« 2015-04 | Page d'accueil
| 2015-08 »
30/05/2015
Robespierre
Si le débat est clos concernant le patron de la Terreur, période particulièrement sombre de la Révolution française (1793-1794), la Révolution étant désormais « une partie de notre héritage qui ne se discute plus, ajustée qu’elle est à notre destin pour le meilleur et pour le pire », l’auteur a toutefois chercher à expliquer dans le drame révolutionnaire « l’influence commune d’un tribun et d’une secte qui tendaient précisément à confisquer la Révolution pour la faire évoluer selon leurs vues ».
Ce livre ancien, datant de 1961 (il sera suivi par une légion d’ouvrages sur Robespierre), propose, au-delà d’une simple biographie, une réflexion très solide sur le Jacobinisme et ses avatars. Nous en avons retenu quelques passages :
« (…) Le Jacobinisme a des origines plus lointaines, plus occultes dans la mesure où il est le produit, le fruit d’un tempérament. C’est un germe d’intolérance qui tient à la nature de certains individus, une volonté de domination et d’inquisition morale autant que politique, une sorte d’inflexibilité humaine élevée au rang de vertu, une exaspération qui perce périodiquement sous le feu des passions partisanes ; c’est peut-être une forme française de puritanisme ; c’est une humeur. Robespierre n’est qu’un état, un moment, du Jacobinisme, comme d’autres le furent avant lui, sous d’autres visages, sous d’autres enseignes. « Les haines, les rancunes, les jacobinismes de tous les temps… » écrit Sainte-Beuve. Et dans les années mêmes qui suivirent la Révolution, en 1808, un philosophe lucide et pondéré, Joubert, consignait dans son Journal cette réflexion qui semble avoir été formulée d’avance pour ce livre : « Le Jacobinisme est une affaire de tempérament, et il existe dans toutes les circonstances qui mettent cette espèce de tempérament à l’aise et lui permettent de se développer ».
« (…) Des hommes comme Danton, comme Mirabeau, comme Proudhon, ne sont pas jacobins dans la mesure précisément où l’exigence doctrinale ne les absorbe pas tout entiers. Un Robespierre, un Blanqui, n’aime que l’idée. Ce qu’il y a d’âme en eux ne bouge, ne s’émeut qu’en faveur de leur cause. On ne peut concevoir un Jacobin livré au doute, à l’incertitude, au scrupule. Sa morale lui fournit en toute occurrence la réponse qu’exige l’intérêt politique, et cette réponse est un ordre. S’il hésite, s’il discute avec lui-même, il est perdu pour la secte, perdu aussi pour lui-même ». J. N
Pierre Bessand-Massenet, Roberspierre. L’homme et l’idée, Plon, 1961, 317 p.
16:57 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maximilien de robespierre, pierre bessand-massenet, jacobin, jacobinisme, terreur, révolution française
26/05/2015
Classement des pays selon la puissance militaire
Le site Global Firepower (GFP) effectue un classement annuel des pays selon la "puissance de feu". Comprenant 126 pays (la Somalie est dernière), cette liste prend en compte une cinquantaine de critères, "comme le nombre de militaires et de véhicules, bateaux ou avions disponibles mais aussi la logistique, le budget affecté, la géographie (potentiel de guerre défensive en cas d'invasion) et les ressources d'énergie disponibles. Seules les forces conventionnelles sont prises en compte, ce qui exclut les paramètres liés à la capacité nucléaire" (1).
Mis à part la force nucléaire, le classement ne prend pas en compte les leaderships politique et militaire, et ne pénalise les Etats ne possédant pas de façade maritime (et donc pas de forces navales) (2). Fort logiquement, les Etats-Unis, formidable machine de guerre qui fonctionne à plein régime, sont premiers du classement, suivis de la Russie et de la Chine. Le Top 5 comprend d'ailleurs quatre des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations-Unies. La France est sixième. L'ensemble des critères constituent un indice (voir le Top 10 ci-dessous). Sur l'ensemble de l'Afrique, l'Egypte est première (18e), suivie de l'Algérie (27e). L'Egypte est d'ailleurs la première puissance arabe mais n'est pas en tête pour le Moyen-Orient (acception large) puisqu'elle est devancée par la Turquie (10e) et par Israël (11e). Le Brésil est la première puissance sud-américaine (22e). J. N
1.Etats-Unis 0.1661
2.Russie 0.1865
3.Chine 0.2315
4.Inde 0.2695
5.Royaume-Uni 0.2743
6.France 0.30.65
7.Corée du Sud 0.3098
8.Allemagne 0.3505
9.Japon 0.3838
10.Turquie 0.4335
Classement complet
http://www.globalfirepower.com/countries-listing.asp
(1) http://www.econostrum.info/La-France-classee-cinquieme-puissance-militaire-mondiale-par-Global-Firepower_a19902.html
(2) http://www.globalfirepower.com/countries-listing.asp
12:51 Publié dans Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : global firepower, etats-unis, russie, france, chine, inde, royaume-uni, corée du sud, allemagne, japon, turquie, brésil, israël, egypte
14/05/2015
Laos
Avec Palaos (voir plus bas), le Laos est le deuxième Etat au monde à arborer sur son drapeau le symbole de la lune (1). Cet Etat d'Asie du Sud-Est (236.800 km² ; 6.500.000 habitants), "coincé" entre la Chine, la Thaïlande, la Birmanie, le Cambodge, et le Viêt Nam, et dépourvu de façade maritime, fut colonisé par la France de 1893 à 1954. Le drapeau actuel (proportions 2:3), adopté officiellement le 2 décembre 1975. Le cercle blanc au milieu symbolise donc la lune, au dessus du fleuve Mékong (2). Ce dernier est représenté par la couleur bleu. Quant à la couleur rouge des deux bandes supérieure et inférieure, elle symbolise le sang versé pour l'indépendance.
De 1893 à 1975 (fin de la monarchie), était adopté l'ancien drapeau. Celui comportait un éléphant tricéphale sur un piédestal et surmonté d'un parasol. Dans la religion hindouiste, cet éléphant à trois têtes ("Airavata") porte le dieu Indra. Jusqu'en 1952 (fin du Protectorat français), le drapeau était également composé de celui de la France en miniature sur la partie supérieure gauche. Les trois têtes de l'éléphant représentent les anciens royaumes de Vientiane (la capitale actuelle), Luang Prabang, et Champassak, qui forment le territoire actuel du Laos. Le parasol blanc est également un symbole royal tandis que le piédestal renvoie à la loi. J. N
Royaume du Laos (1952-1975)
Palaos
(1) A noter que le Japon et le Groenland arborent sur leur drapeau un disque rouge symbolisant le soleil. Quant au disque orange présent sur le drapeau du Bangladesh, il symbolise (encore une fois...) le sang versé des Bangladais pour l'indépendance.
(2) Traversant sept pays, celui-ci couvre une longueur de 4350 km.
10:00 Publié dans Drapeau | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : drapeau laos, laos, disque lunaire, mékong, indra, éléphant tricéphale
10/05/2015
Classement selon la situation des mères - 2015
La Norvège succède à la Finlande
L'ONG de défense des droits de l'enfant, Save the Children, a publié la semaine passée son classement annuel. Après la Finlande en 2014, c'est, sans surprise, un autre pays scandinave qui s'arroge le meilleur classement selon la situation des mères.
Par rapport au classement de 2014 (1), qui comprenait 178 pays, celui-ci en comporte 179 (2). C'est sans surprise que les pays scandinaves - modèles de genre - tiennent le haut du pavé (3). Le "groupe des 5" (Norvège, Suède, Danemark, Islande, Finlande) constitue même le Top 5. Cette année, Norvège (1e) et Finlande (2e) ont échangé de place.
Basée à Londres et oeuvrant dans environ 120 pays, Save the Children prend en compte dans son palmarès annuel des critères précis (santé, éducation, statut politique des femmes, etc.) et "s'est notamment appuyée sur le risque de décès maternel dans chaque pays en prenant en compte la proportion entre les grossesses et les décès, l'espacement des naissances ou encore les conditions dans lesquelles se trouvent les mères de famille après avoir donné la vie" (4).
Mis à part les Etats scandinaves le top 10 (voir ci-dessous) comprend quatre autres pays européens, ainsi que l'Australie qui fait donc figure d'exception dans ce "top 10 européen". Les Etats-Unis ne sont "que 33èmes", devancées niveau Amérique par le Canada (20e), et par un régime dur comme le Belarus (25e). L'Argentine se classe première au niveau des pays latino-américains (36e), devançant Cuba (40e) et le Costa Rica (45e).
Au sein du monde arabe, c'est l'Arabie Saoudite (38e) qui se classe en première position (fait qui peut paraître étonnant). Viennent ensuite les Emirats Arabes Unis (47e), Bahrain (49e), et la Libye (50e). Le Liban est 73ème.
Le bas du classement est logiquement composé de pays d'Afrique. Les dix derniers (voir ci-dessous) sont les mêmes que l'an passé, à l'exception de la Gambie qui prend cette année la place du Nigéria. Comme nous pouvons le constater, il s'agit souvent d'Etats en proie à une guerre civile ou un conflit larvé. J. N
TOP 10
1.Norvège
2.Finlande
3.Islande
4.Danemark
5.Suède
6.Pays-Bas
7.Espagne
8.Allemagne
9.Australie
10.Belgique
BOTTOM 10
179.Somalie
178.République Démocratique du Congo
177.Centrafrique
176.Mali
175.Niger
174.Gambie
173.Côte d'Ivoire
172.Tchad
171.Guinée-Bissau
170.Sierra Leone
Classement complet :
http://www.savethechildren.org/atf/cf/%7B9def2ebe-10ae-432c-9bd0-df91d2eba74a%7D/SOWM_2015.PDF
(1) http://eklektik.hautetfort.com/archive/2014/05/10/classement-selon-la-situation-des-meres-5366471.html
(2) Quatorze Etats - membres de l'ONU - manquent donc : Monaco (vraisemblablement inclus dans la France), Saint-Marin (idem, pour l'Italie), la Corée du Nord (données certainement inaccessibles), les Iles Marshall, Palaos, Andorre, Antigua et Barbuda, Dominique, les Seychelles, Saint-Christophe-et-Niévès, le Liechtenstein, le sultanat du Brunei, premier Etat d'Asie du Sud-Est à instaurer la charia (en 2013), ainsi que les micro-Etats de Nauru (21 km²) et Tuvalu (26 km²).
(3) La Finlande est première dans le classement relatif à la liberté de la presse (effectué par Reporters sans Frontières), et le Danemark est le mieux classé selon l'Indice de corruption, classement effectué par l'ONG allemande Transparency International.
(4) http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/05/05/la-norvege-meilleur-pays-au-monde-pour-etre-maman_4627386_3214.html
15:14 Publié dans Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pays-bas, espagne, allemagne, save the children, classement selon la situation des mères, norvège, suède, finlande, islande, danemark, australie, somalie, niger, mali, centrafrique, république démocratique du congo, tchad, sierra leone
06/05/2015
Clarissa
Nous avions découvert Stefan Zwieg il y a environ dix ans, lisant d'une seule traite Le Joueur d'échecs dans le train de nuit qui nous emmenait de Pékin à Shanghai. Court (un peu plus d'une centaine de pages) mais incisif, ce roman développait une profusion de thèmes à travers l'histoire d'un exilé autrichien rendu fou par les techniques d'enfermement et d'interrogatoire de la Gestapo. C'est justement ce régime nazi que Zweig va fuir en 1934, s'exilant d'abord à Londres, ensuite au Brésil. C'est dans ce pays qu'il se suicidera en 1942 (avec sa femme), désespéré par les atrocités de la Seconde guerre mondiale, en particulier la montée du nazisme.
Publié à titre posthume, et non achevé, Clarissa porte un regard amer mais lucide sur cette Europe du début du XXème siècle, à travers le regard d'une femme. Fille d'un officier autrichien, Clarissa rencontre en Suisse, où elle travaille, Léopold, un socialiste français. Le premier conflit mondial les sépare mais elle attend de lui un enfant... A travers ce récit poignant, Stefan Zweig nous insuffle avec acuité tout le désespoir de l'homme face à l'absurdité de la guerre. Cette guerre qui fait surtout mal aux gens ordinaires. Ce sont ces derniers qui comptent et non ceux qui font la politique. Zweig l'a si bien résumé dans ce passage qui a retenu notre attention :
"Ce ne sont pas les morts illustres qui font la valeur d'un pays. Ce sont les gens qui y vivent. Mais certainement pas les plus grands et les plus éminents d'entre eux : c'est à travers les anonymes qu'il se perpétue".
J. N
Stefan Zweig, Clarissa, Le Livre de Poche, 2014, 235 p.
Publié pour la première fois (en allemand) en 1990.
18:48 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : clarissa, stefan zweig
02/05/2015
Avengers: Age of Ultron
Par rapport au premier volet de 2012 qui constituait un enjeu titanesque - soit réunir dans une seule fresque et à travers un scénario solide toute cette panoplie de super-héros à l’ego surdimensionné (1) - il était prévu qu'"Avengers 2" fasse légèrement moins bien que son prédécesseur. Bis repetita donc et nouveau combat pour sauver la planète (thème récurrent dans l'univers Marvel). Dans l'acte I, il s'agissait de contrecarrer les projets de domination de la Terre de Loki, frère ennemi de Thor. Ici, il s'agit de stopper Ultron (voir photo ci-dessous), androïde doté de capacités de destruction incommensurables et désirant anéantir l'espèce humaine.
On prend les mêmes...
... et on recommence. Iron Man, Thor, Captain America, Hawkeye, et Black Widow (les mêmes qu'en 2012) reprennent donc le boulot. On notera au passage que le personnage de Hawkeye (Jeremy Renner), largement sous-exploité lors du premier acte, fait cette fois-ci jeu égal avec ses coéquipiers. War Machine (Don Cheadle), vu dans la saga Iron Man, reste égal à lui-même tandis que Falcon (Anthony Mackie), qui se joint à Captain America dans Captain America: The Winter Soldier (2013), fait une apparition rapide mais qui annonce la future constitution des Nouveaux Vengeurs dont il n'a d'ailleurs jamais fait partie dans les comics (2). En effet, en partenariat au départ avec Captain America, "il a accepté de rejoindre les Vengeurs mais bien vite, il a eu l'impression que les plus puissants héros de la Terre ne l'avaient choisi que pour remplir leur quota de super-héros noirs, et il a démissionné" (3).
Besoins scénaristiques oblige, cette donne a donc été modifiée, ce qui est normal par ailleurs, vu l’extraordinaire profusion d'aventures, dans les Marvel comics. Même constat pour Ultron. Créé involontairement par Tony Stark, celui qui fit son apparition en juillet 1968 (Avengers vol. 1, n° 54) fut conçu dans la bd par Henry Pym qui deviendra par la suite Ant-Man (photo ci-contre). Mais comme ce personnage - qui rejoindra également les Vengeurs - aura son propre long-métrage en juillet prochain (il sera campé par Paul Rudd), il était vraisemblablement impossible de l'incorporer dès maintenant dans la saga Avengers.
Les Vengeurs s'élargissent
Trois nouveaux caractères font leur première apparition, ou presque. Quicksilver (Vif-Argent) est déjà actif dans X-Men: Days of Future Past (2013), dans les années 60. Par la suite, lui et sa sœur jumelle Wanda Maximoff (aka Scarlet Witch ; La sorcière rouge) rejoindront la Confrérie des mauvais mutants, en lutte contre les X-Men et dirigée par Magneto, qui n'est autre que leur père (mais ils ne le savent pas). Se retirant de la Confrérie et rejoignant les "bons", ils intégreront à leur tour les Vengeurs. Voilà donc un exemple de personnages à cheval sur plusieurs organisations de super-héros. Le problème ici est que X-Men est produit par 20th Century Fox et Avengers par Marvel Studios. Deux acteurs ont donc incarné Quicksilver. Evan Peters (X-Men) et Aaron Taylor-Johnson. Ce dernier meurt dans le film mais pas dans la bd. Cela s'explique probablement par le fait que le personnage de Quicksilver continuera à être exploité dans la saga des X-Men. Quant à Scarlet Witch (Elizabeth Olsen), elle deviendra par la suite un élément incontournable des Vengeurs, pour le meilleur comme pour le pire... Esquissée dans le film, sa romance avec le cyborg Vision (Paul Bettany) débouchera sur un mariage.
Last but not least, dans le film, les pouvoirs des Maximoff sont obtenus par manipulation scientifique alors que dans les comics, ils sont génétiques. La raison est que c'est 20th Century Fox qui détient les droits de la "mutanité". Etrange... Tous les autres super-héros du film n'ont, en effet, pas de pouvoirs réels. Ceux du Faucon ont été supprimés.
Marvel : un filon pour les studios
Si le ton est légèrement plus grandiloquent que dans le premier acte et le style désormais récurrent, on retiendra quand même qu' Avengers: Age of Ultron est un sacré feu d'artifice. Divertissante et spectaculaire, la sage est toujours aussi efficace. Avec tous ces nouveaux personnages ainsi que les nouveaux vus dans X-Men: Days of Future Past, l'univers Marvel a encore de très beaux jours devant lui. Pour les fans, la fête se poursuit en 2015. Après l'excellente série Daredevil, sortie le 10 avril dernier (4), Ant-Man sortira en juin et Fantastic Four (reboot du précédent) en août. Deadpool entrera en scène dès février 2016. Captain Amrica: Civil War (mai 2016) nous en dira plus sur le futur des Vengeurs. Enfin, X-Men: Apocalypse sortira également en mai 2016. Avec plusieurs milliers de super-héros et super-vilains, Marvel a de quoi faire pour les siècles prochains. J. N.
Avengers: Age of Ultron (Joss Whedon, USA, 2015, 141 min)
Cast : Robert Downey Jr., Chris Hemsworth, Mark Ruffalo, Chris Evans, James Spader, Scarlett Johansson, Jeremy Renner, Don Cheadle, Samuel L. Jackson, Aaron Taylor-Johnson, Elizabeth Olsen, Paul Bettany, Anthony Mackie.
(1) Voir notre très long article sur Avengers dans la note suivante :
http://eklektik.hautetfort.com/archive/2012/07/12/the-avengers.html
(2) Fondés en novembre 2004 (The New Avengers n° 1), les New Avengers comprenaient au départ Captain America, Iron Man, The Sentry, Dr Strange et Spider-Woman.
(3) Cf. L'Encyclopédie Marvel, Semic, Marvel, 2007, p. 98.
(4) Produite par Netflix (House of Cards, Orange is the New Black).
17:57 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : avengers: age of ultron, avengers, vengeurs, joss whedon, chris evans, james spader, robert downey jr., mark ruffalo, scarlett johansson, jeremy renner, don cheadle, chris hemsworth, samuel l. jackson, elizabeth olsen, paul bettany, anthony mackie, ultron, scarlet witch, quicksilver, vision, marvel, marvel comics, marvel studios