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21/07/2013

The purge

the purge,ethan hawke,lena headey,adelaide kane,max burkholder,edwin hodge,james demonaco,anticipation,dystopieDans une Amérique gangrenée par la violence, le gouvernement autorise une fois par an une période de douze heures (la nuit évidemment) durant laquelle tous les crimes sont autorisés, y compris les meurtres. Pour parachever le tout, la police ne répond à aucun appel et les hopitaux ne sont pas fonctionnels. L'objectif de cette loi "morbide" est de permettre à la société américaine de se "réguler" en assouvissant ses pulsions violentes... Pour James Sandin (Ethan Hawke) et son épouse (Lena Headey, la reine Cersei dans la série culte Game of Thrones), grands fervents de cette loi qui leur a permis de faire fortune (Sandin est spécialiste en systèmes de sécurité), il s'agit d'une nuit comme les autres. Barricadés dans leur demeure cossue et ultraprotégée, ils ne risquent rien, jusqu'au moment ou leur fils laisse entrer à l'intérieur un homme en perdition... Les allégories sur une Amérique violente, on connaît (1) ; les invasions de maisons (Funny Games, 1997) ou d'espaces fortifiés (Safe House, 2012 ; The numbers Station, 2013), on connaît aussi. Ajoutons à cela une mise en scène affreuse (le réalisateur use de tous les artifices hollywoodiens afin de concocter un vrai-faux suspense), et pour terminer, un message brumeux... Bref, passons.   J. N

The purge (James DeMonaco, USA, 2013, 100 min).   Avec Ethan Hawke, Lena Headeay, Adelaide Kane, Max Burkholder, Edwin Hodge.

 

(1) Dans le genre, Looper (2012) fut plus efficace.

http://eklektik.hautetfort.com/archive/2012/11/04/looper.html

05/07/2013

World War Z

world war z,marc forster,brad pitt,mireille enos,david morse,james badge daleRecyclage outrancier et racisme en filigrane

Dans ce raz-de-marée actuel de films de science-fiction, tous relatifs à l’avenir incertain de l’humanité, World War Z (adaptation de livre au titre éponyme, de Max Brooks) a excellé d’une part par un recyclage tout azimut de séquences piquées à gauche et à droite (les geeks seront ravis de s’y retrouver), et d’autre part, par des petites touches de racisme à peine voilé. L’histoire démarre en trombe. Dans les rues de Philadephie, le protagoniste principal (Brad Pitt, sauveur de l’humanité) et son épouse (Mireille Enos, vue dans la série The Killing) sont surpris par une explosion à l’autre bout de l’avenue (Cloverfield, 2008), s’ensuit un mouvement de foule paniquée et attaquée par des humains infectés (28 weeks later, 2007). Le couple est exfiltré par un hélicoptère de l’armée et emmené sur un bateau où l’humanité s’est mise à l’abri (2012, 2009). Pitt est dépêché dans un camp militaire en Corée du sud où le virus se serait pour la première fois manifesté. Là, il apprend que la Corée du nord serait peut-être derrière le virus (histoire de pointer du doigt un « rogue State ») et y discute avec un prisonnier fou (Silence of the Lambs, 1991, scène copiée-collée) qui lui enjoint de se rendre à Jérusalem (Terre promise ?), où un ancien du Mossad détient la solution à son problème… Et c’est là que transparaît la myopie intellectuelle des scénaristes : derrière la muraille géante de la ville, des juifs orthodoxes et des musulmans fraternisent (…) mais c’est l’arabe qui tient un micro et chante très fort, ce qui va attirer les morts-vivants situés de l’autre côté du mur et qui vont escalader celui-ci avec frénésie pour ce qui sera le climax du film (l’unique satisfaction visuelle). Secondé par une brave soldate de Tsahal (…) qui survit à l’amputation d’un membre en raison d’une morsure (The Walking Dead, s03ep01), Pitt parvient à se sortir de la nasse.

Notre héros se rend plus tard au Pays de Galles, à bord d’un avion de ligne biélorusse où l’équipage est incompétent (encore un pays mis au ban par la communauté internationale). Dans les toilettes, un humain se métamorphose (Fringe, s01ep13), puis sème la panique à bord. L’avion explose, se scinde en deux (Lost, s03ep01), et s’écrase. Les deux héros arrivent devant un centre hospitalier et observent attentivement la caméra de surveillance (The Walking Dead, s01ep06). Pitt parvient à accéder à un laboratoire hermétique pour y dépêcher un vaccin. Face à la vitre du labo, les morts-vivants n’en démordent pas (I am legend, 2007). Pitt s’administre une dose qui le sauve face aux monstres (30 days of night, 2006). L’antidote est là, le monde est sauvé.

Outre tout cet assemblage ridicule (il faut dire que la thématique traitée est largement éculée) et une dose de manichéisme made in Hollywood, le trop d’action et l’absence de réflexion quelconque (où est donc passée la dimension politique ?) font de World War Z une production comme tant d’autres, à oublier très vite.  J. N

 

World War Z (Marc Forster, USA, 2013, ).   Avec Brad Pitt, Mireille Enos, Daniella Kertesz, Fana Mokoena, David Morse, James Badge Dale, Ludi Boeken, Moritz Bleibtreu, Pierfrancesco Favino.

10/06/2013

Welcome to the Punch

welcome to the punch,james mcavoy,mark strong,david morrissey,daniel mays,peter mulan,andrea riseborough,robert portal,eran creevyAncien braqueur professionnel, traqué en vain par la police anglaise, Jacob Sternwood (Mark Strong) est contraint de quitter sa planque islandaise et rentrer à Londres aider son fils, embarqué dans un coup foireux. L'occasion pour l'inspecteur de police Max Lewinsky (James McAvoy) de mettre enfin le grapin sur celui qui pourchasse depuis des lustres. Mais ce qui devait être un plan simple (la capture d'un malfrat) s'avère être bien plus compliqué que prévu, lorsque la politique s'en mêle. Au dépassement du paradigme obscolète bon/mauvais vient donc s'ajouter magouilles politiques et jeux de pouvoir. Les deux personnages complexes devront vraisemblablement coopérer bien malgré eux afin de survivre. A l'excellent casting (en plus de la confrontation McAvoy/Strong, signalons les présences d'Andrea Riseborough et de David Morrissey, vus respectivement dans Oblivion et la saison 3 de The Walking Dead), nous noterons une excellente bande-son et une belle mise en scène. Ce polar british ne transcende pas le genre mais demeure solide et bien ficelé.  J. N

Welcome to the punch (Eran Creevy, UK, 2013, 100 min).   Avec James McAvoy, Mark Strong, Andrea Riseborough, Peter Mulan, David Morrissey, Daniel Mays, Robert Portal.

27/05/2013

Festival de Cannes 2013

festival de cannes 2013,la vie d'adèle,abdellatif kechiche,festival de cannes,jia zhang-ke,frères coen,inside llewyn davis,a touch of sin,heliLa Palme d'or pour La vie d'Adèle

Primé en 2008 pour l'étonnant La graine et le mulet (Césars, Mostra de Venise), le réalisateur français Abdellatif Kechiche remporte la plus haute distinction au Festival de Cannes, avec La vie d'Adèle, récompense partagée (fait rarissime) par les deux actrices principales, Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos. Le Grand prix revient aux frères Coen, absents du festival et représentés par l'acteur Oscar Isaac. Lauréat du Lion d'or à la mostra de Venise en 2006 (pour Still Life) et régulièrement nominé pour la Palme d'or, le réalisateur chinois Jia Zhang-Ke repart avec le Prix du scénario.

Palmarès de la Cérémonie de clôture du 65ème Festival de Cannes, tenue le 26 mai 2013 :

Palme d'or : La vie d'Adèle (Abdellatif Kechich) ainsi que les deux actrices principales (Léa Seydoux, Adèle Exarchopoulos)

Grand prix : Inside Llewyn Davis (Ethan et Joel Coen).

Prix du scénario : A touch of sin (Jia Zhang-Ke).

Prix de la mise en scène : Heli (Amat Escalante).

Prix d'interprétation féminine : Bérénice Béjo (Le passé/Ashgar Farhadi).

Prix d'interprétation masculine : Bruce Dern (Nebraska/Alexander Payne).

Prix du Jury : Like father, like son (Hirokazu Kore-Eda).

Caméra d'or : Ilo Ilo (Anthony Chen).

26/04/2013

Oblivion

oblivion,joseph kosinski,tron legacy,tom cruise,olga kurylenko,andrea riseborough,morgan freeman,nikolaj coster-waldau,melissa leo,zoe bell,dystopie,science-fictionEntre deux Tron (réalisateur de Tron Legacy en 2010 et de sa future suite en 2014), Joseph Kosinski adapte ici son propre roman graphique (au titre éponyme), co-créé avec Arvid Nelson. En 2077, Jack Harper (Tom Cruise), vivant dans une station au dessus des nuages avec sa collègue et compagne Victoria (Andrea Riseborough), est chargé de l'entretien des drones disséminés sur terre pour extraire les matières premières nécessaires à la survie de l'homme. En effet, après des décennies de guerre entre extra-terrestres et humains, ces derniers sont contraints de quitter bientôt leur planète pour rejoindre Titan, une planète éloignée, nouvelle terre promise. Mais voilà qu'un jour, après avoir été témoin d'un crash d'une vaisseau spatial, il réalise que les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être...

Parallèlement à la vague actuelle de films de super-héros, est donc en train de poindre celle de la science-fiction. Oblivion prend la suite de Tron Legacy (2010) et Promotheus (2012) avant d'être relayé bientôt par un raz-de-marée, soit World War Z (Marc Forster, 2013), Elysium (Neill Blomkamp, 2013), After Earth (M. Night Shyamalan, 2013), Star Trek into Darkness (J. J Abrams, 2013), All you need is kill (Doug Liman, 2014)... Tous ces longs métrages traitent d'ailleurs d'une même thématique - qui n'est pas nouvelle -, la peur d'une extinction de la race humaine. La question était donc de savoir si ce film allait sortir des sentier battus, au sein d'un genre largement exploité sur grand écran. Si l'étonnant District 9 (2009) avait réussi la prouesse de transcender le film de science-fiction, le constat ici est moins enthousiasmant. De l'apparition ultra-classique d'un vaisseau géant suspendu au dessus de la terre (Independence day, 1996 ; District 9), symbolique prise d'un roman phare d'Arthur C. Clarke, à la gestion de la planète par un ordinateur tout aussi gigantesque, en passant par les drones traqueurs d'humains (Matrix, 1999), autant de thèmes éculés. S'il y a une belle ampleur visuelle, sur fond d'univers aseptisé, le scénario, manquant cruellement de rythme et encombré de rebondissements prévisibles et de débordements sentimentaux convenus, demeure ultra-classique jusqu'au bout malgré la dimension (faussement) contemplative. En gros, le film ne renouvelle en rien le genre mais demeure une "bonne distraction SF".  J. N

 

Oblivion (Joseph Kosinski, USA, 2013, 124 min). Avec Tom Cruise, Olga Kurylenko, Andrea Riseborough, Morgan Freeman, Nikolaj Coster-Waldau, Melissa Leo, Zoe Bell.