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24/10/2019

Marina Abramovic: The Artist is Present

marina abramovic: the artist is present,marina abramovic,moma,art corporel,serbieDire que l'art de Marina Abramovic (née à Belgrade en 1946) est "bizarre" serait sans doute un euphémisme. Du moins pour les profanes en art contemporain que nous sommes. Appartenant au courant artistique de l'art corporel, Abramovic a systématiquement repoussé les limites (autoflagellation et autres...), invitant même le spectateur à faire partie de son oeuvre. C'est là où elle rappelle qu'elle entend, à travers l'art, faire ressortir la nature humaine, au-delà de ses limites, et qu'elle ne conçoit pas cet art sans interactivité. Ce documentaire revient sur les coulisses de la rétrospective, puis la rétrospective elle-même, de l'artiste serbe au Museum of Modern Art à New York en 2012. Loin d'embrasser avec exhaustivité la nature de l'art d'Abramovic, il a le mérite d'en cerner les contours. Qu'on en ressorte choqué ou dérangé n'a pas grande importance. On ne peut qu'être instruit, et fasciné par ce radicalisme extrême. J N

Marina Abramovic: The Artist is Present (Matthew Akers, Jeff Dupre, 2012, USA, 96 min)

 

- 1 nomination (meilleur documentaire) - Independent Spirit Awards 2013

- Panorama Audience Award - Festival International de Berlin 2012

- 1 nomination (Grand prix du Jury) - Festival de Sundance 2012

- Meilleur film - Festival de Sarajevo 2012

- Meilleur documentaire - Dublin Film Critics Circle Awards 2012

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21/10/2019

Ad Astra

MV5BZTllZTdlOGEtZTBmMi00MGQ5LWFjN2MtOGEyZTliNGY1MzFiXkEyXkFqcGdeQXVyODk4OTc3MTY@._V1_UX182_CR0,0,182,268_AL_.jpgC'est avec retard que nous commentons ce film de science-fiction sorti il y a quelques semaines. Devenu un grand classique de la SF depuis 2001, A Space Odyssey (Stanley Kubrick, 1968), le thème des voyages dans l'espace se divise généralement en deux catégories : missions à haut risque (Apollo 13, 1995 ; Event Horizon, 1997 ; Gravity, 2013 ; The Martian, 2015) et sauver la Terre (Deep Impact, 1997 ; Armageddon, 1998 ; Red Planet, 2000 ; Sunshine, 2007 ; Moon, 2009 ; Interstellar, 2014). Les deux catégories peuvent, fort logiquement, se croiser ; et dans cette liste récente et loin d'être exhaustive, le traitement du thème (horrifique, esthétique, mainstream...etc) est très varié. Ad Astra (locution latine signifiant "vers les étoiles") se situe dans la seconde catégorie.

Astronaute de la NASA, Roy McBride (Brad Pitt) est responsable du maintien d'une antenne géante. Lorsque celle-ci est détruite par des surcharges électriques provenant de Neptune et mettant en péril la Terre, il est chargé de se rendre sur Neptune même, où son père - scientifique brillant mais fort controversé - semble se trouver, 16 ans après son dernier contact avec la Terre... Pour arriver à destination, le principal protagoniste effectuera un long périple, passant d'abord par la Lune et Mars. Dans un style élégant et sobre (magnifique course-poursuite sur la Lune) et teinté de mélancolie, James Gray nous livre le périple d'un homme qui doit se rendre au fin fond du système solaire pour renouer avec un père qu'il n'a jamais vraiment connu. Référence en terme de sang-froid (c'est sans gros souci qu'il échappe à des pirates de l'espace et qu'il se débarrasse d'un singe féroce et de tout un équipage), McBride se découvre des émotions au fur et à mesure que sa rencontre avec son père approche. Simple en apparence, le scénario est en fait un emboîtement de trois thèmes traités avec grande intelligence émotionnelle : la quête de soi, l'amour filial et le voyage interplanétaire. Une belle odyssée (rendant au passage hommage à Kubrick), apportant une fraîcheur certaine à l'univers intersidéral. J. N

Ad Astra (James Gray, USA, 2019, 120 min)

Cast : Brad Pitt, Tommy Lee Jones, Donald Sutherland, Ruth Negga, Kimberly Elise.

 

- 1 nomination (Lion d'or) - Mostra de Venise 2019

 

03/08/2018

Hot girls wanted

pornographie,etats-unisPrésenté au Festival de Sundance et produit par Netflix, Hot girls wanted s'intéresse aux trajectoires de jeunes femmes âgées pour la plupart d'entre elles de 18 ou 19 ans, entrées dans l'industrie du porno amateur. L'idée de base était de comprendre ce qui a poussé ces filles (la plupart sont des adolescentes) à faire ce choix de carrière, devenu très rapidement une désillusion. Désillusion car la plupart de ces personnes à la recherche d'argent facile se rendent compte très vite qu'elles ne pourront percer au-delà du porno amateur. Dans ce sens, un producteur porno interviewé explique que leur longévité ne dure que quelques mois. En effet, si elles ne réalisent pas un carton en mode amateur, elles sont impitoyablement éjectées du monde de la pornographie vidéo.

Certains critiques ont regretté que "ce documentaire n'évoque qu'un segment du porno sur le web". Mais c'est justement l'objectif ici, qui est de cerner plus ou moins la question du porno amateur, censé être l'anti-chambre du porno professionnel, le tremplin vers l'eldorado. Cerner tout l'univers du porno reviendrait à effectuer plusieurs longs documentaires...

Plusieurs enseignements : le contenu sobre du documentaire n'empêche nullement de saisir les mécanismes du porno amateur. Ensuite, la galère des filles en question devrait faire réfléchir à deux fois celles qui seraient amenées à les imiter. Enfin, les consommateurs de porno amateur comprennent ce qu'ils sont en train de cautionner implicitement. Finalement c'est un documentaire qui aborde honnêtement, sans jugement de valeur ni complaisance un sujet qui demeure tabou. Intéressant.  J N

Hot girls wanted (Jill Bauer, Ronna Gradus, USA, 84 min)

- 1 nomination (Grand prix du Jury) - Festival de Sundance 2015

26/05/2018

Sicko

michael moore,sicko,obamacare,système de santé américainA l'heure où le président américain Donald Trump tente de défaire l'Obamacare, la réforme du système de protection aux Etats-Unis (Patient Protection and Affordable Care Act), il est intéressant de se replonger dans le documentaire du très engagé Michael Moore (Bowling for Columbine, Fahrenheit 9/11). Enquêtant en sein du système de santé américain, celui-ci découvre que 50 millions d'américains n'ont aucune couverture médicale et que des millions d'autres, pourtant pourvus d'une mutuelle, se heurtent à une administration très lourde. On découvre également que comme dans de nombreux pays, les sociétés d'assurance font tout pour faire un maximum de profit au détriment de sauver des vies. Au passage, Moore compare également le système US à ceux (considérés comme idéaux) du Royaume-Uni, de la France et de Cuba. Si comme à l'accoutumée, on peut reprocher au réalisateur son style drôle, consistant à effectuer des raccourcis un peu (trop) rapides, et à systématiquement comparer les Etats-Unis à d'autres pays (il y a là une nécessité de rappeler les histoires et contextes différents), on retiendra toutefois quelques aspects forts : un documentaire instructif, un réquisitoire contre un pays finalement très inégalitaire (on ne le dit pas assez), et un plaidoyer pour plus de solidarité humaine, qu'il applique d'ailleurs à travers son documentaire. J N

Sicko (Michael Moore, USA, 2007, 120 min)

- 1 nomination (meilleur documentaire) - Oscars 2008

- Meilleur documentaire - Gotham Awards 2007

- Meilleur documentaire - Satellite Awards 2007

- Meilleur documentaire - Chicago Film Critics Association Awards 2007

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08/01/2018

Golden Globe 2018

7791732032_elisabeth-olsen-the-handmaid-s-tale-acceptant-son-golden-globe.jpgPalmarès de la 75ème cérémonie des Golden Globe, tenue le dimanche 7 janvier 2018 : 

 

 

CINEMA

Meilleur film dramatique :  Three billboards outside Ebbing, Missouri (Martin McDonagh).

Meilleur réalisateur : Guillermo del Toro (The Shape of Water).

Meilleure actrice dans un film dramatique : Frances McDormand (Three billboards outside Ebbing, Missouri).

Meilleur acteur dans un film dramatique : Gary Oldman (Darkest Hour).

Meilleur film comique ou musical : Lady Bird (Greta Gerwig).

Meilleure actrice - comédie/musical : Saoirse Ronan (Lady Bird).

Meilleur acteur - comédie/musical : James Franco (The Disaster Artist).

Meilleure actrice dans un second rôle : Allison Janney (I, Tonya).

Meilleur acteur dans un second rôle : Sam Rockwell (Three billboards outside Ebbing, Missouri).

Meilleur scénario : Martin McDonagh (Three billboards outside Ebbing, Missouri).

Meilleur film etranger : In the Fade (Fatih Akin).

Meilleure musique : Alexandre Desplat (The Shape of Water).

Meilleure chanson : This is me (The Greatest Showman).

Meilleure film d'animation : Coco (Lee Unkrich, Adrian Molina).

TELEVISION

Meilleure mini-série ou meilleur mini-film : Big Little Lies (HBO).

Meilleure série télévisée dramatique : The Handmaid's Tale (Hulu).

Meilleure série musicale/comique : The Marvelous Mrs. Maisel (Amazon)

Meilleure actrice dans une sérié dramatique : Elisabeth Moss (The Handmaid's Tale).

Meilleur acteur dans une série dramatique : Sterling K. Brown (This is Us).

Meilleure actrice dans une série musicale/comique : Rachel Brosnahan (The Marvelous Mrs. Maisel).

Meilleur acteur dans une série musicale/comique : Aziz Ansari (Master of None).

Meilleure actrice dans une mini-série : Nicole Kidman (Big Little Lies).

Meilleur acteur dans une mini-série : Ewan McGregor (Fargo).

Meilleur acteur dans un second rôle (série, mini-série ou TV) : Alexander Skarsgard (Big Little Lies).

Meilleure actrice dans un second rôle (série, mini-série ou TV) : Laura Dern (Big Little Lies).