27/10/2010
Les Etats les plus corrompus
L'ONG allemande Transparency International vient de publier son classement des Etats les plus corrompus. L'ONG allemande basée à Berlin définit la corruption comme l'abus d'une fonction publique à des fins d'enrichissement personnel.
Par rapport au classement 2009, la Somalie est toujours lanterne rouge (178ème) et donc "pays le plus corrompu de la planète", avec un indice de 1.1 (sur 10). Viennent ensuite Myanmar (177e), l'Afghanistan (176e), l'Irak (175e), puis l'Ouzbékistan, le Turkménistan et le Soudan (172èmes ex-aequo).
En top du classement, 3 Etats occupent la première place avec un indice de 9.3 : le Danemark, la Nouvelle-Zélande et Singapour. Ils occupaient déjà ce rang l'an passé. Viennent ensuite la Finlande et la Suède, 4èmes ex-aequo (indice 9.2), suivies du Canada (6ème) et des Pays-Bas (7ème).
Certains pays ont amélioré leur score (Macédoine, Jamaïque, Qatar, Gambie...) alors que d'autres sont en régression. Parmi les démocraties occidentales, citons la Grèce (78e), l'Italie (67e), la République Tchèque (53e) mais aussi les Etats-Unis d'Amérique (22ème, pas terrible pour la prétendue nation de la liberté). La France est 25ème, pas génial non plus pour le pays des droits de l'homme. Le Royaume-Uni est 20ème et l'Allemagne est 15ème (ex-aequo avec l'Autriche). Deux régimes durs, la Chine et l'Iran, sont respectivement aux rangs 78 et 140.
Par groupement régional, Barbade est 1er pour la zone Caraïbes (17e), le Qatar l'est de même pour la région Proche-Orient - Golfe persique (19e), en Amérique latine, c'est le Chili, en Asie de l'est le Japon, (17ème, ex-aequo avec Barbade). Le Botswana est le pays africain "le moins corrompu" (33ème).
Liste complète sur le site de Transparency International
http://www.transparency.org/policy_research/surveys_indic...
20:23 Publié dans Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : indice de corruption, indice de corruption 2010, pays les plus corrompus, irak, myanmar, somalie, afghanistan, danemark, nouvelle-zélande, singapour, finlande, etats-unis, suède, italie, france, grèce, transparency international, turkménistan
23/06/2008
EURO 2008 : Espagne - Italie 0-0 a.p (4-2 t.a.b)
L'Espagne franchit un cap
En éliminant hier l'Italie en quarts de finale, l'Espagne atteint pour la première fois depuis 1984 une demi-finale d'une grande compétition. Cette année, les Ibériques s'étaient inclinés en finale de l'Euro face à la France (on se souvient bien de l'erreur d'Arconada). Une belle récompense pour cette sélection toujours bien placée mais qui n'arrivait jamais à se surpasser lors des matchs cruciaux. En 2006, l'Espagne était considérée comme un outsider pour la victoire finale. Un brin arrogants et pas assez expérimentés, les joueurs de Luis Aragones s'étaient cassés les dents face à la France en huitièmes (1-3). Aujourd'hui, les joueurs ont deux ans de plus et l'équipe a mûri. Dans ce match plutôt soporifique (1 occasion franche de chaque côté), Fernando Torres et compagnie ont souffert face à une équipe italienne qui a fermé le jeu. Direction les tirs aux buts. Si Güiza a loupé son tir côté espagnol, deux joueurs italiens ont manqué leur tentative côté italien. De Rossi (qui avait marqué son tir au but en 2006 contre la France en finale) et Di Natale (qui n'aurait peut-être pas du tirer, vu qu'il était conspué en permanence par le public) ont vu leurs tirs repoussés par Casillas. Comme quoi, on ne peut pas toujours gagner aux tirs aux buts. L'Italie l'avait fait en finale de Coupe du monde 2006, l'Espagne s'était inclinée en quarts de finale (contre la Corée) lors du mondial 2002... Si le résultat est étriqué, la victoire finale espagnole demeure logique, dans la mesure où c'est l'équipe qui a pratiqué un meilleur football durant la compétition qui l'a emporté. En effet, l'Italie n'a rien prouvé, lors de cet Euro, mis à part une bonne rigueur tactique par moments. Elle aura marqué 3 buts et encaissé 4, remporté 1 match pour 2 matchs nul et 1 défaite, statistique indigne pour équipe qui est tout de même championne du monde en titre.
DIMANCHE 22 JUIN :
ESPAGNE - ITALIE 0-0 a.p (4-2, tirs aux buts)
Avertissements : Iniesta (11e), Villa (72e), Cazorla (113e) pour l'Espagne ; Ambrosini (31e) pour l'Italie.
Tirs aux buts : Villa, Cazorla, Senna, Güiza (manqué), Fabregas pour l'Espagne ; Grosso, De Rossi (manqué), Camoranesi, Di Natale (manqué) pour l'Italie.
Espagne : Casillas (cap.) - Sergio Ramos, Marchena, Puyol, Capdevila - Iniesta (Cazorla, 59e), Senna, Xavi (Fabregas, 59e), Silva - Fernando Torres (Güiza, 85e), Villa.
Italie : Buffon (cap.) - Zambrotta, Panucci, Chiellini, Grosso - Aquilani (Del Piero, 108e), De Rossi, Ambrosini - Perrotta (Camoranesi, 58e) - Toni, Cassano (Di Natale, 75e).
17:00 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : euro 2008, espagne-italie 0-0 (4-2 t.a.b), espagne-italie, espagne, italie, euro
19/06/2008
EURO 2008 - Quarts de finale
Alors que les quarts de finale de l'Euro débutent tout à l'heure (Portugal-Allemagne), retour sur la dernière confrontation qui opposa les équipes qui s'affrontent (lors d'une phase finale d'une grande compétition) :
Portugal - Allemagne (19 juin) : C'est le remake du match comptant pour la 3ème place lors de la Coupe du monde 2006. Devant leur public, les Allemands l'emportèrent nettement (3-1) grâce notamment à un doublé de Bastian Schweinsteiger. Titulaire ce soir, celui-ci aimerait bien récidiver. Mais le Portugal version 2008 n'est plus celui de 2006 et les Allemands auront fort à faire face à la bande à Scolari. Réponse dans quelques heures.
Croatie - Turquie (20 juin) : Les deux équipes s'étaient affrontées lors du premier tour de l'Euro 96. Les Croates l'emportèrent dans les derniers instants (1-0) grâce à Goran Vlaovic, entré en cours de jeu.
Pays-Bas - Russie (21 juin) : L'équipe de Russie, existant sous cette appelation depuis 1992, ces deux équipes ne s'étaient pas encore affrontées en phase finale de compétition majeure. A l'Euro 92, les Pays-Bas et la "CEI" firent match nul (0-0) lors du premier tour (la Hollande finit première du groupe et la CEI dernière). Et comment ne pas oublier la finale de l'Euro 88 entre l'URSS et les Pays-Bas (0-2), Marco Van Basten marquant le deuxième but de son équipe d'une reprise de volée magistrale. Vingt ans plus tard, Van Basten sera cette fois sur le banc.
Espagne - Italie (22 juin) : On se souvient de ce fameux coup de coude assené par Mauro Tassotti à Luis Enrique (qui aura le nez cassé) dans la surface de réparation et dans les arrêts de jeu. Tassotti sera ensuite trahi par la vidéo et suspendu plusieurs matchs, ce qui scellera sa carrière internationale. En fin de rencontre, alors que le score était de (1-1), l'attaquant de Barcelone, Julio Salinas, eut l'occasion de tuer le match mais il manquait incroyablement son face à face avec Pagliuca ("la plus grande erreur de ma vie", affirmera-t-il par la suite). Tournant du match car Roberto Baggio donnait la victoire aux siens à la 87ème minute.
18/06/2008
EURO 2008 : Groupe C
L'Italie ok, la France out
On se souvient que le 09 juillet 2006, lors d'un débat sur Infosport entre spécialistes du ballon rond, un commentateur avait affirmé que l'après-Zidane serait très compliqué pour l'équipe de France, comme le fut l'après-Raymond Kopa et l'après-Platini. A ce commentaire, Lionel Charbonnier, présent sur le plateau, avait répondu "c'est très malheureux de parler comme ça". Eh bien, à l'heure où l'équipe de France vient d'être éliminée de l'Euro après 1 match nul et deux défaites, on réalise bien que cette personne (on ne se souvient plus qui c'était) a eu raison et que Charbonnier n'a jamais été un visionnaire. Car disons-le franchement, mis à part le France-Italie (3-1) de septembre 2006, les Tricolores n'ont jamais effectué une prestation probante depuis le départ à la retraite de Zidane. La fusion entre jeunes et vieux, voulue par Domenech, n'a pas fonctionné pour quelques raisons très simples. D'abord, 2 années est un laps de temps trop court. Ensuite, les jeunes (Benzema, Nasri et les autres) sont trop jeunes (20 ans) et les vieux sont trop vieux (Thuram, Makelele, voire Sagnol). On dit qu'une équipe se construit en 4 ans. Il fallait donc s'attendre à un échec des Bleus à l'Euro. Avec des joueurs talentueux (Flamini, Sagna, Clerc, L. Diarra, Benzema, Ben Arfa, Madanda) alliés à des valeurs sures (Evra, Henry, Ribéry, Toulalan), une équipe devrait par contre être prête pour le Mondial 2010, à condition bien sûr de passer la phase éliminatoire.
A l'heure de faire le bilan de l'Euro, les médias s'attèlent à expliquer l'échec des Bleus. Pour notre part, nous ne partirons pas dans des détails exhaustifs. Disons que l'équipe de France a manqué cruellement d'un fond de jeu et qu'elle n'était tout simplement pas assez compétitive, en comparaison aux autres équipes (Espagne, Portugal, Pays-Bas). On notera également un coaching très défecteux de la part de Raymond Domenech. Exemples :
1.Associer Anelka à Benzema lors de Roumanie-France (0-0) alors que ces deux-là n'ont presque jamais joué ensemble en équipe de France.
2.Titulariser Abibal et Malouda alors que ces deux-là n'ont plus le même rendement depuis leur départ de Lyon l'an passé (à Barcelone et à Chelsea). Après Roumanie-France, Abidal a été écarté (mais re-aligné dans l'axe contre l'Italie !) mais Malouda était quand même titulaire lors de Pays-Bas-France (4-1).
3.Trimbaler Ribéry du flanc gauche au flanc droit lors des deux premiers matchs.
4.Faire entrer en jeu Nasri à la 10ème minute lors de France-Italie (en remplacement de Ribéry, blessé) pour le refaire sortir suite à l'expulsion de Abidal, à la 26ème minute (bravo pour la confiance).
5.Faire entrer en cours de jeu un joueur très inexpérimenté comme Batefimbi Gomis, qui n'aura rien apporté à l'équipe, en raison d'un jeu trop lent.
Bref, les raisons sont nombreuses et si l'on ajoute que lors de France-Italie (0-2), le destin n'a pas aidé les Bleus (blessure de Ribéry, expulsion de Abidal) et l'arbitre tchèque Lubos Michel a franchement été très mauvais (on espère qu'il n'arbitrera pas la finale de l'Euro), on voit bien que ce n'était pas leurs soirée hier ni leur Euro d'ailleurs.
L'élimination de l'équipe de France n'est pas une véritable surprise car dans ce groupe de la mort, il fallait bien qu'une équipe parmi les Pays-Bas, la France et l'Italie soit éliminée. Ce qui a étonné par contre est la manière mais aussi la gestion des matchs des Bleus.
Sacré Van Basten
Après un début catastrophique, l'Italie s'en sort bien. En battant la France, l'Italie accroche la seconde place grâce au revers de la Roumanie contre les Pays-Bas. Il faut dire qu'on s'attendait à une victoire roumaine en raison du turn-over annonçé par Van Basten (les Pays-Bas étaient premiers du groupe quelque soit le résultat du match). On pensait également à un arrangement tacite entre Hollandais et Roumains puisque les Pays-Bas peuvent recroiser en demi-finale le second du groupe. Eh bien il n'en fut rien. En dépit de 9 changements opérés (même le gardien Van der Sar n'a pas été titulatisé), Van Basten a bluffé tout le monde. Son équipe a joué le jeu (félicitations donc pour l'impeccable état d'esprit) face à une équipe roumaine trop prétentieuse (on se souvient de propos de certains joueurs avant Italie-Roumanie) et qui a du penser que la vie serait facile face à l'équipe B de la Hollande. Les Bataves l'emportent (2-0) et renvoient les Roumains à leurs études.
En quarts de finale, les Pays-Bas affronteront soit la Suède soit la Russie (ces deux-là s'affrontent ce soir) et l'Italie jouera l'Espagne. Privés de Gattuso et Pirlo, les Transalpins ne seront pas à la fête face à Fernando Torres et compagnie.
MARDI 17 JUIN :
France - Italie 0-2 : Pirlo (26e s.p), De Rossi (62e).
Expulsion : Abidal (26e).
France : Coupet - Clerc, Gallas, Abidal, Evra - Toulalan, Makelele - Govou (Anelka, 66e), Benzema, Ribéry (Nasri, 10e, Boumsong, 26e) - Henry (cap.).
Italie : Buffon (cap.) - Zambrotta, Panucci, Chiellini, Grosso - Pirlo (Ambrosini, 55e), De Rossi - Gattuso (Aquilani, 83e), Perrotta (Camoranesi, 64e) - Toni, Cassano.
Pays-Bas - Roumanie 2-0 : Huntelaar (54e), Van Persie (87e).
Pays-Bas : Stekelenburg - Boulahrouz (Melchiot, 58e), Heitinga (cap.), Bouma, De Cler - De Zeeuw, Engelaar - Afellay, Van Persie, Robben (Kuyt, 62e) - Huntelaar (Vennegoor of Hesselink, 83e).
Roumanie : Lobont - Contra, Tamas, Ghionea, Rat - Codrea (Dica, 72e), Cocis, Chivu (cap.) - Nicolita, M. Niculae (D. Niculae, 60e), Mutu.
Classement : 1.Pays-Bas 9 (+8) ; 2.Italie 4 (-1) ; 3.Roumanie 2 (-2) ; 4.France 1 (-5).
17:30 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : euro 2008, france-italie 0-2, pays-bas-roumanie 2-0, équipe de france, domenech, france, italie, euro
10/06/2008
EURO 2008 : Groupe C
Les Pays-Bas cartonnent, la France muette
Le champion du monde italien est tombé de très haut. L'Italie s'est faite très sévèrement corrigée par une équipe de Hollande étincellante (3-0), où les milieux créateurs Sneijder et Van der Vart ont brillé. Le premier fut à l'origine du premier but, sa frappe étant déviée par Van Nistelrooy (26e, en position flagrante de hors-jeu) dans les buts de Buffon. Sneidjer marquait ensuite le deuxième but suite à une contre-attaque d'école. Sur une remise de la tête de Kuyt, il marquait de près, délaissé dans la surface par Barzagli (31e). Dépassée au milieu, maladroite devant (à l'image de Luca Toni) et lente derrière à l'image de la charnière Materazzi-Barzagli (n'est pas Cannavaro qui veut), la squadra azurra tentait de réagir mais en vain. C'est une équipe en fin de cycle que l'on a semblé voir ce soir et dont la moyenne d'âge (record) était de 31 ans... Sur un nouveau contre, la messe était dite, Van Bronckhorst, initiateur du contre qui mena au deuxième but, marquait de la tête de près, sur un centre de Kuyt (79e).
Dans le premier match, la France, privée de Vieira et Henry blessés et en panne d'efficacité offensive, a été incapable de marquer contre une équipe de Roumanie recroquevillée en défense. Résultat : match nul et vierge. Une chose est certaine, les Pays-Bas se sont enfin surpassés dans une compétition majeure et se placent comme favoris, tout comme l'Allemagne et le Portugal. Gageons donc que les Bataves passeront le premier tour. Par contre, l'Italie et la France ne le feront peut-être pas. Car l'Italie, humiliée ce soir, va tenter un sursaut d'orgueil et lorsqu'on sait qu'elle et la France se croiseront le 17 juin pour leur dernier match de poule, on imagine qu'une des deux quittera la compétition. "Groupe de la mort" oblige. La France devra donc battre les Pays-Bas vendredi prochain.
LUNDI 09 JUIN :
Roumanie - France 0-0
Roumanie : Lobont - Contra, Tamas, Goian, Rat - Cocis (Codrea, 63e), Radoi (Dica, 90e+3), Chivu (cap.) - Nicolita, D. Niculae, Mutu (M. Niculae, 78e).
France : Coupet - Sagnol, Thuram (cap.), Gallas, Abidal - Ribéry, Toulalan, Makelele, Malouda - Benzema (Nasri, 77e), Anelka (Gomis, 72e).
Pays-Bas - Italie 3-0 : Van Nistelrooy (26e), Sneijder (31e), Van Bronckhorst (79e).
Pays-Bas : Van der Sar (cap.) - Boulahrouz (Heitinga, 77e), Ooijer, Mathijsen, Van Bronckhorst - De Jong, Engelaar - Kuyt (Afellay, 81e), Van der Vart, Sneijder - Van Nistelrooy (Van Persie, 70e).
Italie : Buffon (cap.) - Panucci, Barzagli, Materazzi (Grosso, 55e), Zambrotta - Gattuso, Pirlo, Ambrosini - Camoranesi (Cassano, 74e), Toni, Di Natale (Del Piero, 64e).
Classement : 1.Pays-Bas 3 (+3) ; 2.France 1, Roumanie 1 ; 4.Italie 0 (-3).
01:30 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : euro 2008, roumanie-france 0-0, pays-bas-italie 3-0, euro, france, pays-bas, roumanie, italie