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25/05/2016

X-Men : Apocalypse

james macavoy,jennifer lawrence,nicolas hoult,oscar isaac,rose byrne,evan peters,sophie turner,olivia munn,x-men : apocalypse,x-men,marvel,hugh jackman,michael fassbenderC'est bien connu, dans les trilogies à trois volets (1), le troisième épisode fait souvent moins bien que les deux précédents, ou du moins que le second (la trilogie Batman de Christopher Nolan en a fait les frais). X-Men: Apocalypse ne fait pas exception à la règle. La raison est simple : après un X-Men First Class encourageant (2011) et un X-Men : Days of Future Past (2013) brillant de par son scénario très sombre et la densification de l'intrigue (on jongle entre les années 1960 et le futur proche), il était difficile de placer haut la barre.

Pire, cette aventure placée dans les années 1980 (en pleine Guerre fraîche) se limite à un scénario ultra-classique, soit sauver la planète des velléités de destruction d'un méchant, comme dans Avengers 2 récemment. Né il y a 5000 ans en Egypte ancienne, Apocalypse est l'un des plus anciens mutants connus. Laissé pour mort, il est recueilli par un chef de bandits qui l'a baptisé En Sabah Nur ("le Premier"),  et lui a enseigné sa philosophie, lui affirmant que sa mission était de conquérir le monde. Il parcourt le monde durant des milliers d'années, dressant les nations les unes contre les autres, et les asservissant. Au XXIème siècle, sa mission reste intacte. Sur son chemin : le professeur Xavier et ses surdoués.

La suite on la connaît. Monde au bord du précipice (à coups de destructions spectaculaires) avant que le dénouement ne soit heureux. Au milieu de tout ça, nous aurons même droit à une incompréhensible apparition éphémère d'un Wolverine au bout du rouleau (sans doute un cadeau pour Hugh Jackman recordman des apparitions en tant que tel et annoncé sur le départ). Par ailleurs, l'apparition de nouveaux super-héros (Archangel, Cyclope, Diablo, Psylocke) ne sauve pas la mise, loin de là. Bref, avec ce volet décevant, blockbuster classique, la franchise refait du surplace. J. N.

X-Men : Apocalypse (Bryan Singer, 2016, USA, 145 min)

Cast : James McAvoy, Michael Fassbender, Jennifer Lawrence, Nicolas Hoult, Oscar Isaac, rose Byrne, Evan Peters, Sophie Turner, Josh Helman, Hugh Jackman, Olivia Munn.

 

(1) Nous considérons ici que les trois derniers X-Men (2011, 2013, 2016) constituent une trilogie en soi en raison de l'écart temporel avec les trois précédents (2000, 2003, 2006). Il ne s'agit toutefois pas de reboot.

04/03/2016

Un mur à Berlin

un mur à berlin,patrick rotman,mur de berlin,guerre froide,rfa,rda,allemagne,bocus de berlin,mur de la honteEvènement le plus important du XXème siècle, la chute du Mur de Berlin le 9 novembre 1989 marquait également la fin de la Guerre froide, amorçée en 1947 par les doctrines Truman et Jdanov.

Le 12 août 1961, "le conseil des ministres  de la République démocratique allemande, en accord avec les décisions de la commission politique consultative des Etats membres du pacte de Varsovie (1) et en vue d'assurer la paix en Europe, de protéger la RDA et de répondre aux intérêts de la sécurité des Etats du camp socialiste" (2), décidait d'ériger un mur séparant les parties est et ouest de la ville de Berlin. Celui-ci sera construit la nuit du 12 au 13 août.

Il marque la bipolarisation définitive des Relations internationales post-Seconde guerre mondiale, marquées par la suprématie des deux superspuissances, les Etats-Unis et l'URSS, ainsi que la prééminence des blocs de l'ouest et de l'est. Déjà perçue lors des conférences de Yalta et de Potsdam en 1945, cette bipolarité se fait davantage sentir lors du fameux blocus de Berlin de 1948 (3). Entre 1949 et 1961, 2.6 à 3 millions d'Allemands fuient la République démocratique allemande (RDA) en passant par Berlin-Ouest, seul point de passage avec la RFA (4). Le bloc de l'est prend alors des mesures radicales.

Berlin n'a jamais autant passionné. "Mur de la honte" pour certains, "de protection antifasciste" pour d'autres, cette barrière est surtout le symbole d'une séparation à quatre niveaux : local (Berlin), national (l'Allemagne), continental (l'Europe) et mondial (les deux blocs). De l'immédiat après-guerre jusqu'à la chute du mur, Patrick Rotman, également écrivain, nous conte l'histoire de cette ville mutilée, en alliant récit politique (les images d'archives sont exceptionnelles) et interviews de simples individus ayant vécu cette tragédie. Une fresque poignante qui permet de cerner en deux heures environ une période charnière de notre histoire.  J N

 

Un mur à Berlin (Patrick Rotman, 2009, 112 min)

Voix off : Florence Pernel.

 

(1) Le Pacte de Varsovie était une alliance militaire fondée en 1955 en réaction à la création de l'OTAN (1949) et regroupant l'URSS et ses alliés d'Europe de l'est.

(2) Décret de l'Allemagne de l'Est relatif à Berlin, 12 août 1961.

(3) Afin d'inciter les Occidentaux à quitter leurs zones d'occupation de Berlin, les autorités soviétiques (qui occupent la partie est) opèrent un blocus entre la partie ouest de la ville et la partie ouest de l'Allemagne. Les occidentaux défairont ce blocus par la mise en place d'un pont aérien.

(4) La République Fédérale d'Allemagne (RFA) et la République Démocratique Allemande sont respectivement créées en mai et octobre 1949.

29/02/2016

Oscars 2016

download.jpgDiCaprio (enfin) consacré

La performance était tellement époustouflante que l'acteur californien partait grand favori. Après 3 nominations pour la catégorie, celui qui se fit connaître par le grand public via cette horreur que fut Titanic (1998), après avoir été révélé par Basketball Diaries (1995) remporte l'oscar du meilleur acteur pour son interprétation d'un trappeur en quête de vengeance.

Sa période "minet" sera marquée par des films moyens ou franchement mauvais (Total Eclipse, 1995 ; Romeo + Juliet et Marvin's Room, 1996 ; The man in the iron mask, 1998 ; The Beach, 2000), avant qu'elle ne prenne une tout autre trajectoire durant la décennie 2000. Cette période marque justement les débuts de sa collaboration fructueuse avec Martin Scorsese dont il deviendra l'acteur fétiche, prenant le relais de Robert de Niro.

images (1).jpgA partir de l'éprouvant Gangs of New York (2002), il enchaîne les rôles de personnage torturé dont le plus abouti est celui de flic infiltré dans le nerveux The Departed (2006). Les grands réalisateurs se l'arrachent également : Spielberg (Catch me if you can, 2002), Ridley Scott (Body of Lies, 2008) et Sam Mendes (Revolutionnary Road, 2008). Retrouvant Scorsese pour le schizophrénique Shutter Island (2010), on le retrouve ensuite dans l'étonnant Inception (2010) de Christopher Nolan, chez Clint Eastwood (J. Edgar, 2011) et même chez Tarantino (Django Unchained, 2012). Rien que ça. Sa consécration, à 41 ans, est l'aboutissement logique d'une carrière arrivée à maturité.  J. N.

 

Palmarès de la 88ème cérémonie des Oscars, tenue le dimanche 28 février 2016 à Hollywood :

 

Meilleur film : Spotlight (ensemble des producteurs).

Meilleur réalisateur : Alejandro Gonzalez Innaritu (The Revenant).

Meilleur acteur : Leonardo Dicaprio (The Revenant).

Meilleur acteur dans un second rôle : Mark Rylance (Bridge of spies).

Meilleure actrice : Brie Larson (Room).

Meilleure actrice dans un second rôle : Alicia Vikander (The Danish girl).

Meilleur scénario original : Spotlight (Josh Singer, Tom McCarthy).

Meilleure photographie : The Revenant (Emmanuel Lubezki)

Meilleur scénario adapté : The Big Short (Charles Randolph, Adam McKay).

Meilleure montage : Mad Max: Fury.

Meilleur montage sonore : Mad Max: Fury.

Meilleur mixage de son : Mad Max: Fury.

Meilleur film étranger : Saul Fia (Laszlo Nemes / Hongrie).

Meilleurs effets visuels : Ex Machina.

Meilleure musique originale : Ennio Morricone (The Hateful eight).

Meilleur chanson : Writing's on the Wall (Spectre 007).

Meilleur documentaire : Amy (Asif Kapadia).

Meilleurs costumes : Mad Max: Fury.

Meilleurs maquillages : Mad Max: Fury.

Meilleurs décors : Mad Max: Fury.

26/02/2016

Apocalypse, Hitler

hitler,seconde guerre mondiale,iiième reich,allemagne nazieDans l'excellente série Apocalypse dont la première production concernait la Seconde guerre mondiale (1), le troisième volet fut dédié au tristement célèbre Adolf Hitler. Ce volet est lui-même divisé en deux segments, le premier ("la menace") relate la jeunesse de cet artiste raté qui fut caporal-estafette durant la Première guerre mondiale. Marqué par la défaite et l'humiliation allemande (le fameux diktat imposé à Versailles en 1919), le futur Führer, nourri par un nationalisme exacerbé et un antisémitisme maladif, devient durant les débuts de l'éphémère République de Weimar (2) "agitateur politique à temps plein", avant de rejoindre les rangs d'un groupuscule d'extrême-droite, le DAP (3).

Le putsh raté de la brasserie (4) lui vaudra quatre ans de prison mais il purgera moins du quart de la sentence. C'est durant ce séjour à la prison de Landsberg qu'il rédigera ce qui deviendra par la suite la bible des nazis, Mein Kampf (5), pamphlet antisémiste et xénophobe qui constituera la pierre angulaire de la politique qu'il élaborera dans son IIIème Reich (1933-1945).

hitler,seconde guerre mondiale,iiième reich,allemagne nazieLe second segment relate ce que le dramaturge allemand Bertold Brecht (1898-1956) appela "la résistible ascension d'Adolf Hitler". Dans une Allemagne saignée par la crise économique de 1929 et minée par l'instabilité politique, Hitler profitera de l'impossible coopération entre les deux partis politiques traditionnels, le DSP (socialiste) et le KPD (communiste) pour accentuer le chaos et gravir les marches du pouvoir. Aux élections législatives de novembre 1932, le parti nazi est en tête (33.1%) mais socialistes (20.4%) et communistes (16.9%) constituent encore une force non négligeable. En vain, l'incendie du Reichstag (février 1933) leur sera imputé et leur score sera annulé avant qu'ils ne soient envoyés au premier camp de concentration, Dachau, fondé en mars 1933.

Archives inédites, narration puissante, et montage impeccable font de ce documentaire court (cerner le plus grand tyran de tous les temps en moins de deux heures est un exercice délicat) une source vidéo inestimable. Le souci permanent d'objectivité permet de même au spectateur de comprendre avec acuité cette Allemagne foudroyée par Versailles et marchant vers l'Apocalypse.  J N

 

Apocalypse, Hitler (2 épisodes de 55 minutes chacun)

Réalisation : Isabelle Clarke, Danielle Costelle.

Narration : Mathieu Kassowitz.

 

(1) Apocalypse, la Seconde guerre mondiale (6 épisodes, 2009, France 2) fut le premier volet de cette longue série. Il sera suivi d'Apocalypse, Hitler (2011, France 2), d'Apocalypse, la Première guerre mondiale (5 ep, 2014, co-production), puis d'Apocalypse, Staline (2015, 3 ep, France 2) et d'Apocalypse, Verdun (2016, 90 min, France 2).

(2) Nom donné au régime politique qui dura en Allemagne de 1918 à 1933.

(3) Fondé en janvier 1919 par Anton Drexler et Michael Lotter, le DAP (Parti ouvrier allemand) est l'ancêtre du NSDAP, le parti nazi.

(4) C'est à la brasserie Bürgerbräukeller, située à Munich et où se déroulaient les meetings du NSDAP, que débuta le putsch du 8 novembre 1923.

(5) Intitulé à la base "Quatre ans et demi de lutte contre les mensonges, la stupidité, et la couardise", Mein Kampf sera rédigé avec l'aide de Rudolf Hess, également protagoniste du putsch et futur bras droit d'Hitler.

 

23/02/2016

Deadpool

MV5BMjQyODg5Njc4N15BMl5BanBnXkFtZTgwMzExMjE3NzE@._V1_UY268_CR1,0,182,268_AL_.jpgUn film de super-héros marvel qui nous change du classique habituel, on attendait ça depuis un bail. Point de romantisme gnangnan (Spider-Man en est l'archétype parfait) ou de discours grandiloquents (Thor dans Avengers 2 nous a littéralement fait pleurer) mais des scènes de combat bien démonstratives et des dialogues cul (très) crus. Ajoutez à cela des références cinématographiques exquises (qui ne sont pas sans rappeler celles du fameux Sawyer dans la série Lost) et vous aurez une idée de l'univers de Deadpool, l'un des personnages les plus atypiques de Marvel.

images (1).jpgComplexe à l'instar de Punisher ou Wolverine, le "mi-héros mi-vilain" est sentimental, vulgaire, blagueur, violent, grossier, excentrique... C'est beaucoup de choses qui font cet écorché vif. Apprenant qu'il souffre d'un cancer en phase terminale, Wade Wilson autorise les scientifiques de l'organisation secrète canadienne Weapon X (créatrice de Wolverine) à l'utiliser pour reproduire le pouvoir de guérison de Logan. L'intervention est un succès mais utilisé en fait comme cobaye, Wilson est laissé pour mort. Parvenant à s'évader, il n'a plus qu'un objectif : se venger de ses anciens tortionnaires.

images.jpgIl est très rare qu'une production respecte à ce point l'univers graphique du personnage en question. Pour son premier long-métrage, Tim Miller réussit l'exploit de briser les codes du genre. Tout aussi trépidant (mais lorgnant plutôt sur l'autodérision), Ant-man fut également une réussite il y a un peu moins d'un an. En attendant les prochains opus dédiés à des personnages (Doctor Strange, novembre 2016 ; Gambit, 2017), force est de constater qu'il règne actuellement un vent de fraîcheur à Marvel Studios.

Deadpool (Tim Miller, 2016, USA, 118 min)

Cast : Ryan Reynolds, Ed Skrein, Brianna Hildebrand, Stefan Kapicic, Morena Baccarin.