free website counter html
free website counter html

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/11/2016

Hotel Terminus

MV5BMTc3MTYwNTIyN15BMl5BanBnXkFtZTcwMjk3MzgxMQ@@._V1_UX182_CR0,0,182,268_AL_.jpgOn doit reconnaître qu'on s'est senti bête lorsqu'on a découvert ce documentaire sur le tristement célèbre Klaus Barbie que récemment alors qu'on avait vu un autre documentaire sur le "boucher de Lyon", sorti plus récemment. Solide, Mon meilleur ennemi (2007) de Kevin Macdonald était toutefois controversé par l'argument principal qu'il mettait en avant. Pour mieux cerner le personnage de Barbie, il vaudrait mieux visionner ce documentaire à charge, plus détaillé (il fait plus de 4 heures) et mieux documenté (de très nombreux témoignages). Il dresse un portrait complet de l'ancien tortionnaire nazi, responsable de la mort de Jean Moulin : enfance, Gestapo, exil en Amérique du Sud, et procès à Paris. Brillant, le docu a reçu l'Oscar du meilleur documentaire.

Grand réalisateur, Marcel Ophüls avait déjà tourné en 1969 Le chagrin et la pitié, documentaire dépeignant la vie en France sous l'occupation, battant en brêche la théorie du résistancialisme, et constituant une première rupture dans le débat sur la France de Vichy, avant l'ouvrage phare de Robert Paxton. J N

Hôtel Terminus. Kalus Barbie, sa vie et son temps (Marcel Ophüls, Fr/All/USA, 1988, 267 min)

Avec Jeanne Moreau (narratrice), Marcel Ophüls, Johannes Schneider-Merck.

 

- Meilleur documentaire - Oscars 1989

- Peace award Film - Festival de Berlin 1989

- Prix Fipresci - Festival de Cannes 1988

- Prix spécial du Jury - Festival international d'Amsterdam 1988

30/10/2016

Grizzly man

grizzly man,timothy treadwell,werner herzog,grizzlyDésireux de sensibiliser la société quant à la nécessité de protéger les ours sauvages, Timothy Treadwell a décidé d'aller vivre avec les grizzlys du Parc national de Katmai en Alaska. Durant treize années, il vivra à leurs côtés (avec des trêves hivernales). Lors du treizième séjour, Treadwell et sa compagne Huguenard sont attaqués et dévorés par un grizzly.

Le réalisateur allemand - qu'on ne présente plus - a tenté de dresser la personnalité complexe et controversée de cet écologiste radical, qui comme Christopher McCandless a payé de sa vie son rapprochement extrême de la nature. Composé de scènes extraites des prises de vue tournées par Treadwell (la caméra tournait lorsqu'il décédait mais ces extraits n'ont pas été montrés, à juste titre) et d'interviews de ses proches, ce récit poignant est d'une grande beauté. Film naturaliste sans être animalier, c'est surtout une plongée dans la névrose obsessionnelle de l'être humain. A méditer.  J N, N A

Grizzly man (Werner Herzog, Etats-Unis, 2005, 103 min)

 

25/05/2016

X-Men : Apocalypse

james macavoy,jennifer lawrence,nicolas hoult,oscar isaac,rose byrne,evan peters,sophie turner,olivia munn,x-men : apocalypse,x-men,marvel,hugh jackman,michael fassbenderC'est bien connu, dans les trilogies à trois volets (1), le troisième épisode fait souvent moins bien que les deux précédents, ou du moins que le second (la trilogie Batman de Christopher Nolan en a fait les frais). X-Men: Apocalypse ne fait pas exception à la règle. La raison est simple : après un X-Men First Class encourageant (2011) et un X-Men : Days of Future Past (2013) brillant de par son scénario très sombre et la densification de l'intrigue (on jongle entre les années 1960 et le futur proche), il était difficile de placer haut la barre.

Pire, cette aventure placée dans les années 1980 (en pleine Guerre fraîche) se limite à un scénario ultra-classique, soit sauver la planète des velléités de destruction d'un méchant, comme dans Avengers 2 récemment. Né il y a 5000 ans en Egypte ancienne, Apocalypse est l'un des plus anciens mutants connus. Laissé pour mort, il est recueilli par un chef de bandits qui l'a baptisé En Sabah Nur ("le Premier"),  et lui a enseigné sa philosophie, lui affirmant que sa mission était de conquérir le monde. Il parcourt le monde durant des milliers d'années, dressant les nations les unes contre les autres, et les asservissant. Au XXIème siècle, sa mission reste intacte. Sur son chemin : le professeur Xavier et ses surdoués.

La suite on la connaît. Monde au bord du précipice (à coups de destructions spectaculaires) avant que le dénouement ne soit heureux. Au milieu de tout ça, nous aurons même droit à une incompréhensible apparition éphémère d'un Wolverine au bout du rouleau (sans doute un cadeau pour Hugh Jackman recordman des apparitions en tant que tel et annoncé sur le départ). Par ailleurs, l'apparition de nouveaux super-héros (Archangel, Cyclope, Diablo, Psylocke) ne sauve pas la mise, loin de là. Bref, avec ce volet décevant, blockbuster classique, la franchise refait du surplace. J. N.

X-Men : Apocalypse (Bryan Singer, 2016, USA, 145 min)

Cast : James McAvoy, Michael Fassbender, Jennifer Lawrence, Nicolas Hoult, Oscar Isaac, rose Byrne, Evan Peters, Sophie Turner, Josh Helman, Hugh Jackman, Olivia Munn.

 

(1) Nous considérons ici que les trois derniers X-Men (2011, 2013, 2016) constituent une trilogie en soi en raison de l'écart temporel avec les trois précédents (2000, 2003, 2006). Il ne s'agit toutefois pas de reboot.

04/03/2016

Un mur à Berlin

un mur à berlin,patrick rotman,mur de berlin,guerre froide,rfa,rda,allemagne,bocus de berlin,mur de la honteEvènement le plus important du XXème siècle, la chute du Mur de Berlin le 9 novembre 1989 marquait également la fin de la Guerre froide, amorçée en 1947 par les doctrines Truman et Jdanov.

Le 12 août 1961, "le conseil des ministres  de la République démocratique allemande, en accord avec les décisions de la commission politique consultative des Etats membres du pacte de Varsovie (1) et en vue d'assurer la paix en Europe, de protéger la RDA et de répondre aux intérêts de la sécurité des Etats du camp socialiste" (2), décidait d'ériger un mur séparant les parties est et ouest de la ville de Berlin. Celui-ci sera construit la nuit du 12 au 13 août.

Il marque la bipolarisation définitive des Relations internationales post-Seconde guerre mondiale, marquées par la suprématie des deux superspuissances, les Etats-Unis et l'URSS, ainsi que la prééminence des blocs de l'ouest et de l'est. Déjà perçue lors des conférences de Yalta et de Potsdam en 1945, cette bipolarité se fait davantage sentir lors du fameux blocus de Berlin de 1948 (3). Entre 1949 et 1961, 2.6 à 3 millions d'Allemands fuient la République démocratique allemande (RDA) en passant par Berlin-Ouest, seul point de passage avec la RFA (4). Le bloc de l'est prend alors des mesures radicales.

Berlin n'a jamais autant passionné. "Mur de la honte" pour certains, "de protection antifasciste" pour d'autres, cette barrière est surtout le symbole d'une séparation à quatre niveaux : local (Berlin), national (l'Allemagne), continental (l'Europe) et mondial (les deux blocs). De l'immédiat après-guerre jusqu'à la chute du mur, Patrick Rotman, également écrivain, nous conte l'histoire de cette ville mutilée, en alliant récit politique (les images d'archives sont exceptionnelles) et interviews de simples individus ayant vécu cette tragédie. Une fresque poignante qui permet de cerner en deux heures environ une période charnière de notre histoire.  J N

 

Un mur à Berlin (Patrick Rotman, 2009, 112 min)

Voix off : Florence Pernel.

 

(1) Le Pacte de Varsovie était une alliance militaire fondée en 1955 en réaction à la création de l'OTAN (1949) et regroupant l'URSS et ses alliés d'Europe de l'est.

(2) Décret de l'Allemagne de l'Est relatif à Berlin, 12 août 1961.

(3) Afin d'inciter les Occidentaux à quitter leurs zones d'occupation de Berlin, les autorités soviétiques (qui occupent la partie est) opèrent un blocus entre la partie ouest de la ville et la partie ouest de l'Allemagne. Les occidentaux défairont ce blocus par la mise en place d'un pont aérien.

(4) La République Fédérale d'Allemagne (RFA) et la République Démocratique Allemande sont respectivement créées en mai et octobre 1949.

29/02/2016

Oscars 2016

download.jpgDiCaprio (enfin) consacré

La performance était tellement époustouflante que l'acteur californien partait grand favori. Après 3 nominations pour la catégorie, celui qui se fit connaître par le grand public via cette horreur que fut Titanic (1998), après avoir été révélé par Basketball Diaries (1995) remporte l'oscar du meilleur acteur pour son interprétation d'un trappeur en quête de vengeance.

Sa période "minet" sera marquée par des films moyens ou franchement mauvais (Total Eclipse, 1995 ; Romeo + Juliet et Marvin's Room, 1996 ; The man in the iron mask, 1998 ; The Beach, 2000), avant qu'elle ne prenne une tout autre trajectoire durant la décennie 2000. Cette période marque justement les débuts de sa collaboration fructueuse avec Martin Scorsese dont il deviendra l'acteur fétiche, prenant le relais de Robert de Niro.

images (1).jpgA partir de l'éprouvant Gangs of New York (2002), il enchaîne les rôles de personnage torturé dont le plus abouti est celui de flic infiltré dans le nerveux The Departed (2006). Les grands réalisateurs se l'arrachent également : Spielberg (Catch me if you can, 2002), Ridley Scott (Body of Lies, 2008) et Sam Mendes (Revolutionnary Road, 2008). Retrouvant Scorsese pour le schizophrénique Shutter Island (2010), on le retrouve ensuite dans l'étonnant Inception (2010) de Christopher Nolan, chez Clint Eastwood (J. Edgar, 2011) et même chez Tarantino (Django Unchained, 2012). Rien que ça. Sa consécration, à 41 ans, est l'aboutissement logique d'une carrière arrivée à maturité.  J. N.

 

Palmarès de la 88ème cérémonie des Oscars, tenue le dimanche 28 février 2016 à Hollywood :

 

Meilleur film : Spotlight (ensemble des producteurs).

Meilleur réalisateur : Alejandro Gonzalez Innaritu (The Revenant).

Meilleur acteur : Leonardo Dicaprio (The Revenant).

Meilleur acteur dans un second rôle : Mark Rylance (Bridge of spies).

Meilleure actrice : Brie Larson (Room).

Meilleure actrice dans un second rôle : Alicia Vikander (The Danish girl).

Meilleur scénario original : Spotlight (Josh Singer, Tom McCarthy).

Meilleure photographie : The Revenant (Emmanuel Lubezki)

Meilleur scénario adapté : The Big Short (Charles Randolph, Adam McKay).

Meilleure montage : Mad Max: Fury.

Meilleur montage sonore : Mad Max: Fury.

Meilleur mixage de son : Mad Max: Fury.

Meilleur film étranger : Saul Fia (Laszlo Nemes / Hongrie).

Meilleurs effets visuels : Ex Machina.

Meilleure musique originale : Ennio Morricone (The Hateful eight).

Meilleur chanson : Writing's on the Wall (Spectre 007).

Meilleur documentaire : Amy (Asif Kapadia).

Meilleurs costumes : Mad Max: Fury.

Meilleurs maquillages : Mad Max: Fury.

Meilleurs décors : Mad Max: Fury.