalité entre les deux équipes), on pensait la messe dite mais l'improbable réveil survenait, mené par la paire d'attaquants. Après un numéro de Mbappé à l'entrée de la surface, Benzema héritait du ballon, et après un contrôle en trois touches dont seul lui en a le secret, envoyait un superbe tir croisé du gauche dans le petit filet de Courtois (1-2, 62e). Quelques minutes plus tard, Mbappé remettait les compteurs à zéro sur penalty, suite à un tacle en retard de Tielemans sur Griezmann et après visionnage de la VAR (2-2, 69e). Au fond du gouffre physiquement et dépassée sur le plan technique, la Belgique mordait la poussière une troisième fois. Suite à un contre mené par Mbappé et Griezmann, le centre de Pavard était mal renvoyé par Alderweireld devant la surface. Récupérant le cuir, Théo Hernandez envoyait un tir puissant à mi-hauteur que Courtois ne pouvait qu'effleurer (2-3, 90e).
Le néo-international marquait son premier but en bleu pour sa seconde sélection. Bon flair de Deschamps également. Son nouveau schéma en 3-4-3 lui a permis à la fois d'aligner en même temps les frères Hernandez, pourtant spécialistes du même poste, et de bénéficier de l'apport ultra-offensif de celui qui marque régulièrement avec l'AC Millan. En tout état de cause, le sélectionneur français a prouvé avec cette victoire renversante qu'il avait plus d'un tour dans son sac et a surpris son monde à un moment inattendu. La suite de son aventure en bleu devrait être intéressante et excitante, au vu de son explosion de joie lors du troisième but. Dans ce sens, la finale contre l'Espagne (tombeuse en demi-finale de l'Italie, championne d'Europe et qui restait sur 37 matchs sans défaite) s'annonce palpitante. Mais entretemps, il faut savourer cette victoire folle contre la Belgique, un match qui pourrait s'avérer une référence et même un tournant-clé pour la suite.
Le rivalité franco-belge
Les joueurs belges défaits lors de la demi-finale contre la France (0-1) au mondial russe de 2018 ont tellement parlé ensuite de cette rencontre et tellement crié à l'injustice (qui n'en n'était pas une) qu'on pensait qu'ils l'emporteraient ce soir, histoire de se venger lors d'une rencontre à enjeu sérieux (mais pas crucial non plus). La première mi-temps leur donnait raison. La seconde les a ramené sur terre, et à la réalité d'une rivalité toujours à l'avantage des Tricolores. Car si sur l'ensemble des 75 confrontations entre les deux équipes, la Belgique mène légèrement (30 victoires contre 25), elle ne l'a, toutefois, emporté que 3 fois en 13 rencontres officielles.
Pire, sur ces 13 matchs, elle ne l'a emporté que lors de rencontres d'éliminatoires (Coupe du monde 1986, Euro 1968, Euro 1976), s'inclinant toujours (sans accrocher les tirs aux buts) lors des rencontres de compétition, soit en 8ème de la Coupe du monde 1938 (1-3), au premier tour de l'Euro 1984 (0-5), lors du match comptant pour la 3ème place à la Coupe du monde 1986 (4-2), et en demi-finale de la Coupe du monde 2018 (0-1). Cette défaite en demi-finale de Ligue des Nations constitue ainsi un 5ème revers de suite en compétition officielle. Le signe indien n'est toujours pas vaincu.
Buts : Carrasco (37e), Lukaku (41e) pour la Belgique ; Benzema (62e), Mbappé (69e s.p), T. Hernandez (90e) pour la France.
Avertissements : Vertonghen (68e).
Belgique : Courtois - Alderweireld, Denayer, Vertonghen - Castagne (Batshuayi, 90e+2), Witsel, Tielemans (Vanaken, 70e), Carrasco - De Bruyne, Lukaku, Hazard (cap.) (Trossard, 75e).
France : Lloris - Koundé, Varane, L. Hernandez - Pavard (Dubois, 90e+2), Pogba, Rabiot (Tchouaméni, 76e), T. Hernandez - Griezmann - Mbappé, Benzema (Veretout, 90e+6).
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01/10/2021
Equipe de France : à propos des 23 appelés
Le sélectionneur de l’équipe de France de football, Didier Deschamps, a donc dévoilé le jeudi 30 septembre la liste des 23 joueurs retenus pour le dernier carré de la Ligue des Nations : la demi-finale contre la Belgique, le 7 octobre (à Turin), puis soit la finale soit le match pour la 3ème place, le 10 octobre. Les médias ont souligné les absences notoires d’Olivier Giroud et Steve Mandanda. Notre commentaire.
Après l'échec à l'Euro 2020, place environ quatre mois plus tard à la seconde liste des 23 appelés. Poursuivant sa construction d'une équipe solide en vue du Mondial qatariote de décembre 2022 tout en batissant en vue de l'avenir, Didier Deschamps poursuit dans la continuité tout en épurant. Dans cette veine, les absences des cadres que sont Mandanda (36 ans) et Giroud (35 ans) ne sont pas des surprises. Le premier vient de passer numéro 2 dans la hiérarchie des gardiens à Marseille, le second, plus titulaire en équipe de France depuis un moment déjà, n'avait pas été appelé en septembre dernier. La tendance se confirme. Ne faisant plus partie des (nouveaux) plans de Deschamps, Giroud semblait bien avoir terminé son épopée tricolore lors du dernier Euro.
Les grandes compétitions coïncident souvent avec l'arrêt d'une carrière internationale, volontaire ou pas. C'est donc le cas également pour Moussa Sissoko et Clément Lenglet (voir ci-dessous les 26 appelés de l'Euro dont ceux ne figurant pas dans les 23 actuels), quoique, le second nommé pourrait revenir mais à condition de grandement relever son niveau, ce qui n'est pas la tendance actuelle.
Nul besoin, par ailleurs, d'appeler des nouveaux puisque 5 néophytes avaient été sélectionnés en septembre et ils le sont à nouveau : au milieu, Tchouaméni, Veretout et Guendouzi (appelé en renfort au dernier instant, il n'a pas encore honoré de première sélection) sont à nouveau récompensés de leurs très bonnes prestations en club et certains profitent surement des forfaits de Kanté (Covid) et Tolisso (blessé), absents également lors du dernier rassemblement. En défense, Théo Hernandez est rappelé à nouveau malgré le retour de son frère Lucas, blessé également lors de la dernière liste. La polyvalence prime en défense pour Deschamps qui a sélectionné pas moins de 9 défenseurs dont 4 centrauxde métier et 3 joueurs capables de jouer aussi bien dans l'axe ou sur un côté (L. Hernandez, Koundé, Pavard). Plus utilisé à Chelsea et transféré fin août à West Ham, Kurt Zouma (présent en septembre) sort de la liste. Nous avons par contre du mal à comprendre la présence de Dubois, pas à son avantage lors des matchs de septembre et qui ne semble pas à un niveau international, mais également celle de Pavard, de retour de blessure et pas au top au Bayern Munich. En tout état de cause, le poste de latéral droit demeure le maillon faible d'une défense assez fébrile en 2021.
En attaque, l'absence de Coman, blessé, libère une place dont ont profité soit Diaby (très bon avec Leverkusen et également appelé pour la première fois en septembre dernier) et Martial qui joue très peu à Manchester United depuis le retour de Ronaldo. On s'étonne beaucoup de ce choix et à ce niveau-là, peut-être qu'une chance aurait du être donnée à Nkunku, auteur de prestations excellentes avec Leipzig. Enfin, le jeune prodige Eduardo Camavinga, récent transfuge au Real Madrid où il effectue de bons débuts, n'aurait pas volé sa place dans l'entre-jeu mais la concurrence y est rude et Deschamps a expliqué cette non-convocation par le fait que le joueur "sort d'une période compliquée" (allusion à une saison passée en demi-teinte et à un transfert mouvementé ?), qu'il doit maintenir une constance dans l'excellence et qu'il le laisse pour le moment à la disposition de l'équipe de France Espoirs. J. N.
Les 23 appelés
Gardiens (3) : Lloris (Tottenham), Mike Maignan (Lille), Benoît Costil (Bordeaux).
Défenseurs (9) : Léo Dubois (Lyon), Benjamin Pavard (Bayern Munich), Lucas Hernandez (Bayern Munich), Lucas Digne (Everton), Jules Koundé (Séville), Presnel Kimpembé (PSG), Raphaël Varane (Manchester United), Dayot Upamecano (Bayern Munich), Théo Hernandez (AC Milan).
Milieux (5) : Paul Pogba (Manchester United), Adrien Rabiot (Juventus), Aurélien Tchouaméni (Monaco), Jordan Veretout (AS Rome), Mattéo Guendouzi (Marseille).
Attaquants (6) : Wissam Ben Yedder (Monaco), Antoine Griezmann (Barcelone), Kylian Mbappé (PSG), Anthony Martial (Manchester United), Karim Benzema (Real Madrid), Moussa Diaby (Bayer Leverkusen).
Les 23 appelés de septembre 2021
Gardiens : Lloris (Tottenham), Mandanda (Marseille), Maignan (Lille).
Défenseurs : Dubois (Lyon), Théo Hernandez (AC Milan), Digne (Everton), Koundé (Séville), Kimpembé (PSG), Varane (Manchester United), Zouma (Chelsea), Upamecano (Bayern Munich).
Milieux : Pogba (Manchester United), Kanté (Chelsea), blessé (remplacé par Rabiot (Juventus)), Tolisso (Bayern Munich), blessé (remplacé par Guendouzi (Marseille)), Tchouaméni (Monaco), Veretout (AS Rome),
Attaquants : Coman (Bayern Munich), Griezmann (Barcelone), Mbappé (PSG), Martial (Manchester United), Benzema (Real Madrid), Moussa Diaby (Bayer Leverkusen), Lemar (Atletico Madrid).
Les 26 appelés de l’Euro 2020
Gardiens : Lloris (Tottenham), Mandanda (Marseille), Maignan (Lille).
Défenseurs : Dubois (Lyon), Pavard (Bayern Munich), Lucas Hernandez (Bayern Munich), Digne (Everton), Koundé (Séville), Kimpembé (PSG), Lenglet (Barcelone), Varane (Real Madrid), Zouma (Chelsea).
Milieux : Pogba (Manchester United), Kanté (Chelsea), Lemar (Atletico Madrid), Rabiot (Juventus), Moussa Sissoko (Tottenham), Tolisso (Bayern Munich).
Attaquants : Giroud (Chelsea), Dembelé (Barcelone), Coman (Bayern Munich), Ben Yedder (Monaco), Griezmann (Barcelone), Mbappé (PSG), Marcus Thuram (Borussia Monchengladbach), Benzema (Real Madrid).
03:38 Publié dans Football, Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : équipe de france de football, didier deschamps, olivier giroud, giroud, deschamps, coupe du monde 2022
01/08/2021
Trophée des Champions : Lille - PSG 1-0
LILLE DEBUTE BIEN, PARIS ATTEND SES STARS
Les hostilités entre clubs de Ligue 1 ont officiellement débuté ce dimanche 1er août, avec l'équivalent français d'une Supercoupe, remporté par le champion en titre, Lille, contre son dauphin et vainqueur de la Coupe de France, le Paris-Saint-Germain (1-0). Un retour rapide sur ce match dont on retiendra une première, un record stoppé, un très joli but... et un fait honteux.
Il était dit que le PSG, fortement diminué par les absences, aurait fort à faire face à la solide défense du champion sortant. Les Parisiens étaient en effet privés des joueurs encore en vacances (Marquinhos, Neymar, Paredes, Sarabia, Donnarumma, Verratti, Di Maria), de Mbappé, Dagba et Bernat (trop courts), et de Ramos et Rafinha (blessés). A cette hécatombe, il fallait ajouter Gueye, forfait de dernière minute (touché par le Covid). En face, Lille était privé de Renato Sanches (blessé) et de Celik (suspendu).
Dans la fournaise de Tel-Aviv, les Parisiens ont, comme souvent, mis le pied sur le ballon, dominant largement. Mais ce sont les Dogues, solides et disciplinés, qui se sont montrés les plus dangereux, d'abord par Yilmaz, crocheté dans la surface par Navas et qui aurait du bénéficier d'un penalty, et ensuite par Xeka qui marquait contre le cours du jeu et de quelle manière. Après avoir gagné dos au but son duel avec Kehrer à gauche de la surface, Yilmaz décalait en retrait le Portugais qui contrôlait et envoyait entre deux défenseurs un missile sous la lucarne opposée de Navas. Une frappe soudaine et surpuissante marquée juste avant la pause (1-0, 45e).
Abattu, le PSG revenait mieux en seconde mi-temps. Toujours en possession de la balle, il avait toutefois du mal à bouger une structure lilloise quadrillant toute la largeur du terrain. Mais cette domination écrasante (69% à la 71e) était stérile, à l'image de Diallo qui ratait l'immanquable de près (56e). Icardi pensait égaliser mais son but était annulé pour hors-jeu (74e), Draxler frappait juste à côté (75e). Puis c'est le gardien Léo Jardim qui sauvait la mise sur une demi-volée de Wijnaldum (90e+1).
En champion solide, Lille l'emporte finalement à l'italienne. Après deux défaites en 1955 et 2010, le LOSC remporte son premier Trophée des Champions. Battant l'ogre parisien, les Lillois stoppent de même leur incroyable série de 8 victoires consécutives dans l'épreuve. Le LOSC démarre bien sa saison. Si la défense de son titre de champion de France sera très difficile, il confirme toutefois avec cette victoire que ce titre n'était pas un hasard. Clairement diminués et en manque de créativité et d'automatismes, les Parisiens attendent le retour de leur stars.
Hakimi sifflé
Enfin, cette rencontre a été entachée par de copieux sifflets de la part des supporters israéliens à l'encontre de la recrue parisienne Achraf Hakimi (très bon ce soir). Celui-ci avait, en cours de semaine, posté sur les réseaux sociaux un message de soutien à la population palestinienne, victime des bombardements de l'armée israélienne. Soit un joueur qui se fait conspuer pendant tout un match (on se demande pourquoi celui-ci avait lieu en Israël...) pour avoir fait preuve d'humanisme et soutenu les droits de l'homme. Désolant, honteux et répugnant. J N
But : Xeka (45e).
Avertissements : Araujo (78e), Léo Jardim (90e) pour Lille ; Kehrer (30e), Diallo (52e), Draxler (84e), Danilo (90e) pour PSG.
Lille : Leo Jardim - Djalo, Fonté (cap.), Botman, Reinildo - Araujo (Ikoné, 85e), André, Xeka (Yazici, 79e), Bamba (Bradaric, 85e) - Yilmaz, David (Weah, 76e).
PSG : Navas - Hakimi, Kehrer, Kimpembe (Kurzawa, 81e), A. Diallo - A. Herrera, Danilo Pereira, Dina Ebimbe (Wijnaldum, 71e) - Draxler, Icardi, Kalimuendo (Gharbi, 81e).
23:58 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : xeka, trophée des champions, trophée des champions 2021, lille, psg, lille-psg 1-0, hakimi, achraf hakimi
21/07/2021
Le pire 11 de l'équipe de France de football
S. est tombé récemment sur un article proposant le pire XI de l'histoire de l'équipe de France. Y a-t-il méchanceté dans ce type de classement ? Pas vraiment puisque le talent intrinsèque n'est pas remis en cause. Pour certains noms nous adhérons, pour d'autres non. Nous avons donc décidé de s'adonner à ce jeu-là.
S. H., J. N.
Que prend donc en compte un pire 11 ? Difficile de se prononcer car être appelé en équipe nationale nécessite - au moins - d'évoluer dans l'élite des 5 grands championnats. Nous avons donc pris en compte les critères suivants (souvent combinés) : le one hit wonder (1 sélection), les carrières ratées et/ou choix de carrières, les talents gâchés et les attitudes "innapropriées". Notre 11 type ne comporte que 11 joueurs mais nous sommes remontés jusqu'à la fin des années 1990 pour concocter cette mixture. Sans doute, l'élu le moins contestable est le 12ème homme, en la personne de Raymond Domenech, et fruit du hasard (ou pas, finalement), 8 joueurs de notre sélection lui sont associés...
Gardien : Stéphane Porato (1 sélection / 1999)
On a en fait hésité entre lui et Sébastien Frey (2 sélections en 2007/2008). On a penché pour le premier cité, se souvenant d'une attitude très arrogante lors de nombreux matchs effectués avec Marseille, notamment les confrontations contre Monaco et le PSG. Il est certain qu'avoir chipé la place de gardien n°1 à l'Allemand Andreas Köpke lors de son premier exercice à l'OM (1998-1999) a du lui faire prendre le melon. Marseille perd tout finalement (terminant second du championnat et défait en finale de Coupe de l'UEFA). La saison suivante est catastrophique. Porato insulte même un arbitre (3 matchs de suspension) et se met à dos le public marseillais. Il retourne à Monaco (2000) où quelques années plus tôt, il n'était pas parvenu à s'imposer (1993-1998). L'arrivée en 2001 de Didier Deschamps comme coach le relègue en 2ème position des gardiens (2001-2002) puis en 3ème (2002-2003), puis il part en prêt à Créteil en D2.
Relancé à Ajaccio (2004-2006), il y retrouve un niveau solide mais quitte le club à la suite de sa relégation, participant en mars 2006 à la légende de Juninho, encaissant de ce dernier un coup-franc de 41 mètres. En octobre 2006, il effectuait un essai d'urgence à Chelsea. Les Blues cherchaient un gardien doublure d'Hilario après les blessures de Cech et Cudicini. Mourinho vient le voir à l'entraînement et lui demande "ce qu'il fait ici"... Porato terminera sa carrière en D2 espagnole (2006-2009).
Il doit sa seule sélection en équipe nationale à la blessure de Fabien Barthez, en novembre 1999. La France bat facilement la Croatie en amical (3-0).
DEFENSEURS
Arrière-droit : Pascal Chimbonda (1 sélection / 2006)
Plus connu pour avoir été parodié par les guignols de l’info, le guadeloupéen a la particularité d’avoir effectué l’ensemble de sa carrière dans les divisions inférieures anglaises et d’avoir évolué dans 11 clubs différents. Une instabilité à l’image de certains comportements déplacés et/ou manquant de lucidité. Après son passage à Bastia (2003-2005) et la relégation du club corse, il est dépeint par ses anciens coéquipiers et dirigeants comme manquant gravement de professionnalisme. Après une excellente saison à Wigan, il envoie une lettre à son entraîneur, en mai 2006, lui demandant de le transférer à Tottenham. Mécontent du comportement irrespectueux du joueur, le président du club n’en veut plus.
Il effectue deux bonnes saisons à Tottenham et remporte la League Cup en février 2008 mais là encore il fait parler de lui, en demandant à partir pour Newcastle, affirmant qu’il n’y a que l’argent qui lui importe. Débarqué finalement à Sunderland, il est écarté par l’entraîneur Roy Keane pour... manque de professionnalisme. La suite sera une succession de clubs anglais mais de seconde zone. En 2019, il évoluait en D10, à Ashton Town.
Entretemps, il est retenu à la grande surprise générale dans les 23 de Domenech pour la Coupe du monde 2006, alors qu’il n’avait jamais évolué en bleu. Il aura droit à 2 minutes de gloire, le 31 mai 2006, remplaçant Willy Sagnol à la 88ème minute du match de préparation France-Danemark (2-0).
Central : Michaël Ciani (1 / 2010)
Le solide roc qui aura fait les beaux jours de Lorient (2006-2009) et Bordeaux (2009-2012) n’a connu qu’une sélection, le 3 mars 2010 en amical contre l’Espagne (0-1). Sa prestation catastrophique couplée à une saison en demi-teinte l’éloignera de la liste des 23 pour le mondial africain et pour toujours de l’équipe de France.
Central : Marc Planus (1 / 2010)
Coéquipier à une époque de Ciani en charnière girondine, le natif de Bordeaux a effectué tout son parcours (26 ans) dans son club de cœur. Un parcours miné par de nombreuses blessures (27 matchs en moyenne sur 14 saisons). A la suite de la saison 2009-2010, il est convoqué pour les matchs préparatoires du mondial 2010 puis entre en jeu contre la Tunisie en amical (1-1), remplaçant Eric Abidal à la mi-temps. Il est même inclus dans les 23 futurs mutins de Knysna mais ne jouera aucun match. Encore un coup foireux de Domenech.
Arrière-gauche : Franck Jurietti (1 / 2005)
Le cas le plus emblématique. Arrière gauche solide et rugueux, celui qui est passé par le centre de formation de l’Olympique de Lyon a raté ses passages à Monaco (2000-2003) et Marseille (2002) mais a bien réussi à Bastia (1997-2000) et surtout, Bordeaux (2003-2010). Il détient tout simplement le record de la carrière internationale la plus courte. Pour sa seule convocation le 12 octobre 2005 (France-Chypre 4-0), il entre en jeu à 5 secondes du coup de sifflet final. Du Domenech dans le texte.
MILIEUX
Julien Faubert (1 – 1 but / 2006)
Formé à Cannes, il explose rapidement à Bordeaux durant sa première saison (2004-2005), grâce à sa rapidité et sa polyvalence, capable de couvrir toute l’aile droite. En 2007, il rejoint West Ham mais une grave blessure en début de saison freine son élan. Etrangement, il est prêté à l’hiver 2009 au Real Madrid avec option d’achat. Il n’y dispute que deux rencontres (pour un total de 54 min.). Après 5 années contrastées dans l’est de Londres, il part à Elazigspor en Turquie mais résilie son contrat en janvier 2013, au bout de six mois. Il revient aux Girondins pour 2 saisons moyennes (2013-2015) puis effectue de courtes piges en Ecosse, Finlande et Indonésie. En 2019, il évoluait à Fréjus en National 2.
Sa seule sélection survient en amical le 9 août 2006 contre la Bosnie-Herzégovine (2-0). Il inscrit le second but, quelques minutes après son entrée en jeu, d’une frappe doublement déviée, un « tir foireux » déclarera celui qui jouera ensuite pour la Martinique (2014-2017).
Camel Meriem (3 /2004-2005)
Révélé à Sochaux, le franco-algérien est rapidement désigné comme un futur Zidane. Il ne parvient, toutefois pas à s'imposer à Bordeaux (2002-2005) malgré un prêt plutôt réussi à Marseille (2003-2004). Il connaît ses trois seules sélections en Bleu lors de la saison 2004-2005, la première en amical contre la Pologne en novembre 2004 (0-0), durant laquelle il failli ouvrir le score en fin de match. Puis rien. Son passage à Monaco (2005-2009) est un échec. Il enchaîne ensuite l'Aris Salonique, Arles-Avignon et Nice avant de terminer sa carrière à Chypre, à l'Apollon Limassol.
Ibrahim Ba (8 - 2 buts /1997-1998)
Après 5 saisons pleines au Havre (1991-1996), le natif de Dakar rejoint Bordeaux où il explose à son nouveau poste d'ailier droit. Ses performances lui ouvrent les portes de l'équipe de France. Pour sa première sélection, en amical, contre le Portugal en février 1997 (2-0), il est titulaire et inscrit même un but sur un exploit individuel. Mais voilà qu'à l'intersaison, il décide de rejoindre l'AC Milan. Bien mal lui a pris ou comment se tirer une balle dans le pied. Dans le grand Milan des années 1990, la concurrence est effroyable au milieu de terrain et Ba ne jouera que très peu (1997-1999 ; 2002-2003). Cela lui coûtera sa place au mondial français en 1998 (il faisait partie des 6 recalés) et il ne s'en remettra jamais. Son niveau faiblissant, il se retrouve après Milan aux Bolton Wanderers, à Rizespor puis en Suède, pour des piges ratées.
Sa maigre consolation est qu'il n'aura jamais perdu sous les couleurs de l'équipe de France, en 8 sélections.
Vikash Dhorasoo (18 - 1 but /1999-2006)
Le cas le plus contestable de notre liste, nous le savons bien. Le joueur "atypique" a quand même 18 sélections au compteur et une participation en Coupe du monde. Mais certains faits nous ont enjoint à l'ajouter. D'abord l'espacement des sélections (18 en 7 ans). C'est qu'après 2 sélections en 1999, il ne sera plus appelé pour avoir, semble-t-il, "humilié" Didier Deschamps à l'entraînement (en août 1999, à la veille d'un match contre Andorre). Le départ de Roger Lemerre (1998-2002) ne change pas la donne puisque Jacques Santini (le nouveau sélectionneur) l'avait écarté à Lyon (Dhorasoo sera prêté à Bordeaux en 2001-2002). Il faudra attendre l'arrivée de Domenech (encore lui) pour le revoir en équipe nationale, en septembre 2004 contre les Iles Féroé, en qualifications de la Coupe du monde 2006 (2-0).
Apprécié par Domenech pour sa polyvalence, il est la majorité du temps titulaire lors de cette campagne et ce malgré une saison quasi-blanche à l'AC Milan (2004-2005). Refaisant le coup d'Ibrahim Ba, il ne reste toutefois qu'une saison, s'engageant pour le PSG (2005-2006). Il marque son seul but international contre Chypre en novembre 2005, ce même match où Jurietti connaissait 5 secondes de bonheur international. Malgré une saison solide à Paris, il perd inexplicablement son statut de titulaire en équipe de France, à la veille de la Coupe du monde. En amical, le 27 mai 2006 contre le Mexique, il remplace Zidane à la 52ème minute puis sera sifflé à chaque fois qu'il touchera le ballon. En Coupe du monde, il aura droit à 8 minutes de jeu au premier tour (sur 2 matchs).
Agé bientôt de 33 ans, la Coupe du monde 2006 sonnait la fin de sa carrière en bleu. On découvre quelques mois plus tard que durant celle-ci, il filmait la vie intérieure de l'équipe de France, avec une caméra amateur Super 8, ce qui entraînera incompréhension et agacement de la part de ses ex-coéquipiers et du sélectionneur. Il en sorti un documentaire (Substitute), sorti dans les salles début 2007. Vraisemblablement dégouté de son statut de remplaçant, il déclare le 7 août 2006 :
« Pour moi l'équipe de France, c'est fini. Après la Coupe du monde… Ça ne m'intéresse plus. Je ne refuserai pas une sélection mais ce n'est pas ça le problème. Je n'ai plus très envie. Je n'annonce pas ma retraite internationale car tout le monde s'en fout. »
En octobre 2006, il est licencié du PSG pour faute grave (fait rarissime en Ligue 1), après avoir, notamment critiqué dans les médias son entraîneur Guy Lacombe. Il tente de se relancer mais Sochaux lui préfère finalement Stéphane Dalmat et il ne joue pas un seul match à Livourne. Sans avoir joué une seule minute d'octobre 2006 à décembre 2007, il annonce finalement la fin de sa carrière le 11 janvier 2008. Une triste fin.
ATTAQUANTS
Guillaume Hoarau (6 / 2010-2011)
Révélé par Le Havre (2004-2008), l'attaquant d'1 m 92 est présenté comme un futur grand. Transféré au PSG en 2008, il y effectue 4 saisons et demi de bonne facture (57 buts en 161 matchs) mais l'arrivée d'Ibrahimovic et Lavezzi le poussent vers la sortie tandis que son contrat est terminé. Pouvant se relancer en Europe, il préfère rejoindre, en janvier 2013, les sirènes financières du championnat chinois, choix sportif qu'il justifie par un "pourquoi pas". Un an plus tard, il est de retour à Bordeaux pour une demi-saison peu concluante (3 buts marqués en 17 matchs). Il s'exile donc dans le faible championnat suisse où il empile les buts pour les Young Boys Berne (118 en 188 matchs). En fin de cycle, il rejoint le FC Sion pour la saison 2020-2021. En 5 sélections nationales (3 victoires, 2 défaites), il ne marquera aucun but.
Frédéric Piquionne (1 / 2007)
Révélé sur le tard à Rennes, où il débute en 2001 à 23 ans, il rejoint Saint-Etienne en 2004. Après un début de saison 2006-2007 tonitruant (6 buts, 6 passes décisives en 15 matchs), il attire les convoitises, notamment Lyon qui propose de doubler son salaire. Après un bras de fer avec ses dirigeants qui ne veulent pas le céder à l'ennemi, il déclare être traité comme un esclave. Le joueur s'excuse mais le mal est fait. Il se met à dos les supporters et ses dirigeants qui le cèdent finalement en janvier 2007 à... Monaco, 15ème de Ligue 1 à la trêve hivernale. En une saison et demi, il marque 12 buts en 46 matchs, rendement insuffisant qui incite les dirigeants à l'envoyer à Lyon en juillet 2008. Les choses ne s'y passent guère mieux. Décevant (2 buts en 19 matchs) et peu apprécié des supporters en raison de son passé stéphanois, il ne reste qu'un an.
Il est prêté à Portsmouth (2009-2010) avant de passer trois années faméliques à West Ham (relégué en 2012) et Doncasters (D2 anglaise). Après un an en Major League Soccer, aux Portland Timbers (2013-2014), il retourne en France pour une pige correcte en Ligue 2 à Créteil. Il termine sa carrière à 36 ans au Mumbai City FC. Une carrière tumultueuse pour celui qui n'aura jamais retrouvé le niveau qu'il avait à Saint-Etienne. "Karma is a bitch", dit-on en anglais.
Au milieu de tout ça, une sélection en équipe nationale, le 27 mars 2007 en amical contre l'Autriche (1-0). Toujours Domenech. Comme Faubert, Piquionne rejoindra ensuite l'équipe de Martinique (2012-2014).
ENTRAINEUR : Raymond Domenech
Nous ne l'avons pas oublié mais pour des raisons évidentes nous ne nous épancherons pas sur le pire entraîneur de l'équipe de France de football. Entre un Euro 2008 lamentable et le fameux épisode de Knysna, il aura fait oublier une finale en Coupe du monde 2006. Il détient depuis 2010 le triste record de matchs successifs sans victoire (7) pour la France en compétition officielle. Sa communication sidérante avec les médias n'aidera pas non plus son image. Entraîneur sans relief à Lyon (1988-1993), il se consacrera par la suite à la sélection nationale mais malgré un vivier de talents exceptionnels, il ne gagne rien avec les Espoirs (1993-2004). A la stupeur générale, il rejoint le banc nantais en décembre 2020 ("le foot m'a manqué"), 10 ans après avoir quitté le football. Il est licencié 46 jours plus tard alors qu'il n'a remporté aucun match en 8 sorties (4 défaites, 4 nuls). Un scénario prévu d'avance par les nombreux détracteurs de celui qui aura également connu 8 sélections en tant que joueur (1973-1979).
06:53 Publié dans Football, Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pire 11 de l'équipe de france de football, faubert, julien faubert, michaël ciani, ciani, planus, marc planus, franck jurietti, jurietti, pascal chimbonda, chimbonda, piquionne, frédéric piquionne, hoarau, guillaume hoarau, france, équipe de france de football, domenech, raymond domenech, ibrahim ba, vikash dhorasoo, camel meriem, meriem
12/07/2021
EURO 2020 : LES STATS
Après la victoire de l'Italie (2ème sacre) contre l'Angleterre (première finale) en cette 16ème finale d'un Euro 2020 décalé d'un an, l'heure du bilan est arrivée. Stats, records, premières : l'essentiel à retenir.
- Le gardien italien Gianluigi Donnarumma, un des grands artisans de la victoire italienne (décisif notamment lors de deux séances de tirs aux buts) est élu meilleur joueur du tournoi.
- Le jeune milieu de terrain du FC Barcelone, Pedri (19 ans) remporte le trophée du meilleur jeune joueur.
- Auteur de 5 buts, Cristiano Ronaldo termine meilleur buteur. Le Tchèque Patrick Schick a réalisé la même performance mais ils sont été départagés par une passe décisive au crédit de Ronaldo.
- Ce même Ronaldo est désormais le meilleur buteur de la compétition, dépassant Michel Platini (9 buts inscrits à l'Euro 1984), avec 14 buts (2 en 2004, 1 en 2008, 3 en 2012, 3 en 2016 et 5 en 2020).
- Il est également le premier joueur à participer à 5 Euros (2004, 2008, 2012, 2016, 2020) mais également à inscrire au moins 1 but lors de 5 phases finales.
- L'Anglais Luke Shaw a inscrit lors de l'édition 2020 le but le plus rapide en finale, après 2 minutes.
- L'Italien Leonardo Bonucci est, quant à lui, le plus vieux buteur en finale, à 34 ans et 71 jours, record de 1976 battu (30 ans).
- La finale de l'édition qui vient de se terminer est la seconde (après celle de 1976) à se terminer aux tirs aux buts.
- Face à la Turquie au premier tour, l'Italie a marqué pour la première fois trois buts (3-0) lors d'un match d'Euro.
- Pour sa première participation, la Finlande a remporté son premier match, face au Danemark (1-0, premier tour).
- Joel Pohjanpalo est le premier buteur finlandais dans une grande compétition (1-0 contre le Danemark).
- Pour sa première participation, la Macédoine du Nord a inscrit son premier but lors de son premier match (1-3 contre l'Autriche).
- Son attaquant historique Goran Pandev est son premier buteur lors d'un Euro (et d'une grande compétition). A 37 ans et 322 jours, il est également devenu le 2ème plus vieux buteur de l'histoire de l'Euro, après l'autrichien Ivica Vastic (marquant lors de l'Euro 2008 à 38 ans et 257 jours).
- Le Polonais Kacper Kozlowski (Espagne-Pologne 1-1, premier tour) est devenu, à 17 ans et 246 jours, le plus jeune joueur de l'histoire de l'Euro à fouler le terrain. Il bat le record de l'anglais Jude Bellingham (17 ans et 349 jours), enregistré à ce même Euro (Angleterre-Croatie 1-1, premier tour).
- L'attaquant tchèque Patrick Schick a inscrit contre l'Ecosse au premier tour (2-0) le but le plus lointain à un Euro (50 mètres).
- Le Polonais Krychowiak a reçu le premier carton rouge (Pologne-Slovaquie 1-2) de cet Euro.
- En battant la Croatie (1-0) au premier tour, l'Angleterre brise une triste série, celle de ne s'être jamais imposé lors du premier match.
- A 22 ans et 8 jours, Kai Havertz devient le plus jeune joueur allemand à inscrire un but à l'Euro (Portugal-Allemagne 2-4 - premier tour).
- A 20 ans et 279 jours, le Gallois Ethan Ampadu est le plus jeune joueur expulsé à un Euro (Italie-Pays de Galles 1-0, premier tour).
- Le Danemark est la première équipe à passer le premier tour après avoir perdu ses deux premiers matchs.
- C'est également la première à inscrire 4 buts lors de deux rencontres consécutives (4-1 contre la Russie au premier tour ; 4-0 contre le Pays de Galles en 8èmes).
- L'Espagne a fait encore mieux. Elle devient la première équipe à inscrire 5 buts lors de deux rencontres consécutives (5-0 contre la Slovaquie au premier tour ; 5-3 contre la Croatie en 8èmes).
- Joueur le plus jeune à avoir marqué pour la Croatie à l'Euro 2008, à 22 ans et 273 jours, Luka Modric est devenu également, lors de cette édition (Croatie-Ecosse 3-1, premier tour), le plus vieux buteur des Vatreni, à 35 ans et 286 jours.
- Contre le Portugal (2-2, premier tour), la France est devenue la première équipe à encaisser 2 penalty dans un même match. Elle avait d'ailleurs failli le faire à l'Euro 2000, en quart contre l'Espagne (2-1). Mais après un penalty transformé par Mendieta, Raul avait manqué le sien à la dernière minute.
- Cet Euro bat le record absolu de buts contre son camp : 11. Du jamais vu également alors que les 15 précédentes éditions totalisaient ensemble 9... : 2 rencontres ont été marquées par deux csc (Portugal-Allemagne 2-4 ; Slovaquie-Espagne 0-5), et 3 gardiens ont marqué contre leur camp (le finlandais Hradecky, le slovaque Dubravka et le polonais Szczesny) alors qu'aucun ne l'avait fait durant les 15 éditions précédentes.
- Croatie - Espagne (3-5 ap) en 8èmes bat le record du nombre de buteurs pour une rencontre : 8 (dont un csc).
- En éliminant la France en 8èmes (3-3 ap - 5-4 tab), la Suisse accède aux quarts de finale d'une grande compétition pour la première fois depuis 1954.
- En battant l'Allemagne en 8èmes (2-0), l'Angleterre s'impose pour la première fois contre cet adversaire à Wembley (tous matchs confondus) depuis 1975.
15:10 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : finlande, macédoine du nord, havertz, pandev, angleterre, cristiano ronaldo, ronaldo, goran pandev, italie, schick, patrick schick, pohjanpalo, luke shaw, leonardo bonucci