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05/12/2012

Indice de corruption 2012

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Par Jihad Naoufal

Pour rappel, l'ONG allemande Transparency International (1) publie chaque année un classement des Etats les plus corrompus, du moins corrompu au plus corrompu. Cette organisation basée à Berlin définit la corruption comme "l'abus d'une fonction publique à des fins d'enrichissement personnel".

Si le classement 2010 (2) comportait 178 pays et celui de 2011, 182 (3), ce classement 2012 en comprend pour sa part 176.

Point de changement en bas de classement puisque les 7 derniers de 2011 sont toujours bonnets d'âne. La Somalie, véritable "Etat effondré", la Corée du Nord, dernier "Etat totalitaire", et l'Afghanistan sont derniers ex-aequo (174e). Suivent le Soudan (173e), Myanmar (172e), l'Ouzbékistan et le Turkménistan (170èmes ex-aequo). On pourra se demander au passage si les informations concernant ces Etats très fermés sont fiables. On rappelera de même que comme nous l'évoquions dans d'autres notes concernant des classements de pays (Démocratie, Corruption, liberté de presse), on retrouve les mêmes pays classés au même niveau. C'est ainsi que pour le classement de la liberté de presse (4), on retrouve la Corée du Nord avant-dernière et le Turkménistan avant-avant dernier.

En haut du classement, autrement dit les pays les plus "cleans", on retrouve logiquement des pays scandinaves. Le Danemark et la Finlande sont premiers, accompagnés aussi de la Nouvelle-Zélande. Suivent la Suède (4e), Singapour (5e), et la Suisse (6e). La Finlande est également première du classement relatif à la liberté de presse.

Un article paru aujourd'hui dans Le Monde (5) souligne que la zone Euro n'est pas épargnée par la corruption. En effet, l'Italie est 72ème, non loin de la Tunisie (75e), et la Grèce est 94ème.

Au niveau des pays arabes, le Qatar (comme d'habitude) et les Emirats Arabes Unis sont premiers (27e). En Afrique, il s'agit du Botswana (30e). Pour l'Amérique Latine, le Chili et l'Uruguay se partagent la tête du classement (27èmes ex-aequo) alors que le Brésil n'est que 69ème du classement général. Pour les 5 puissances du Conseil de sécurité de l'ONU, le Royaume-Uni est 17ème, les Etats-Unis 19ème, la France 22ème, la Chine 80ème, et la Russie du clan Poutine-Medvedev 133ème (ex-aequo avec l'Iran).

Classement complet : 

http://www.transparency.org/cpi2012/results

 

 

(1) http://www.transparency.org/

(2) Voir la note sur le classement 2010 : 

http://eklektik.hautetfort.com/archive/2010/10/27/les-etats-les-plus-corrompus.html

(3) Voir la note sur le classement 2011 : 

http://eklektik.hautetfort.com/tag/les+etats+les+plus+corrompus

(4) Voir la note sur ce classement : 

http://eklektik.hautetfort.com/tag/indice+de+libert%C3%A9+de+presse+2011-2012

(5) http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/12/05/la-corruption-n-epargne-pas-la-zone-euro-selon-transparency_1799976_3234.html

04/11/2012

Indice de la liberté de la presse 2011-2012

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Par rapport au dernier classement (2010), la liste des pays par Indice de liberté de presse, émise par Reporters sans frontières, n'a pas beaucoup évolué concernant le haut du classement pour 2011-2012. La dernière fois, 6 pays partageaient la première place (Finlande, Islande, Norvège, Pays-Bas, Suède, Suisse), parmi lesquels demeurent premiers ex-aequo la Finlande et la Norvège. Suivent troisièmes ex-aequo l'Estonie (qui gagne 6 places) et les Pays-Bas. L'Autriche est 5ème.

En bas de classement, les mêmes Etats sont toujours les trois bonnets d'âne, le Turkménistan (177e, le pays le plus isolationiste au monde), la Corée du Nord (178e, le "dernier Etat totalitaire" selon l'académicien Pascal Boniface), et l'Erythrée (179e). A noter que le classement 2010 comptait 178 Etats alors que celui-ci en comprend 179.

indice de liberté de presse 2011-2012,reporters sans frontières,indice de liberté de presse2011 : année charnière ?

Printemps arabe oblige, le classement évolue sensiblement au niveau des Etats arabes. Mais ces évolutions sont très contrastées. Si la Tunisie gagne 30 places (134e), l'Egypte en perd 39 (166e), alors que le Bahreïn, où le soulèvement populaire chiite a accouché d'une souris, perde 29 places (173e). Le Yémen, où la violence persiste entre fidèles à Ali Saleh et opposants, stage à la 171ème place (170ème en 2010). Idem bien entendu pour la Syrie de Bachar el Assad qui perd 6 places (176e) alors que le débordement de la crise syrienne au Liban fait perd à ce petit Etat 15 places (93e).

indice de liberté de presse 2011-2012,reporters sans frontières,indice de liberté de presseL'Europe aussi

Les atteintes à la liberté de presse ne concernent pas uniquement le monde arabe et l'Orient. Le Belarus, seul régime autocratique d'Europe, perd 14 places (148), alors que la Turquie, qui a pourtant engagé des réformes démocratiques au début des années 2000, perd 10 places en raisons d'arrestations de grande ampleur de journalistes présumément liés soit au procès contre les militaires (Ergenekon, Balyoz) soit à la rébellion kurde. Si les pays scandinaves conservent leur bon comportement, des pays comme la Grèce (70e), la Bulgarie (80e), et l'Italie (61e), n'évoluent toujours pas en la matière. La France affiche quelques progès en gagnant 6 places (38e).

indice de liberté de presse 2011-2012,reporters sans frontières,indice de liberté de presseDémocraties / régimes durs

Fort logiquement, les régimes autoritaires stagnent également. La Chine (174e ; - 3 places) et l'Iran (175e) se suivent alors que l'Ouganda du président Museveni affiche la plus grande regression (139e ; - 53 places). Toutefois, les régimes "démocratiques" peuvent également etre touchés. Les Etats-Unis perdent 27 places (47e) en raison des arrestations de journalistes couvrant le mouvement de contestation Occupy Wall Street alors que le Brésil en perd 41 (99e) en raison d'une insécurité élevée. Le Chili perd également 47 places (80e) en raison des atteintes à la liberté d'informer dans le cadre des manifestations estudiantines.

Meilleure progression

C'est un des pays les plus pauvres au monde, le Niger, qui affiche la plus progression, en gagnant 75 places et en se positionnant à une probante 29ème place. L'Afrique possède d'ailleurs deux Etats dans les 20 premiers du classement, le Cap-Vert (9e) et la Namibie (20e). Enfin, un autre Etat africain, le Sud-Soudan, est 111ème, ce qui est pas mal pour un pays indépendant depuis un an et demi. J. N

Classement complet

http://fr.rsf.org/spip.php?page=classement&id_rubrique=1043

Classement 2010

http://fr.rsf.org/press-freedom-index-2010,1034.html

21/02/2011

Festival de Berlin 2011

festival de berlin,ashgar farhadi,ulrich kohler,bela tarr,Iran,Hongrie,Allemagne,joshua marston,the forgiveness of bloodLe 61ème Festival de Berlin a décerné l'Our d'or 2011 au réalisateur iranien Ashgar Farhadi, pour son film Une séparation (Nader et simin), une récompense probablement symbolique et qui rappelle le prix Nobel de la paix décerné l'an passé au militant chinois des droits de l'homme Liu Xiaobo (ce qui avait entrainé l'ire de la Chine). Réalisateur de talent, Ashgar Farhadi avait déja obtenu l'Ours d'argent du meilleur réalisateur en 2009 pour son oeuvre A propos d'Elly.

Palmarès de la cérémonie du Festival de Berlin, tenue du 10 au 20 février 2011 :

Ours d'or - Meilleur film : Une separation (Ashgar Farhadi / Iran).

Ours d'argent - Meilleur réalisateur : Le cheval de Turin (Bela Tarr / Hongrie).

Ours d'argent - Grand Prix du Jury : Ulrich Kohler (La maladie du sommeil / Allemagne).

Ours d'argent - meilleure contribution artistique :  Wojciech Staron (meilleure camera / El Premio / Paul Markovitch) et Barbara Enriquez (meilleure production / El Premio / Paul Markovitch).

Meilleure actrice : Ensemble de la distribution feminine (Une separation).

Meilleur acteur : Ensemble de la distribution masculine (Une separation).

Meilleure contribution artistique (musique) : 

Meilleur scénario : Joshua Marston et Andamion Murataj (The forgiveness of Blood / USA).

Prix Alfred Bauer : Wer wenn nicht wir (Andres Veiel / Allemagne).

 

24/10/2010

Women without men

women.jpgSur fond de coup d'Etat de la CIA contre Mohammad Mosadegh (1), le destin de quatre femmes converge vers une jolie maison de campagne, symbole de liberté et d'amitié. Dans un pays (la production cependant n'est pas iranienne) où les droits humains, particulièrement ceux des femmes, sont tous les jours bafoués, Shirin Neshat réalise pour son premier long-métrage un très beau film contemplatif, véritable ode à l'émancipation féminine. Pas sûr que le message plaise à Mahmoud Ahmadinejad...

Women without men (Shirin Neshat, Fr/All/Aut, 2009, 95 mins).    Avec Pegah Peridon, Shabnam Tolouei, Orsolya Toth, Arita Shahrzad, Pegah Ferydoni, Navid Akhavan, Mina Azarian.

- Lion d'argent (Meilleure réalisateur) - Festival de Venise 2009.

- Prix UNICEF (Shirin Neshat) - Festival de Venise 2009.

- Présenté - London Film Festival 2009.

- Présenté - Toronto International Film Festival 2009.

- Présenté - Sundance Film Festival 2010.

- Présenté - Rotterdam International Film Festival 2010.

- Présenté - Beirut International Film Festival 2010.

 

(1) Premier ministre d'Iran sous le règne du Shah (1951-1953), Mohammad Mossadegh est connu pour avoir nationalisé l'industrie pétrolière iranienne en 1951.