15/12/2013
Indice de liberté de presse - 2013
Par rapport au classement 2011-2012, il n'y a pas de changement aux niveaux des pays où la liberté de presse est le plus respectée, et des trois derniers. Comme l'an passé, ce classement comprend 179 Etats (un de plus par rapport au classement 2010).
Exemple de démocratie aboutie, la Finlande est classée première pour la troisième année consécutive. Cela coïncide également avec sa troisième place dans le classement effectué selon l'indice de corruption (établi par l'ONG allemande Transparency International) (1). Egalement 1ère l'an passé, la Norvège rétrograde très légèrement (3ème). Troisièmes l'an passé, les Pays-Bas remontent cette année à la seconde place. Par contre, l'Estonie, également première l'an passé, perd 8 places (11e). En quatrième et cinquième place, on retrouve respectivement le Luxembourg et Andorre.
Comme souvent, les pays nordiques - certainement les plus modernes de la planète - sont bien représentés puisque le Danemark est 6ème, l'Islande 9ème, et la Suède 10ème. Le Danemark est également 1er dans le classement décroissant de la corruption (cité plus haut).
Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters Sans Frontières [diffuseur de ce classement] affirme que ce classement "ne tient pas compte directement de la nature des régimes politiques. Néanmoins, il apparaît clairement que les démocraties protègent mieux la liberté de la production et de la diffusion des informations factuelles que les pays dans lesquels les autres droits humains sont méprisés" (2). C'est donc logiquement dans le bas du classement que l'on retrouve les régimes les plus durs. Les trois bonnets d'ânes conservent leur position de l'an passé : le Turkménistan (177e), la Corée du Nord (178e), et l'Erythrée (179e), ainsi que la Syrie (176e). L'Iran (174e) et la Chine (173e) "gagnent" une place alors que la Somalie, Etat le plus corrompu au monde, en perd onze (175e).
Progression / Régression
Le Malawi enregistre le meilleur bond en avant en gagnant 71 places (75e). L'année passée, il s'agissait du Niger (+75). La Côte d'Ivoire post Gbagbo//Ouattara marque quand à elle une progression de 63 places (96e). Progrès également du côté de Myanmar, dus certainement à l'ouverture politique sans précédent. La Birmanie est 155ème (+18). Niveau régression, le Mali subit le contre-coup de la crise de 2012 et enregistre la pire chute (99e, - 74). La Tanzanie perd quant à elle 36 places (70e).
Par région, le Costa-Rica (18e) est premier en Amérique Latine, la Namibie l'est également pour l'Afrique, suivie du Cap-Vert (25e) et du Ghana (30e). Ces Etats se classent d'ailleurs mieux que la France (37e) et les Etats-Unis (32e). Le Koweït est le mieux représenté au Moyen-Orient, suivi du Liban (101e). J.N
Les 10 premiers
1.Finlande
2.Pays-Bas (+1)
3.Norvège (-2)
4.Luxembourg (+2)
5.Andorre
6.Danemark (+4)
7.Liechtenstein
8.Nouvelle-Zélande (+5)
9.Islande (-5)
10.Suède (+2)
Les 10 derniers
179.Erythrée
178.Corée du Nord
177.Turkménistan
176.Syrie
175.Somalie
174.Iran (+1)
173.Chine (+1)
172.Vietnam
171.Cuba (-4)
170.Soudan
(1) Voir notre note sur ce classement :
http://eklektik.hautetfort.com/archive/2013/12/03/indice-de-corruption-2013-5237095.html
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04/12/2013
Captain Philips / Kapringen
La piraterie comme expression d'enjeux géopolitiques et de lutte des classes
La multiplication ces dernières années d'actes de piraterie dans la région allant de la corne de l'Afrique à l'Océan indien suscite fort logiquement un intérêt visuel pour ce type particulier d'assaut contre des civils, et a entraîné, à quelques mois d'intervalle, la production de deux longs métrages - danois et américain, qui en parlent.
Sorti récemment en salles, Captain Philips de Paul Greengrass est l'adaptation du livre "A Captain's Duty: Somali Pirates, Navy Seals, and Dangerous Days at Sea", écrit par le capitaine Richard Philips (campé dans le film par un époustouflant Tom Hanks). Il retrace la prise d'otages du capitaine et de son équipage à bord du porte-conteneur américain Maersk Alabama (du 8 au 12 avril 2009) par quelques pirates somaliens. En virtuose de la caméra épaule (sa marque de fabrique), Paul Greengrass nous conte ce drame, de son commencement à son épilogue. Le réalisateur britannique n'en est d'ailleurs pas à son galop d'essai puisqu'il avait déjà traité d'autres événements tragiques dans Bloody Sunday (2002) (1) et dans United 93 (2006) (2).
Au courage et à l'abnégation d'un homme qui sauvera l'intégralité de son équipage, s'ajoute un deuxième cercle concentrique, celui de la confrontation entre le chef des pirates, et Philips, que tout sépare : le premier symbolisant les laissés pour compte, autrement dit une partie du monde se trouvant à l'écart de la mondialisation, et le second représentant l'économie globalisée. Le troisième cercle se focalise sur les enjeux qui dépassent cette confrontation, les pirates opérant pour des "patrons", qui eux-mêmes appartiennent certainement à un large réseau de piraterie, et la mission de sauvetage du bateau, revenant dans un premier temps à la marine US se trouvant dans les parages puis tombant dans l'escarcelle des Navy Seals, l'élite des Marines, spécialiste entre autres en contre-terrorisme et sabotage. Petit bémol, la deuxième dimension n'a pas bénéficié d'un traitement égal à celui accordé aux deux autres. Finalement, nous nous trouvons face à des protagonistes qui ne souhaitent pas cette situation et veulent en terminer le plus rapidement possible. Le contact entre le leader des somaliens et le capitaine n'est jamais rompu, ce qui a pour conséquence une compréhension mutuelle et la naissance d'un syndrome de Stockholm qui rendra la dernière demie heure du film haletante quant à la résolution de la prise d'otage. Ici, ni l'otage, ni les somaliens ne sont déshumanisés. L’élément humain est au centre du film, sans que l'américain ne prédomine sur le somalien. Des hommes sont simplement aux prises d'une situation qui les dépasse.
Moins nerveux mais plus angoissant, Kapringen (deuxième long-métrage de Tobias Lindholm) s'est concentré sur un autre aspect de la prise d'otage en mer : le déroulement de la négociation. Et pour cause, si la première prise d'otage ne dura "que" quelques jours, celle-ci s'étala sur plusieurs mois, les deux parties ne trouvant pas de modus vivendi concernant le montant de la rançon. Et plus le temps passe, plus cette négociation se transforme en véritable guerre psychologique, usant les nerfs de tous les protagonistes, qu'il s'agisse du PDG danois - jouant sa carrière -, du négociateur des pirates - mettant sa vie en péril ? - et surtout d'un équipage usé par la soif et la faim. Au dynamisme de Captain Philips (Hollywood oblige) s'est substitué ici un huis-clos étouffant, tendant à accentuer un suspense haletant et à rapprocher le spectateur de l'événement. Le film a eu également le mérite d'utiliser des acteurs non-professionnels (équipage et pirates), ce qui a accentué un réalisme déroutant. Le tournage du film en mer était d'ailleurs encadré par des forces de sécurité, ce qui tendit davantage l'atmosphère.
A l'inverse du film de Greengrass, les rapports entre preneurs d'otages et victimes sont froids, déterminés et violents. Le but est le paiement de la rançon et tout est mis en œuvre pour l'obtenir, manipulations, menaces, fausses exécutions... Les rapports sont bien moins cordiaux que dans Capitaine Philips, aucune empathie ne naît entre les deux bords, non pas par manque d'humanité, mais simplement par une différence de vécue bien trop importante. Les pirates d'un pays en guerre civile depuis 20 ans réagissent avec une violence simple et gratuite envers des hommes qui a leur sens ont une vie meilleure que la leur. La communication est quasi impossible, à part avec le négociateur au jeu trouble. A aucun moment une estime ne naît entre les deux bords, les rapports sont froids, l'argent mène les débats. Les conséquences psychologiques rendent ce long métrage terrifiant, car les dérapages violents ne sont jamais guidés par le besoin, mais par la bêtise, l'absurde ou l'humour macabre. L’affaiblissement physique et moral des otages, l'angoisse des familles, mettent finalement le parti des négociateurs au centre du film. Eux, ont les moyens d'agir, de s'affronter, de s'apprivoiser, de se mentir.
Du côté de Greengrass, la consigne fut qu'il n'y ait aucun contact entre pirates et équipage durant le tournage, ce qui eut pour effet de terrifier le second nommé. Par conséquent, les deux films s'inscrivent dans le registre du thriller psychologique, une étude complémentaire d'une situation trouble où l'homme est tour à tour impuissant et manipulé, jouet d'une situation économique, géopolitique et culturelle qui s'exprime de manière primaire à travers les armes et l'argent. Les preneurs d'otages et les otages eux-mêmes sont dépassés par les enjeux bien qu'ils en soient les victimes. M. S, J. N
Captain Philips (Paul Greengrass, USA, 2013, 134 min). Avec Tom Hanks, Barkhadi Abdi, Barkhad Abdirahman, Michael Chernus, Catherine Keener, Faysal Ahmed.
Kapringen (Tobias Lindholm, Danemark, 2013, 103 min). Avec Pilou Asbaek, Soren Malling, Dar Salim, Roland Moller, Abdihakin Asgar, Gary Skjoldmose Porter.
(1) Relatant les événements du 30 janvier 1972 lorsqu'en Irlande du Nord, l'armée britannique ouvrit le feu sur une foule d'Irlandais manifestant pacifiquement.
(2) Retraçant le crash de l'un des quatre avions détournés lors du 11 septembre 2001, qui s'écrasa près de la ville de Shanksville, en Pennsylvanie.
19:09 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : danemark, captain philips, kapringen, piraterie, somalie, tom hanks, paul greengrass, tobias lindholm, pirates, catherine keener, barkhadi abdi, pilou asbaek, soren malling
03/12/2013
Indice de corruption 2013
L'ONG allemande Transparency International (1) vient de publier ce 3 décembre son classement annuel des Etats, selon l'indice de corruption. Cette organisation basée à Berlin définit la corruption comme "l'abus d'une fonction publique à des fins d'enrichissement personnel".
Alors que le classement 2010 (2) comportait 178 Etats, le classement 2011 182 (3), et celui de 2012 176 (4), le classement pour l'année 2013 en comporte 177. L'ONG souligne que que deux tiers de ces 177 pays obtiennent une note inférieure à 50, sur une échelle allant de 0 (corruption extrême) à 100 (corruption extrêmement faible). "L'indice de corruption 2013 démontre que tous les pays sont encore confrontés aux risques de corruption à tous les niveaux de l'administration, qu'il s'agisse de l'octroi de permis à l'échelle locale à l'application des lois et des règlements", déclare la présidente de l'ONG, Hugette Labelle (5).
Par rapport à 2012, il n'y a pas de changement en bas de tableau, les trois Etats les plus corrompus demeurent la Somalie, l'Afghanistan, et la Corée du Nord (ex-aequo). Le Soudan reste également au même rang (174e), alors que le Sud-Soudan, Etat né en 2011 et ne figurant pas au dernier classement, est 173ème. Au bord de l'implosion, la Libye regresse, en passant de la 160ème position à la 172ème. Myanmar par contre marque une légère progression, en passant du 172ème rang au 157ème.
Dans le haut du classement, le Danemark et la Nouvelle-Zélande sont toujours 1ers ex-aequo. Ils étaient accompagnés l'an passé par la Finlande, qui est actuellement 3ème. La Suède est toujours 4ème. Exemples de démocratie, les pays scandinaves sont une nouvelle fois bien représentés puisque la Norvège est 5ème et l'Islande 12ème.
Les Etats-Unis et la France ne sont respectivement "que" 19ème et 22ème. Au Moyen-Orient, les Emirats Arabes Unis sont le meilleur représentant (26e), et pour l'Afrique, il s'agit du Botswana (30e). J. N.
Les 10 Etats les plus corrompus
177.Somalie
.Corée du Nord
.Afghanistan
174.Soudan
173.Sud-Soudan
172.Libye
171.Irak
168.Syrie
.Turkménistan
.Ouzbékistan
Les 10 Etats les moins corrompus
1.Danemark
.Nouvelle-Zélande
3.Finlande
.Suède
5.Norvège
.Singapour
7.Suisse
8.Pays-Bas
9.Autriche
.Canada
Classement complet :
http://www.transparency.org/cpi2013/results
(1) http://www.transparency.org/
(2) http://eklektik.hautetfort.com/archive/2010/10/27/les-etats-les-plus-corrompus.html
(3) http://eklektik.hautetfort.com/tag/les+etats+les+plus+corrompus
(4) http://eklektik.hautetfort.com/archive/2012/12/05/index-de-corruption-2012.html
14:04 Publié dans Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : danemark, nouvelle-zélande, finlande, indice de corruption 2013, indice de corruption, norvège, botswana, émirats arabes unis, etats-unis, france, somalie, corée du nord, afghanistan, sud-soudan, soudan, libye, myanmar
20/07/2013
Classement des pays selon la place de la femme
Dans un rapport publié le 23 octobre 2012, le Forum économique mondial dresse un classement des Etats selon la condition de la femme. Figurent en tête du classement la Scandinavie. Le Moyen-Orient et l'Afrique sont très mal classés.
La Scandinavie très bon élève
Le rapport Global Gender Gap 2012 établit un classement de 135 pays (sur 193 membres de l'ONU) et mesure l'écart homme/femme dans quatre domaines-clés :
1.La participation économique et les opportunités de travail (salaires, place des femmes dans le marché du travail...etc.).
2.Le niveau d'éducation et de scolarité (taux d'alphabétisation des femmes et niveau d'études)
3.La santé et la durée de vie (comparaison de l'espérance de vie hommes/femmes).
4.L'autonomisation politique (nombre de femmes occupant des fonctions politiques et nombre de femmes chefs d'Etat depuis cinquante ans).
Pour ces quatre critères, une note comprise entre 0 et 10 est attribuée, ensuite une moyenne est effectuée. C'est sans surprise que figurent en tête de classement les pays scandinaves dont l'évolution sociale n'est plus à prouver et sert de référence lorsqu'on compare à d'autres pays. Dans nos nombreux classements publiés dans cette catégorie, ces Etats sont d'ailleurs premiers au niveau de la liberté de presse, de l'indice de corruption, de l'indice de démocratie (4), et mis à part la Finlande, les autres autorisent le mariage gay.
L'Islande est première (0.864), suivie de la Finlande (2e/0.8451), la Norvège (3e/0.8403), et la Suède (0.81509). Ces quatre Etats présentent donc un score supérieur à 0.8. Le Danemark est 7ème (0.777). Se classent avant lui l'Irlande (5e/0.7839) et la Nouvelle-Zélande (6e/0.7805).
Viennent ensuite deux Etats non-européeens, le Philippines (8e) et le Nicaragua (9e), suivis de la Suisse (10e).
Pays autoproclamé le plus libre au monde, les Etats-Unis ne sont que 22ème, alors que la France, pays des droits de l'homme, se situe à une peu glorieuse 57ème place...
Conservatisme et place de la femme sont bien entendu intimement liés. Le bas du classement, clôturé par le Yémen (135e) est représenté par le Moyen-Orient (dans son acception grande) et l'Afrique :
Jordanie (121)
Liban (122)
Népal (123)
Turquie (124)
Oman (125)
Egypte (126)
Iran (127)
Mali (128)
Maroc (129)
Côte d'Ivoire (130)
Arabie Saoudite (131)
Syrie (132)
Tchad (133)
Pakistan (134)
Yémen (135)
Classement complet :
http://www3.weforum.org/docs/WEF_GenderGap_Report_2012.pdf
J.N
20:26 Publié dans Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : global gender gap 2012, islande, finlande, suède, norvège, danemark, philippines, nicaragua, suisse, irlande, nouvelle-zélande, liban, france, etats-unis, yémen, iran, mali, pakistan, turquie, syrie, tchad, arabie saoudite
18/07/2013
Liste des pays autorisant le mariage gay
Une tendance qui se poursuit
Après la France en mai dernier, c'est au tour du Royaume-Uni de rendre légal le mariage entre deux personnes d'un même sexe. La loi vient d'entrer en vigueur, adoptée le 15 juillet par la Chambre des Lords et le 16 juillet par la Chambre des communes. Elle ouvre la voie aux mariages gays à partir de 2014 en Angleterre et au Pays de Galles.
Le Royaume-Uni est ainsi le quatorzième Etat à adopter cette législation une tendance qui semble s'accélérer ces dernières années puisque pas moins de quatre Etats ont voté cette loi depuis 2010. Hormis les Britanniques, il s'agit de la France, du Brésil qui adopte la loi en mai 2013 au niveau fédéral (1), et du Danemark, seul Etat autorisant à partir de juin le mariage religieux homosexuel. Les Pays-Bas furent les premiers à adopter cette mesure, en avril 2001.
Dans un monde où - objectivement parlant - la majorité des gens est de mentalité conservatrice, nous ne pouvons ignorer cette évolution positive, même si quatorze Etats sur 193 membres des Nations-Unies ne représente qu'un chiffre de 7% des Etats de la planète. Aux 14 Etats (voir la liste ci-dessous), il convient de mentionner les pays où le mariage homosexuel est légal sur une partie du territoire. Aux Etats-Unis, où la question du mariage constitue un débat vif, la loi est appliquée dans 11 Etats sur 50 (2), puisque ces derniers possèdent leur propre législation dans certains domaines. Le Massachusetts lança la voie en mai 2004. Rhode Island et le Minnesota vont suivre en août 2013. Au Mexique, le mariage gay est uniquement autorisé dans la capitale Mexico (depuis le 22 décembre 2009) et dans l'Etat de Quintana Roo (depuis 2011).
Enfin, deux Etats vont adopter cette législation à partir d'août 2013, l'Uruguay et la Nouvelle-Zélande. Cela portera, dans les prochaines semaines, à 15 Etats autorisant le mariage gay sur l'intégralité de leur territoire. J. N
Etats qui autorisent le mariage homosexuel:
- Pays-Bas (avril 2001)
- Belgique (janvier 2003)
- Canada (2005 - niveau fédéral)
- Espagne (juillet 2005)
- Afrique du Sud (novembre 2006)
- Norvège (janvier 2009)
- Suède (avril 2009)
- Portugal (mai 2010)
- Islande (juin 2010)
- Argentine (juillet 2010)
- Danemark (juin 2012)
- Brésil (mai 2013 - niveau fédéral)
- France (mai 2013)
(1) La loi fut adoptée en premier par l'Etat d'Alagoas en décembre 2011. Suivirent une dizaine d'Etats jusqu'à l'adoption au niveau fédéral en mai 2013.
(2) Massachusetts (2004), Connecticut (2008), Californie (2008 puis 2012), Iowa et Vermont (2009), New Hampshire et Washington D.C (2010), New York (2011), Maine, Maryland et Washington (2012), Delaware (2013).
17:00 Publié dans Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mariage homosexuel, pays-bas, belgique, islande, suède, norvège, danemark, brésil, etats-unis, mexique, argentine, canada, uruguay, nouvelle-zélande, france, espagne, royaume-uni, pays de galles, afrique du sud, portugal, mariage gay