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23/06/2014

Coupe du monde : bilan Groupe B

coupe du monde 2014,espagne,cameroun(Espagne, Chili, Australie, Pays-Bas)

Après l'élimination de l'Espagne et de l'Australie, toutes deux défaites lors de leurs deux premiers matchs, l'unique enjeu du troisième match était l'attribution de la première place du groupe, jouée entre les Pays-Bas et le Chili. Très solide collectivement (victoire 2-0) contre une Espagne abasourdie par sa défaite contre les Pays-Bas (1-5), le Chili s'est cette fois-ci cassé les dents contre des Pays-Bas rugueux et disciplinés (0-2). Vaillante contre le Chili (1-3), intéressante contre les Pays-Bas (2-3), l'Australie, privée de son buteur Tim Cahill (suspendu) a montré ses limites face à l'Espagne (0-3) dans un match sans enjeu. Si l'élimination espagnole est synonyme de cataclysme, la Roja termine toutefois sur une bonne note.

coupe du monde 2014,espagne,camerounEspagne : fin de cycle

C'est bien connu, le football, comme tout autre phénomène, est cyclique. Championne du monde en titre et double championne d'Europe (2008, 2012) la Roja a fini par chuter. C'est plus l'ampleur des défaites (1-5 contre l'Espagne ; 0-2 contre le Chili) que l'échec en soi, qui étonne.

Nombreuses raisons expliquent probablement l'échec espagnol. Parmi celles-ci, un style de jeu désormais stéréotypé et donc prévisible, et un appui sur les mêmes joueurs depuis le sacre européen de 2008 n'y sont pas étrangers. Selon un adage familier, "on ne change pas une équipe qui gagne". Le problème est que, d'une part, toute équipe finit par perdre, et que d'autre part, il est impossible de modifier celle-ci entre deux compétitions lorsqu'on sait qu'il faut plusieurs années pour bâtir un collectif solide. La déroute ne pouvait qu'être innatendue. On reprochera quand même à l'entraîneur Vicente del Bosque d'avoir emmené dans son 23 des joueurs qui n'avaient plus vraiment leur place. Pourquoi avoir sélectionné les vieillissants David Villa et Fernando Torres, peu fringants cette saison avec leurs clubs respectifs, alors que des joueurs comme Llorente (Juventus) et Negredo (Manchester City) avaient leur place ? Le pire est que le coach espagnol, privilégiant le milieu de terrain, n'a emmené que 4 attaquants (pour 9 milieux de terrains) dont Diego Costa. Néo-international (comment l'intégrer dans un collectif huilé depuis 2008 ?), et blessé avant la compétition, le futur ex-joueur de l'Atletico Madrid a quand même été titularisé lors des deux premiers matchs. Résultat : une prestation fantomatique.

coupe du monde 2014,espagne,camerounLa longue saison des joueurs de Barcelone et du Real Madrid (ossature de la sélection espagnole) explique certainement la fatigue accumulée. Mais les joueurs espagnols ne sont pas les seuls dans ce cas de figure... Enfin, comment oublier le cas Casillas ? Le portier du Real Madrid, star adulée, est certes brillant mais n'est plus titulaire en club depuis deux saisons. Résultat : une boulette monumentale contre l'Espagne (but de Van Persie), et une erreur fatale sur le deuxième but chilien.

En tout état de cause, l'Espagne se penche désormais sur la reconstruction de son équipe. Dans cette perspective, vont certainement arrêter (ou être écartés) : Xavi, Villa, Torres, Xavi Alonso, Casillas, Piqué...etc. Place à Koke, Alcantara et compagnie.

coupe du monde 2014,espagne,camerounPas une première

L'Espagne n'est pas le premier champion en titre à sortir d'entrée. En 1950 (au Brésil), l'Italie, double championne du monde (1934, 1938) est éliminée au premier tour. Mais son élimination fut loin d'être cataclysmique puisque lors de cette édition, le premier tour comprenait 4 groupes, le premier de chaque groupe rejoignant une poule finale de 4 équipes (l'Uruguay devança le Brésil). L'Italie termina 2ème de son groupe derrière la Suède. Qui plus est, ces deux équipes ainsi que le Paraguay (3ème) ne jouèrent que 2 rencontres, l'Inde ayant finalement déclaré forfait.

En 1966, le Brésil de Pelé quitta également l'épreuve dès le premier tour, après deux défaites contre le Portugal d'Eusebio (1-3) et la Hongrie (1-3), et une victoire contre la Bulgarie (2-0). On se souvient bien entendu du fiasco français de 2002. Egalement championne d'Europe en titre, la France s'incline d'entrée contre le Sénégal (0-1) qui jouait sa première coupe du monde. Après un nul contre l'Uruguay (0-0) et une nouvelle défaite face au Danemark (0-2), elle quittait la compétition en terminant dernière de son groupe et sans avoir marqué le moindre but malgré la présence du meilleur buteur de Série A (Trézéguet), de Premier League (Henry), et de Ligue 1 (Djibril Cissé)... Là encore, le sélectionneur de l'époque (Roger Lemerre) avait tablé sur l'ossature 1998-2000, qui pourtant était en fin de cycle. La présence de certains joueurs (Djorkaeff, Boghossian, Dugarry) était franchement incompréhensible...

Plus récemment, l'Italie (championne en 2006) fut éliminée en 2010 au premier tour, terminant dernière de son groupe derrière... le Paraguay, la Slovaquie, et la Nouvelle-Zélande...

coupe du monde 2014,espagne,camerounLes Oranje de retour

Après une Coupe du monde 2010 brillante, ponctuée toutefois par une défaite contre l'Espagne lors d'une finale "minable" (les Bataves ont récolté 8 cartons jaunes et un rouge), les Pays-Bas, arrivés en fin de cycle, ont complètement raté l'Euro 2012 (3 défaites lors du premier tour). Depuis, l'équipe a été renouvelée (exit les vieux). Après, comme souvent, des éliminatoires réussis, l'équipe entraînée par l'expérimenté Louis Van Gaal attaquait cette coupe du monde sans savoir réellement où elle en était. La correction infligée à l'Espagne (5-1), en guise de revanche, lors du premier match, a montré que l'ajout de jeunes joueurs talentueux (Blind, Maupay, De Vrij...) et le maintien de certains joueurs d'expérience (De Jong, Sneijder, Van Persie, Robben) fonctionne parfaitement pour le moment. Après une confirmation lors du second match contre une équipe australienne accrocheuse (3-2), Robben et compagnie devaient préserver leur première place face au Chili, afin d'éviter le Brésil en huitièmes de finale. Sans Van Persie (suspendu pour deux cartons jaunes reçus lors des deux premiers matchs), les Oranje ont contenu en première mi-temps un Chili obligé de marquer, avant d'attaquer à leur tour en seconde et d’assommer leur adversaire en fin de match. Leroy Fer, étrangement délaissé dans la surface, marquait de la tête sur un centre de Janmaat (77e) avant que le jeune Memphis Maupay (20 ans), déjà buteur contre l'Australie, ne tue le match dans les arrêts de jeu, suite à un contre éclair et un caviar de Robben (encore lui). Fébrile contre l'Australie, la jeune défense hollandaise a tenu le choc cette fois-ci. Quant à Van Gaal, son expérience et son excellent coaching (deux joueurs entrants ont marqué) lui ont permis de remporter la bataille tactique contre le coach chilien Jorge Sampaoli. Il faudra désormais compter avec ces Pays-Bas new look.

Quant au Chili, il demeure une énigme. Solides  contre l'Australie mais bousculés, les coéquipiers de la star Arturo Vidal, avaient dominé l'Espagne sans réellement forcer leur talent, avant de se montrer totalement inefficace face aux Pays-Bas. On en saura probablement plus en huitièmes. A priori, le Chili tombera sur le Brésil, une équipe qui ne lui réussit pas. Au même stade de la compétition, en 1998, Ronaldo et compagnie n'avaient fait qu'une bouchée de la bande à Zamorano (4-1). Rebelote en 2010 avec une victoire sans appel de la selecao (3-0).    J. N

Les matchs  

Espagne - Pays-Bas 1-5 : Xavi Alonso (27e s.p) ; van Persie (44e, 72e), Robben (53e, 80e), De Vrij (64e).

Chili - Australie 3- 1 : A. Sanchez (12e), Valdivia (14e), Beauséjour (90e+2) ; Cahill (35e).

Australie - Pays-Bas 2-3 : Cahill (21e), Jedinak (54e s.p) ; Robben (20e), van Persie (58e), Depay (68e).

Espagne - Chili 0-2 : Vargas (20e), Aranguiz (43e).

Australie - Espagne 0-3 : Villa (36e), Torres (69e), Mata (82e).

Pays-Bas - Chili 2-0 : Fer (77e), Depay (90e+2).

Classement 

1.Pays-Bas 9 points (+7)

2.Chili 6 (+1)

3.Espagne 3 (-3)

4.Australie 0 (-6)

 

Chiffres 

- L'attaquant du PSV Eindhoven Memphis Maupay est le plus jeune buteur des Pays-Bas en Coupe du monde, à 20 ans et 4 mois, après avoir inscrit contre l'Australie le but victorieux de son équipe (3-2). Il en marquera même un second contre le Chili. Toutes compétitions confondues, le record est détenu par Jan van Breda Kolff qui avait marqué en 1911 en match amical contre la Belgique à l'âge de 17 ans. 

- L'Espagne a subi contre les Pays-Bas (1-5) sa plus lourde défaite en compétition officielle depuis la Coupe du monde 1950 (Brésil - Espagne 6-1).

- L'attaquant australien Tim Cahill, inscrivant 2 buts lors de cette coupe du monde (contre le Chili et les Pays-Bas), entre dans le cercle des joueurs ayant marqué lors de 3 Coupes du monde (2 en 2006 et 1 en 2010). Idem pour David Villa qui pour son dernier match en sélection marque contre l'Australie. Il en avait marqué 3 en 2006 et 5 en 2010. Rappelons qu'à ce jour, seuls le brésilien Pelé (58, 62, 66, 70) et les allemands Seeler (58, 62, 66, 70) et Klose (2002, 2006, 2010, 2014) ont marqué lors de 4 coupes du monde.

04/06/2014

Mondial 2014 : les 23 et les absents

150px-WC-2014-Brasil.svg.pngAlors que la liste des 23 sélectionnés pour la Coupe du monde vient d'être publiée le 2 juin (date butoir fixée par la FIFA), notre mise au point sur les listes de 30 ou de 23+7 de quelques sélections (dont les favoris habituels et quelques outsiders), et sur les principaux absents et surprises.

En dehors des sélections ci-dessous, deux absences notoires sont à noter. Respectivement buteur prolifique de Porto, Atletico Madrid, et Monaco, Radamel Falcao, blessé en janvier au ligument antérieur du genou droit, n'est pas remis à 100% et manquera beaucoup à la Colombie (le buteur du FC Séville, Bacca, aura la lourde tâche de la suppléer). Dans une moindre mesure, le recordman en sélection américaine, Landon Donovan (32 ans, 156 capes, 57 buts), présent lors des 3 dernières coupes du monde, n'a pas été retenu par Jürgen Klinsmann. Le sélectionneur allemand ne l'a pas jugé "assez bon".

Quant au jeu d'identifier les stars non qualifiées avec leur sélection nationale, les absences de Zlatan Ibrahimovic (la Suède fut éliminée en barrages par le Portugal) et de Gareth Bale (difficile de voir le Pays de Galles qualifié pour une coupe du monde) sont les plus notoires. Signalons également Robert Lewandowski (Pologne), David Alaba (Autriche), Branislav Ivanovic (Serbie), Aron Ramsey (Pays de Galles), Arda Turan (Turquie), Stevan Jovetic (Monténégro)...etc

 

100px-Football_Brésil_federation.svg.pngBrésil (liste de 23+7)

On regrettera dans les 23 de Luiz Felipe Scolari l'absence de Filipe Luis, l'excellent arrière gauche et champion d'Espagne avec l'Atletico. Lui ont été préférés l'expérimenté Maxwell (quoique 7 sélections nationales seulement...), détonant cette saison avec le PSG, et le madrilène Marcelo, plus rapide et offensif, et traditionnellement numéro 1 à ce poste en sélection nationale. Également réserviste, Lucas a affirmé qu'il méritait de figurer dans les 23. Toutefois, son irrégularité avec le PSG (même si sa 2ème saison fut bien plus probante que la première) justifie sa non-présence. Postulant également à une place au minimum dans les 30, son coéquipier à Paris, Marquinhos, n'est pas réserviste. Et malgré une très bonne saison (toujours avec le PSG), Alex Costa n'est pas sélectionné non plus. Il faut reconnaître qu'il y a du beau monde en défense centrale (Thiago Silva, Dante, David Luiz).

Auteur d'une très bonne saison avec le Bayern Munich, Rafinha est barré par deux monstres au poste d'arrière-droit : Daniel Alves et Maicon. En chute depuis un long laps de temps déjà, les anciens génies Kaka et Robinho payent la saison ratée de leur club, l'AC Milan, et leurs performances intermittentes...

En renouveau sous la houlette de Scolari version 2, le groupe brésilien ne compte que 4 rescapés du dernier mondial (Silva, Alves, Maicon, et le gardien Julio Cesar). Brillant lors de la Coupe des confédération 2013 (victoire 3-0 contre l'Espagne en finale), la seleçao comprend 16 joueurs des 23 de l'été passé dans les 23 actuels et 3 dans les réservistes (Filipe Luis, Lucas, Cavalieri). Ces 3 joueurs et les 4 autres joueurs absents des 30 actuels (Jean, Jadson, Fernando, Rever) ont été numériquement remplacés par Ramires, Fernandinho, Willian, Victor, des deux revenants Maicon et Maxwell, et du défenseur de Naples, Henrique. Celui-ci constitue la surprise du 23 brésilien. Inconnu il y a peu de temps encore, il fut transféré de Palmeiras à Naples lors du mercato d'hiver et a  été titulaire 10 fois lors des 14 derniers matchs officiels de son équipe (pour 15 matchs au total). Sa polyvalence (il peut évoluer à trois postes) explique vraisemblablement sa présence inattendue.

Gardiens : Julio Cesar (Toronto), Jefferson (Botafogo), Victor (Atletico Mineiro).

Défenseurs : Dante (Bayern Munich), Marcelo (Real Madrid), Maxwell (PSG), Thiago Silva (PSG), David Luiz (Chelsea), Daniel Alves (FC Barcelone), Maicon (Inter Milan), Henrique (Napoli).

Milieux : Ramires (Chelsea), Oscar (Chelsea), Paulinho (Tottenham), Willian (Chelsea), Luiz Gustavo (Wolfsburg), Fernandinho (Manchester City), Hernanes (Inter Milan).

Attaquants : Fred (Fluminense), Hulk (Zenith Saint-Pétersbourg), Neymar (FC Barcelone), Jô (Athletico Mineiro), Bernard (Shakhtar Donetsk).

Réservistes : Lucas Leiva (Liverpool), Luis Filipe (Atletico Madrid), Lucas (PSG), Rafinha (Bayern Munich), Miranda (Atletico Madrid), Cavalieri (Fluminense), Kardec (Palmeiras).

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Sélectionnables : Marquinhos (PSG), Alex Costa (PSG), Coutinho (Liverpool), Kaka (AC Milan), Robinho (AC Milan).

 

150px-Football_Espagne_federation.svg.pngEspagne (liste de 30, réduite à 23 le 31 mai)

C'est bien connu, la Roja, double championne d'Europe (2008, 2012) et championne du monde en titre (2010) dispose d'un large réservoir de joueurs brillants. Dans la continuité d'une tradition instituée depuis le sacre de 2008, presque aucun changement n'a touché le groupe espagnol. Dans la première liste de 30, 18 joueurs faisaient partie des 23 du sacre mondial de 2010... Parmi les 5 restant, le trois quart de la défense titulaire est depuis parti à la retraite (Capdevilla, Marchena, et plus récemment Puyol) et les deux autres auraient du être des 30! Mais Arbeloa, longtemps blessé cette saison et tout juste revenu de blessure paye l'excellente saison de celui qui lui a pris sa place au Real (Carvajal) qui lui-même n'a finalement pas été retenu dans les 23, l'excellent Juanfran, champion d'Espagne avec l'Atletico, lui ayant été préféré (mais également Azpilicueta, pouvant évoluer sur les deux côtés de la défense). Quant à l'ex-gardien de Barcelone, Victor Valdes, il s'est blessé aux ligaments du genou.

Vincente del Bosque a donc repris 21 joueurs (voir plus bas en bleu) des 23 de l'Euro 2012 (exit donc Arbeloa et Valdes), avant d'en éliminer quatre dont 3 attaquants. Si Jesus Navas est écarté en raison d'une cheville en délicatesse, il est étonnant par contre de voir partir Negredo et Llorente lorsqu'on sait que Diego Costa est toujours blessé et qu'il n'est pas certain qu'il soit maintenu dans les 23. L'Espagne se présentera avec seulement deux attaquants de pointe, Fernando Torres et David Villa, qui n'ont pas été des gages d'efficacité cette saison. Les autres joueurs ayant quitté la liste le 31 mai sont Moreno et Itturaspe. Alcantara, blessé, avait déjà déclaré forfait il y a deux semaines.

Gardiens : Casillas (Real Madrid), David De Gea (Manchester United), Pepe Reina (Napoli).

Défenseurs : Piqué (FC Barcelone), Sergio Ramos (Real Madrid), Raul Albiol (Napoli), Alba (FC Barcelone), Azpilicueta (Chelsea), Carvajal (Real Madrid), Juanfran (Atletico Madrid), Javi Martinez (Bayern Munich), Moreno (FC Séville).

Milieux : Xavi Alonso (Real Madrid), Xavi Hernandez (FC Barcelone), Busquets (FC Barcelone), David Silva (Manchester City), Koke (Atletico Madrid), Fabregas (FC Barcelone), Alcantara (Bayern Munich), Juan Mata (Chelsea), Cazorla (Arsenal), Iturraspe (Athletic Bilbao), Iniesta (FC Barcelone).

Attaquants : Negredo (Manchester City), Diego Costa (Atletico Madrid), Torres (Chelsea), Jesus Navas (Machester City), Pedro (FC Barcelone), Llorente (Juventus), Villa (Atletico Madrid).

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Sélectionnables : Soldado (Tottenham), Arteta (Arsenal), Jesé (Real Madrid), Valdes (FC Barcelone), Javi Garcia (Manchester City), Monreal (Arsenal), Arbeloa (Real Madrid), Gabi (Atletico Madrid), Isco (Real Madrid)

 

200px-Football_Allemagne_federation.svg.pngAllemagne (30, réduite à 23 le 2 juin)

Barré en attaque au Bayern Munich par le croate Mandzukic, Mario Gomez pensait se relancer à la Fiorentina. Mais une blessure en début de saison l'éloigna longtemps des terrains. Il n'aura disputé au total que 9 matchs (3 buts) de championnat avec la Viola, synonyme de non-convocation dans les 30. Autre grand absent, le talentueux milieu de Dortmund, Ilkay Gündoğan, a également été blessé durant toute la saison (2 apparitions en Bundesliga) et n'est logiquement pas présent. Sami Khedira fait par contre figure de miraculé. Blessé aux ligaments du genou en novembre dernier et parti pour une absence de 6 mois minimum, sa participation à la coupe du monde était très incertaine. Mais sa guérison rapide lui a permis de revenir dans le 11 du Real Madrid et il fut même titularisé lors de la finale de champions League qu'il remporta, ce qui devrait renforcer sa motivation.

Après avoir écarté il y a 2 semaines 4 joueurs (Jansen, Hahn, Meyer, Goretzka), et rappelé dans le groupe Kramer (étrange...), Joachim Löw n'avait plus qu'à en éliminer 3. A la surprise générale, l'arrière-gauche de Dortmund, Marcel Schmelzer, souvent blessé cette saison, a été écarté au profit de son remplaçant en club, Erik Durm, 19 matchs en Bundesliga dont 14 titularisations (Schmelzer fut aligné d'entrée à 19 reprises...). Les deux autres mises à l'écart (Mustafi, Volland) étaient pressenties. En rouge, les joueurs blessés.

Gardiens : Neuer (Bayern Munich), Weindenfeller (Dortmund), Zieler (Hanovre).

Défenseurs : Boateng (B. Munich), Lahm (B. Munich), Mertesacker (Arsenal), Höwedes (Schalke), Jansen (Hambourg), Hummels (Dortmund), Durm (Dortmund), Schmelzer (Dortmund), Grosskreutz (Dortmund), Mustafi (Sampdoria).

Milieux : Schweinsteiger (B. Munich), Kroos (B. Munich), Götze (B. Munich), Draxler (Schalke), Ozil (Arsenal), L. Bender (Leverkusen), Hahn (Augsbourg), Müller (B. Munich), Khedira (Real Madrid), Goretzka (Schalke), Ginter (Fribourg), Meyer (Schalke).

Attaquants : Kolse (Lazio Rome), Reus (Dortmund), Schürrle (Chelsea), Podolski (Arsenal), Volland (Hoffenheim).

Rappelé : Kramer (Monchenbladbach).

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Sélectionnables: Gomez (Fiorentina), Badstuber (B. Munich), S. Bender (Dortmund), Kiessling (Leverkusen), Gündoğan (Dortmund).

 

coupe du monde 2014,23 pour la coupe du monde,uruguay,brésil,argentine,france,espagne,croatie,pays-bas,angleterre,italie,allemagne,portugalUruguay (25, réduite à 23 le 31 mai)

Bénéficiant d'une défense ultra-solide (Lugano, Godin Leal, Pereira), le 4ème de la dernière coupe du monde et vainqueur de la Copa America 2011 disposera de son effectif au complet. Si l'absence du meilleur joueur et buteur de Premier League cette saison, Luis Suarez (31 buts en 33 matchs de Premier League), fut crainte un moment en raison d'une blessure au genou contractée en championnat le 11 mai, son maintien dans le groupe des 23 a finalement été maintenu, même s'il n'est pas encore à 100%. Des 23 de la coupe du monde 2010 demeurent 15 joueurs. L'emblématique Sebastian Abreu (37 ans, 73 sélections, 28 buts), écarté de la sélection il y a quelques mois, est le seul joueur d'envergure de l'épopée de 2010 à ne pas en faire partie. Après avoir annoncé une liste de 25 joueurs le 12 mai, Oscar Tabarez (sélectionneur en 2010 déjà) a réduit celle-ci à 23 le 31 mai. En fin de carrière et évoluant désormais au Japon, Diego Forlan (35 ans, 107 sélections, 36 buts), meilleur joueur et co-meilleur buteur en 2010, est présent.

Gardiens :Muslera (Galatasaray), Martin Silva (Vasco de Gama), Munoz (Libertad).

Défenseurs : Godin Leal (Atletico Madrid), Lugano (West Bromwich Albion), Gimenez (Atletico Madrid), Caceres (Juventus), Maximiliano Pereira (Benfica), Fucile (Porto), Coates (National).

Milieux : Rios (Morelia), Gargano (Parme), Diego Perez (Bologne), Alejandro Silva (Lanus), A. Gonzalez (Lazio), Alvaro Pereira (San Pablo), Gaston Ramirez (Southampton), C. Rodriguez (Atletico Madrid), Lodeiro (Botafogo), Eguren (Palmeiras).

Attaquants : Luis Suarez (Liverpool), Cavani (PSG), Forlan (Cerezo Osaka), Stuani (Espanol), Abel Hernandez (Palerme).

 

125px-Italia.svg.pngItalie (30 - réduite à 23 le 1er juin)

Auteur d'une bonne saison avec le Genoa (14 buts en 36 matchs de Série A), le solide Gilardino ne figurait pas dans la liste des 30. Lui avaient été préférés Cassano (33 matchs, 12 buts) et Rossi (21 matchs, 16 buts). Le fantasque Balotelli est là, lui qui craignait une non-convocation. Présent à l'Euro 2012, le défenseur Ogbonna n'a pas été retenu dans les 30 non plus. Il faut dire que son transfert cette saison à la Juventus où il fut barré par l'inamovible trident Barzagli-Chiellini-Bonucci ne lui a pas rendu service (14 titularisations).

Avant que les 30 ne soient réduits à 23, Cesar Prandelli a perdu un élément de son onze-type, Riccardo Montolivo, victime d'une fracture au tibia le 31 mai lors du match amical Italie - Irlande (0-0). Il restait donc à écarter 6 autres joueurs. De retour d'une longue blessure (4 mois d'absences), Giuseppe Rossi n'a pas été considéré apte physiquement. Maggio, Pasqual, Ranocchia, Romulo, et Destro ne seront pas non plus du voyage.

Gardiens : Sirigu (PSG), Buffon (Juventus), Perin (Genoa).

Défenseurs : Bonucci (Juventus), Abate (AC Milan), Chiellini (Juventus), Pasqual (Fiorentina), De Sciglio (AC Milan), Barzagli (Juventus), Darmian (Torino), Maggio (Napoli), Paletta (Parme), Ranocchia (Inter Milan).

Milieux : Aquilani (Fiorentina), Montolivo (AC Milan), Candreva (Lazio), Thiago Motta (PSG), Pirlo (Juventus), Marchisio (Juventus), Verratti (PSG), De Rossi (Roma), Parolo (Parme), Romulo (Hellas Verone).

Attaquants : Balotelli (AC Milan), Rossi (Fiorentina), Cassano (Parme), Cerci (Torino), Destro (Roma), Immobile (Torino), Insigne (Napoli).

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Sélectionnables : Gilardino (Genoa), Ogbonna (Juventus).

 

150px-Football_Argentine_federation.svg.pngArgentine (30, réduite à 23 le 2 juin)

Le grand absent de l'albiceleste est bien entendu Carlos Tevez. Le fantasque attaquant de la Juventus, connu pour se brouiller avec ses entraîneurs (notamment Alex Ferguson et Roberto Mancini) n'a plus été appelé en sélection depuis belle lurette et ne participera pas à ce qui devait vraisemblablement être sa dernière coupe du monde. Après avoir écarté dans un premier temps 4 joueurs (Lopez, Mercado, Rinaudo, Di Santo), Alejandro Sabella a attendu la date butoir pour se départir des trois restants. L'absence de Sosa s'explique par son statut de remplaçant à l'Atletico Madrid, alors que celles de Banega (Newell's Old Boys) et Otamendi (Atletico Mineiro) s'expliquent peut-être par leurs départs en janvier vers des championnants (Argentine, Brésil) d'une envergure moindre que l'Europe. Les deux joueurs évoluaient respectivement à Valence (Espagne) et Porto (Portugal). Otamendi a eu le malheur d'être prêté par son club. Quant à Banega, pressenti pour être convoqué en 2010 (Maradona lui avait finalement préféré Veron et Gutierrez), il trébuche à nouveau à la dernière marche.

Gardiens : Romero (Monaco, Andujar (Catane), Orion (Boca Juniors).

Défenseurs : Garay (Benfica), F. Fernandez (Naples), L. Lopez (Getafe), Campagnaro (Inter Milan), Zabaleta (Manchester City), Rojo (Sporting Portugal), Basanta (Monterrey), Mercado (River Plate), Demichelis (Manchester City), Otamendi (Atletico Mineiro).

Milieux : Mascherano (Barcelone), Sosa (Atletico Madrid), A. Fernandez (Celta Vigo), R. Alvarez (Inter Milan), Banega (Newell's Olds Boys), Biglia (Lazio), Gago (Boca Juniors), Maxi Rodriguez (Newell's Old Boys), Rinaudo (Catane), Enzo Perez (Benfica).

Attaquants : Messi (Barcelone), Lavezzi (PSG), Higuain (Napoli), Di Maria (Real Madrid), Di Santo (Werder Brême), Aguero (Manchester City), Palacio (Inter Milan).

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Sélectionnable : Carlos Tevez (Juventus).

 

150px-Logo_Fédération_Française_de_Football.svg.pngFrance (23+7)

L'absence de Samir Nasri suscita un vrai-faux débat. Le sélectionneur Didier Deschamps a expliqué clairement qu'il ne suffit pas d'être brillant pour faire partie d'une telle aventure. Pour éviter la résurgence d'un scénario à la Knysna, il faut avoir des joueurs excellents mais également prêts à se sacrifier les uns pour les autres. Le rebelle Nasri ne semble pas être un cas irréprochable (loin de là) et son absence n'est du coup pas une surprise. Sélectionner 23 joueurs qui sortent du lot n'est pas chose aisée. Les 7 réservistes ainsi que d'autres joueurs (voir plus bas) auraient peut-être mérité d'aller à la coupe du monde. 4ème gardien, Ruffier profite de la blessure de Mandanda lors de la dernière journée de Ligue 1 et est même promu n°2 en lieu et place de Landreau... En attaque, Lacazette, très bon cette saison, est barré par Rémy. Egalement auteur d'une excellente saison, Cabella (37 matchs, 14 buts), futur grand, est encore néophyte en sélection. Idem pour Schneirderlin et Trémoulinas. En défense, Perrin aurait pu être préféré à Mangala, en difficulté cette saison avec Porto. Et au milieu, le capitaine lyonnais Gonalons fait les frais du retour en grande forme de Mavuba.

Enfin, souffrant actuellement de douleurs de dos récurrentes, Franck Ribéry pourrait finalement céder sa place (et remplacé vraisemblablement par Cabella ou Lacazette) et être retiré des 23. Toutes les sélections ont jusqu'à 24 heures avant leur première rencontre pour effectuer un changement dû à une blessure.

Gardiens : Hugo Lloris (Tottenham), Steve Mandanda (Marseille), Michael Landreau (Bastia).

Défenseurs : Patrice Evra (Manchester United), Lucas Digne (PSG), Koscielny (Arsenal), Sagna (Arsenal), Debuchy (Newcastle), Varane (Real Madrid), Sakho (Liverpool), Mangala (FC Porto).

Milieux : Matuidi (PSG), Cabaye (PSG), Pogba (Juventus), Mavuba (Lille), Sissoko (Newcastle), Ribéry (Bayern Munich), Grenier (Lyon), Valbuena (Marseille).

Attaquants : Benzema (Real Madrid), Giroud (Arsenal), Rémy (Newcastle), Griezmann (Real Sociedad).

Réservistes : Tremoulinas (Saint-Etienne), Cabella (Montpellier), Schneiderlin (Southampton), Lacazette (Lyon), Gonalons (Lyon), Perrin (Saint-Etienne), Ruffier (Saint-Etienne).

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Sélectionnables : Rami (AC Milan), Abidal (Monaco), Clichy (Manchester City), Capoue (Tottenham), Toulalan (Monaco), Nasri (Manchester City), Kondogbia (Monaco), Gameiro (FC Séville), Payet (Marseille).

 

200px-Football_Angleterre_federation.pngAngleterre (23+7)

L'absence de Michael Carrick est la principale surprise. L'excellent milieu de terrain défensif paye les frais d'une saison très moyenne avec un Manchester United désastreux cette année. Même cas de figure pour son coéquipier Cleverley. Réserviste au départ, le vieillissant Ashley Cole a préféré d'ores et déjà prendre sa retraite internationale. En attaque, Roy Hodgson n'a pris que quatre attaquants. Jermaine Defoe, réserviste, aurait pu en faire partie. Au niveau des présences, celle de James Milner est un peu une surprise. S'il a effectué 30 apparitions avec  le champion Manchester City, il n'a toutefois été titulaire qu'à 12 reprises.

Par ailleurs, l'ailier d'Arsenal, Theo Walcott, déjà absent du mondial 2010 en raison d'une saison parsemée de blessures a été victime en janvier dernier d'une rupture du ligament croisé du genou gauche (indisponibilité de 6 mois minimum) lors d'un match de FA Cup. Le crack de la sélection (plus jeune joueur à porter le maillot anglais, à l'âge de 17 ans) manquera certainement aux Three Lions.

Gardiens : Hart (Manchester City), Foster (WBA), Forster (Celtic Glasgow).

Défenseurs : Cahill (Chelsea), Johnson (Liverpool), Jagielka (Everton), Baines (Everton), Smalling (Manchester United), Shaw (Southampton), P. Jones (Manchester United),

Milieux : Lampard (Chelsea), Wilshere (Arsenal), Gerrard (Liverpool), Milner (Manchester City), Oxlade-Chamberlain (Arsenal), Henderson (Liverpool), Lallana (Southampton), Sterling (Liverpool), Barkley (Everton).

Attaquants : Rooney (Manchester United), Sturridge (Liverpool), Lambert (Southampton), Wellbeck (Manchester United).

Réservistes : Carrick (Manchester United), Ruddy (Norwich), Flanagan (Liverpool), Stones (Everton), Caroll (West Ham), Cleverley (Manchester United), Defoe (Toronto).

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Sélectionnables : A. Cole (Chelsea), Walcott (Arsenal).

 

150px-Fédération_de_Croatie_de_football_-_Logo.svg.pngCroatie (29, réduite à 23 le 31 mai)

Manque de bol total pour Niko Kovac. Non content de perdre le capitaine emblématique Josip Simunic (36 ans, 105 sélections, record), suspendu pour 10 matchs par la FIFA suite à des chants fascistes entonnés envers les supporters croates lors du barrage remporté en novembre dernier face à l'Islande (ce qui scelle sa carrière internationale), le sélectionneur croate accuse le forfait de trois joueurs blessés (voir plus bas en rouge) dont le meneur de jeu Ivica Kranjcar.

La perle Alen Halilovic, futur joueur du FC Barcelone, n'a pas été retenue dans les 30. Le plus jeune buteur du championnat de Croatie (17 ans, 3 sélections nationales) est jugé trop inexpérimenté.

Gardiens : Pletikosa (Rostov), Zelenika (Lokomotiva), Subasic (Monaco).

Défenseurs : Bubnjic (Udinese), Corluka (Lokomotiv Moscou), Lovren (Southampton), Pranjic (Panathinaikos), Schildenfeld (Panathinaikos), Srna (Chakhtior Donetsk), Strinic (Dnipro), Vida (Dynamo Kiev), Vrsaljko (Genoa).

Milieux : Brozovic (Dynamo Zagreb), Modric (Real Madrid), Kranjcar (Queen's Park Rangers), Kovacic (Inter Milan), Mocinic (Rijeka), Pasalic (Hajduk Split), Rakitic (FC Séville), Badelj (Hambourg), Sammir (Getafe), Vukojevic (Dynalmo Kiev).

Attaquants : Eduardo (Chakhtior Donetsk), Mandzukic (Bayern Munich), Jelavic (Hull City), Olic (Wolfsburg), Rebic (Fiorentina, Perisic (Wolfsburg), Ilicevic (Hambourg).

 

URBSFA.jpgBelgique (24 + 7)

Le sélectionneur Mark Wilmots aura à sa disposition tous les joueurs de la meilleure génération qu'ait connue la Belgique depuis les années 80-90, à l'exception de Christian Benteke. L'attaquant d'Aston Villa, titulaire à la pointe de l'attaque des Diables Rouges, est blessé au tendon d’Achille. Wilmots avait concocté dans un premier temps une liste de 24 joueurs + 7 réservistes. En raison de l'incertitude concernant le gardien n° 3, Koen Casteels, un quatrième fut ajouté à la liste, en la personne de Silvio Proto. Hélas, ces deux joueurs ont dû déclarer forfait (pour blessure). A donc été rappelé en renfort Sammy Bossut (Zulte Waregem). Courtois est n°1 et Mignolet n° 2.

Très en vue cette saison avec Cagliari et la Roma, le milieu Radja Nainggolan (34 matchs de Série A, 4 buts) n'est pourtant pas retenu. Si les places au milieu sont bien pourvues, certains n'étaient pas nécessairement plus méritants que lui, en l'occurence Marouane Fellaini, auteur d'une saison médiocre avec Manchester United.

Gardiens : Courtois (Atletico Madrid), Mignolet (Liverpool), Casteels (Hoffeinheim), Proto (Anderlecht).

Défenseurs : Kompany (Manchester City), Van Buyten (Bayern Munich), Vermaelen (Arsenal), Vertonghen (Tottenham), Alderweireld (Atletico Madrid), Vanden Borre (Anderlecht), Ciman (Standard Liège), Lombaerts (Zénith Saint-Pétersbourg).

Milieux : Witsel (Zénith Saint-Pétersbourg), Fellaini (Manchester United), Defour (Porto), Dembélé (Tottenham), De Bruyne (Wolfsburg), Chadli (Tottenham).

Attaquants : Lukaku (Everton), Mirallas (Everton), Mertens (Napoli), E. Hazard (Chelsea), Januzaj (Manchester United), Origi (Lille).

Rappelé : Bossut (Zulte Waregem).

Réservistes : T. Hazard (Zulte Waregem), Gillet (Anderlecht), Batshuayi (Standard Liège), Van Damme (Standard Liège), Nainggolan (Roma), Pocognoli (Hanovre).

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Sélectionnable : Benteke (Aston Villa).

 

100px-Football_Portugal_federation.svg.pngPortugal (30, réduite à 23 le 19  mai)

Après une première liste de 30 joueurs publiée à la mi-mai, le sélectionneur Paulo Bento l'a réduite à 23 quelques jours plus tard. Au niveau des présences, la principale surprise est la convocation de Helder Postiga. Si l'attaquant expérimenté (66 sélections, 23 buts) fut présent à toutes les grandes compétitions depuis 2004 (3 euros, 2 coupes du monde), il n'a cependant été titularisé qu'une seule fois avec la Lazio (pour 5 apparitions au total) depuis son transfert dans la capitale romaine en janvier dernier... Apparu 11 fois seulement cette saison avec Manchester United en Premier League (et autant de matchs en 2012-2013), Nani est également présent.

Gardiens : Beto (FC Séville), Eduardo (Sporting Braga), Rui Patricio (Sporting Portugal), Anthony Lopes (Lyon).

Défenseurs : Pepe (Real Madrid), Coentrao (Real Madrid), Antunes (Malaga), Bruno Alves (Fenerbahçe), Joao Pereira (Valencia), Neto (Zenith Saint-Pétersbourg), Ricardo Costa (Valencia), Rolando (Inter Milan), André Almeida (Benfica).

Milieux : Joao Mario (Vitoria Setubal), Moutinho (Monaco), Veloso (Dynamo Kiev), Meireles (Fenerbahçe), Nani (Manchester United), Silva (Sporting Braga), André Gomes (Benfica), Amorim (Benfica), Vieirinha (Wolfsburg), William (Sporting Portugal), Quaresma (Porto).

Attaquants : Ronaldo (Real Madrid), Eder (Sporting Braga), Hugo Almeida (Besiktas), Cavaleiro (Benfica), Postiga (Lazio), Varela (Porto).

 

100px-Football_Pays-Bas_federation.svg.pngPays-Bas (30, réduite à 23 le 31 mai)

Le vice-champion du monde, qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il fût en 2010 (un Euro 2012 raté, ponctué de 3 défaites au premier tour), s'apprête à vivre une coupe du monde compliquée. A la grande lessive effectuée (16 joueurs présents en 2010 ne figurent pas dans les 30), s'ajoutent les forfaits sur blessure de Strootman (Roma), Locadia (PSV), van der Wiel (PSG), absents d'une première liste de 30 joueurs, mais également van der Vaart, blessé tout récemment, et retiré de la pré-liste. La réduction de celle-ci a entraîné le départ de van Aanholt (son remplacement par le jeune Kongolo (20 ans) constitue la surprise des 23), Zoet, Rekkik, Vilhena, Boëtius, et le prometteur Quincy Promes (lui a été préféré l'expérimenté Dirk Kuyt).

Gardiens : Krul (Newcastle), Cillessen (Ajax), Vorm (Swansea), Zoet (PSV).

Défenseurs : van Aanholt (Vitesse Arnheim), Blind (Ajax), Janmaat (Feyenoord), Kongolo (Feyenoord), Rekik (PSV), Veltman (Ajax), Martins Indi (Feyenoord), Verhaegh (Augsbourg), De Vrij (Feyenoord), Vlaar (Aston Villa).

Milieux : Clasie (Feyenoord), van der Vaart (Hambourg), de Jong (AC Milan), Sneijder (Galatasaray), Vilhena (Feyenoord), Wijnaldum (PSV), De Guzman (Swansea), Fer (Norwich).

Attaquants : Van Persie (Manchester United), Boëtius (Feyenoord), Depay (PSV), Robben (Bayern Munich), Huntelaar (Schalke), Promes (Twente), Kuyt (Fenerbahçe), Lens (Dynamo Kiev).

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Sélectionnables : Strootman (Roma), van der Wiel (PSG), Locadia (PSV).

J. N

18/05/2014

Espagne : l'Atletico champion!

ee124783c1af2737fc31d936655eaf7247175931.jpgL'exploit est assez rare pour ne pas être mentionné. L'Atletico de Madrid vient de remporter la Liga espagnole, au nez et à la barbe du FC Barcelone et du Real Madrid. Les deux cadors aux budgets astronomiques se partageaient les lauriers depuis 2004...

 

1f0d16e0-d941-11e3-904d-23d99af158b8_000_DV1723151.jpgUne finale Barca - Atletico

Pour notre plus grand bonheur, la Liga ne s'est pas jouée cette saison entre le FC Barcelone et le Real Madrid. Et nous attendions cela depuis 2004 et la victoire finale d'un FC Valence, coiffant sur la fin de saison un Real Madrid en déliquescence. Depuis, les deux machines à gagner s'étaient partagées 9 titres de champion d'Espagne (6 pour le Barca, 3 pour le Real). Cette saison, les Colchonneros ont ébranlé la hiérarchie. La patte de Diego Simeone n'y est pas étrangère. Le coach argentin a su insuffler à cette équipe un esprit de combativité et une rigueur tactique et défensive époustouflants, conjugués à des individualités solides. En renouveau depuis l'arrivée de Simeone (une Ligue Europa en 2012, une Coupe d'Espagne en 2013), Diego Costa et compagnie ont atteint le Graal cette année : remporter la Liga, exploit d'autant plus retentissant que le papier, l'Atletico présentait un effectif bien moins pléthorique que celui des deux autres équipes mentionnées.

Hasard du calendrier, la dernière journée de Liga présentait une affiche Barcelone - Atletico en guise de finale (cela n'est arrivé que deux fois, en 1946 et en 1952...) puisque 3 points séparaient les madrilènes (89 points) du Barca (86). Une victoire des Catalans était donc nécessaire pour être sacrés. En effet, en Espagne, lorsque deux équipes possèdent le même nombre de points, le classement se joue à la différence de buts particulière, c'est-à-dire au niveau de la confrontation entre les deux équipes. Or, le match aller s'était soldé par un 0-0. Et même si cela se jouait à la simple différence de buts, le Barca aurait fini devant son adversaire (+67 contre + 51).

atletico-2.jpgDans un stade plein à craquer (97.000 spectateurs), les choses ont mal débuté pour l'Atletico. Si son double rideau défensif lui permettait de contenir son adversaire, il perdait coup sur coup Diego Costa (17e, cuisse) et Arda Turan (22e, hanche), blessés, soit le buteur maison (27 buts en 35 matchs), et le dynamiseur du côté droit de l'attaque. Forts de leur domination, les Catalans trouvaient la faille grâce à une action limpide. Une ouverture lumineuse de Fabregas permettait à Messi de remiser de la poitrine pour Alex Sanchez qui marquait un but venu d'ailleurs (missile dans un angle impossible, 34e). Sans véritable solution, ayant perdu deux pointes de vitesse devant, l'Atletico retournait au vestiaire la tête au fond du trou. Mais il semble que le discours à la mi-temps du magicien Simeone ait galvanisé ses troupes. De retour des vestiaires, l'Atletico s'en remettait comme souvent cette saison à son point fort : les coups de pieds arrêtés. Sur un corner du capitaine Gabi, le défenseur uruguayen Godin Leal, profitant d'un marquage laxiste, envoyait au fond des filets une tête croisée imparable (49e). Sur ses 11 derniers buts, l'Atletico venait d'en marquer 6 sur corner... Il suffisait dès lors de bien défendre et de tenir le choc, ce que les madrilènes savent brillamment faire cette saison (meilleure défense avec seulement 26 buts encaissés en 38 matchs). Finalement, le Barca y a cru pendant 15 minutes. L'Atletico y a cru jusqu'au bout...

Barcelone : Pinto - Dani Alves, Piqué, Mascherano, Adriano - Fabregas (Xavi, 77e), Busquets (Song, 57e), Iniesta (cap.) - Alexis Sanchez, Messi, Pedro (Neymar, 62e).

Atletico Madrid : Courtois - Juanfran, Godin Leal, Miranda, Luis Filipe - Arda Turan (Raul Garcia, 22e), Gabi (cap.), Tiago, Koke - Diego Costa (Adrian Lopez, 17e) (Sosa, 72e)), David Villa.

 

1239278-26747983-640-360.jpgSimeone, 17 ans plus tard

Milieu défensif rugueux et provocateur (lors de la coupe du monde 1998, il fit expulser David Backham), un des meilleurs que l'Argentine ait connu (106 sélections, 11 buts), Diego Simeone avait déjà évolué en tant que joueur de l'Atletico, entre 1994 et 1997 puis entre 2002 et 2004. Titulaire indiscutable dans l'entre-jeu, il fut l'un des grands artisans du dernier sacre, obtenu en 1996 (37 matchs, 12 buts). Comme Didier Deschamps avec Marseille (capitaine champion en 1993, entraîneur champion en 2010), Simeone ramène le titre pour l'Atletico 17 ans plus tard. La belle histoire.

Remportant également la Coupe d'Espagne en 1996, il fait ensuite les beaux jours de l'Inter Milan (Coupe de l'UEFA en 1998), et surtout ceux de la Lazio Rome (supercoupe de l'UEFA, 1999 ; triplé Championnat - Coupe - Supercoupe en 2000). En tant que coach, il début dans son pays natal et empoche le championnat d'ouverture 2006 avec Estudiantes, puis celui de clôture 2008 avec River Plate. Arrivé à l'Atletico en décembre 2011, il remporte cette saison la Ligue Europa face à l'Athletic Bilbao de Marcelo Bielsa (3-0) puis la Supercoupe de l'UEFA la même année. En 2013, il bat en finale de Coupe d'Espagne le Real de José Mourinho et est consacré meilleur entraîneur de la Liga. En remportant le titre de champion de Liga, il entre définitivement dans la cour des grands entraîneurs.  J. N.

20/01/2014

Ballon de plomb 2013

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Un vote étrange

Les cahiers du football viennent de décerner pour l'année 2013 le trophée de football le moins prestigieux. Rappelons qu'il concerne le championnat de football de Ligue 1 (France), que le joueur concerné doit avoir évolué au moins 6 mois en Ligue 1, et que les critères retenus sont a) Les qualités intrinsèques ; b) La personnalité du joueur ; et c) Les choix de carrière.

bdp2013-podium-3.jpgA notre grand étonnement, c'est le joueur marseillais Florian Thauvin qui remporte ce trophée si peu convoité. Pour rappel, son transfert de Lille à Marseille en fin de mercato estival avait constitué le feuilleton Ligue 1 de l'intersaison. Transféré de Bastia à Lille en janvier 2013 pour la saison suivante, Thauvin n'avait pas résisté l'été suivant aux sirènes olympiennes et avait refusé de participer avec son faux néo-club à la préparation pré-saisonnale. Le long bras de fer engagé avec les dirigeants lillois avait abouti finalement à son départ pour l'OM contre un montant non négligeable. Entretemps, l'international espoir avait essuyé la critique de plusieurs joueurs ou personnalités du football pour son attitude jugée inadéquate. Faute de préparation physique, ses débuts avec Marseille furent médiocres mais une fois lancé, Thauvin enchaînait des prestations plus que probantes à partir de la mi-octobre, marquant 5 buts entre la 11ème et la 18ème journée, et un but également en Champions League.

Florian_Thauvin.jpgPar conséquent, il est très étonnant de le voir recevoir le Ballon de plomb puisque le critère a) n'est pas respecté. Ce critère signifie qu'un joueur possède des qualités prometteuses mais ne confirme pas les espoirs placés en eux. Or, depuis deux mois maintenant, les qualités de Thauvin sont bel et bien là. Ce qui relance à notre sens la question de l'attribution du Ballon de plomb ou sa simple annulation. D'après Les Cahiers du football, ce débat a souvent été mis en avant.

Encore plus étonnant, le vote des abonnés du magazine est largement en faveur du joueur puisque celui-ci en totalise 2452, bien loin devant le second (Florian Marange) qui n'en reçoit que 640 ! Ajoutons à cela qu'il n'y avait que 6 nommés alors qu'ils étaient 10 en 2012 et 2011. La question qui se pose dès lors est "que vaut ce vote ?" Et est-ce que l'avis d'abonnés d'un magazine de football peut-il réellement être crédible ? Nous n'en sommes pas sûr. Et cela relance avec acuité la question essentielle. Faut-il supprimer le Ballon de Plomb ? J.N

 

Classement des 6 nommés :

1.Florian Thauvin (Lille/Marseille / 2452)

2.Florian Marange (Bordeaux/Crystal Palace / 640)

3.Jordan Ayew (Marseille / 629)

4.Alou Diarra (Rennes/West Ham / 430)

5.Joey Barton (Marseille/QPR /220)

6;David Bellion (Bordeaux / 173)

Non-attribution 129

Palmarès

2013 : Florian Thauvin (Marseille/)

2012 : Jemaa (Auxerre/Brest/Koweït SC)

2011 : Maazou (Bordeaux/Zulte Waregen)

2010 : Demont (Lens).

2009 : Kezman (PSG).

2008 : Piquionne (Lyon).

2007 : Moussilou (Saint-Etienne/Marseille).

2006 : Mendy (PSG).

2005 : Pedretti (Marseille/Lyon).

2004 : Fiorèse (PSG/Marseille).

2003 : Llacer (PSG).

Palmarès par club

1.PSG 3.5

2.Marseille 2.5

3.Lyon 1.5

L'article des Cahiers du Football :

http://www.cahiersdufootball.net/article-thauvin-2013-un-bras-de-fer-pour-un-ballon-de-plomb-5155

19/01/2014

A propos du Ballon d'or ou la grande arnaque

00550897.jpgSuscitant un grand débat et une certaine polémique, le Ballon d'or - trophée le plus convoité par les footballeurs professionnels - a consacré pour l'année 2013 le portugais Cristiano Ronaldo. La star du Real Madrid n'a rien gagné l'an passé. Consternation et explication.

 

L'attribution du trophée individuel de football le plus prestigieux ne souffre d'aucune contestation a priori puisqu'il s'agit d'un vote démocratique, autrement dit la méthode la moins mauvaise. Par contre, et c'est ce qui avait engendré la polémique, le report de la clôture des votes, prévue à la base pour le 15 novembre 2013 et repoussée par la FIFA jusqu'au 29 novembre 2013 pour raison officielle de votes insuffisants (1), constitue une sorte d'infraction au vote. Considéré à ce moment-là comme le grand favori, le français Franck Ribéry (au Bayern Munich depuis 2007) a du coup été défavorisé face à Cristiano Ronaldo qui jouait le barrage Coupe du monde avec son équipe nationale contre la Suède les 15 et 19 novembre... Et que s'est-il passé ? Ronaldo, portant son équipe sur ses épaules, a marqué l'intégralité des buts inscrits par celle-ci sur l'ensemble des deux matchs (1-0 ; 3-2). Ribéry a ensuite remporté le 21 décembre 2013 la Coupe du monde des clubs de la FIFA avec le Bayern mais entretemps le vote était terminé alors qu'il aurait pu tout simplement s'arrêter au 31 décembre, ce qui est plus logique puisqu'il s'agit de consacrer des performances s'étalant sur toute l'année civile.

399px-Franck_Ribéry_Euro_2012_vs_Sweden_02.jpgLes performances en question

La deuxième question qui se pose est de savoir ce que les votants ont pris en considération. Le ballon d'or étant censé récompenser les performances individuelles et le palmarès du joueur, une comparaison est nécessaire. Ribéry a remporté 5 trophées (excusez du peu) : Championnat d'Allemagne, Coupe d'Allemagne, Champions League, Super-coupe d'Europe, et Coupe du monde des clubs (après le vote), a marqué nombreux buts et a largement contribué à la qualification de l'équipe de France pour la prochaine coupe du monde (inscrivant 50% des buts). Ronaldo, pour sa part, n'a rien gagné avec le Real Madrid mais a inscrit 69 buts sur l'année civile (bien plus que Ribéry). Les votants (les sélectionneurs et les capitaines de toutes les équipes nationales) ont donc préféré élire un joueur qui multiplie les dribbles et les accélérations, et inscrit des buts et coup-francs de 30 mètres. Comme le rappelle le journal L'Equipe, la performance individuelle et spectaculaire a été privilégiée à la performance faisant gagner toute une équipe (2). Preuve en est que même l'argentin Messi (Barcelone), légèrement en retrait l'an passé (pour cause de blessure), finit devant Ribéry, alors qu'il n'a remporté "que" le Championnat d'Espagne. Mais lui aussi a multiplié dribbles hors-norme et buts spectaculaires.

L'attribution du Ballon d'or 2013 rappelle celle de 2010. Le néerlandais Wesley Snejder avait réalisé le triplé Championnat - Coupe d'Italie - Champions League avec son club de l'époque, l'Inter Milan, et avait même atteint la finale de Coupe du monde avec les Pays-Bas. Brillant tout au long de l'année, il avait toutefois été moins spectaculaire que Messi qui remportait le trophée, le moins mérité des quatre qu'il raflera...

Franck_Ribéry_20120611.jpgL'image du joueur

Enfin, osons dire ce qui se dit tout bas ou qui ne se dit pas. Entre Ronaldo belle gueule et cheveux gominés, allure élancée, et absent de la rubrique faits divers, et Ribéry, gueule cassée, physique anodin, musulman pratiquant mais embourbé jadis dans une histoire de fréquentation d'une prostituée mineure, et incapable de formuler correctement trois mots de français à la suite, le côté plus glamour de la star portugaise a certainement pesé.

Comme quoi, l'attribution de ce Ballon d'or 2013 est plus ou moins "légale" mais bien loin d'être légitime. Et comme on dit, l'unanimité ne fait pas la raison.  Jihad Naoufal

Résultats du vote

1.Cristiano Ronaldo (Real Madrid / Portugal) : 27.99 %

2.Lionel Messi (FC Barcelone / Argentine) : 24.72 %

3.Franck Ribéry (Bayern Munich / France) : 23.36 %

 

(1) http://www.eurosport.fr/football/ballon-d-or/2012/ballon-d-or-la-fifa-donne-deux-semaines-supplementaires-pour-voter_sto4014038/story.shtml

(2) http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Ribery-comme-sneijder/431764