16/05/2018
Coupe du monde 2018 : les 23 anglais
Tout le monde le sait, l'Angleterre a un gros problème depuis de nombreuses années. En effet, les titulaires en sélection nationale manquent cruellement d'expérience. Et pour cause, il y a très peu de joueurs anglais titulaires dans les grands clubs européens. C'est ainsi que dans la liste des 23 annoncée par le sélectionneur Gareth Southgate, plusieurs joueurs ne sont pas (ou peu) titulaires en club : Cahill (Chelsea), Loftus-Cheek (Chelsea) et Welbeck (Arsenal).
Ashley Young et Delph ne sont pas toujours titulaires en club mais lorsqu'ils jouent, leur prestation a toujours été solide. Toujours en défense, le prometteur Alexander-Arnold est récompensé pour son excellent parcours en Champions League avec Liverpool. Prenant la place de Clyne (l'habituel arrière-droit, revenant d'une longue blessure) à Liverpool, il lui chipe également sa place en sélection. Force est de constater que la liste ne comporte que 4 attaquants (lié au problème cité plus haut) mais la présence des milieux offensifs polyvalents (Sterling, Lingard) devraient régler ce problème.
J. N, M. K
Gardiens : Butland (Stoke City), Pickford (Everton), Pope (Burnley).
Défenseurs : Walker (Manchester City), Stones (Manchester City), Ashley Young (Manchester United), Jones (Manchester United), Alexander-Arnold (Liverpool), Rose (Tottenham), Maguire (Leicester City), Cahill (Chelsea), Trippier (Tottenham).
Milieux : Alli (Tottenham), Dier (Tottenham), Henderson (Liverpool), Lingard (Manchester United), Sterling (Manchester City), Loftus-Cheek (Chelsea), Delph (Manchester City).
Attaquants : Kane (Tottenham), Rashford (Manchester United), Vardy (Leicester), Welbeck (Arsenal).
20:42 Publié dans Football, Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : angleterre
14/05/2018
Coupe du monde 2018 : les 23 brésiliens
Là où d'autres sélections nationales ont annoncé des listes élargies (32 joueurs pour la Croatie, 28 pour le Mexique, 35 pour le Panama...etc.), le sélectionneur brésilien Tite a déjà dévoilé ce lundi 14 mai une liste définitive de 23 joueurs qui seront du voyage en Russie. Il faut rappeler que Tite avait déjà annoncé en février une liste de 15 joueurs certains d'être au mondial (voir plus bas les joueurs en caractère bleu).
Le grand absent de cette liste est sans contestation Daniel Alves, indiscutable au poste d'arrière-droit malgré ses 35 ans, et blessé lors de la finale de la Coupe de France mercredi dernier (indisponibilité de 6 mois). On s'étonnera peut-être de l'absence en défense de l'arrière-gauche de la Juventus Alex Sandro. Mais il n'est pas un titulaire indiscutable en club. Comme doublure de l’indétrônable Marcelo (Real Madrid), lui a été préféré l'expérimenté Filipe Luis (Atletico Madrid). Deux autres joueurs méritaient également à notre sens de figurer dans les 23. Il s'agit d'abord de Fabinho, excellent avec Monaco depuis plusieurs saisons et qui a l'avantage de pouvoir jouer arrière-droit et milieu défensif mais Tite ne semble pas avoir privilégié la polyvalence. En effet, les 4 postes défensifs sont doublés soit 8 défenseurs de métier.
Par contre, il est étonnant de ne pas retrouver dans cette liste Luiz Gustavo, auteur d'une saison pleine avec Marseille, alors que sur les 7 milieux sélectionnés, il n'y a que 3 défensifs (Fernandinho, Casemiro, Paulinho) et que parmi les 4 offensifs, un évolue en Chine...
J. N, M. K
Gardiens : Alisson (Roma), Ederson (Manchester City), Cassio (Corinthians).
Défenseurs : Marcelo (Real Madrid), Marquinhos (PSG), Luis Filipe (Atletico Madrid), Danilo (Manchester City), Fagner (Corinthians), Miranda (Inter Milan), Thiago Silva (PSG), Geromel (Gremio).
Milieux : Fernandinho (Manchester City), Casemiro (Real Madrid), Renato Augusto (Beijing Guoan), Coutinho (Barcelone), Paulinho (Barcelone), Fred (Chakhtior Donetsk), Willian (Chelsea).
Attaquants : Gabriel Jesus (Manchester City), Neymar (PSG), Roberto Firmino (Liverpool), Douglas Costa (Juventus), Taison (Chakhtior Donetsk).
22:07 Publié dans Football, Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brésil, seleçao, coupe du monde 2018, daniel alves, luiz gustavo, fabinho, marcelo, filipe luis, willian, paulinho, renato augusto, neymar, roberto firmino
25/05/2017
Finale Europa League : Ajax Amsterdam - Manchester United 0-2
Manu sauve sa saison
Si l'Europa League n'a pas le même prestige que sa soeur aînée, la Champions League, la remporter par contre peut rapporter gros. En effet, depuis la saison 2015-2016, son vainqueur est qualifié automatiquement pour la Champions League (soit directement en phase de poule si les deux finalistes de la champions League sont directement qualifiés pour la phase finale de la LC via leur championnat, soit en barrage). Cette même année 2016, le FC Séville en a profité puisqu'il avait fini 5ème de la Ligue espagnole.
A ce jeu-là, Manchester United avait beaucoup plus à perdre que l'Ajax Amsterdam, déjà qualifié pour les barrages de la prochaine Champions League (en terminant 2ème du championnat des Pays-Bas). Finissant 6ème de Premier League cette année, Manu était dans l'obligation de l'emporter, histoire de sauver une saison à demi ratée où il fut distancé par Chelsea, Tottenham, Manchester City, Liverpool, et Arsenal, soit les 5 autres membres du désormais Big 6.
Chose réussie puisque les joueurs de José Mourinho, sans être particulièrement flamboyants, ont maîtrisé leur sujet, de la tête et des épaules. Dans ce genre de match, l'expérience compte souvent et ça a été le cas ce soir. Affichant une moyenne d'âge de 22 ans (record pour une finale de Coupe d'Europe), les Hollandais n'ont jamais été capable de développer leur jeu face à une équipe rugueuse qui ne leur a pas laissé d'espaces. Froide de réalisme, l'équipe mancunienne a d'abord marqué sur une frappe de Pogba déviée et ne laissant aucune chance au gardien (18e). Elle a ensuite fait le break sur corner, juste après la pause (48e). Un but heureux, un autre à un moment crucial et l'Ajax était assomé.
Avant cette finale, Manchester n'avait remporté cette saison que la Coupe de la Ligue anglaise. A l'issue de ce match, le bilan est de deux trophées et une qualification directe pour la phase de poules de la prochaine Champions League. La saison est donc réussie. Au passage, Manu, avec cette première C 3, devient le 5ème club européen à remporter les 4 Coupes (C1, C2, C3 et super coupe d'Europe), après le Bayern Munich, Chelsea, l'Ajax Amsterdam, et la Juventus. Quant à José Mourinho, il devient le premier entraîneur à gagner 2 fois la C1 (2004, 2010) et 2 fois la C3 (2003, 2017). En nombre de coupes européennes, il n'est devancé que par Giovanni Trapattoni (1 C1, 1 C2, 3 C3). J. N.
Ajax Amsterdam : Onana - Veltman, Sanchez, De Ligt, Riedewald (F. De Jong, 81e) - Klaassen (cap.), Schöne (Van De Beek, 70e), Ziyech - B. Traoré, Dolberg (David Neres, 62e), Younes.
Manchester United : Romero - Valencia (cap.), Smalling, Blind, Darmian - Fellaini, A. Herrera, Pogba - Mata (Rooney, 90e, cap.), Rashford (Martial, 84e), Mkhitaryan (Lingard, 74e).
Buts : Pogba (18e), Mkhitaryan (48e).
02:48 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europa league 2017, manchester united, ajax amsterdam, pogba, mkhitaryan
23/05/2017
Abécédaire Ligue 1 - 2016/2017
Absent depuis plusieurs années, notre abécédaire de la Ligue 1 version 2016-2017 revient - J. N.
A comme affluence parisienne, la meilleure de la saison (45.160 spectateurs de moyenne).
B comme 991 buts inscrits lors de cet exercice (soit une moyenne de 2.61 buts/match), meilleur total depuis la saison 1982-1983.
C comme Edison Cavani (PSG), élu meilleur joueur de la saison. L'Uruguayen termine meilleur buteur (35).
D comme défense parisienne, la plus imperméable (27 buts encaissés).
E comme équipe-type de la saison. Votée lors des trophées UNFP, elle est la suivante : Subasic (Monaco) - Sidibé (Monaco), Thiago Silva (PSG), Glick (Monaco), B. Mendy (Monaco) - Seri (Nice), Verratti (PSG), B. Silva (Monaco) - Lacazette (Lyon), Cavani (PSG), MBappé (Monaco).
F comme flops parisiens en les personnes de Jesé, Ben Harfa, et Krychowiak. Le mercato estival parisien est vraisemblablement raté et participe de la perte du titre.
G comme les gardiens Yohann Pelé (Marseille) et Benoît Costil (Rennes), les deux seuls joueurs à avoir disputé l'intégralité des 38 matchs de championnat, soit 3420 minutes.
H comme Vitorino Hilton. L'infatigable défenseur de Montpellier est le plus vieux buteur de la saison, à 39 ans et 4 mois (1-2 contre Monaco le 17 février 2017).
I comme invincibilité parisienne. L'équipe de la capitale est la seule invaincue à domicile.
J comme Leonardo Jardim, élu meilleur entraîneur de la saison.
K comme Billy Ketkeophomphone, l'attaquant angevin qui possède tout simplement le nom le plus long de la Ligue 1.
L comme Alexandre Lacazette qui a marqué lors de son dernier match avec Lyon (3-3 contre Nice, doublé) son 100ème but en Ligue 1.
M comme Kylian Mbappé, élu meilleur espoir de la saison. La pépite monégasque (18 ans), désormais courtisée par les plus grands clubs d'Europe, a littéralement explosé à partir de février, inscrivant au total 15 buts en 29 matchs.
N comme Nice qui réalise sa meilleure saison depuis 1976 (second). Leader jusqu'à la trêve, le Gym termine 3ème, seulement derrière les deux cadors (Monaco, PSG) et enregistre son plus grand nombre de points (78) depuis son dernier titre (56 points équivalant à 80 en victoire à 3 points), conquis en 1959.
O comme omniprésence du niçois Jean-Michael Seri qui a touché 184 ballons lors de Nice-Angers (14 mai), record pour un joueur de Ligue 1 sur les 10 dernières saisons. Annoncé sur les tablettes des grands d'Europe, Seri a également distillé 10 passes décisives.
P comme plus beau but de la saison (trophée UNFP) marqué par le Lyonnais Memphis Maupay lors de la 29ème journée (4-0 contre Toulouse).
Q comme quatre cartons rouges récoltés par le Bastiais Yannick Cahuzac. Triste statistique qui égale le record de David Jemmali (Bordeaux), établi lors de l'exercice 2002-2003.
R comme relégation en Ligue 2 de Bastia et Nancy. Lorient (18ème) est barragiste.
S comme Morgan Sanson (Montpellier/Marseille), meilleur passeur (12).
T comme 10 triplés réalisés cette saison, auxquels il faut ajouter le quadruplé de Cavani contre Caen (6-0 le 16 septembre).
U comme ultime match de l'exemplaire Maxwell (PSG). Le défenseur brésilien a raccroché les crampons et est pressenti pour intégrer le staff parisien.
V comme Valentin Vada (Bordeaux) qui a marqué contre Toulouse (21 janvier) le but le plus rapide de la saison (14 secondes).
W comme western à Bastia le 16 avril 2017 lors de la réception de Lyon. Envahissement du terrain par les supporters bastiais, agression de joueurs lyonnais par des supporters, un stadier, et même le chef de la sécurité du club... Des événements qui ne sont pas une première pour le club corse et qui sont symptomatiques d'une saison catastrophique. Bastia a écopé de 14 cartons rouges (record) et finit dernier du classement, synonyme de rélégation.
X comme XXL la saison de Monaco, champion pour la première fois depuis 2000. Détrônant le PSG, l'équipe de la Principauté a également battu des records sur une saison : plus grand nombre de victoires (30, à égalité avec Paris), record de points à domicile (52), record de victoires consécutives (12), record de matchs consécutifs en marquant au moins 1 but (32). Les coéquipiers de Falcao ont également battu le record de buts marqués du PSG version 2015-2016 en inscrivant 107 buts, soit le 3ème meilleur total après le RC Paris (118) et Reims (109), records établis lors de la saison 1959-1960.
Y comme Y a-t-il passation de pouvoir? Si Monaco a mis un coup d'arrêt à 4 années d'hégémonie parisienne, le PSG va certainement mettre de gros moyens lors du mercato estival afin de récupérer son bien. La question reste donc ouverte.
Z comme zéro buts encaissés par le PSG lors de 21 matchs, une stat qui ne bat pas un record détenu par... le PSG (23 en 2012-2013).
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04/07/2016
EURO 2016 - demis : air de retrouvailles et première
Tandis qu'Allemagne - France, autre "finale" de l'Euro après Allemagne - Italie (en quart), mettra aux prises deux grands prétendants au titre qui se sont souvent croisés en match à élimination directe, la deuxième demi-finale, entre le Pays de Galles, surprise essentielle de cet Euro, et le Portugal de Ronaldo sera une première.
Portugal - Pays de Galles (mercredi 6 juillet)
Vainqueur avec brio de la Belgique en quart de finale (3-1), le Pays de Galles a prouvé qu'il n'était pas juste capable de défendre et de marquer en contre grâce à la vitesse de ses attaquants. Absents des grandes compétitions depuis 1958, les Dragons constituent sans contestation possible la grande surprise de cet Euro (d'autant plus que le parcours des Islandais s'est arrêté en quart).
En face, le parcours du Portugal est atypique. Les Lusitaniens se sont qualifiés pour les huitièmes après 3 matchs nuls (une première, en raison toutefois de la qualification des meilleurs 3èmes). Avec des victoires contre la Croatie en prolongation (1-0) et contre la Pologne aux tirs aux buts (1-1), respectivement en huitième et en quart, le constat est étonnant : ils accèdent à la demi-finale sans avoir gagné de match durant le temps réglementaire !
Ronaldo et compagnie n'ont jamais brillé mais n'ont jamais vraiment été mauvais non plus. Surtout, l'équipe défend très bien depuis le premier tour. Au vu de l'expérience et d'une chance qui semble l'accompagner, elle part légèrement favorite face au dernier petit poucet de la compétition qui plus est sera privé d'Aaron Ramsey (4 passes décisives au compteur), suspendu et dont l'absence se fera certainement sentir.
Ce sera la première confrontation officielle entre ces deux, qui par ailleurs ne se sont plus croisés depuis 2000 (victoire portugaise 3-0). Les deux précédents amicaux remontent à 1949 et 1951.
Allemagne - France (jeudi 7 juillet)
La logique voudrait que le vainqueur de ce match remporte ensuite l'Euro... Entre le champion du monde en titre et le pays hôte, les débats devraient être très âpres, d'autant plus que la France a une revanche à prendre, l'Allemagne l'ayant éliminé en quart de finale (1-0) du dernier mondial. Il est une habitude en France de rappeler le fameux Allemagne - France (3-3) du mondial 1982. C'est rappeler ici qu'en football la France nourrit un grand complexe vis-à-vis de l'Allemagne, qui lui a souvent fait la misère, en équipe nationale ou en coupes d'Europe (1). Les Tricolores n'ont plus battu la Mannschaft en match officiel depuis 1958 (voir plus bas). Pour accéder à la finale, il faudra donc vaincre le signe indien, comme les Allemands l'ont fait en quart contre l'Italie lors d'un match épique.
Match épique durant lequel ils ont laissé des plumes. Sont en effet blessés (euro terminé) Khedira et Gomez. Quant au défenseur Hummels, il sera suspendu pour un 2ème carton jaune reçu contre l'Italie. L'absence de 3 titulaires constitue un gros handicap face à des Tricolores qui affichent complets. A notre sens, ces derniers partent légèrement favoris. Ce qui ne veux pas dire que la tâche sera facile face à une équipe très solide dont le collectif est mieux huilé et qui n'a encaissé aucun but dans le jeu (un penalty contre l'Italie) en 5 matchs.
Force est de constater par ailleurs que la France n'a pas encore affronté d'adversaire "difficle", bénéficiant d'un tirage facile au premier tour (Albanie, Roumanie, Suisse) puis d'un parcours facile : Irlande (un des meilleurs 3èmes) puis Islande... L'Allemagne sera donc son premier véritable test. J. N
Confrontations officielles entre les deux équipes
France - Allemagne de l'Ouest 6 - 3 (match pour la 3ème place - coupe du monde 1958)
Allemagne de l'Ouest - France 3 - 3 a.p (4-3 t.à.b) (demi-finale - coupe du monde 1982)
France - Allemagne de l'Ouest 0 - 2 (demi-finale - coupe du monde 1986)
France - Allemagne 0 - 1 (quart de finale - coupe du monde 2014)
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Résultats des quarts de finale
Pologne - Portugal 1 - 1 a.p (3-5 t.à.b) : Lewandowsky (2e) ; Renato Sanches (33e).
Pays de Galles - Belgique 3 - 1 : Ashley Williams (30e), Robson-Kanu (55e), Vokes (86e) ; Nainggolan (13e).
Allemagne - Italie 1 - 1 a.p (6-5 t.à.b) : Ozil (65e) ; Bonucci (78e s.p).
France - Islande 5 - 2 : Giroud (12e, 59e), Pogba (20e), Payet (43e), Griezmann (45e) ; Sigthorsson (56e), Bjarnason (84e).
(1) Finale champions league : Bayern Munich - Saint-Etienne 1-0 (1976) ; finale Europa League : Bayern Munich - Bordeaux 2-0, 3-1 (1996) ; finale Coupe des coupes : Werder Brême - Monaco 2-0 (1992).
17:14 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : euro 2016, portugal-pays de galles, allemagne-france, euro