23/12/2013
Ligue 1 - 2013-2014 : 2ème bilan (trêve)
Notre deuxième bilan intervient logiquement au moment de la trêve hivernale. La 19ème journée était synonyme de match au sommet entre Paris et Lille (2-2), les deux meilleures équipes du moment. Les poursuivants sont déjà distancés. J. N
Le podium
Comme l'an passé à la même période, un trio de tête s'est détaché. A la différence près que l'an passé, les trois premiers (Paris, Lyon, Marseille) possédaient chacun 38 points (le PSG étant leader à la différence de buts) alors que cette fois-ci, la barre des quarante points a été dépassée par Paris (44 pts), Monaco (41), et Lille (40). Du jamais vu à ce stade de la compétition. Autre constat : le trou est définitivement fait avec la quatrième place, synonyme de qualification pour l'Europa League, occupée désormais par des Girondins de Bordeaux accusant 9 points de retard sur Lille.
La trêve coïncide justement avec ce match au sommet entre le Paris-Saint-Germain et Lille (dernière rencontre de cette 19ème journée). Les Dogues, redoutables en contres et suppléés par leur gardien Enyeama - encore une fois excellent - ramènent un nul culotté de la capitale (2-2), revenant à un point de Monaco. L'équipe de la Principauté s'est justement incliné contre Valenciennes à domicile (1-2, première cette saison) pour ce qui constitue une grosse surprise.
Les poursuivants
En tout état de cause et sauf grosse surprise, Lille et Monaco devraient être les seuls à suivre la cadence infernale d'un PSG champion d'automne pour la troisième année consécutive et plus fort que l'an passé. Pour argument, les joueurs de Laurent Blanc ont déjà inscrit 44 buts en 19 matchs, une statistique redoutable qui remonte à la saison 77-78 (Nice). Après la trêve, l'équipe galactique devrait poursuivre son rythme de croisière et distancer ses poursuivants, car si cette dernière jouera sur quatre tableaux, Monaco et Lille, brillantes lors de cette première partie de championnat, n'ont pas le même effectif, loin de là.
Dans la meute des poursuivants, Marseille et Lyon constituent les deux principales déceptions et poursuivent leur étrange parcours en dents de scie. En effet, l'OM reste sur 4 matchs sans défaite mais est revenu au score après avoir été mené (0-2) lors de ses deux dernières rencontres (à Lyon puis face à Bordeaux). Après l'éviction de l'entraîneur Elie Baup (le quatrième déjà cette saison), José Anigo (entériné jusqu'à la fin de saison) tente de redonner un nouveau souffle à son équipe. A défaut de consistance, celle-ci a du coeur. A contrario, Lyon reste sur deux rencontres (Marseille, Lorient) lors desquelles il a mené 2-0 avant d'être rejoint au score. Les Gones jouent mieux ces derniers temps mais continuent de faire du surplace.
Difficile de se faire une idée quant aux équipes composant cette fraction du classement et dont l'objectif évident est d'accrocher une place en Europa Ligue (l'OM visait mieux au départ). En effet, 2 points seulement séparent le 4ème du 8ème, et 5 points le 4ème du 10ème. Les résultats récents de ces équipes empêchent d'effectuer toute projection. Et c'est là tout le charme de la Ligue 1. Pour preuve : 4ème il n'y a pas si longtemps, Nantes (7ème) rentre dans le rang après deux défaites successives. Reléguable il y a quelques temps, Lorient (9ème) a ensuite enchaîné 5 victoires consécutives (série en cours de 7 matchs d'invincibilité). Enfin, on n'attendait pas Bordeaux à une 4ème place, tant les Girondins font souffler le chaud et le froid. Mais la méthode Francis Gillot semble fonctionner petit à petit, témoin ces 4 quatre victoires consécutives récentes et une seule défaite enregistrée en déplacement durant cette phase aller.
Zone rouge
Les trois derniers sont toujours Ajaccio (20e), Sochaux (19e), et Valenciennes (18e). Si le premier cité semble déjà condamné à la Ligue 2, avec 9 points seulement (dont une seule victoire) et aux dires du président du club qui affirmait sur Canal + qu'ils préparent déjà la prochaine saison en Ligue 2, les deux autres vont un peu mieux, s'imposant ce week-end, ce qui n'était pas arrivé depuis belle lurette. Chapeau pour Valenciennes qui ramène une victoire de prestige de Louis II. Toutefois, avec respectivement 11 et 14 points, Sochaux et Valenciennes éviteront très difficilement l'ascenseur pour l’échafaud. Grosse frayeur pour Montpellier (17e) qui n'est qu'à 3 points de Valenciennes et qui ne s'est plus imposé depuis 10 matchs. Le nouvel entraîneur Roland Courbis a du pain sur la planche. Quant aux Savoyards d'Evian-Thonon-Gaillard, ils ont pour le moment une avance confortable de 6 points sur le premier reléguable. Mais comme nous l'avons dit auparavant, les choses peuvent bouger très vite en Ligue 1.
19ème journée
Vendredi 20 novembre
Monaco - Valenciennes 1-2
Samedi 21 novembre
Saint-Etienne - Nantes 2-0
Reims - Ajaccio 4-1
Bastia - Montpellier 0-0
Nice - Evian-Thonon-Gaillard 3-1
Sochaux - Rennes 2-1
Toulouse - Guingamp 0-0
Dimanche 22 novembre
Marseille - Bordeaux 2-2
Lorient - Lyon 2-2
PSG - Lille 2-2
Classement
1.PSG 44 points
2.Monaco 41
3.Lille 40
4.Bordeaux 31
5.Saint-Etienne 30
6.Marseille 29
7.Nantes 29
8.Reims 29
9.Lorient 27
10.Reims 25
11.Toulouse 25
12.Guingamp 24
13.Bastia 24
14.Nice 23
15.Rennes 21
16.Evian 20
17.Montpellier 17
18.Valenciennes 14
19.Sochaux 11
20.Ajaccio 9
10:01 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ligue 1, psg, bordeaux, lille, monaco, valenciennes, om, marseille, lyon, sochaux, ajaccio
16/12/2013
Champions League - Tirage au sort
Effectué ce vendredi 16 décembre, le tirage au sort des huitièmes de finale de la Champions League version 2013-2014 propose un gros choc au sommet entre le FC Barcelone et Manchester City, et sept autres rencontres opposant des favoris à des outsiders.
Le match entre Barcelone, co-leader du championnat d'Espagne, et Manchester City, 4ème de Premier League, sera l'occasion d'une confrontation entre les deux attaquants vedettes de la sélection argentine, Messi (Barca) et Aguero (City). Prétendant au titre en Angleterre, l'équipe entraînée par Manuel Pellegrini a étrillé le week-end dernier le leader actuel Arsenal (6-3). L'expérience barcelonaise en coupe d'Europe pourrait faire la différence mais les Citizens ont déjà inscrit 47 buts en 16 matchs de championnat et font peur...
Sur le papier, 7 autres clubs partent favoris. La meilleure équipe d'Europe en 2013, le Bayern, retrouvera Arsenal. Les Bavarois s'étaient fait des frayeurs en 8èmes l'an passé, s'inclinant à domicile (0-2) après s'être imposés à l'extérieur (3-1) mais avaient ensuite tout écrasé sur leur passage dont une correction infligée à Barcelone en demi (4-0 ; 3-0). Il y a un an, Milan aurait été favori face à l'Atletico mais cette saison les Colchoneros cartonnent en Liga (co-leaders avec Barcelone) et les coéquipiers du fantasque Balotelli peinent en Série A (12èmes au classement). Star de Galatasaray, Didier Drogba retrouvera son ancien club Chelsea - à qui il offrit la C1 en 2012 - mais aussi son ancien coach José Mourinho. Le PSG part favori face à Leverkusen mais il faudra se méfier du 2ème actuel de Bundesliga et des attaquants vedettes, Kiessling et Heung-Min Son.
Programme (matchs aller les 18, 19 février ; retour les 11, 12 mars)
Arsenal (Ang) - Bayern Munich (All)
Zenith Saint-Pétersbourg (Rus) - Dortmund (All)
Galatasaray (Tur) - Chelsea (Ang)
Olympiakos (Gr) - Manchester United (Ang)
Manchester City (Ang) - FC Barcelone (Esp)
Schalke 04 (All) - Real Madrid (Esp)
AC Milan (It) - Atletico Madrid (Esp)
Bayer Leverkusen (All) - PSG (Fr)
17:44 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manchester city, fc barcelone, arsenal, chelsea, drogba, bayern munich, psg, bayer leverkusen, atletico madrid, champions league 2013-2014, champions league
11/11/2013
Ligue 1 - 2013/2014 : 1er bilan
La mini-trêve de deux semaines amorcée à la suite de la 13ème journée de Ligue 1, en raison du barrage de Coupe du monde Ukraine-France (15 et 19 novembre) coïncide avec le premier tiers du champion, le temps d'effectuer notre premier bilan. Le PSG est toujours aussi impressionnant, Lille et Nantes sont les équipes en forme, et en bas de tableau, trois entraîneurs ont déjà fait les frais des mauvais résultats de leur équipe.
Maroun Khair, Jihad Naoufal
Paris : (toujours) taille patron
Comme la saison passée, le PSG galactique avait débuté doucement. Après 2 matchs nuls lors des deux premières journées, la machine s'est rapidement mise en marche avec 3 victoires consécutives. La suite sera tout aussi convaincante, avec 6 victoires et 2 matchs nuls, et surtout aucune défaite au compteur, ce qui porte le nombre de matchs sans défaite à 24 (sur deux saisons) et qui rapproche le PSG de son record de 93-94 (27 matchs sans défaite), et du record historique de Nantes (32 matchs sur une seule saison) de la saison 94-95. Avec 31 points pris sur 39 possibles, les parisiens impriment un rythme insoutenable que les poursuivants ont grande peine à suivre. Le nouveau 4-3-3 qu'a mis en place l'entraîneur Laurent Blanc (3 milieux à tempérament défensif, Verratti, Motta, et Matuidi) est d'une efficacité redoutable, surtout lorsqu'il seconde aux avants postes les serial buteurs, Ibrahimovic et Cavani. Alignés ensemble ou pas, les deux stars ont respectivement inscrit 8 et 9 buts, dont un triplé du premier cité contre Nice ce week-end (3-1).
Monaco : coup d'arrêt
Annoncé d'entrée comme concurrent essentiel au Paris-Saint-Germain en raison d'un recrutement 5 étoiles, l'équipe de la principauté - promue en Ligue 1 après deux années passées à l'étage inférieur - a assumé son statut, prenant la tête du classement en début de championnat et réalisant une série de 11 matchs sans défaite (7 victoires, 4 nuls). Les joueurs de Claudio Ranieri se sont également imposé à Marseille (2-1, 4e journée) et ont ramené le nul de Paris (1-1, 6e journée). Mais tenir la cadence du PSG n'est pas aisé. Si l'effectif monégasque comprend des stars comme Moutinho, Toulalan, Rodriguez, Carvalho, Abidal, et surtout le buteur maison Falcao (déjà 9 buts au compteur), il comprend également nombreux joueurs certes talentueux (Kurzawa, Fabinho, Carasco, Ocampos) mais encore inexpérimentés. Et lorsque les cadres de l'équipe ont une baisse de rendement ou sont blessés, la machine s'enraye. Coup d'arrêt à Lille (0-2, 12e journée), suivi d'un nul face à Evian (1-1, 13e journée). Monaco perd la seconde place au profit de Lille et a désormais 5 points de retard sur le PSG. Mais en l'absence de compétition européenne, l'équipe de Rocher devrait logiquement continuer à jouer le haut du classement.
Lille : défense béton
En raison du pillage de son effectif chaque saison, Lille n'était pas attendue à pareille fête. L'équipe du néo-entraîneur René Girard s'inclinait même à domicile face à Lille lors de la 5ème journée (0-2). Mais celui qui remportait la Ligue 1 en 2012 avec Montpellier allait vite faire taire les critiques, en mettant en place un schéma tactique en 4-3-3 ultra-efficace à 3 milieux récupérateurs (Mavuba - Balmont, Gueye), allié à la force de percussion de Kalou et à l'efficacité retrouvée de Nolan Roux (5 buts au compteur). Résultat : Lille a enchaîné 8 matchs sans encaisser de buts (série en cours), pour un total de 11 matchs sur 13 (record en vue ?). Le LOSC, qui fait désormais peur, est second, à 4 longueurs du PSG.
Nantes : la belle surprise
En ligue 2 depuis quatre ans, et interdit de recrutement, Nantes ne s'attendait pas non plus à se retrouver en haut du classement. Trois défaites lors des six premiers matchs annonçaient une saison difficile. Mais les victoires face à Nice (2-0, 7e journée) et à Rennes (3-1, 8e journée) constituaient un déclic. Si les Canaris subissaient à domicile la loi de Lille (0-1, 11e journée), ils viennent toutefois de prendre quatre points en deux matchs disputés à l'extérieur, d'abord à Montpellier (1-1), puis ce week-end en donnant une leçon de réalisme (3-0) à une équipe de Bordeaux toujours aussi inconstante. Annoncé sur le départ à l'intersaison, l'attaquant serbe Filip Djordjevic est finalement resté, bien lui a pris puisqu'il a déjà inscrit 8 buts. Les autres joueurs ne sont pas en reste puisque 9 ont déjà marqué. Un collectif bien rôdé et une équipe qui joue avec beaucoup de coeur est la clé de la réussite actuelle. Visant le maintien, Nantes affiche déjà 23 points et pourrait donc assurer son objectif premier dès la trêve hivernale.
Marseille : bilan mitigé
Les années se suivent et se ressemblent pour l'Olympique de Marseille. Fort d'un recrutement solide (Imbula, Thauvin, Mendy, Khlifa), Marseille débutait avec trois victoires consécutives mais affichait rapidement ses limites en s'inclinant à domicile contre Monaco (1-2, 4e journée) et contre le PSG (1-2, 9e journée), les principaux concurrents. La défaite humiliante contre le champion en titre était suivie par deux autres, contre Nice (0-1, 10e journée) et contre Reims à domicile (2-3, 11e journée). Au manque de combativité et d'efficacité devant le but est venue s'ajouter une fébrilité défensive (18 buts encaissés en 13 matchs). Et faute de préparation estivale, les nouvelles recrues (Thauvin, Khlifa) ont mis du temps à prendre leurs marques. Si l'OM vient de stopper l'hémorragie en ramenant un point de Rennes (1-1, 12e journée) et en s'imposant ce dimanche face à Sochaux (2-1) - remontant ainsi à la 5ème place) - la crise couve toujours (témoin, les tensions entre Baup et Gignac et l'altercation à l'entraînement entre Valbuena et Jordan Ayew) et le coach Elie Baup n'est toujours pas assuré de garder son poste. L'élimination en champions League pourrait toutefois constituer un mal pour un bien et permettre aux Olympiens de poursuivre une saison qui serait moins éprouvante.
Bas de tableau : trois entraîneurs limogés
Pour Valenciennes (18e), Ajaccio (19e), et Sochaux (20e), habitués à jouer le maintien, la suite du championnat sera très compliquée. Les deux derniers cités n'ont enregistré qu'une seule victoire, Sochaux possédant la plus mauvaise défense du championnat (24 buts encaissés). Après avoir explosé Toulouse lors de la première journée (3-0), Valenciennes a essuyé 7 revers d'affilée (parcours qui ressemble à celui de Nancy la saison passée), avant de très légèrement redresser la barre. Ces trois dernières places au classement coïncident avec l'éviction des trois entraîneurs en question. Daniel Sanchez, Fabricio Ravanelli, et Eric Hely ont été respectivement remplacés par Ariel Jacobs, Christian Bracconi, et Hervé Renard.
Le danger plane également sur Lorient, 17ème à 2 points de la relégation. Les Merlus n'ont gagné qu'une seule de leurs neuf dernières rencontres et comme Sochaux et Valenciennes, enregistrent déjà 8 défaites. Entré en polémique il y a quelques temps avec son président (au sujet du transfert tardif de Lemina à Marseille), l'entraîneur Christian Gourcuff est sur le fil du rasoir. Montpellier (16e) dégringole dangereusement vers la relégation. Le néo-coach Jean Fernandez n'a toujours pas trouvé la formule. Les Pailladins ont déjà concédé 8 matchs nuls pour 2 victoires seulement, et sont l'équipe la plus sanctionnée du moment, avec 32 cartons jaunes et... 7 rouges. Toulouse (15e) est capable du meilleur comme du pire, en s'imposant à Saint-Etienne (2-1, 6e journée) et à Reims (1-0, 10e journée), puis en essuyant un revers cinglant à domicile face à Rennes (0-5, 11e journée). Au bord du gouffre il y a trois semaines, Evian (14e) reprend des couleurs, en s'imposant à Valenciennes (1-0, 11e journée) et face à Toulouse (2-1, 12e journée), et en ramenant le nul de Monaco (1-1, 13e journée).
Bilan toujours aussi contrasté pour Bastia (10e), victorieux cinq fois à domicile et défait autant de fois à l'extérieur. Guingamp est le promu-surprise. L'équipe entraînée par Jocelyn Gourvennec pointe à une étonnante 8ème place et a même battu son record de buts inscrits lors d'une rencontre de Ligue 1 en étrillant Sochaux (5-1) lors la 7ème journée.
STE - Lyon : la tradition se perpétue
En difficulté ces dernières saisons, l'Olympique lyonnais traverse encore une période délicate. Au dossier Gomis (finalement resté) qui perturbait la préparation d'avant-saison, sont venus s'ajouter l'élimination au tour préliminaire de Champions League et une infirmerie bondée en permanence. Après deux victoires lors des deux premières journées, la suite fut moins heureuse, avec 5 défaites à la clé dont un historique 5-1 encaissé à Montpellier (9ème journée). Heureusement pour les Gones, le derby contre Saint-Etienne à Geoffroy-Guichard est tombé à pic hier soir. Ils se sont à nouveau imposés chez l'ennemi juré (2-1) grâce à un but inscrit par Jimmy Briand dans les arrêts de jeu. Cette victoire combinée à celle enregistrée contre Guingamp (2-0, 12e journée) permet aux lyonnais de passer de la 15ème place à la 7ème place, et de voir la suite avec plus d'optimisme. Pas chanceux depuis le début de saison (la victoire aurait été méritée contre Bastia (2-2, 8e journée) et contre le PSG (2-2, 11ème journée), Saint-Etienne, 9ème au classement, cultive toujours le complexe lyonnais, ne s'étant plus imposé contre son adversaire du jour depuis la saison 93-94.
13ème journée
Vendredi 8 novembre :
Monaco - Evian TG 1-1
Samedi 9 novembre :
PSG - Nice 3-1
Guingamp - Lille 0-0
Valenciennes - Montpellier 1-1
Lorient - Reims 0-0
Toulouse - Ajaccio 1-1
Bastia - Rennes 1-0
Dimanche 10 novembre
Bordeaux - Nantes 0-3
Marseille - Sochaux 2-1
Saint-Etienne - Lyon 1-2
Classement
1.PSG 31 (+19)
2.Lille 27 (+11)
3.Monaco 26 (+10)
4.Nantes 23 (+9)
5.Marseille 21 (+5)
6.Reims 19 (+3)
7.Lyon 18 (+3)
8.Guingamp 18 (+2)
9.Saint-Etienne 18 (+1)
10.Bastia 18 (-4)
11.Rennes 17 (+3)
12.Bordeaux 17 (-1)
13.Nice 17 (-2)
14.Evian TG 16 (-6)
15.Toulouse 16 (-8)
16.Montpellier 14 (-1)
17.Lorient 11 (-12)
18.Valenciennes 9 (-9)
19.Ajaccio 8 (-10)
20.Sochaux 7 (-13)
Buteurs
1.Radamel Falcao (Monaco) 9 buts
.Edison Cavani (PSG) 9
3.Zlatan Ibrahimovic (PSG) 8
.Filip Djordjevic (Nantes) 8
14:32 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ligue 1, psg, marseille, om, lyon, saint-etienne, monaco, nantes, lille, valenciennes, sochaux, ajaccio, guingamp
07/10/2013
Marseille - PSG 1-2
Paris humilie l'OM
Pour ce qui a été un clasico décevant lors de cette 9ème journée de Ligue 1, le Paris-Saint-Germain s'impose au Vélodrome (2-1), après avoir pourtant été réduit à 10 et mené au score. Les joueurs de Laurent Blanc renvoient les marseillais à leurs études.
Jihad Naoufal et Maroun Khair
Alors que nous nous attendions à un grand match entre un PSG galactique - champion en titre, second au classement et auteur d'une démonstration collective mercredi dernier en Champions League (3-0 contre Benfica) - et une équipe marseillaise en reconquête (recrutement ambitieux et troisième place au classement derrière Monaco et Paris), nous n'avons finalement pas eu grand chose à se mettre sous la dent.
La faute à deux équipes qui ont joué trop bas et qui furent incapables d'élever leur niveau de jeu, entâché de nombreux déchêts techniques. Ajoutons à cela un arbitrage de M. Turpin plus que limite - ce qui a eu pour résultat d'accroître la nervosité des vingt-deux acteurs - ce qui allait parachever un sommet fort décevant.
Il fallait attendre la demi-heure de jeu pour le premier tournant du match. Fauché dans la surface par Thiago Motta, Valbuena obtenait un penalty justifié. Ce qui l'était moins par contre était l'expulsion de l'italien qui aurait mérité un carton jaune, sans plus. L'ouverture du score d'André Ayew (1-0, 34e) allait en fait endormir les marseillais et regaillardir des parisiens qui au lieu de chercher à limiter la casse (remplacement d'un attaquant, Lavezzi, par un milieu défensif, Rabiot, pour pallier la sortie de Motta) continuaient à attaquer et étaient récompensés juste avant la pause. Sur un centre de Van der Wiel, Mandanda manquait sa sortie et permettait au défenseur Maxwell d'égaliser de la tête (1-1, 45e).
A un moment aussi crucial de la rencontre, la psychologie s'était définitivement inversée. En deuxième mi-temps, le PSG continuait à tenir le ballon face à des olympiens apathiques. Suite à une nouvelle sortie manquée de Mandanda, André Ayew effectuait une faute stupide dans la surface sur Marquinhos. Le penalty était transformé par Ibrahimovic. (1-2, 66e). Menant au score, Paris n'avait qu'à continuer à garder le ballon et lorsqu'on court après le score contre une équipe au mental en acier, c'est souvent mission impossible.
Ce qu'il faut retenir au final, c'est qu'il était demandé à Marseille d'avoir du coeur face à une équipe largement supérieure sur le papier et qui n'a plus perdu en Ligue 1 depuis le 2 mars 2013 (1-0 à Reims), soit 20 matchs d'affilée. Or du coeur et du jeu, les marseillais n'en ont pas montré, les parisiens si. En s'imposant à 10 contre 11 contre Marseille et qui plus est au Vélodrome, ces derniers envoient un signal très fort à la Ligue 1 : ils sont toujours le patron et plus que jamais candidats à leur propre succession.
A Marseille, nombreuses choses seront à revoir concernant l'équipe alignée. Pourquoi continuer à aligner en pointe Jordan Ayew, toujours insipide ? Et pourquoi continuer à placer à droite un Dimitri Payet toujours aussi innofensif alors que son poste de prédilection est le flanc droit ? Mais plus important encore, sera de revoir le mental d'une équipe qui n'a été capable cette saison de battre que les équipes de bas tableau (hormis Saint-Etienne, Evian, Lorient, Valenciennes...) et qui a manqué tous ses grands rendez-vous, soit 2 défaites à domicile face aux cadors de la Ligue 1 (Monaco, PSG), et deux défaites en Champions League (Arsenal, Dortmund).
Au niveau des confrontations entre les deux équipes, Paris poursuit sa domination. Depuis la large victoire de l'OM au Vélodrome le 27 novembre 2011 (3-0), le PSG s'est imposé 5 fois toutes compétitions confondues (pour 1 match nul).
Buts : A. Ayew (34e s.p) pour Marseille ; Maxwell (37e), Ibrahimovic (66e s.p) pour Paris.
Avertissements : Fanni (40e), Payet (56e), Romao (80e) pour Marseille ; Verratti (32e), Ibrahimovic (76e), Cavani (82e), Maxwell (90e) pour Paris.
Expulsion : Thiago Motta (31e) pour Paris.
Marseille : Mandanda (cap) - Fanni, N'koulou, Mendes, B. Mendy - Romao, Imbula (Thauvin, 81e)- Valbuena - Payet (Khlifa, 70e), J. Ayew (Gignac, 67e), A. Ayew.
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex Costa, Marquinhos - Maxwell - Verratti, Thiago Motta, Matuidi - Cavani (Lucas Moura, 82e), Ibrahimovic (cap) (Z. Camara, 76e), Lavezzi (Rabiot, 37e).
Bilan historique entre les deux clubs (toute compétitions confondues)
Marseille : 33 victoires (106 buts marqués)
PSG : 32 victoires (104 buts marqués)
+ 18 matchs nuls
9ème journée de Ligue 1
Vendredi 4 septembre
Bastia - Lorient 4-1
Samedi 5 septembre
Monaco - Saint-Etienne 2-1
Lille - Ajaccio 3-0
Nantes - Evian 3-0
Toulouse - Nice 1-0
Guingamp - Rennes 2-0
Valenciennes - Reims 1-1
Dimanche 6 septembre
Montpellier - Lyon 5-1
Bordeaux - Sochaux 4-1
Marseille - PSG 1-2
Classement
1.Monaco 21 (+11)
2.PSG 21 (+9)
3.Lille 17
4.Marseille 17
5.Nantes 16
6.Nice 14
7.Saint-Etienne 13
8.Montpellier 12
9.Reims 12
10.Bastia 12
11.Rennes 12
12.Toulouse 12
13.Guingamp 11
14.Lyon 11
15.Bordeaux 10
16.Evian 9
17.Ajaccio 7
18.Lorient 7
19.Sochaux 5
20.Valenciennes 4
15:56 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ligue 1, om-psg, marseille, paris-saint-germain, psg, marseille-psg 1-2, thiago motta, ibrahimovic, maxwell, andré ayew, valbuena, mandanda, jordan ayew, turpin
01/07/2013
Finale Coupe des confédérations : Brésil - Espagne 3-0
La seleçao corrige l'Espagne
Le Brésil de Felipe Scolari vient de remporter la onzième édition de la Coupe des confédérations, en battant le champion du monde et double champion d'Europe sur un score net et sans bavure (3-0).
L'Espagne tombe
La première information est que l'Espagne a enfin perdu. Double championne d'Europe (2008, 2012) et championne du monde en titre (2010), l'équipe entraînée par Vicente del Bosque a encaissé un cinglant 3-0 en finale de Coupe des confédérations contre une équipe brésilienne brillante. La dernière fois que les Ibériques avaient encaissé un but en match à élimination directe remonte au 24 juin 2009 et une défaite face aux Etats-Unis en demi-finale de... Coupe des confédérations. Quant à l'ampleur du score, il faut remonter à la Coupe du monde 1950 pour voir l'Espagne s'incliner sur trois buts d'écart ou plus lors d'une compétition officielle. Il s'agissait d'une défaite 6-1 lors du Tour final, contre... le Brésil...
Renouveau brésilien
Déjà champion du monde avec le Brésil en 2002, Luiz Felipe Scolari récupérait la seleçao en novembre 2012 avec pour objectif de préparer l'équipe afin de remporter la Coupe du monde qui se déroulera au Brésil en 2014. D'autant plus qu'un sérieux remaniement devait se faire au sein de l'effectif après une coupe du monde 2010 décevante (élimination en huitièmes) et une Copa America 2011 catastrophique (élimination en quarts). Par rapport à l'effectif de 2010, ne reste plus que les défenseurs Daniel Alves et Thiago Silva, et le gardien Julio Cesar. Exit donc Robinho, Pato, Felipe Melo, Maicon, Gilberto Silva et consorts. Bien en a pris à Scolari. La fusion entre cadres et jeunes joueurs a parfaitement fonctionné, notamment en attaque où la pépite Neymar (21 ans) a parfaitement été épaulée par l'ancien joueur de Lyon, Fred (29 ans). Les deux joueurs ont respectivement inscrit 4 et 5 buts en 5 matchs.
Le match
Supérieur techniquement, le Brésil est entré dans le match tambour battant, inscrivant le premier but après seulement deux minutes par Fred. Le pressing hallucinant des brésiliens leur a en outre permis - chose rarissime - de contrecarrer le collectif espagnol au mileu de terrain (l'absence de Xavi Alonso a certainement pesé), la clé du match. Trop lente et incapable de développer son jeu, la Roja fut incapable de réagir et encaissait un second but sur un nouveau pressing, Neymar, servi par Oscar, fusillant Casillas d'une frappe sublime du gauche (44e). Quant à Fred, il enfonçait le clou (3-0), à la 47ème minute. L'Espagne, impériale depuis cinq ans, encaissait trois buts à trois moments clés... On dit que la chance accompagne souvent les vainqueurs. L'Espagne n'en a pas eu ce soir. Non contente d'être balayée par les coups de boutoir de l'attaque brésilienne, elle voyait un tir de Pedro sauvé sur la ligne par David Luiz (41e), un penalty raté par Sergio Ramos (55e), et l'expulsion de Piqué (68e), qui littéralement "fauchait" Neymar qui filait au but.
Epilogue
Etincellant, le Brésil a parfaitement préparé "sa" Coupe du monde et envoie un sérieux message à ses futurs concurrents. Avec une défense ultra-solide (la charnière centrale Thiago Silva - David Luiz est certainement la meilleure du moment au niveau international), un milieu de terrain infatigable, où le meneur de jeu Oscar (Chelsea), auteur d'un grand tournoi, est considéré comme le succésseur de Kaka' (si celui-ci ne revient plus en sélection), est associé aux récupérateurs Paulinho (grande révélation du tournoi) et Luiz Gustavo (vainqueur de la C1 2013 avec le Bayern Munich), et une attaque dévastatrice (où l'efficacité de Fred se joint à l'explosivité de Neymar et au travail de sape de Hulk), la seleçao a désormais son équipe-type. Tombant de haut, l'Espagne reçoit une très sérieuse mise en garde. Mais quand on connaît le mental de cette équipe, on estime qu'elle reviendra plus forte, ou pas...
Jihad Naoufal
Buts : Fred (2e, 47e), Neymar (44e).
Avertissements : Arbeloa (16e), Sergio Ramos (28e).
Expulsion : Piqué (68e).
Brésil : Julio César - Daniel Alves, Thiago Silva (cap.), David Luiz, Marcelo - Paulinho (Hernanes, 88e), Oscar, Luiz Gustavo - Hulk (Jadson, 73e), Fred (Jô, 80), Neymar.
Espagne : Casillas (cap.) - Arbeloa (Azpilicueta, 46e), Piqué, Ramos, Alba - Xavi, Busquets, Iniesta - Pedro, Torres (Villa, 59e), Mata (Jesus Navas, 52e).
Les 23 champions brésliens
Gardiens : Julio Cesar (QPR), Jefferson (Botafogo), Cavalieri (Fluminense).
Défenseurs : Daniel Alves (Barcelone), Thiago Silva (PSG), David Luiz (Chelsea), Marcelo (Real Madrid), Dante (Bayern Munich), Rever (Atlético Mineiro), Luis Filipe (Atletico Madrid).
Milieux : Luiz Gustavo (Bayern Munich), Oscar (Chelsea), Paulinho (Corinthians), Jean (Fluminense), Bernard (Atletico Mineiro), Hernanes (Lazio Rome), Fernando (Chakhtior Donetsk), Jadson (Sao Paulo), Lucas (PSG).
Attaquants : Neymar (Barcelone), Hulk (Zenith Saint-Pétersbourg), Fred (Fluminense), Jô (Porto Alegre).
Palmarès en Coupe des confédérations
1.Brésil 4 (1997, 2005, 2009, 2013)
2.France 2 (2001, 2003)
3.Méxique (1999), Danemark (1995), Argentine (1992) 1
15:00 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brésil, espagne, coupe des confédérations 2013, brésil-espagne 3-0, neymar, fred, paulinho, luiz felipe scolari, thiago silva, david luiz, piqué, sergio ramos