23/06/2008
EURO 2008 : Espagne - Italie 0-0 a.p (4-2 t.a.b)
L'Espagne franchit un cap
En éliminant hier l'Italie en quarts de finale, l'Espagne atteint pour la première fois depuis 1984 une demi-finale d'une grande compétition. Cette année, les Ibériques s'étaient inclinés en finale de l'Euro face à la France (on se souvient bien de l'erreur d'Arconada). Une belle récompense pour cette sélection toujours bien placée mais qui n'arrivait jamais à se surpasser lors des matchs cruciaux. En 2006, l'Espagne était considérée comme un outsider pour la victoire finale. Un brin arrogants et pas assez expérimentés, les joueurs de Luis Aragones s'étaient cassés les dents face à la France en huitièmes (1-3). Aujourd'hui, les joueurs ont deux ans de plus et l'équipe a mûri. Dans ce match plutôt soporifique (1 occasion franche de chaque côté), Fernando Torres et compagnie ont souffert face à une équipe italienne qui a fermé le jeu. Direction les tirs aux buts. Si Güiza a loupé son tir côté espagnol, deux joueurs italiens ont manqué leur tentative côté italien. De Rossi (qui avait marqué son tir au but en 2006 contre la France en finale) et Di Natale (qui n'aurait peut-être pas du tirer, vu qu'il était conspué en permanence par le public) ont vu leurs tirs repoussés par Casillas. Comme quoi, on ne peut pas toujours gagner aux tirs aux buts. L'Italie l'avait fait en finale de Coupe du monde 2006, l'Espagne s'était inclinée en quarts de finale (contre la Corée) lors du mondial 2002... Si le résultat est étriqué, la victoire finale espagnole demeure logique, dans la mesure où c'est l'équipe qui a pratiqué un meilleur football durant la compétition qui l'a emporté. En effet, l'Italie n'a rien prouvé, lors de cet Euro, mis à part une bonne rigueur tactique par moments. Elle aura marqué 3 buts et encaissé 4, remporté 1 match pour 2 matchs nul et 1 défaite, statistique indigne pour équipe qui est tout de même championne du monde en titre.
DIMANCHE 22 JUIN :
ESPAGNE - ITALIE 0-0 a.p (4-2, tirs aux buts)
Avertissements : Iniesta (11e), Villa (72e), Cazorla (113e) pour l'Espagne ; Ambrosini (31e) pour l'Italie.
Tirs aux buts : Villa, Cazorla, Senna, Güiza (manqué), Fabregas pour l'Espagne ; Grosso, De Rossi (manqué), Camoranesi, Di Natale (manqué) pour l'Italie.
Espagne : Casillas (cap.) - Sergio Ramos, Marchena, Puyol, Capdevila - Iniesta (Cazorla, 59e), Senna, Xavi (Fabregas, 59e), Silva - Fernando Torres (Güiza, 85e), Villa.
Italie : Buffon (cap.) - Zambrotta, Panucci, Chiellini, Grosso - Aquilani (Del Piero, 108e), De Rossi, Ambrosini - Perrotta (Camoranesi, 58e) - Toni, Cassano (Di Natale, 75e).
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19/06/2008
EURO 2008 - Quarts de finale
Alors que les quarts de finale de l'Euro débutent tout à l'heure (Portugal-Allemagne), retour sur la dernière confrontation qui opposa les équipes qui s'affrontent (lors d'une phase finale d'une grande compétition) :
Portugal - Allemagne (19 juin) : C'est le remake du match comptant pour la 3ème place lors de la Coupe du monde 2006. Devant leur public, les Allemands l'emportèrent nettement (3-1) grâce notamment à un doublé de Bastian Schweinsteiger. Titulaire ce soir, celui-ci aimerait bien récidiver. Mais le Portugal version 2008 n'est plus celui de 2006 et les Allemands auront fort à faire face à la bande à Scolari. Réponse dans quelques heures.
Croatie - Turquie (20 juin) : Les deux équipes s'étaient affrontées lors du premier tour de l'Euro 96. Les Croates l'emportèrent dans les derniers instants (1-0) grâce à Goran Vlaovic, entré en cours de jeu.
Pays-Bas - Russie (21 juin) : L'équipe de Russie, existant sous cette appelation depuis 1992, ces deux équipes ne s'étaient pas encore affrontées en phase finale de compétition majeure. A l'Euro 92, les Pays-Bas et la "CEI" firent match nul (0-0) lors du premier tour (la Hollande finit première du groupe et la CEI dernière). Et comment ne pas oublier la finale de l'Euro 88 entre l'URSS et les Pays-Bas (0-2), Marco Van Basten marquant le deuxième but de son équipe d'une reprise de volée magistrale. Vingt ans plus tard, Van Basten sera cette fois sur le banc.
Espagne - Italie (22 juin) : On se souvient de ce fameux coup de coude assené par Mauro Tassotti à Luis Enrique (qui aura le nez cassé) dans la surface de réparation et dans les arrêts de jeu. Tassotti sera ensuite trahi par la vidéo et suspendu plusieurs matchs, ce qui scellera sa carrière internationale. En fin de rencontre, alors que le score était de (1-1), l'attaquant de Barcelone, Julio Salinas, eut l'occasion de tuer le match mais il manquait incroyablement son face à face avec Pagliuca ("la plus grande erreur de ma vie", affirmera-t-il par la suite). Tournant du match car Roberto Baggio donnait la victoire aux siens à la 87ème minute.
18/06/2008
EURO 2008 : Groupe C
L'Italie ok, la France out
On se souvient que le 09 juillet 2006, lors d'un débat sur Infosport entre spécialistes du ballon rond, un commentateur avait affirmé que l'après-Zidane serait très compliqué pour l'équipe de France, comme le fut l'après-Raymond Kopa et l'après-Platini. A ce commentaire, Lionel Charbonnier, présent sur le plateau, avait répondu "c'est très malheureux de parler comme ça". Eh bien, à l'heure où l'équipe de France vient d'être éliminée de l'Euro après 1 match nul et deux défaites, on réalise bien que cette personne (on ne se souvient plus qui c'était) a eu raison et que Charbonnier n'a jamais été un visionnaire. Car disons-le franchement, mis à part le France-Italie (3-1) de septembre 2006, les Tricolores n'ont jamais effectué une prestation probante depuis le départ à la retraite de Zidane. La fusion entre jeunes et vieux, voulue par Domenech, n'a pas fonctionné pour quelques raisons très simples. D'abord, 2 années est un laps de temps trop court. Ensuite, les jeunes (Benzema, Nasri et les autres) sont trop jeunes (20 ans) et les vieux sont trop vieux (Thuram, Makelele, voire Sagnol). On dit qu'une équipe se construit en 4 ans. Il fallait donc s'attendre à un échec des Bleus à l'Euro. Avec des joueurs talentueux (Flamini, Sagna, Clerc, L. Diarra, Benzema, Ben Arfa, Madanda) alliés à des valeurs sures (Evra, Henry, Ribéry, Toulalan), une équipe devrait par contre être prête pour le Mondial 2010, à condition bien sûr de passer la phase éliminatoire.
A l'heure de faire le bilan de l'Euro, les médias s'attèlent à expliquer l'échec des Bleus. Pour notre part, nous ne partirons pas dans des détails exhaustifs. Disons que l'équipe de France a manqué cruellement d'un fond de jeu et qu'elle n'était tout simplement pas assez compétitive, en comparaison aux autres équipes (Espagne, Portugal, Pays-Bas). On notera également un coaching très défecteux de la part de Raymond Domenech. Exemples :
1.Associer Anelka à Benzema lors de Roumanie-France (0-0) alors que ces deux-là n'ont presque jamais joué ensemble en équipe de France.
2.Titulariser Abibal et Malouda alors que ces deux-là n'ont plus le même rendement depuis leur départ de Lyon l'an passé (à Barcelone et à Chelsea). Après Roumanie-France, Abidal a été écarté (mais re-aligné dans l'axe contre l'Italie !) mais Malouda était quand même titulaire lors de Pays-Bas-France (4-1).
3.Trimbaler Ribéry du flanc gauche au flanc droit lors des deux premiers matchs.
4.Faire entrer en jeu Nasri à la 10ème minute lors de France-Italie (en remplacement de Ribéry, blessé) pour le refaire sortir suite à l'expulsion de Abidal, à la 26ème minute (bravo pour la confiance).
5.Faire entrer en cours de jeu un joueur très inexpérimenté comme Batefimbi Gomis, qui n'aura rien apporté à l'équipe, en raison d'un jeu trop lent.
Bref, les raisons sont nombreuses et si l'on ajoute que lors de France-Italie (0-2), le destin n'a pas aidé les Bleus (blessure de Ribéry, expulsion de Abidal) et l'arbitre tchèque Lubos Michel a franchement été très mauvais (on espère qu'il n'arbitrera pas la finale de l'Euro), on voit bien que ce n'était pas leurs soirée hier ni leur Euro d'ailleurs.
L'élimination de l'équipe de France n'est pas une véritable surprise car dans ce groupe de la mort, il fallait bien qu'une équipe parmi les Pays-Bas, la France et l'Italie soit éliminée. Ce qui a étonné par contre est la manière mais aussi la gestion des matchs des Bleus.
Sacré Van Basten
Après un début catastrophique, l'Italie s'en sort bien. En battant la France, l'Italie accroche la seconde place grâce au revers de la Roumanie contre les Pays-Bas. Il faut dire qu'on s'attendait à une victoire roumaine en raison du turn-over annonçé par Van Basten (les Pays-Bas étaient premiers du groupe quelque soit le résultat du match). On pensait également à un arrangement tacite entre Hollandais et Roumains puisque les Pays-Bas peuvent recroiser en demi-finale le second du groupe. Eh bien il n'en fut rien. En dépit de 9 changements opérés (même le gardien Van der Sar n'a pas été titulatisé), Van Basten a bluffé tout le monde. Son équipe a joué le jeu (félicitations donc pour l'impeccable état d'esprit) face à une équipe roumaine trop prétentieuse (on se souvient de propos de certains joueurs avant Italie-Roumanie) et qui a du penser que la vie serait facile face à l'équipe B de la Hollande. Les Bataves l'emportent (2-0) et renvoient les Roumains à leurs études.
En quarts de finale, les Pays-Bas affronteront soit la Suède soit la Russie (ces deux-là s'affrontent ce soir) et l'Italie jouera l'Espagne. Privés de Gattuso et Pirlo, les Transalpins ne seront pas à la fête face à Fernando Torres et compagnie.
MARDI 17 JUIN :
France - Italie 0-2 : Pirlo (26e s.p), De Rossi (62e).
Expulsion : Abidal (26e).
France : Coupet - Clerc, Gallas, Abidal, Evra - Toulalan, Makelele - Govou (Anelka, 66e), Benzema, Ribéry (Nasri, 10e, Boumsong, 26e) - Henry (cap.).
Italie : Buffon (cap.) - Zambrotta, Panucci, Chiellini, Grosso - Pirlo (Ambrosini, 55e), De Rossi - Gattuso (Aquilani, 83e), Perrotta (Camoranesi, 64e) - Toni, Cassano.
Pays-Bas - Roumanie 2-0 : Huntelaar (54e), Van Persie (87e).
Pays-Bas : Stekelenburg - Boulahrouz (Melchiot, 58e), Heitinga (cap.), Bouma, De Cler - De Zeeuw, Engelaar - Afellay, Van Persie, Robben (Kuyt, 62e) - Huntelaar (Vennegoor of Hesselink, 83e).
Roumanie : Lobont - Contra, Tamas, Ghionea, Rat - Codrea (Dica, 72e), Cocis, Chivu (cap.) - Nicolita, M. Niculae (D. Niculae, 60e), Mutu.
Classement : 1.Pays-Bas 9 (+8) ; 2.Italie 4 (-1) ; 3.Roumanie 2 (-2) ; 4.France 1 (-5).
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10/06/2008
EURO 2008 : Groupe C
Les Pays-Bas cartonnent, la France muette
Le champion du monde italien est tombé de très haut. L'Italie s'est faite très sévèrement corrigée par une équipe de Hollande étincellante (3-0), où les milieux créateurs Sneijder et Van der Vart ont brillé. Le premier fut à l'origine du premier but, sa frappe étant déviée par Van Nistelrooy (26e, en position flagrante de hors-jeu) dans les buts de Buffon. Sneidjer marquait ensuite le deuxième but suite à une contre-attaque d'école. Sur une remise de la tête de Kuyt, il marquait de près, délaissé dans la surface par Barzagli (31e). Dépassée au milieu, maladroite devant (à l'image de Luca Toni) et lente derrière à l'image de la charnière Materazzi-Barzagli (n'est pas Cannavaro qui veut), la squadra azurra tentait de réagir mais en vain. C'est une équipe en fin de cycle que l'on a semblé voir ce soir et dont la moyenne d'âge (record) était de 31 ans... Sur un nouveau contre, la messe était dite, Van Bronckhorst, initiateur du contre qui mena au deuxième but, marquait de la tête de près, sur un centre de Kuyt (79e).
Dans le premier match, la France, privée de Vieira et Henry blessés et en panne d'efficacité offensive, a été incapable de marquer contre une équipe de Roumanie recroquevillée en défense. Résultat : match nul et vierge. Une chose est certaine, les Pays-Bas se sont enfin surpassés dans une compétition majeure et se placent comme favoris, tout comme l'Allemagne et le Portugal. Gageons donc que les Bataves passeront le premier tour. Par contre, l'Italie et la France ne le feront peut-être pas. Car l'Italie, humiliée ce soir, va tenter un sursaut d'orgueil et lorsqu'on sait qu'elle et la France se croiseront le 17 juin pour leur dernier match de poule, on imagine qu'une des deux quittera la compétition. "Groupe de la mort" oblige. La France devra donc battre les Pays-Bas vendredi prochain.
LUNDI 09 JUIN :
Roumanie - France 0-0
Roumanie : Lobont - Contra, Tamas, Goian, Rat - Cocis (Codrea, 63e), Radoi (Dica, 90e+3), Chivu (cap.) - Nicolita, D. Niculae, Mutu (M. Niculae, 78e).
France : Coupet - Sagnol, Thuram (cap.), Gallas, Abidal - Ribéry, Toulalan, Makelele, Malouda - Benzema (Nasri, 77e), Anelka (Gomis, 72e).
Pays-Bas - Italie 3-0 : Van Nistelrooy (26e), Sneijder (31e), Van Bronckhorst (79e).
Pays-Bas : Van der Sar (cap.) - Boulahrouz (Heitinga, 77e), Ooijer, Mathijsen, Van Bronckhorst - De Jong, Engelaar - Kuyt (Afellay, 81e), Van der Vart, Sneijder - Van Nistelrooy (Van Persie, 70e).
Italie : Buffon (cap.) - Panucci, Barzagli, Materazzi (Grosso, 55e), Zambrotta - Gattuso, Pirlo, Ambrosini - Camoranesi (Cassano, 74e), Toni, Di Natale (Del Piero, 64e).
Classement : 1.Pays-Bas 3 (+3) ; 2.France 1, Roumanie 1 ; 4.Italie 0 (-3).
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17/11/2007
EURO 2008 : 1er dénouement
Ukraine-France de mercredi comptera finalement pour du beurre puisque l'Italie est allée gagner en Ecosse (2-1) (comme nous l'avions prévu dans une note du 18.10.07). L'Ecosse est donc éliminée. L'Italie et la France sont qualifiées et les matchs de mercredi ne serviront à rien, sauf à determiner qui sera premier du groupe (sans importance). La France jouera donc l'Ukraine (qui s'est inclinée ce soir face à la Lituanie) et l'Italie jouera les Féroé. Autant dire que les 2 seront démobilisés. Les Ecossais ont très mal débuté leur match, encaissant un but de l'intenable Luca Toni après 1 minute de jeu seulement. Face à des transalpins qui ont joué très haut d'entrée de jeu, les hommes d'Alex McLeish ont effectué une 1ère mi-temps calamiteuse, une pluie battante et un terrain gorgé d'eau n'aidant pas. De retour des vestiaires, la hargne écossaise se remettait en marche et était récompensée par un but du capitaine Ferguson (en position de hors-jeu) après une faute de main de Buffon. L'Italie commençait dès lors à douter et l'Ecosse à prendre l'ascendant mais McCulloch ratait l'immanquable (81e). Une nouvelle erreur grossière de l'arbitre permettrait à l'Italie d'obtenir un coup-franc côté droit alors que la faute était italienne. Pirlo déposait le ballon sur la tête de Panucci qui décroisait superbement sa tête. On jouait la 91ème minute. Raymond Domenech se sera déplacé pour rien en Lituanie.
Buts : B. Ferguson (65e) pour l'Ecosse ; Toni (2e), Panucci (91e) pour l'Italie.
Avertissements : Naysmith (34e), McCulloch (44e) pour l'Ecosse ; Toni (45e) pour l'Italie.
Ecosse : Gordon - Hutton, Weir, McManus, Naysmith - B. Ferguson (cap.), Hartley, Fletcher - Brown (Miller, 74e), McCulloch (Boyd, 90e) - McFadden.
Italie : Buffon - Panucci, Cannavaro (cap.), Barzagli, Zambrotta - Gattuso (De Rossi, 87e), Pirlo, Ambrosini - Camoranesi (Chiellini, 83e), Toni, Di Natale (Aquinta, 68e).
Autre match :
Lituanie - Ukraine 2-0 : Savenas (41e), Danilevicius (67e).
Classement :
1.Italie 27 points (11 matchs)
2.France 25 (11)
3.Ecosse 24 (12)
4.Ukraine 16 (11)
5.Lituanie 13 (11)
6.Géorgie 10 (11)
7.Iles Féroé 0 (11)
22:00 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ecosse-italie 1-2, euro 2008, france, italie