01/05/2020
Bières trappistes
Pour notre 1000ème note, nous avons simplement opté pour une petite note sur les bières trappistes, vu que notre collection actuelle de photos de bières goûtées atteint les 640 dont 100 bières belges. La Belgique est bien entendu connue pour ses bières et parmi celles-ci figurent celles qu'on dénomme les bières trappistes. Ce sont des bières brassées par ou sous contrôle des moines trappistes (ce sont les membres de l'ordre cistercien de la Stricte observance, vivant selon la règle de Saint-Benoît).
Généralement de fermentation haute, les bières trappistes sont actuellement au nombre de 14 mais pour pouvoir arborer le logo "Authentic Trappist Product", elles doivent respecter les critères de l'Association internationale trappiste. Par conséquent, la bière trappiste française Mont des Cats (qui brassa dans sa propre abbaye de 1847 à 1905) ne peut arborer le logo car elle est brassée et embouteillée actuellement à l'abbaye Notre-Dame de Scourmont, à Chimay (Belgique). Il en va de même pour la bière trappiste espagnole Cerveza Cardena. Les critères pour arborer le logo ATP sont les suivants :
- brassage à l'intérieur des murs d'une abbaye (ou à proximité)
- lien de subordination avec le monastère et appartenance à la culture d'entreprise propre au projet de vie monastique.
- Bénéfices affectés à la subsistance des moines , à l'entretien du site de l'abbaye et aux œuvres caritatives de la communauté monastique.
Il existe ainsi 14 bières trappistes (dont 12 "labellisées ATP"). Comme cette tradition provient de Belgique, les bières trappistes belges sont majoritaires dans ce classement. Celui-ci présente ces bières trappistes par ordre de création de la bière. En bleu, celles que nous avons déjà goûtées (avec un amour spécial pour la Orval).
- Rochefort (Belgique) - 1595 - brassée à l'abbaye Notre-Dame de Saint-Rémy (Rochefort, province de Namur).
- Westmalle (Belgique) - 1836 - abbaye Notre-Dame du Sacré-Coeur de Westmalle (Malle, Angers).
- Westvleteren (Belgique) - 1838 - abbaye Saint-Sixte de Westvleteren (Vleteren, Flandres occidentale).
- Chimay (Belgique) - 1862 - abbaye Notre-Dame de Scourmont (Chimay, Hainaut).
- La Trappe (Pays-Bas) - 1884 - abbaye Notre-Dame de Koningshoeven (Berkel-Enschot, Barbant-Septentrional).
- Orval (Belgique) - 1931 - abbaye Notre-Dame d'Orval (Florenville, Luxembourg).
- Achel (Belgique) - 1850 - abbaye Notre-Dame de Saint-Benoît d'Achel (Achel, Limbourg).
- Mont des Cats (France) - 2011 - commercialisée par l'abbaye du Mont des Cats (Godewaersvelde, département du Nord) mais brassée à l'abbaye Notre-Dame de Scourmont (Chimay). Non labellisée ATP.
- Stift Engelszell (Autriche) - 2012 - abbaye d'Engelszell (Engelhartszell, Haute-Autriche).
- Spencer (Etats-Unis) - 2013 - abbaye Saint-Joseph (Spencer, Massachusetts).
- Zundert (Pays-Bas) - 2014 - abbaye Notre-Dame-du-Refuge (Zundert, Brabant-Septentrional).
- Tre Fontane (Italie) - 2014 - abbaye Tre Fontane (Rome, Latium).
- Tynt Meadow (Angleterre) - 2017 - abbaye du Mount Saint Bernard (Coalville, Leicestershire).
- Cardena (Espagne) - ? - monastère San Pedro de Cardena (Burgos, Castille-Leon). Non labellisée ATP.
J. N
11:18 Publié dans Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bière, belgique, bières trappistes, bières belges, pays-bas, bière à haute fermentation, authentic trappist product, atp, spencer, tynt meadow, cardena, stift engelszell, orval, angleterre, usa, etats-unis, autriche, espagne, italie, france, mont des cats, achel, rochefort, westmalle, westvleteren, chimay, la trappe, zundert, tre fontane
14/07/2014
Coupe du monde 2014 : finale, mondial, et stats
LA FINALE : Allemagne - Argentine 1-0 a.p
Il était dit que l'Allemagne remporterait ce 13 juillet 2014 sa 4ème Coupe du monde de football. Partant favorite face à une équipe argentine qui n'aura pas démérité, elle a été un poil au dessus et a fini par arracher la victoire au bout d'un match indécis. Celui-ci a étrangement ressemblé à la finale de 2010 entre Espagnols et Hollandais, qui s'était également achevé en fin de prolongation (1-0 pour l'Espagne, but d'Iniesta à la 117e), à la différence près que le match d'il y a quatre ans fut bien plus brutal (13 cartons jaunes, 1 rouge), et bien moins agréable à regarder que celui-ci.
Si l'Argentine, vaillante de bout en bout lors de ce mondial, n'a pas à rougir de cette défaite (on ne l'attendait pas à ce stade-là), l'Allemagne pour sa part est justement récompensée. Elle fut l'équipe la plus régulière du tournoi et la plus performante (18 buts marqués, 4 encaissés). Qui plus est, elle est également la plus régulière en coupe du monde, à un niveau très élevé (finaliste en 2002, demi-finaliste en 2006 et 2010) et à niveau légèrement moindre (elle a toujours atteint les quarts depuis 1954!).
La génération dorée du football allemand gagne enfin un titre mondial, elle qui fut toujours bien placée depuis des années et qui échouait systématiquement en fin de course (l'Allemagne fut également finaliste de l'Euro 2008 et demi-finaliste en 2012). Ce succès, on le doit essentiellement à l'entraîneur Joachim Löw. En poste depuis 2006, celui-ci a réussi à bâtir patiemment une équipe ultra-performante. La première ébauche de la redoutable machine mise en place fut l'équipe finaliste à l'Euro 2008. Les jeunes de l'époque (Lahm, Schweinsteiger) ont confirmé, ceux de 2010 (Müller, Boateng) et 2012 (Khedira, Hummels) également (sans oublier les autres). Même un vieux briscard comme Klose (36 ans) s'est arrangé pour inscrire 2 buts, battant le record absolu de buts marqués en coupe du monde (16). Le coach allemand a ainsi réussi la fusion entre les générations, mettant en place un collectif impressionnant de solidité et d'efficacité. La différence avec les années précédentes est que cette machine offensive a acquis en plus la rigueur défensive qui lui manquait.
De même, les joueurs sont devenus interchangeables. Contrairement à d'autres équipes souffrant d'une dépendance à un joueur (Brésil, Argentine), la Mannschaft a grandement bénéficié de la richesse de son banc de touche (et encore, Marco Reus, titulaire habituel mais blessé, n'était pas au mondial...). Cet avantage fondamental explique l'excellent coaching opéré par Löw : entrés en cours de jeu, Götze (buteur) et Schürrle (passeur) furent à l'origine du seul but marqué. Joker de luxe, Schürrle avait également marqué contre l'Algérie et le Brésil (doublé), après être entré en cours de match... Quant au capitaine Philip Lahm, présent lors de toutes les compétitions depuis l'Euro 2004, il est enfin récompensé pour sa constance. Lors de la finale de l'Euro 2008 (victoire de l'Espagne 1-0), il avait été remplacé à la mi-temps, après avoir été fautif sur le but espagnol. Une belle revanche.
J.N
Allemagne - Argentine 1-0
- But : Götze (113e).
- Avertissements : Schweinsteiger (29e), Höwedes (33e) ; Mascherano (64e), Agüero (65e).
- Allemagne : Neuer - Lahm (cap.), J. Boateng, Hummels, Höwedes - Kramer (Schürrle, 31e), Kroos, Schweinsteiger - Müller, Klose (Götze, 88e) - Ozil (Mertesacker, 120e).
- Argentine : Romero - Zabaleta, Demichelis, Garay, Rojo - E. Perez (Gago, 86e), Biglia, Mascherano, Lavezzi (Agüero, 46e) - Messi (cap.), Higuain (Palacio, 78e).
MATCH POUR LA 3ème PLACE (12 juillet) : Brésil - Pays-Bas 0-3
- Buts : Van Persie (3e s.p), Blind (17e), Wijnaldum (90e+1).
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AUTOUR DE LA FINALE
- L'Allemagne remporte sa 4ème Coupe du monde, après 1954, 1970, et 1990. En raison de sa 3ème victoire depuis le 3ème sacre brésilien de 1970, elle ramène chez elle le véritable trophée qui passe donc la main à un nouveau.
- Allemagne - Argentine est la 7ème finale à se poursuivre en prolongation, après 1934, 1966, 1978, 1994, 2006, et 2010.
- L'Allemagne égale le nombre de victoires (4) de l'Italie (1934, 1938, 1982, 2006).
- Elle remporte également sa 2ème finale contre l'Argentine. Celle-ci s'était imposé en 1986 (3-2) mais s'était incliné en 1990 (0-1).
- Mario Götze est le 10ème joueur allemand à marquer en finale, après Rahn et Morlock (1954), Haller et Weber (1966), Gerd Müller (1974), Breitner (1974 et 1982), Völler et Rümmenige (1986), et Brehme (1990).
- L'Allemagne est la première équipe européenne à remporter la Coupe sur le continent américain.
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LE MONDIAL
Cette édition 2014 aura tenu toutes ces promesses et est déjà considérée comme l'une des meilleures coupes du monde. Elle fut portée sur l'offensive (2,67 buts/match de moyenne) et récompensa l'équipe la plus méritante (Allemagne). Au niveau de la discipline, si certains gestes furent déplorables (notamment la morsure de Suarez), cela fut correct dans l'ensemble. Seulement 10 cartons rouges furent distribués en 64 matchs, un nombre faible. Il y a également eu du suspense (8 matchs sur 16 - après le premier tour - se poursuivant en prolongation) et des surprises. Le tenant du titre, l'Espagne, fut éliminé dès le premier tour, également accompagné de l'Italie, de l'Angleterre, et du Portugal. Dans le sens inverse, on ne s'attendait pas à voir l'Algérie atteindre les huitièmes ou le Costa Rica les quarts. La petite nation d'Amérique centrale constitue l'une des deux grandes surprises positives de la compétition. Éliminée aux tirs aux buts par les Pays-Bas, elle quitta la compétition sans perdre et en terminant avec la meilleure défense (2 buts encaissés).
L'autre belle surprise est la Colombie et son football chatoyant. Ses milieux offensifs Cuadrado et James Rodriguez nous régalèrent de leur technicité. Le second nommé fut élu meilleur joueur du premier tour et a terminé meilleur buteur du tournoi (6 buts). Fait rarissime, nous avons eu droit à des scores fleuves entre équipes de niveau plus ou moins égal : Espagne - Pays-Bas (1-5), Allemagne - Portugal (4-0), Suisse - France (2-5), Brésil - Allemagne (1-7), rien que ça. Niveau médiocrité, le Cameroun peut être considéré comme l'équipe la plus nulle de ce mondial, que ce soit au niveau des résultats (3 défaites, 9 buts encaissés, 1 seul marqué) ou du comportement de certains de ses joueurs. L'anti-foot total est à mettre au crédit de l'Iran et de la Grèce, équipes qui furent vraiment difficiles à regarder jouer. Saluons enfin la performance des équipes latino-américaines (7 furent présentes en huitièmes), des Pays-Bas (qui terminent troisièmes sans avoir perdu), d'une Belgique prometteuse, et d'une équipe de France retrouvée.
- Meilleur joueur du tournoi : Lionel Messi (Argentine).
- Meilleur espoir : Paul Pogba (France).
- Meilleur gardien : Manuel Neuer (Allemagne).
- Meilleur joueur du premier tour : James Rodriguez (Colombie).
- Meilleur buteur : James Rodriguez (Colombie, 6).
- Meilleure attaque : Allemagne (18).
- Plus mauvaise attaque : Iran, Honduras, Cameroun (1).
- Meilleure défense : Costa Rica (2 / 5 matchs).
- Plus mauvaise défense : Brésil (14 / 7 matchs), Cameroun, Australie (9 / 3 matchs).
- Buts : 171 (record de 1998 égalé (Coupe du monde à 64 matchs)).
- Moyenne de buts : 2,67 - meilleure moyenne - avec 1998 - depuis 1982 (2,81).
- Cartons rouges : 10 : Song (Cameroun), Palacios (Honduras), Rebic (Croatie), Marchisio (Italie), L. Valencia (Equateur), M. Pereira (Uruguay), Katsouranis (Grèce), Pepe (Portugal), Defour (Belgique), Duarte (Costa Rica).
Le record appartient à l'édition 2006 (28).
LES PREMIÈRES
- Premier but (Vedad Ibisevic, Argentine, 1-2) et première victoire (3-1, Iran) pour la Bosnie en Coupe du monde (première participation).
- Premier doublé pour un joueur nigérian (Ahmad Musa, Nigeria - Argentine 2-3).
- 4 buts inscrits par l'Algérie (4-2 contre la Corée du Sud).
- Première qualification en huitièmes pour l'Algérie.
- Première qualification en huitièmes pour la Grèce.
- Première qualification en quarts pour le Costa Rica.
- Première qualification en quarts pour la Colombie.
- Première utilisation de la Goal-Line Technology (France - Honduras 3-0).
- Plus large défaite du Portugal (0-4, Allemagne).
- Plus large défaite du Brésil (1-7, Allemagne).
- Plus large victoire de l'Allemagne (7-1, Brésil).
- 8 équipes américaines en huitièmes de finale.
- 7 équipes latino-américaines en huitièmes de finale.
- 5 huitièmes de finale se terminant en prolongation.
- L'entraîneur néerlandais Louis van Gaal a utilisé ses 23 joueurs sur l'ensemble des 7 matchs joués par les Pays-Bas. Lors du dernier match pour la 3ème place (Brésil - Pays-Bas), il fit rentrer dans les arrêts de jeu le 3ème gardien Vorm.
- Ce même van Gaal est également l'auteur d'une autre première. A 40 secondes de la fin de la 2ème prolongation de Pays-Bas - Costa Rica (0-0), il fit rentrer le second gardien, Tim Krul, en vue de la séance de tirs aux buts (du jamais vu). Bien lui en a pris, le portier de Newcastle a stoppé deux tirs aux buts, envoyant son équipe en demi-finale.
LES SÉRIES
- 6ème qualification consécutive en huitièmes pour le Mexique.
- 6ème qualification consécutive en quarts pour le Brésil.
- 4ème qualification consécutive en demi-finale pour l'Allemagne.
- Qualification pour les quarts (ou leur équivalent - deuxième tour - jusqu'en 1982) pour l'Allemagne depuis 1954.
- 6ème défaite consécutive pour le Cameroun en Coupe du monde (2002, 2006, 2014). Le record est détenu par le Mexique (9).
- 3ème élimination consécutive au premier tour pour la Croatie (2002, 2006, 2014).
- 3ème élimination consécutive au premier tour pour la Côte d'Ivoire (2006, 2010, 2014).
RECORDS
- La demi-finale Brésil - Allemagne (1-7) constitue un record à plusieurs niveaux. Il s'agit de la plus lourde défaite du Brésil et de la plus large victoire allemande. C'est de même le record de buts inscrits dans le dernier carré pour une seule équipe. En demi-finale, en 1930, l'Argentine et l'Uruguay s'étaient imposés 6-1, respectivement contre les Etats-Unis et la Yougoslavie. En 1954, l'Allemagne battait l'Autriche sur le même score également et en 1958 était étrillée par la France lors du match comptant pour la troisième place (3-6).
- Le Brésil enregistre de même un triste record. Défait par l'Allemagne (1-7) puis les Pays-Bas (0-3, match pour la 3ème place), il perd pour la première fois en Coupe du monde 2 matchs d'affilée, qui plus est à domicile.
- Miroslav Klose (Allemagne) égale puis dépasse le record de buts marqués en Coupes du monde, détenu jusque là par le seul Ronaldo (15, Brésil), en inscrivant des buts contre le Ghana et le Brésil, ses 15ème et 16ème but (5 en 2002, 5 en 2006, 4 en 2010, 2 en 2014).
- En effectuant 16 arrêts contre la Belgique (1-2), la gardien américain Tim Howard (35 ans) a battu le record du gardien Ramon Quiroga, auteur de 13 parades face aux Pays-Bas en 1978 (les statistiques s'arrêtent à 1966).
- Le néerlandais Memphis Maupay réalise un double record. Il devient le plus jeune buteur de son pays en Coupe du monde, à 20 ans et 4 mois, en marquant le troisième but de son équipe face à l'Australie (3-2), et le premier à inscrire un but et délivrer une passe décisive après être entré en cours de jeu (Pays-Bas - Chili 2-0).
PALMARÈS DE LA COUPE DU MONDE
- 5 titres : Brésil (1958, 1962, 1970, 1994, 2002)
- 4 : Allemagne (1954, 1974, 1990, 2014), Italie (1934, 1938, 1982, 2006)
- 2 : Argentine (1978, 1986), Uruguay (1930, 1950)
- 1 : Espagne (2010), France (1998), Angleterre (1966)
LES MEILLEURS BUTEURS DES COUPES DU MONDE
- 16 buts : Miroslav Klose (Allemagne, 2002, 2006, 2010, 2014).
- 15 : Ronaldo (Brésil, 1998, 2002, 2006).
- 14 : Gerd Müller (Allemagne, 1970, 1974).
- 13 : Just Fontaine (France, 1958).
- 12 : Pelé (Brésil, 1958, 1962, 1966, 1970).
- 11 : Sandor Kocsis (Hongrie, 1954), Jürgen Klinsmann (Allemagne, 1990, 1994, 1998).
- 10 : Helmut Rahn (Allemagne, 1954, 1958), Teofilo Cubillas (Pérou, 1970, 1978), Grzegorz Lato (Pologne, 1974, 1978, 1982), Gary Lineker (Angleterre, 1986, 1990), Gabriel Batistuta (1994, 1998, 2002), Thomas Müller (Allemagne, 2010, 2014).
- 9 : Jairzinho (Brésil, 1970, 1974), Vava (Brésil, 1958, 1962), David Villa (2006, 2010, 2014), Roberto Baggio (1990, 1994, 1998), Paulo Rossi (Italie, 1978, 1982), Christian Vieri (Italie, 1998, 2002), Eusebio (Portugal, 1966),
03:38 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coupe du monde, coupe du monde 2014, allemagne, argentine, colombie, costa rica, cameroun, iran, grèce, philipp lahm, joachim lpöw, allemagne - argentine 1-0 a.p, brésil, espagne, italie, angleterre, miroslav klose, mario götze, götze, van gaal
27/06/2014
Coupe du monde : les huitièmes en question
LE RETOUR DES LATINOS
Avec les derniers matchs, hier, des groupes G et H, le premier tour d'une Coupe du monde portée sur l'offensive a livré son verdict final. Pour la première fois, sept équipes d'Amérique Latine s'en sont extirpées. Passage en revue des huit affiches.
Pour la première fois depuis bien longtemps, il y aura 7 équipes latino-américaines en huitièmes de finale (6 en 2010, 4 en 2006). Éliminé, l'Equateur n'était également pas loin d'en faire partie. C'est une première puisque depuis l'instauration des huitièmes en 1986, jamais plus de 6 équipes n'avaient atteint ce stade de la compétition (jusqu'en 1982, le premier tour était suivi d'un second, donnant accès aux quarts de finale). De ces 7 équipes, deux ne seront plus là au tour suivant.
Brésil - Chili et Colombie - Uruguay constituent d'ailleurs les affiches les plus attendues et les duels les plus âpres tant ces quatre équipes ont montré de belles choses au tour précédent. C'est une belle revanche de l'Amérique Latine, habituée - à l'exception du Brésil - aux accessits, sur le football européen. Décomplexée, joueuse, et rigoureuse sur le plan tactique, elle semble avoir également bénéficié d'une meilleure préparation, les championnats locaux se terminant avant leurs équivalents européens. Avec la qualification des Etats-Unis, l'Amérique dans son ensemble aura 8 représentants, soit deux de plus que l'Europe, une première.
Les surprises
L'absence du champion en titre, l'Espagne, constitue bien entendu le forfait le plus inattendu. A celui-ci, s'ajoutent ceux de l'Italie (2ème élimination de suite au premier tour, après 2010) et dans une moindre mesure de l'Angleterre (ce qui va relancer le débat sur la faible présence de joueurs anglais dans les grosses cylindrées de Premier League). Ces deux équipes ont eu le malheur de tomber dans le groupe de la mort (le Costa-Rica et l'Uruguay leur ont volé la vedette). On attendait mieux du Portugal mais une entame catastrophique (0-4 contre l'Allemagne, expulsion de Pepe), de nombreux blessés, et une dépendance maladive à un Cristiano Ronaldo au bout du rouleau ont coûté cher à la Selecçao.
Au niveau des présences, celle - historique - de l'Algérie, seul représentant du monde arabe, constitue sans contestation possible la plus grande surprise. Le Costa Rica a également réalisé un sacré coup. Pas attendu à pareille fête, il a terminé premier du groupe de la mort sans perdre et battant au passage l'Uruguay et l'Italie. Rien que ça. Enfin, la présence des Etats-Unis n'est pas une surprise en soi mais les joueurs de Jürgen Klinsmann ont du se frotter à l'Allemagne, au Portugal, et au Ghana. Terminer deuxième n'était pas évident.
Au total, 7 équipes représentent l'Amérique Latine (le Mexique compris), 6 l'Europe, 2 l'Afrique, et 1 l'Amérique du Nord. La Belgique est le plus petit Etat (30.528 km²).
BRÉSIL - CHILI (28 juin)
Lors de ses deux dernières coupes du monde (1998, 2010), le Chili s'était déjà retrouvé face au Brésil à ce stade de la compétition. Étrillée la première fois (4-1), la Roja s'inclinait lourdement à nouveau en 2010 (3-0). Entre-temps, la Selaçao avait écrasé son adversaire (6-1) en quart de finale de la Copa America 2007. Dans cette compétition d'ailleurs, les confrontations ont presque toujours tourné à l'avantage des brésiliens : victoires lors du tour final en 1991 (2-0), lors du premier tour en 1999 (1-0) et deux fois en 2004 (3-0 au premier tour, 1-0 en quarts). En éliminatoires de la Coupe du monde 2010, le Brésil s'est également imposé deux fois (3-0 au Chili, 4-2 à domicile). Il faut en fait remonter à août 2000 pour une victoire chilienne (3-0, éliminatoires de la Coupe du monde 2002). En novembre dernier, le Brésil s'imposait également en amical (2-1).
Au total, le Brésil a remporté 48 des 68 rencontres officielles ou amicales (pour 13 nuls et 7 défaites), soit 70.5%. Ces statistiques seront-elles déterminantes ? Entre un Brésil dont les performances jusqu'ici ne sont pas simples à évaluer (la défense n'est pas toujours rassurante et l'animation collective a souvent été désordonnée) et un Chili solide collectivement mais inefficace contre les Pays-Bas (0-2), les débats devraient être très serrés. Les Auriverdes pourront compter sur leur pépite Neymar (4 buts) alors que du côté chilien, on attend beaucoup de l'association Vidal - Sanchez. Jouer à domicile pourrait faire pencher la balance du côté brésilien.
COLOMBIE - URUGUAY (28 juin)
Il faut remonter loin dans le temps pour trouver trace d'une confrontation en Coupe du monde entre ces deux équipes, ce qui est normal vu que la Colombie ne dispute que sa 5ème coupe du monde (l'Uruguay sa 12ème). En 1962 (au Chili), la Celeste s'était imposée (2-1) au premier tour, les deux équipes ne dépassant pas ce stade de la compétition.
En Copa America, les deux équipes ne se sont croisées qu'une fois ces dix dernières années. Lors de l'édition 2004, l'Uruguay remportait le match pour la 3ème place (2-1). En éliminatoires de la Coupe du monde actuelle, la Colombie s'imposait très largement à domicile (4-0) en septembre 2012, avant de s'incliner un an plus tard à Montevideo (0-2). Pour celles de 2010, l'Uruguay s'était deux fois imposé (1-0 à Bogota, 3-1 à domicile). Au vu des prestations du premier tour, la Colombie semble légèrement plus solide que l'Uruguay, d'autant plus que ce dernier est désormais orphelin de son buteur Luis Suarez, suspendu pour 9 matchs suite à son agression sur l'italien Chiellini. Mais les joueurs d'Oscar Tabarez étaient tombés dans un groupe bien plus compliqué que celui de la Colombie et savent se transcender dans les matchs à couperet (victoires contre l'Angleterre et l'Italie après une première défaite).
Cette affiche s'annonce en fait comme la plus équilibrée. Rapide et technique, la Colombie se frottera à une équipe très rugueuse. Le match constituera de même un duel à distance entre le monégasque James Rodriguez et le parisien Edison Cavani.
PAYS-BAS - MEXIQUE (29 juin)
Ces deux équipes se sont rencontrées une seule fois en Coupe du monde, leur seule confrontation officielle. Elles avaient fait match nul en 1998, lors du premier tour (2-2). En amical, elles ne furent opposées que 5 fois. Le Mexique s'est imposé en 1960 et 1961 (3-1 ; 2-1) mais s'est incliné en février 1998 (2-3), en 2006 (1-2), et en 2010 (1-2). Il n'a donc plus battu son adversaire des huitièmes depuis plus de 50 ans. Si le Mexique a toujours atteint ce stade de la compétition depuis 1994, il ne la cependant jamais dépassé (la Tri tomba sur l'Argentine en 2006 et 2010, et sur l'Allemagne en 1998).
Les Pays-Bas, quant à eux, atteignirent les quarts en 1994, les demis en 1998, et la finale en 2010. Ils partent donc avec un léger avantage. Ce match opposera deux styles différents, une attaque détonante (10 buts inscrits par les Oranje) et une défense de fer pourvue d'un excellent gardien (1 but encaissé). Très physiques (voire brutaux) également, les Pays-Bas partent légèrement favoris.
COSTA RICA - GRECE (29 juin)
Jouant respectivement leur 4ème et 3ème Coupe du monde, le Costa Rica et la Grèce ne se sont jamais rencontrés, aussi bien en compétition officielle qu'en match amical. Séduisants au premier tour durant duquel ils se sont extirpés du groupe de la mort sans perdre , les Ticos tableront sur leur rigueur tactique et leur solidité défensive (1 seul but encaissé, sur penalty), et partent favoris. L'équipe surprise du tournoi pourrait toutefois se casser les dents contre une équipe qui joue habituellement regroupée (ce qui ne l'a toutefois pas empêché d'encaisser 5 buts en 3 matchs).
FRANCE - NIGERIA (30 juin)
Lors de ses quatre autres coupes du monde (1994, 1998, 2002, 2010), le Nigeria n'a jamais dépassé le stade des huitièmes qu'il avait atteint en 94 (Italie, 1-2 a.p) et 98 (Danemark, 1-4). Chose qui peut paraître étrange, les deux équipes ne se sont affrontées qu'une seule fois en amical, en 2009, pour une victoire nigériane à Saint-Etienne (1-0). Au vu du niveau de jeu affiché jusqu'ici, la France part largement favorite. Attention toutefois aux Super Eagles, très rapides en contre. L'Argentine et la Bosnie l'ont apprises à leurs dépens. Néanmoins, ils n'abordent pas cette rencontre dans les meilleures conditions. En conflit avec leur fédération au sujet des primes de match (c'est une habitude dans les sélections africaines), les joueurs ont boycotté hier l'entraînement...
ALLEMAGNE - ALGÉRIE (30 juin)
L'invité surprise des huitièmes de finale n'est pas verni puisqu'il affrontera l'Allemagne, un des grands favoris pour la victoire finale. Cette rencontre fait évidemment penser au "match de la honte" de la Coupe du monde 1982, arrangé entre Allemands et Autrichiens (victoire de la RFA 1-0) afin de passer tous deux le premier tour, ce qui éliminait l'Algérie qui avait justement réalisé la grand exploit de battre la Mannschaft (2-1). A l'époque, les derniers matchs du premier tour ne se jouaient pas en même temps et c'est depuis cette infamie justement qu'ils se jouent simultanément afin d'éviter que cela ne se reproduise.
Fort logiquement, les deux équipes ne se sont plus rencontrées depuis. Précédemment, l'Allemagne l'avait emporté en amical (2-0), en 1964. Compte tenu du niveau affiché jusqu'ici par l'Allemagne, du fait qu'elle a toujours atteint au minimum les quarts de finale depuis 1982 (également 4 fois finaliste et 3 fois demi-finaliste), et du fait que l'Algérie est néophyte à ce stade de la compétition, les joueurs de Joachim devraient l'emporter sans surprise.
ARGENTINE - SUISSE (1er juillet)
Lors de la Coupe du monde 1966, l'Albiceleste battait la Nati au premier tour (2-0). Les deux équipes se sont ensuite retrouvées cinq fois en amical (de 1980 à 2012), pour trois victoires argentines et deux matchs nuls. Sur ces cinq matchs, quatre se déroulèrent en Suisse. Lors du dernier (février 2012), l'Argentine l'emportait 3-1. Habituée à franchir le cap des huitièmes, elle devrait logiquement s'imposer face à son adversaire, qui lui n'a pas atteint les quarts depuis 1954. Tandis que l'Argentine est progressivement montée en puissance, avec un Lionel Messi en grande forme (4 buts), la Suisse a montré pour sa part un style de jeu assez anarchique.
BELGIQUE - ETATS-UNIS (1er juillet)
Lors de la première Coupe du monde de l'histoire (1930), les Etats-Unis s'imposaient largement au premier tour (3-0). Il faudra attendre les années 90 pour que les deux équipes se retrouvent, les Diables Rouges l'emportant cinq fois en amical (1995, 1998, 2011, 2013). Si elle a remporté ses trois matchs du premier tour, la Belgique n'a pas brillé pour autant, face à des adversaires moyens (Algérie, Russie, Corée du Sud) qu'elle battit sur le fil. Efficace contre le Ghana (un but marqué à la première minute, le deuxième en toute fin de match), impressionnante de combativité contre le Portugal (2-2), la Team USA n'a rien pu faire contre la déferlante allemande (0-1). Supérieurs techniquement, les Belges partent favoris.
J. N
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24/06/2014
Coupe du monde : bilan Groupe D
(Angleterre, Costa-Rica, Uruguay, Italie)
Le Costa-Rica qualifié surprise dès le deuxième match, l'Italie et l'Uruguay se disputaient la deuxième place dans ce qui fut un match décevant. Plus mordants, les coéquipiers de Luis Suarez se sont imposés en fin de match. Pour la deuxième fois consécutive, l'Italie sort au premier tour. Après l'Espagne, deuxième coup de tonnerre.
Deux premiers matchs prolifiques
Le fameux groupe de la mort a tenu toutes ses promesses. Alors qu'on s'attendait à des matchs fermés, les deux premières rencontres avaient accouché de 7 buts. Alors que l'Uruguay, sûr de lui (un peu trop même) menait tranquillement à la mi-temps (penalty de Cavani) face à un Costa Rica considéré comme l'équipe la plus faible du groupe, les Ticos, survoltés après la pause (le discours du coach s'est apparemment avéré payant) inscrivaient deux buts coup sur coup dont une tête magnifique du défenseur Duarte dans un angle fermé. Déboussolée, l'Albiceleste encaissait un troisième but, inscrit par le remplaçant Urena.
La rencontre Angleterre - Italie fut d'un très haut niveau. Séduisante en première mi-temps, la Three Lions payait ses nombreuses occasions manquées et encaissait un but sur une frappe brillante de l'extérieur de la surface (Marchisio, 35e) mais revenait grâce à Sturridge, bien servi par Rooney (37e). Bien organisés, les Transalpins avaient la réussite de marquer rapidement après la pause. Profitant du marquage laxiste de Gary Cahill, Balotelli profitait d'un joli centre de Candreva pour marquer de la tête, de près (50e). Comme à l'accoutumée, l'Italie avait su préserver son avantage, d'autant plus que l'Angleterre s'était effondrée physiquement.
Surprise costaricaine, déception italienne
Comme lors de l'Euro 2000 (la Roumanie et le Portugal s'extirpaient d'un groupe comprenant également l'Angleterre et l'Allemagne), les résultats de ce groupe ont faussé tous les pronostics. On annonçait l'Angleterre et l'Italie mais ce sont le Costa Rica et l'Uruguay qui ont validé leur billet pour les huitièmes. Ces deux équipes confirment une tendance de revanche des équipes latino sur le Vieux continent (le Chili a éliminé l'Espagne et le Mexique, la Croatie). Uruguay et Costa Rica ont en plus réussi la prouesse de ne perdre contre aucune des deux autres équipes citées. Après un sursaut d’orgueil contre l'Uruguay (3-1), les Ticos ont réussi le match parfait contre une Italie en panne d'idées (1-0). Comme un symbole, c'est le capitaine Bryan Ruiz qui inscrivait de la tête le seul but de la rencontre. Déjà qualifiés, ils ne leur restait plus qu'à gérer leur dernier match contre l'Angleterre (0-0) et se payer le luxe de finir premiers. Après deux défaites, l'Angleterre n'y était plus. Roy Hodgson avait donc fait tourner son équipe (9 changements), afin de donner du temps de jeu aux habituels remplaçants. Les Britanniques n'ont pas été particulièrement mauvais dans ce mondial mais leurs errements défensifs (Cahill, pourtant très bon avec Chelsea, est fautif sur 3 des 4 buts encaissés par son équipe) leur ont coûté cher face à des adversaires plus solides.
L'Italie, c'est une autre affaire. La Squadra Azzura nous a désormais habitué au pire comme au meilleur. Championne du monde en 2006, elle était éliminée dès le premier tour en 2010 avant de réaliser un Euro 2012 prometteur (défaite contre l'Espagne en finale). Le prétendu renouveau au niveau du jeu et des joueurs, opéré par Cesare Prandelli, n'y est apparemment plus. Après une victoire probante lors du premier match contre l'Angleterre, adversaire supposé être le plus difficile (victoire qui s'avère n'avoir été qu'un feu de paille), l'Italie était incapable de développer le moindre fond de jeu face au dynamisme d'un Costa Rica qui aura bluffé tout le monde.
Soirée cauchemar et effectif mal géré
Dans une finale que ne retiendront pas les annales (jeu hâché, occasions faibles), l'Italie devait au moins préserver le nul face à un Uruguay obligé de gagner. Progressivement, la soirée a tourné au cauchemar pour la bande à Buffon et Pirlo. Comme à l'accoutumée, Mario Balotelli faisait un non-match (son but face à l'Angleterre lui a probablement donné la grosse tête) et concédait également deux fautes stupides, la deuxième lui valant un carton jaune. Prandelli le remplaçait donc dès la mi-temps. Difficile d'ailleurs de comprendre le choix de l'avoir aligné d'entrée alors qu'il avait également été transparent contre l'Uruguay. L'Italie perdait ensuite Marchisio, expulsé pour une semelle volontaire sur le genou d'Arevalo (59e), et Verratti, sorti sur blessure (75e). Cette tournure du match galvanisait l'Uruguay qui, incapable de percer une défense regroupée, parvenait à porter l'estocade finale sur un corner. Comme contre le Barca en mai dernier avec son club l'Atletico de Madrid, l'excellent défenseur Godin délivrait les siens d'un coup de tête rageur (81e).
Pas verni, Prandelli avait déjà perdu juste avant le mondial Riccardo Montolivo (blessé), titulaire habituel dans l'entre-jeu, puis Mattia De Sciglio dont une blessure l'empêchait de participer aux deux premiers matchs. Comme les 23 ne comportaient que 7 défenseurs dont 1 seul arrière-gauche, le coach italien titularisa contre l'Angleterre Chiellini, gaucher mais défenseur central de formation. Trop lent, celui-ci fut replacé dans l'axe lors du second match et remplacé à gauche par Darmian, arrière droit de formation (Abate reprenant son poste à droite)... De retour contre l'Uruguay, De Sciglio évolua à gauche (et Darmian à droite) dans une défense à 5. Au total, l'Italie évolua dans trois schémas différents (deux 4-3-3 différents, et un 3-5-2), et 17 joueurs furent titularisés, pour 3 matchs joués... Cet état des faits souligne l'impossibilité de mettre en place un schéma tactique cohérent, et le retour à la case départ d'une équipe qui ne manque pourtant pas de joueurs talentueux. Mais comme on dit souvent, il ne suffit pas de bons joueurs pour faire une équipe. En tout état de cause, Cesare Prandelli a une grande part de responsabilité dans l'échec de la Squadra et vient même d'annoncer sa démission en conférence de presse... J. N
Les matchs
Uruguay - Costa-Rica 1-3 : Cavani (23e s.p) ; J. Campbell (54e), Duarte (57e), Urena (84e).
Angleterre - Italie 1-2 : Sturridge (37e) ; Marchisio (35e), Balotelli (50e).
Uruguay - Angleterre 2-1 : L. Suarez (35e, 85e) ; Rooney (75e).
Italie - Costa-Rica 0-1 : B. Ruiz (44e).
Italie - Uruguay 0-1 : Godin Leal (81e).
Costa-Rica - Angleterre 0-0
Classement
1.Costa Rica 7 points (+3)
2.Uruguay 6 (0)
3.Italie 3 (-1)
4.Angleterre 1 (-2)
Chiffres
- Wayne Rooney a inscrit contre l'Uruguay son premier but en coupe du monde pour sa troisième participation (après 2006 et 2010).
- L'Angleterre est éliminée au premier tour pour la première fois depuis 1970. Elle n'était toutefois pas qualifiée en 1974, 1978, et 1994.
- Après 1990 (première participation), le Costa Rica accède aux huitièmes de finale pour la deuxième fois de son histoire. Les Ticos avaient été éliminés au premier tour en 2002 et 2006.
- L'Italie est éliminée au premier tour pour la deuxième fois consécutive.
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04/06/2014
Mondial 2014 : les 23 et les absents
Alors que la liste des 23 sélectionnés pour la Coupe du monde vient d'être publiée le 2 juin (date butoir fixée par la FIFA), notre mise au point sur les listes de 30 ou de 23+7 de quelques sélections (dont les favoris habituels et quelques outsiders), et sur les principaux absents et surprises.
En dehors des sélections ci-dessous, deux absences notoires sont à noter. Respectivement buteur prolifique de Porto, Atletico Madrid, et Monaco, Radamel Falcao, blessé en janvier au ligument antérieur du genou droit, n'est pas remis à 100% et manquera beaucoup à la Colombie (le buteur du FC Séville, Bacca, aura la lourde tâche de la suppléer). Dans une moindre mesure, le recordman en sélection américaine, Landon Donovan (32 ans, 156 capes, 57 buts), présent lors des 3 dernières coupes du monde, n'a pas été retenu par Jürgen Klinsmann. Le sélectionneur allemand ne l'a pas jugé "assez bon".
Quant au jeu d'identifier les stars non qualifiées avec leur sélection nationale, les absences de Zlatan Ibrahimovic (la Suède fut éliminée en barrages par le Portugal) et de Gareth Bale (difficile de voir le Pays de Galles qualifié pour une coupe du monde) sont les plus notoires. Signalons également Robert Lewandowski (Pologne), David Alaba (Autriche), Branislav Ivanovic (Serbie), Aron Ramsey (Pays de Galles), Arda Turan (Turquie), Stevan Jovetic (Monténégro)...etc
Brésil (liste de 23+7)
On regrettera dans les 23 de Luiz Felipe Scolari l'absence de Filipe Luis, l'excellent arrière gauche et champion d'Espagne avec l'Atletico. Lui ont été préférés l'expérimenté Maxwell (quoique 7 sélections nationales seulement...), détonant cette saison avec le PSG, et le madrilène Marcelo, plus rapide et offensif, et traditionnellement numéro 1 à ce poste en sélection nationale. Également réserviste, Lucas a affirmé qu'il méritait de figurer dans les 23. Toutefois, son irrégularité avec le PSG (même si sa 2ème saison fut bien plus probante que la première) justifie sa non-présence. Postulant également à une place au minimum dans les 30, son coéquipier à Paris, Marquinhos, n'est pas réserviste. Et malgré une très bonne saison (toujours avec le PSG), Alex Costa n'est pas sélectionné non plus. Il faut reconnaître qu'il y a du beau monde en défense centrale (Thiago Silva, Dante, David Luiz).
Auteur d'une très bonne saison avec le Bayern Munich, Rafinha est barré par deux monstres au poste d'arrière-droit : Daniel Alves et Maicon. En chute depuis un long laps de temps déjà, les anciens génies Kaka et Robinho payent la saison ratée de leur club, l'AC Milan, et leurs performances intermittentes...
En renouveau sous la houlette de Scolari version 2, le groupe brésilien ne compte que 4 rescapés du dernier mondial (Silva, Alves, Maicon, et le gardien Julio Cesar). Brillant lors de la Coupe des confédération 2013 (victoire 3-0 contre l'Espagne en finale), la seleçao comprend 16 joueurs des 23 de l'été passé dans les 23 actuels et 3 dans les réservistes (Filipe Luis, Lucas, Cavalieri). Ces 3 joueurs et les 4 autres joueurs absents des 30 actuels (Jean, Jadson, Fernando, Rever) ont été numériquement remplacés par Ramires, Fernandinho, Willian, Victor, des deux revenants Maicon et Maxwell, et du défenseur de Naples, Henrique. Celui-ci constitue la surprise du 23 brésilien. Inconnu il y a peu de temps encore, il fut transféré de Palmeiras à Naples lors du mercato d'hiver et a été titulaire 10 fois lors des 14 derniers matchs officiels de son équipe (pour 15 matchs au total). Sa polyvalence (il peut évoluer à trois postes) explique vraisemblablement sa présence inattendue.
Gardiens : Julio Cesar (Toronto), Jefferson (Botafogo), Victor (Atletico Mineiro).
Défenseurs : Dante (Bayern Munich), Marcelo (Real Madrid), Maxwell (PSG), Thiago Silva (PSG), David Luiz (Chelsea), Daniel Alves (FC Barcelone), Maicon (Inter Milan), Henrique (Napoli).
Milieux : Ramires (Chelsea), Oscar (Chelsea), Paulinho (Tottenham), Willian (Chelsea), Luiz Gustavo (Wolfsburg), Fernandinho (Manchester City), Hernanes (Inter Milan).
Attaquants : Fred (Fluminense), Hulk (Zenith Saint-Pétersbourg), Neymar (FC Barcelone), Jô (Athletico Mineiro), Bernard (Shakhtar Donetsk).
Réservistes : Lucas Leiva (Liverpool), Luis Filipe (Atletico Madrid), Lucas (PSG), Rafinha (Bayern Munich), Miranda (Atletico Madrid), Cavalieri (Fluminense), Kardec (Palmeiras).
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Sélectionnables : Marquinhos (PSG), Alex Costa (PSG), Coutinho (Liverpool), Kaka (AC Milan), Robinho (AC Milan).
Espagne (liste de 30, réduite à 23 le 31 mai)
C'est bien connu, la Roja, double championne d'Europe (2008, 2012) et championne du monde en titre (2010) dispose d'un large réservoir de joueurs brillants. Dans la continuité d'une tradition instituée depuis le sacre de 2008, presque aucun changement n'a touché le groupe espagnol. Dans la première liste de 30, 18 joueurs faisaient partie des 23 du sacre mondial de 2010... Parmi les 5 restant, le trois quart de la défense titulaire est depuis parti à la retraite (Capdevilla, Marchena, et plus récemment Puyol) et les deux autres auraient du être des 30! Mais Arbeloa, longtemps blessé cette saison et tout juste revenu de blessure paye l'excellente saison de celui qui lui a pris sa place au Real (Carvajal) qui lui-même n'a finalement pas été retenu dans les 23, l'excellent Juanfran, champion d'Espagne avec l'Atletico, lui ayant été préféré (mais également Azpilicueta, pouvant évoluer sur les deux côtés de la défense). Quant à l'ex-gardien de Barcelone, Victor Valdes, il s'est blessé aux ligaments du genou.
Vincente del Bosque a donc repris 21 joueurs (voir plus bas en bleu) des 23 de l'Euro 2012 (exit donc Arbeloa et Valdes), avant d'en éliminer quatre dont 3 attaquants. Si Jesus Navas est écarté en raison d'une cheville en délicatesse, il est étonnant par contre de voir partir Negredo et Llorente lorsqu'on sait que Diego Costa est toujours blessé et qu'il n'est pas certain qu'il soit maintenu dans les 23. L'Espagne se présentera avec seulement deux attaquants de pointe, Fernando Torres et David Villa, qui n'ont pas été des gages d'efficacité cette saison. Les autres joueurs ayant quitté la liste le 31 mai sont Moreno et Itturaspe. Alcantara, blessé, avait déjà déclaré forfait il y a deux semaines.
Gardiens : Casillas (Real Madrid), David De Gea (Manchester United), Pepe Reina (Napoli).
Défenseurs : Piqué (FC Barcelone), Sergio Ramos (Real Madrid), Raul Albiol (Napoli), Alba (FC Barcelone), Azpilicueta (Chelsea), Carvajal (Real Madrid), Juanfran (Atletico Madrid), Javi Martinez (Bayern Munich), Moreno (FC Séville).
Milieux : Xavi Alonso (Real Madrid), Xavi Hernandez (FC Barcelone), Busquets (FC Barcelone), David Silva (Manchester City), Koke (Atletico Madrid), Fabregas (FC Barcelone), Alcantara (Bayern Munich), Juan Mata (Chelsea), Cazorla (Arsenal), Iturraspe (Athletic Bilbao), Iniesta (FC Barcelone).
Attaquants : Negredo (Manchester City), Diego Costa (Atletico Madrid), Torres (Chelsea), Jesus Navas (Machester City), Pedro (FC Barcelone), Llorente (Juventus), Villa (Atletico Madrid).
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Sélectionnables : Soldado (Tottenham), Arteta (Arsenal), Jesé (Real Madrid), Valdes (FC Barcelone), Javi Garcia (Manchester City), Monreal (Arsenal), Arbeloa (Real Madrid), Gabi (Atletico Madrid), Isco (Real Madrid)
Allemagne (30, réduite à 23 le 2 juin)
Barré en attaque au Bayern Munich par le croate Mandzukic, Mario Gomez pensait se relancer à la Fiorentina. Mais une blessure en début de saison l'éloigna longtemps des terrains. Il n'aura disputé au total que 9 matchs (3 buts) de championnat avec la Viola, synonyme de non-convocation dans les 30. Autre grand absent, le talentueux milieu de Dortmund, Ilkay Gündoğan, a également été blessé durant toute la saison (2 apparitions en Bundesliga) et n'est logiquement pas présent. Sami Khedira fait par contre figure de miraculé. Blessé aux ligaments du genou en novembre dernier et parti pour une absence de 6 mois minimum, sa participation à la coupe du monde était très incertaine. Mais sa guérison rapide lui a permis de revenir dans le 11 du Real Madrid et il fut même titularisé lors de la finale de champions League qu'il remporta, ce qui devrait renforcer sa motivation.
Après avoir écarté il y a 2 semaines 4 joueurs (Jansen, Hahn, Meyer, Goretzka), et rappelé dans le groupe Kramer (étrange...), Joachim Löw n'avait plus qu'à en éliminer 3. A la surprise générale, l'arrière-gauche de Dortmund, Marcel Schmelzer, souvent blessé cette saison, a été écarté au profit de son remplaçant en club, Erik Durm, 19 matchs en Bundesliga dont 14 titularisations (Schmelzer fut aligné d'entrée à 19 reprises...). Les deux autres mises à l'écart (Mustafi, Volland) étaient pressenties. En rouge, les joueurs blessés.
Gardiens : Neuer (Bayern Munich), Weindenfeller (Dortmund), Zieler (Hanovre).
Défenseurs : Boateng (B. Munich), Lahm (B. Munich), Mertesacker (Arsenal), Höwedes (Schalke), Jansen (Hambourg), Hummels (Dortmund), Durm (Dortmund), Schmelzer (Dortmund), Grosskreutz (Dortmund), Mustafi (Sampdoria).
Milieux : Schweinsteiger (B. Munich), Kroos (B. Munich), Götze (B. Munich), Draxler (Schalke), Ozil (Arsenal), L. Bender (Leverkusen), Hahn (Augsbourg), Müller (B. Munich), Khedira (Real Madrid), Goretzka (Schalke), Ginter (Fribourg), Meyer (Schalke).
Attaquants : Kolse (Lazio Rome), Reus (Dortmund), Schürrle (Chelsea), Podolski (Arsenal), Volland (Hoffenheim).
Rappelé : Kramer (Monchenbladbach).
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Sélectionnables: Gomez (Fiorentina), Badstuber (B. Munich), S. Bender (Dortmund), Kiessling (Leverkusen), Gündoğan (Dortmund).
Uruguay (25, réduite à 23 le 31 mai)
Bénéficiant d'une défense ultra-solide (Lugano, Godin Leal, Pereira), le 4ème de la dernière coupe du monde et vainqueur de la Copa America 2011 disposera de son effectif au complet. Si l'absence du meilleur joueur et buteur de Premier League cette saison, Luis Suarez (31 buts en 33 matchs de Premier League), fut crainte un moment en raison d'une blessure au genou contractée en championnat le 11 mai, son maintien dans le groupe des 23 a finalement été maintenu, même s'il n'est pas encore à 100%. Des 23 de la coupe du monde 2010 demeurent 15 joueurs. L'emblématique Sebastian Abreu (37 ans, 73 sélections, 28 buts), écarté de la sélection il y a quelques mois, est le seul joueur d'envergure de l'épopée de 2010 à ne pas en faire partie. Après avoir annoncé une liste de 25 joueurs le 12 mai, Oscar Tabarez (sélectionneur en 2010 déjà) a réduit celle-ci à 23 le 31 mai. En fin de carrière et évoluant désormais au Japon, Diego Forlan (35 ans, 107 sélections, 36 buts), meilleur joueur et co-meilleur buteur en 2010, est présent.
Gardiens :Muslera (Galatasaray), Martin Silva (Vasco de Gama), Munoz (Libertad).
Défenseurs : Godin Leal (Atletico Madrid), Lugano (West Bromwich Albion), Gimenez (Atletico Madrid), Caceres (Juventus), Maximiliano Pereira (Benfica), Fucile (Porto), Coates (National).
Milieux : Rios (Morelia), Gargano (Parme), Diego Perez (Bologne), Alejandro Silva (Lanus), A. Gonzalez (Lazio), Alvaro Pereira (San Pablo), Gaston Ramirez (Southampton), C. Rodriguez (Atletico Madrid), Lodeiro (Botafogo), Eguren (Palmeiras).
Attaquants : Luis Suarez (Liverpool), Cavani (PSG), Forlan (Cerezo Osaka), Stuani (Espanol), Abel Hernandez (Palerme).
Italie (30 - réduite à 23 le 1er juin)
Auteur d'une bonne saison avec le Genoa (14 buts en 36 matchs de Série A), le solide Gilardino ne figurait pas dans la liste des 30. Lui avaient été préférés Cassano (33 matchs, 12 buts) et Rossi (21 matchs, 16 buts). Le fantasque Balotelli est là, lui qui craignait une non-convocation. Présent à l'Euro 2012, le défenseur Ogbonna n'a pas été retenu dans les 30 non plus. Il faut dire que son transfert cette saison à la Juventus où il fut barré par l'inamovible trident Barzagli-Chiellini-Bonucci ne lui a pas rendu service (14 titularisations).
Avant que les 30 ne soient réduits à 23, Cesar Prandelli a perdu un élément de son onze-type, Riccardo Montolivo, victime d'une fracture au tibia le 31 mai lors du match amical Italie - Irlande (0-0). Il restait donc à écarter 6 autres joueurs. De retour d'une longue blessure (4 mois d'absences), Giuseppe Rossi n'a pas été considéré apte physiquement. Maggio, Pasqual, Ranocchia, Romulo, et Destro ne seront pas non plus du voyage.
Gardiens : Sirigu (PSG), Buffon (Juventus), Perin (Genoa).
Défenseurs : Bonucci (Juventus), Abate (AC Milan), Chiellini (Juventus), Pasqual (Fiorentina), De Sciglio (AC Milan), Barzagli (Juventus), Darmian (Torino), Maggio (Napoli), Paletta (Parme), Ranocchia (Inter Milan).
Milieux : Aquilani (Fiorentina), Montolivo (AC Milan), Candreva (Lazio), Thiago Motta (PSG), Pirlo (Juventus), Marchisio (Juventus), Verratti (PSG), De Rossi (Roma), Parolo (Parme), Romulo (Hellas Verone).
Attaquants : Balotelli (AC Milan), Rossi (Fiorentina), Cassano (Parme), Cerci (Torino), Destro (Roma), Immobile (Torino), Insigne (Napoli).
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Sélectionnables : Gilardino (Genoa), Ogbonna (Juventus).
Argentine (30, réduite à 23 le 2 juin)
Le grand absent de l'albiceleste est bien entendu Carlos Tevez. Le fantasque attaquant de la Juventus, connu pour se brouiller avec ses entraîneurs (notamment Alex Ferguson et Roberto Mancini) n'a plus été appelé en sélection depuis belle lurette et ne participera pas à ce qui devait vraisemblablement être sa dernière coupe du monde. Après avoir écarté dans un premier temps 4 joueurs (Lopez, Mercado, Rinaudo, Di Santo), Alejandro Sabella a attendu la date butoir pour se départir des trois restants. L'absence de Sosa s'explique par son statut de remplaçant à l'Atletico Madrid, alors que celles de Banega (Newell's Old Boys) et Otamendi (Atletico Mineiro) s'expliquent peut-être par leurs départs en janvier vers des championnants (Argentine, Brésil) d'une envergure moindre que l'Europe. Les deux joueurs évoluaient respectivement à Valence (Espagne) et Porto (Portugal). Otamendi a eu le malheur d'être prêté par son club. Quant à Banega, pressenti pour être convoqué en 2010 (Maradona lui avait finalement préféré Veron et Gutierrez), il trébuche à nouveau à la dernière marche.
Gardiens : Romero (Monaco, Andujar (Catane), Orion (Boca Juniors).
Défenseurs : Garay (Benfica), F. Fernandez (Naples), L. Lopez (Getafe), Campagnaro (Inter Milan), Zabaleta (Manchester City), Rojo (Sporting Portugal), Basanta (Monterrey), Mercado (River Plate), Demichelis (Manchester City), Otamendi (Atletico Mineiro).
Milieux : Mascherano (Barcelone), Sosa (Atletico Madrid), A. Fernandez (Celta Vigo), R. Alvarez (Inter Milan), Banega (Newell's Olds Boys), Biglia (Lazio), Gago (Boca Juniors), Maxi Rodriguez (Newell's Old Boys), Rinaudo (Catane), Enzo Perez (Benfica).
Attaquants : Messi (Barcelone), Lavezzi (PSG), Higuain (Napoli), Di Maria (Real Madrid), Di Santo (Werder Brême), Aguero (Manchester City), Palacio (Inter Milan).
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Sélectionnable : Carlos Tevez (Juventus).
France (23+7)
L'absence de Samir Nasri suscita un vrai-faux débat. Le sélectionneur Didier Deschamps a expliqué clairement qu'il ne suffit pas d'être brillant pour faire partie d'une telle aventure. Pour éviter la résurgence d'un scénario à la Knysna, il faut avoir des joueurs excellents mais également prêts à se sacrifier les uns pour les autres. Le rebelle Nasri ne semble pas être un cas irréprochable (loin de là) et son absence n'est du coup pas une surprise. Sélectionner 23 joueurs qui sortent du lot n'est pas chose aisée. Les 7 réservistes ainsi que d'autres joueurs (voir plus bas) auraient peut-être mérité d'aller à la coupe du monde. 4ème gardien, Ruffier profite de la blessure de Mandanda lors de la dernière journée de Ligue 1 et est même promu n°2 en lieu et place de Landreau... En attaque, Lacazette, très bon cette saison, est barré par Rémy. Egalement auteur d'une excellente saison, Cabella (37 matchs, 14 buts), futur grand, est encore néophyte en sélection. Idem pour Schneirderlin et Trémoulinas. En défense, Perrin aurait pu être préféré à Mangala, en difficulté cette saison avec Porto. Et au milieu, le capitaine lyonnais Gonalons fait les frais du retour en grande forme de Mavuba.
Enfin, souffrant actuellement de douleurs de dos récurrentes, Franck Ribéry pourrait finalement céder sa place (et remplacé vraisemblablement par Cabella ou Lacazette) et être retiré des 23. Toutes les sélections ont jusqu'à 24 heures avant leur première rencontre pour effectuer un changement dû à une blessure.
Gardiens : Hugo Lloris (Tottenham), Steve Mandanda (Marseille), Michael Landreau (Bastia).
Défenseurs : Patrice Evra (Manchester United), Lucas Digne (PSG), Koscielny (Arsenal), Sagna (Arsenal), Debuchy (Newcastle), Varane (Real Madrid), Sakho (Liverpool), Mangala (FC Porto).
Milieux : Matuidi (PSG), Cabaye (PSG), Pogba (Juventus), Mavuba (Lille), Sissoko (Newcastle), Ribéry (Bayern Munich), Grenier (Lyon), Valbuena (Marseille).
Attaquants : Benzema (Real Madrid), Giroud (Arsenal), Rémy (Newcastle), Griezmann (Real Sociedad).
Réservistes : Tremoulinas (Saint-Etienne), Cabella (Montpellier), Schneiderlin (Southampton), Lacazette (Lyon), Gonalons (Lyon), Perrin (Saint-Etienne), Ruffier (Saint-Etienne).
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Sélectionnables : Rami (AC Milan), Abidal (Monaco), Clichy (Manchester City), Capoue (Tottenham), Toulalan (Monaco), Nasri (Manchester City), Kondogbia (Monaco), Gameiro (FC Séville), Payet (Marseille).
Angleterre (23+7)
L'absence de Michael Carrick est la principale surprise. L'excellent milieu de terrain défensif paye les frais d'une saison très moyenne avec un Manchester United désastreux cette année. Même cas de figure pour son coéquipier Cleverley. Réserviste au départ, le vieillissant Ashley Cole a préféré d'ores et déjà prendre sa retraite internationale. En attaque, Roy Hodgson n'a pris que quatre attaquants. Jermaine Defoe, réserviste, aurait pu en faire partie. Au niveau des présences, celle de James Milner est un peu une surprise. S'il a effectué 30 apparitions avec le champion Manchester City, il n'a toutefois été titulaire qu'à 12 reprises.
Par ailleurs, l'ailier d'Arsenal, Theo Walcott, déjà absent du mondial 2010 en raison d'une saison parsemée de blessures a été victime en janvier dernier d'une rupture du ligament croisé du genou gauche (indisponibilité de 6 mois minimum) lors d'un match de FA Cup. Le crack de la sélection (plus jeune joueur à porter le maillot anglais, à l'âge de 17 ans) manquera certainement aux Three Lions.
Gardiens : Hart (Manchester City), Foster (WBA), Forster (Celtic Glasgow).
Défenseurs : Cahill (Chelsea), Johnson (Liverpool), Jagielka (Everton), Baines (Everton), Smalling (Manchester United), Shaw (Southampton), P. Jones (Manchester United),
Milieux : Lampard (Chelsea), Wilshere (Arsenal), Gerrard (Liverpool), Milner (Manchester City), Oxlade-Chamberlain (Arsenal), Henderson (Liverpool), Lallana (Southampton), Sterling (Liverpool), Barkley (Everton).
Attaquants : Rooney (Manchester United), Sturridge (Liverpool), Lambert (Southampton), Wellbeck (Manchester United).
Réservistes : Carrick (Manchester United), Ruddy (Norwich), Flanagan (Liverpool), Stones (Everton), Caroll (West Ham), Cleverley (Manchester United), Defoe (Toronto).
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Sélectionnables : A. Cole (Chelsea), Walcott (Arsenal).
Croatie (29, réduite à 23 le 31 mai)
Manque de bol total pour Niko Kovac. Non content de perdre le capitaine emblématique Josip Simunic (36 ans, 105 sélections, record), suspendu pour 10 matchs par la FIFA suite à des chants fascistes entonnés envers les supporters croates lors du barrage remporté en novembre dernier face à l'Islande (ce qui scelle sa carrière internationale), le sélectionneur croate accuse le forfait de trois joueurs blessés (voir plus bas en rouge) dont le meneur de jeu Ivica Kranjcar.
La perle Alen Halilovic, futur joueur du FC Barcelone, n'a pas été retenue dans les 30. Le plus jeune buteur du championnat de Croatie (17 ans, 3 sélections nationales) est jugé trop inexpérimenté.
Gardiens : Pletikosa (Rostov), Zelenika (Lokomotiva), Subasic (Monaco).
Défenseurs : Bubnjic (Udinese), Corluka (Lokomotiv Moscou), Lovren (Southampton), Pranjic (Panathinaikos), Schildenfeld (Panathinaikos), Srna (Chakhtior Donetsk), Strinic (Dnipro), Vida (Dynamo Kiev), Vrsaljko (Genoa).
Milieux : Brozovic (Dynamo Zagreb), Modric (Real Madrid), Kranjcar (Queen's Park Rangers), Kovacic (Inter Milan), Mocinic (Rijeka), Pasalic (Hajduk Split), Rakitic (FC Séville), Badelj (Hambourg), Sammir (Getafe), Vukojevic (Dynalmo Kiev).
Attaquants : Eduardo (Chakhtior Donetsk), Mandzukic (Bayern Munich), Jelavic (Hull City), Olic (Wolfsburg), Rebic (Fiorentina, Perisic (Wolfsburg), Ilicevic (Hambourg).
Belgique (24 + 7)
Le sélectionneur Mark Wilmots aura à sa disposition tous les joueurs de la meilleure génération qu'ait connue la Belgique depuis les années 80-90, à l'exception de Christian Benteke. L'attaquant d'Aston Villa, titulaire à la pointe de l'attaque des Diables Rouges, est blessé au tendon d’Achille. Wilmots avait concocté dans un premier temps une liste de 24 joueurs + 7 réservistes. En raison de l'incertitude concernant le gardien n° 3, Koen Casteels, un quatrième fut ajouté à la liste, en la personne de Silvio Proto. Hélas, ces deux joueurs ont dû déclarer forfait (pour blessure). A donc été rappelé en renfort Sammy Bossut (Zulte Waregem). Courtois est n°1 et Mignolet n° 2.
Très en vue cette saison avec Cagliari et la Roma, le milieu Radja Nainggolan (34 matchs de Série A, 4 buts) n'est pourtant pas retenu. Si les places au milieu sont bien pourvues, certains n'étaient pas nécessairement plus méritants que lui, en l'occurence Marouane Fellaini, auteur d'une saison médiocre avec Manchester United.
Gardiens : Courtois (Atletico Madrid), Mignolet (Liverpool), Casteels (Hoffeinheim), Proto (Anderlecht).
Défenseurs : Kompany (Manchester City), Van Buyten (Bayern Munich), Vermaelen (Arsenal), Vertonghen (Tottenham), Alderweireld (Atletico Madrid), Vanden Borre (Anderlecht), Ciman (Standard Liège), Lombaerts (Zénith Saint-Pétersbourg).
Milieux : Witsel (Zénith Saint-Pétersbourg), Fellaini (Manchester United), Defour (Porto), Dembélé (Tottenham), De Bruyne (Wolfsburg), Chadli (Tottenham).
Attaquants : Lukaku (Everton), Mirallas (Everton), Mertens (Napoli), E. Hazard (Chelsea), Januzaj (Manchester United), Origi (Lille).
Rappelé : Bossut (Zulte Waregem).
Réservistes : T. Hazard (Zulte Waregem), Gillet (Anderlecht), Batshuayi (Standard Liège), Van Damme (Standard Liège), Nainggolan (Roma), Pocognoli (Hanovre).
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Sélectionnable : Benteke (Aston Villa).
Portugal (30, réduite à 23 le 19 mai)
Après une première liste de 30 joueurs publiée à la mi-mai, le sélectionneur Paulo Bento l'a réduite à 23 quelques jours plus tard. Au niveau des présences, la principale surprise est la convocation de Helder Postiga. Si l'attaquant expérimenté (66 sélections, 23 buts) fut présent à toutes les grandes compétitions depuis 2004 (3 euros, 2 coupes du monde), il n'a cependant été titularisé qu'une seule fois avec la Lazio (pour 5 apparitions au total) depuis son transfert dans la capitale romaine en janvier dernier... Apparu 11 fois seulement cette saison avec Manchester United en Premier League (et autant de matchs en 2012-2013), Nani est également présent.
Gardiens : Beto (FC Séville), Eduardo (Sporting Braga), Rui Patricio (Sporting Portugal), Anthony Lopes (Lyon).
Défenseurs : Pepe (Real Madrid), Coentrao (Real Madrid), Antunes (Malaga), Bruno Alves (Fenerbahçe), Joao Pereira (Valencia), Neto (Zenith Saint-Pétersbourg), Ricardo Costa (Valencia), Rolando (Inter Milan), André Almeida (Benfica).
Milieux : Joao Mario (Vitoria Setubal), Moutinho (Monaco), Veloso (Dynamo Kiev), Meireles (Fenerbahçe), Nani (Manchester United), Silva (Sporting Braga), André Gomes (Benfica), Amorim (Benfica), Vieirinha (Wolfsburg), William (Sporting Portugal), Quaresma (Porto).
Attaquants : Ronaldo (Real Madrid), Eder (Sporting Braga), Hugo Almeida (Besiktas), Cavaleiro (Benfica), Postiga (Lazio), Varela (Porto).
Pays-Bas (30, réduite à 23 le 31 mai)
Le vice-champion du monde, qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il fût en 2010 (un Euro 2012 raté, ponctué de 3 défaites au premier tour), s'apprête à vivre une coupe du monde compliquée. A la grande lessive effectuée (16 joueurs présents en 2010 ne figurent pas dans les 30), s'ajoutent les forfaits sur blessure de Strootman (Roma), Locadia (PSV), van der Wiel (PSG), absents d'une première liste de 30 joueurs, mais également van der Vaart, blessé tout récemment, et retiré de la pré-liste. La réduction de celle-ci a entraîné le départ de van Aanholt (son remplacement par le jeune Kongolo (20 ans) constitue la surprise des 23), Zoet, Rekkik, Vilhena, Boëtius, et le prometteur Quincy Promes (lui a été préféré l'expérimenté Dirk Kuyt).
Gardiens : Krul (Newcastle), Cillessen (Ajax), Vorm (Swansea), Zoet (PSV).
Défenseurs : van Aanholt (Vitesse Arnheim), Blind (Ajax), Janmaat (Feyenoord), Kongolo (Feyenoord), Rekik (PSV), Veltman (Ajax), Martins Indi (Feyenoord), Verhaegh (Augsbourg), De Vrij (Feyenoord), Vlaar (Aston Villa).
Milieux : Clasie (Feyenoord), van der Vaart (Hambourg), de Jong (AC Milan), Sneijder (Galatasaray), Vilhena (Feyenoord), Wijnaldum (PSV), De Guzman (Swansea), Fer (Norwich).
Attaquants : Van Persie (Manchester United), Boëtius (Feyenoord), Depay (PSV), Robben (Bayern Munich), Huntelaar (Schalke), Promes (Twente), Kuyt (Fenerbahçe), Lens (Dynamo Kiev).
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Sélectionnables : Strootman (Roma), van der Wiel (PSG), Locadia (PSV).
J. N
16:41 Publié dans Football | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coupe du monde 2014, 23 pour la coupe du monde, uruguay, brésil, argentine, france, espagne, croatie, pays-bas, angleterre, italie, allemagne, portugal