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25/12/2012

The Cove

the cove,japon,louis psihoyosDans la baie de Taiji au Japon, est perpétré chaque année - à l'abri des regards - le massacre d'environ 23.000 dauphins, revendus ensuite aux restaurants. Les plus beaux specimens sont revendus pour la somme de 150.000 dollars aux delphinariums. Défenseur renommé des cétacés, Rick O'Barry (dresseur de dauphins dans la série des années 60, Flipper), aidé par l'équipe de l'Oceanic Preservation Society, infiltre la "baie de la honte" avec une armada de choc. Malgré la forte hostilité des autorités locales, plongeurs, océanographes, spécialistes des effets spéciaux et autres parviennent à révéler au monde entier ce qui constitue une atteinte grave à la santé des animaux. Ce documentaire poignant sur la chasse aux dauphins, précieux pour ce qu'il montre, a remporté un nombre incalculable de récompenses. Rien que pour avoir été tourné avec de gros risques, c'est-à-dire de manière illégale (utilisation de la caméra cachée), il a amplement mérité son oscar du meilleur documentaire en 2009. J N

The Cove (Louis Psihoyos, USA, 2009, 92 mins)

 

- Meilleur documentaire - Oscars 2010.

- Audience Award - Festival de Sidney 2009.

- Audience Award - Festival de Sundance 2009.

- Audience Award - Festival de Stockholm 2009.

- Audience Award - Festival d'Amsterdam 2009.

- Golden Space Needle Award - Festival de Seattle 2009.

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20/12/2012

Killing them softly

killing them sofly,cogan,andrew dominik,brad pitt,richard jenkins,scoot mcnairy,james gandolfini,ray liotta,ben mendelsohnUne mafia sur le déclin qui embauche un tueur compliqué (Brad Pitt) qui lui-même engage un autre tueur, désabusé celui-ci (James Gandolfini), pour éliminer deux braqueurs amateurs. Le tout sur fond de discours dithyrambiques de Georges W. Bush et Barak Obama. Après son contemplatif The assassination of Jesse James by the coward Robert Ford (1), Andrew Dominik s'adonne au film de gangsters. S'il ne parvient à transcender le genre - là où justement le détonant Drive (2) avait réussi à le faire l'an passé -, reprenant au niveau de la mise en scène des formules éculées (Quentin Tarantino, Martin Scorsese), il réussit toutefois un film solide et nous conte une histoire intéressante, allégorie d'une Amérique violente et complètement déboussolée, qui n'est pas sans rappeler No country for old men (3) des frères Coen. Et on se délecte de cette séquence finale où Brad Pitt déclare à son interlocuteur "America is not a country, it's just business. Now pay me my fuckin money".  J. N

Killing them soflty (Andrew Dominik, USA, 2012, 97 mins).  Avec Brad Pitt, Richard Jenkins, Scoot McNairy, James Gandolfini, Ben Mendelsohn, Vincent Curatola, Ray Liotta.

 

(1) Voir le commentaire sur ce film dans la note suivante : 

http://eklektik.hautetfort.com/archive/2007/10/15/the-assassination-of-jesse-james.html

(2) Voir le commentaire sur ce film dans la note suivante : 

http://eklektik.hautetfort.com/archive/2011/09/30/drive.html

(3) Voir le commentaire sur ce film dans la note suivante : 

http://eklektik.hautetfort.com/archive/2008/03/11/no-country-for-old-men.html

14/12/2012

Argo

argo,ben affleck,bryan cranston,alan arkin,john goodman,victor garber,tate donovan,rory cochrane,clea duvall,kerry bishé,scoot mcnairy,irangate,iran,téhéran,révolution iranienneTéhéran. 4 novembre 1979. Quelques mois après la Révolution iranienne, une foule d'enragés, furieuse de la présence aux Etats-Unis du chah Mohamad Reza Pahlavi, l'ancien dictateur, prend d'assaut l'ambassade US. C'est le fameux Irangate qui va durer 444 jours. Six diplomates prennent la fuite et se réfugient dans l'ambassade du Canada. Ce n'est qu'une question de temps pour qu'ils ne soient attrapés, dans un Iran au summum de l'histérie anti-occidentale. Spécialiste de l'ex-filtration, l'agent de la CIA Tony Mendez (Ben Affleck) monte un plan incroyable pour les faire sortir du pays : les faire passer pour l'équipe de tournage du "faux-film" Argo (voir l'affiche ci-dessous). Inspiré de la vraie histoire (les 6 furent évacués par avion le 28 janvier 1980), ce thriller d'espionnage, troisième opus de Ben Affleck, après Gone baby gone (1) et The Town (2), était l'occasion de voir si le jeune réalisateur allait confirmer tout le talent entrevu dans ses deux premiers longs. Mise en scène virtuose, narration intelligente, direction d'acteurs et reconstitution historique impeccables et pour terminer, un jeune réalisateur qui entre dans la cour des grands.  J. N

Argo (Ben Affleck, USA, 2012, 120 mins).  Avec Ben Affleck, Byan Cranston, Alan Arkin, John Goodman, Victor Garber, Tate Donovan, Clea DuVall, Scoot McNairy, Kerry Bishé, Rory Cochrane.

- 4 nominations - Golden Globe 2013.

- Présenté - Festival de Toronto 2012.

- Présenté - Festival de San Sebastian 2012.

- Présenté - Festival de Zurich 2012.

- Meilleur scénario - Los Angeles Film Critics Association Awards 2012.

 

(1) Voir le commentaire sur ce film dans la note suivante : 

http://eklektik.hautetfort.com/archive/2008/01/05/gone-baby-gone.html

(2) Voir le commentaire sur ce film dans la note suivante :

http://eklektik.hautetfort.com/archive/2010/11/04/the-town.html


argo,ben affleck,bryan cranston,alan arkin,john goodman,victor garber,tate donovan,rory cochrane,clea duvall,kerry bishé,scoot mcnairy,irangate,iran,téhéran,révolution iranienne

04/11/2012

Looper

looper,rian johnson,joseph gordon-levitt,bruce willis,emily blunt,jeff bridges,paul dano,piper perabo,qing xu,science-fiction,anticipationDans un monde futuriste, l'avancée technologique ne permet plus aussi bien de masquer un crime que de faire disparaître un corps. Mais la mafia locale, jamais en panne d'idées, a mis au point une parade: elle expédie les personnes assassinées trente ans dans le passé, où des agents spéciaux, les "loopers", les font disparaître. Le jour où l'un d'entre eux, Joe (Joseph Gordon-Levitt), doit exécuter... lui-même (Bruce Willis), c'est tout le système qui est remis en cause... Dans cette catégorie déja bien fournie de longs portant sur un monde totalitaire où les plus forts éliminent implacablement les sans-grades, Looper ressemble étrangement à Repo Men (2010), où les "Repos", autre genre de Loopers, agents des firmes surpuissantes, éliminaient les personnes incapables de payer des implants d'organes au prix exorbitant. Là où un autre film du genre, In time (2011), s'était complètement embourbé (1), Looper a réussi à ne jamais s'essoufler, proposant un scénario solide jusqu'à la fin. S'il n'invente rien, il demeure un thriller d'anticipation efficace.  J. N

Looper (Rian Johnson, USA, 2012, 120 min).  Avec Joseph Gordon-Levitt, Bruce Willis, Emily Blunt, Jeff Bridges, Paul Dano, Piper Perabo, Qing Xu, Garret Dillahunt.

 

(1) Voir le commentaire sur ce film dans la note suivante : 

http://eklektik.hautetfort.com/tag/in+time

28/08/2012

5 days of war

5 days of war,andy garcia,géorgie,russie,abkhazieDécidément, les films portant sur les conflits récents font souvent preuve de manque de profondeur et de myopie intellectuelle. Celui-ci porte sur "la guerre de 5 jours", soit l'invasion russe de la Géorgie en août 2008. Un groupe de journalistes occidentaux sillonne la région séparatiste d'Ossétie du sud (où ont eu lieu les combats) afin de recueillir des informations sur les conditions de vie des habitants et de témoigner des exactions commises par les troupes russes. Comme souvent, nos "bons" journalistes se retrouvent piégés entre les populations des villages isolés et les soldats russes avides de répandre la terreur. On retrouve ici le même scénario que dans un autre film médiocre, Darfour (1), portant sur la guerre qui porte le même nom, soit des journalistes américains qui décident, au péril de leur vies, de porter secours à un village qui est sur le point d'être décimé par les escadrons de la mort Janjawids (2). Et la même reflexion prévaut : que le realisateur et consorts aient décidé d'aborder le conflit d'un point de vue humanitaire plutôt que politique voire géopolitique n'a rien de répréhensible. Par contre, ce cinéma hollywoodien bien pensant et moralisateur, proposant une vision schématique de la guerre, où les "mauvais" entendent anéantir les "bons", secourus de journalistes qui ne font que leur boulot à la base mais dont l'examen de conscience prend soudain le pas sur l'instinct de survie, commence très sérieusement à nous agacer. Il est grand temps que le cinéma occidental arrête de produire des films portant sur des conflits qu'il n'est pas en mesure de comprendre. Et celui de 2008, est à la fois local (Géorgie - Ossétie du sud), régional (au Caucase, véritable poudrière où les velléités séparatistes menacent les équilibres politiques), et international (sur une ligne de conflits allant des Balkans au Caucase, la guerre froide entre les Etats-Unis et la Russie se poursuit). Bref, un film qui n'a pas lieu d'être. D'ailleurs, ce dernier a mal été reçu par les critiques et même Human Rights Watch a affirmé que le film était dangereux et simpliste car dépeignant Russes et Ossètes comme des barbares, et les Géorgiens comme des anges.   J. N

5 days of war (Renny Harlin, USA, 2011, 113 min).   Avec Rupert Friend, Emmanuelle Chriqui, Richard Coyle, Andy Garcia, Val Kilmer.

 

(1) http://eklektik.hautetfort.com/tag/darfour

(2) Les milices arabes.