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31/01/2011

La forme territoriale comme symbole

chypre,chypre du nord,sakhaline,serbie,kosovo,russieNous avons retrouvé 3 entités territoriales dont le drapeau présente la forme territoriale comme symbole. Il est intéressant de noter que ces trois formes territoriales sont source de tension voire de conflit. Pour la "République de Chypre" (1er drapeau), le drapeau comporte la forme "complète" de l'île (superficie : 9251 km²) alors qu'une partie non négligeable de celle-ci (3355 km²) constitue la "République turque de Chypre du Nord". L'île est en effet divisée en 2 depuis 1974. Cette année là, la Turquie envahissait et annexait le nord de l'île suite au coup d'Etat des officier grecs qui entendaient rattacher l'île à la Grèce. Chypre du Nord s'est autoproclamée souveraine en 1983 mais n'est reconnue par aucun Etat (ni par l'ONU) hormis la Turquie. L'"autre" Chypre a intégré l'Union européenne en 2004.

chypre,chypre du nord,sakhaline,serbie,kosovo,russiePour le Kosovo (2ème drapeau), cet Etat a déclaré son indépendance le 17 février 2008, appuyé en cela par les Etats-Unis et nombreux Etats occidentaux, sans résolution préalable des Nations-Unies et alors que selon le droit serbe, ce territoire faisait partie intégrante de la République de Serbie. Dessiné à la hâte (il est adopté le jour même de l'indépendance), le drapeau représente donc la forme territoriale du Kosovo (10.887 km² ; 1.800.000 habitants). Les six étoiles représentent les 6  principales communautés ethniques du pays : Albanais (majoritaires à plus de 90%), Serbes, Bosniaques, Turcs, Roms, Goranis). La couleur bleu souligne l'appartenance à l'Europe. Nous noterons que ce drapeau, de par sa structure, ressemble à celui de la Bosnie, un autre Etat multi-ethnique. Au 31 janvier 2011, 75 Etats reconnaissent la souveraineté du Kosovo tandis que 30 autres Etats - en bute à des revendications séparatistes (1) - ne la reconnaissent pas. 

chypre,chypre du nord,sakhaline,serbie,kosovo,russieL'oblast de Sakhaline (87.100 km² ; 546.000 habitants) n'est pas un Etat. Il constitue avec les îles Kouriles un sujet fédéral de la Fédération de Russie. Suite à la guerre russo-japonaise (1905), la Russie et le Japon signaient un accord par lequel le Japon récupérait le sud de l'île ainsi que les îles Kouriles. Durant la seconde guerre mondiale, l'URSS de Staline annexait l'ensemble de l'archipel. Le Japon revendique depuis les quatre îles les plus méridionales des Kouriles mais essuie un net refus de la part de la Russie. Dans ce contexte, ce n'est pas la visite le 1er novembre 2010 du président russe Dmitri Medvedev (la première aux Kouriles d'un chef d'Etat russe depuis 1945) qui va arranger les relations entre les deux Etats (2). Le litige entre les deux Etats s'explique par les enjeux économiques. En effet, le pourtour des îles est riche en poissons mais surtout, en hydrocarbures (gaz, pétrole). J. N

(1) C'est le cas par exemple de la Chine (Xinjiang), de la Russie (Tchétchénie), de l'Espagne (Pays basque), de la Moldavie (Transnistrie), de l'Inde (Cachemire), de la Géorgie (Abkhazie, Ossétie du Sud), du Sri Lanka (rébellion tamoule)...etc.

(2) http://www.liberation.fr/monde/01012299716-medvedev-aux-i...

30/01/2011

Fair Game

doug liman,sean penn,naomi watts,bruce mcgill,michael kelly,valerie plame,joseph wilson,irakLes films sur la guerre en Irak sont désormais légion. Traitant indirectement ce sujet, Fair Game en fait partie et retrace l'affaire Valerie Plame. Rappel des faits : février 2002, à la demande de la CIA, Joseph Wilson, ancien ambassadeur US et époux de Valerie Plame (bossant pour la CIA) est envoyé au Niger pour enquêter sur un éventuel traffic d'uranium entre le Niger et le régime de Saddam Hussein. Les conclusions de son rapport sont négatives quant à un éventuel traffic. Nonobstant ces faits, George W. Bush défend cette théorie, lors de son discours sur l'état de l'union le 28 janvier 2003, afin de justifier l'invasion de l'Irak. A la suite de quoi, Wilson déclare le 6 juillet dans le New-York Times que l'invasion US de l'Irak s'est faite en s'appuyant sur des données falacieuses. Une semaine plus tard, l'identité de Valerie Plame est divulguée par plusieurs journalistes américains, mettant en péril sa carrière mais aussi sa vie. S'ensuivra un long combat de Valerie afin de défendre son intégrité mais surtout sauver sa carrière et sa famille. S'appuyant sur les mémoires de Plame et Wilson (2), Doug Liman, qui décidément aime bien les histoires d'espions (1) retrace ce feuilleton politique qui défraya la chronique. Sans révolutionner le genre mais avec l'énergie qu'on lui connait, le new-yorkais réalise un film solide et bien documenté, véritable plaidoyer pour la vérité et réquisitoire contre une Amérique bushiste qui décidément aura fait bien des dégâts tout azimut. Dommage toutefois que nous ayons eu droit en guise de dénouement au discours patriotique, Joseph Wilson (Sean Penn) déclarant que c'est "parce que nous aimons notre pays, les Etats-Unis, que nous nous battons pour que les libertés qu'elle met en avant soient respectées".

Fair Game (Doug Liman, USA, 2010, 106 min).    Avec Naomi Watts, Sean Penn, Bruce McGill, Michael Kelly, Brooke Smith, Tye Burrell, Geoffrey Cantor, Noah Emmerich, David Andrews.

- Présenté - Festival de Cannes 2010.

- Freedom of Expression Award - National Board of Review 2010.

- 3 nominations - Satellite Awards 2010.

 

(1) The Bourne identity (2002), Mr. & Mrs. Smith (2005).

(2) The politics of truth (Wilson) et Fair Game (Plame).

26/01/2011

The social network

19534550.jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20101006_101724.jpgLe temps des long-métrages sombres du talentueux David Fincher semble révolu (1). Après l'odyssée d'un homme hors du commun, qui naquit à l'âge de 80 ans et qui vécut sa vie à l'envers, sans être capable de stopper le cours du temps, adaptation d'une nouvelle de F. Scott Fitzgerald (2), Fincher adapte cette fois-ci The accidental billionaires: The Founding of Facebook, A Tale of Sex, Money, Genius, and Betrayal, roman de Ben Mezrich, publié en 2009. Retour donc sur la genèse de la création de Facebook, le site internet le plus visité au monde après Google. Cela débute en octobre 2003. Mark Zuckerberg (excellent Jessie Eisenberg), geek de l'informatique, vient de se faire larguer par sa copine. Revanchard, il pirate le système informatique de l'Université prestigieuse de Harvard, pique les photos des étudiantes et met en ligne une page ("Facemash") qui demande aux internautes de sélectionner la fille la plus canon du campus. La controverse engendrée (3) lui vaut d'être suspendu de la fac. Sur sa lancée, il crée par la suite The Facebook (qui deviendra donc Facebook tout court) qui sera mis en ligne le 4 février 2004. Limité d'abord à Harvard, le site s'étend ensuite aux universités de l'Ivy League (4) puis à la Californie pour ensuite gagner l'Europe et le reste du monde. Cette création révolutionnaire ne s'est pas faite sans heurts et débouchera sur un conflit entre les différents protagonistes s'en réclamant. Avec le savoir-faire qu'on lui connait, David Fincher établit les principaux faits de ce faux conte de fées. Mise en scène trépidante, sens de la narration, acteurs impeccables. Tout y est. On regrettera cependant un dénouement qui nous aura laissé sur notre faim. Le film a en tout cas été acclamé par la critique et a obtenu 8 nominations pour les prochains Oscars. Quant à Mark Zuckerberg, il est actuellement le plus jeune milliardaire au monde. Après Facebook, aurons-nous droit à un long-métrage sur les deux génies (5) qui inventèrent Google ?

The social network (David Fincher, USA, 2010, 120 mins).   Avec Jesse Eisenberg, Andrew Garfield, Rooney Mara, Joseph Mazello, Brenda Song, Justin Timberlake, Bryan Barter.

- Meilleur réalisateur - Golden Globe 2011.

- Meilleur film - Golden Globe 2011.

- Meilleure musique (Trent Reznor) - Golden Globe 2011.

- Meilleur scénario (Aaron Sorkin) - Golden Globe 2011.

- 8 nominations - Oscars 2011 (en février prochain).

- 6 nominations - BAFTA awards 2011.

......

 

(1) Alien 3, Seven, Fight Club...

(2) The curious case of Benjamin Button (2008), avec Brad Pitt et Cate Blanchett.

(3) Zuckerberg est accusé de violation du respect  de la vie privée, de droits d'auteurs et de piratage informatique.

(4) L'Ivy League est le groupe de 8 universités privées du nord-est des Etats-Unis. Elles sont parmi les plus anciennes et les plus prestigieuses.

(5) Larry Page et Sergei Brin.

23/01/2011

Indice de pauvreté multidimensionnel

ox_brand3_pos.gifSi l'IDH (Indice de développement humain) mesure le niveau de développement des Etats du monde selon 3 critères (PIB, espérance de vie, taux d'alphabétisation), le Multidimensional Powerty Index (MPI) est un indice qui mesure la pauvreté dans les pays en développement. Il a été créé en 2010 par un département de l'université d'Oxford et utilisé par le PNUD.

Cet indice est multidimensionnel car il prend en compte 10 indicateurs (donc pas seulement le seuil de pauvreté qui est de 1.25$ par jour) qui sont les suivants : 

- mortalité infantile

- malnutrition

- années de scolarité (si aucun membre de la famille n'a fait 5 ans à l'école)

- sortie de l'école (si un des enfants a quitté l'école avant 8 ans)

- électricité

- eau potable

- le sol de l'habitat (si boue, sable ou fumier existants)

- le combustible utilisé pour cuisiner (charbon, bouse, bois)

- les biens mobiliers (si pas plus d'un parmi : télévision, radio, téléphone, vélo, moto)

 

C'est donc fort logiquement l'Afrique qui est le premier continent représenté, avec les 22 premiers pays du classement et 28 pays parmi les 30 premiers. Le Népal est 23ème (Asie) et Haïti est 28ème. Concernant l'entité la plus pauvre des Caraïbes, il faut malheureusement supposer qu'elle a grimpé dans le classement après le tremblement de terre de janvier 2010 (ce classement remonte à 2007). L'étude recouvre 104 pays en développement, représentant 5.2 milliards d'habitants, soit 78% de la population mondiale. La répartition par région du monde est la suivante : 

- Afrique subsaharienne (37 pays) : 458 millions de pauvres (64.5% de la population).

- Monde arabe (11) : 38.9 millions (17.9%).

- Europe et CEI (24) : 12.2 millions (3%).

- Asie orientale/Pacifique (9) : 255 millions (13.7%).

- Asie du Sud (5) : 843.8 millions (54.7%).

- Amérique latine et Caraïbes (18) : 51 millions (10.4%).

 

CLASSEMENT (2007)

1. Niger 0.64 (6.6 millions de pauvres, 84.5% de la population)

2. Ethiopie 0.58 (70.7 millions, 90%)

3. Mali 0.56 (87.1%)

4. Burkina-Faso 0.54 (82.6%)

5. Burundi 0.53 (84.5%)

6. Somalie (81.2%)

7. Centrafrique (86.4%)

8. Guinée (82.4%)

9. Sierra Leone (81.5%)

10. Liberia (83.9%)

11. Mozambique

12. Angola

13. Rwanda

14. Madagascar

15. Bénin

 

Site officiel : http://www.ophi.org.uk/policy/multidimensional-poverty-in...

20/01/2011

Ballon de plomb 2010

170px-Yohan_Demont.jpgPour une fois, ce n'est pas un joueur du PSG, de Marseille, ou de Lyon qui remporte le trophée le moins prestigieux du football français. Le magazine satirique français, Les cahiers du football, a décerné tout récemment le Ballon de plomb à Yohan Demont, arrière-droit colérique du RC Lens. Nommé capitaine cette saison, il perdra son brassard après s'être battu avec son coéquipier Nenad Kovacevic lors de la 10ème journée de championnat de Ligue 1 (défaite 3-0 à Sochaux). Transféré d'Ajaccio à Lens en 2005, Demont est régulièrement titulaire dans son couloir droit. Oscillant entre le moyen et le bon, il est plutôt médiocre cette saison, à l'image d'un RC Lens qui stagne à la 19ème place en championnat. Rien de bien particulier si nous combinons les 3 critères pris en compte (personnalité, choix de carrière, qualités intrinsèques). Nous aurions plutôt attribué cette palme d'or de la nullité à Fernando Morientes (sa saison à Marseille fut un flop total) ou Hatem Ben Arfa, qui a quand même terminé 2ème.

Classement 2010 : 1.Yohan Demont (Lens) : 25.19% ; 2.Hatem Ben Arfa (Marseille) : 13.80% ; 3.Sofiane Feghouli (Grenoble) : 11.08%.

Palmarès :

2010 : Demont (Lens).

2009 : Kezman (PSG).

2008 : Piquionne (Lyon).

2007 : Moussilou (Saint-Etienne/Marseille).

2006 : Mendy (PSG).

2005 : Pedretti (Marseille/Lyon).

2004 : Fiorèse (PSG/Marseille).

2003 : Llacer (PSG).

 

17/01/2011

Golden Globes 2011

 

Golden-Globes-award-2011-affiche-580x351.jpgPalmarès de la 68ème cérémonie des Golden Globe Awards 2011, tenue le dimanche 16 janvier 2011 : 

Meilleur film dramatique : The social network (David Fincher).

Meilleur réalisateur : David Fincher (The social Network).

Meilleure actrice dans un film dramatique : Natalie Portman (Black Swan).

Meilleur acteur dans un film dramatique : Colin Firth (The King's speech).

Meilleur film comique ou musical : The kids are All Right (Lisa Cholodenko).

Meilleure actrice - comédie/musical : Annette Bening (The kids are All Right)

Meilleur acteur - comédie/musical : Paul Giamatti (Barney's version).

Meilleure actrice dans un second rôle : Melissa Leo (The Fighter)

Meilleur acteur dans un second rôle : Christian Bale (The Fighter)

Meilleur scénario : Aaron Sorkin (The social network). 

Meilleur film etranger : Haeven (Danemark).

Meilleure musique : Trent Reznor et Atticus Ross (The social network).

Meilleure mini-série ou meilleur mini-film : Carlos (Olivier Assayas).

Meilleure série télévisée dramatique : Boardwalk Empire (HBO).

Meilleure actrice dans une sérié télévisée dramatique : Katey Sagal (Sons of anarchy).

Meilleur acteur dans une série télévisée dramatique : Steve Buscemi (Boardwalk Empire).

Prix Cecil B. DeMille : Robert de Niro.