29/02/2020
Indice de perception de la corruption - 2019
L’ONG Transparency International a publié fin janvier 2020 son classement annuel sur la perception de la corruption des Etats. Créée en 1993 et basée à Berlin, cette ONG a pour vocation la lutte contre la corruption des gouvernements et institutions gouvernementales. Définissant la corruption comme « l’abus d’une fonction publique à des fins d’enrichissement personnel », Transparency International jouit d’un rayonnement mondial et possède des sections dans plus d’une centaine de pays.
Communiqué officiel
« Transparency International est l'organisation mondiale, issue de la société civile en pointe de la lutte contre la corruption. Elle rassemble les peuples à travers une puissante coalition mondiale dans le but de mettre fin à l'impact dévastateur de la corruption sur les hommes, les femmes et les enfants dans le monde entier. La mission de Transparency International est d'instiguer des changements jusqu'à ce que le monde soit libre de toute corruption. »
Mode de calcul
Comme il n’y a pas – par définition – de données publiques et exhaustives de la corruption, l’évaluation de la corruption se fonde d’une part sur des indicateurs provenant d’institutions internationales et d’autre part sur des sondages de personnalités provenant des milieux politiques, universitaires et des entreprises. Les Etats sont classés selon une échelle allant de 100 (très peu corrompu) à 0 (très corrompu).
Limites
Il est quasiment impossible de quantifier le phénomène de corruption, qui par ailleurs n’est pas que public. De même, il y a différents types de corruption (même à l’intérieur d’un même pays), qui par conséquent ne sont pas comparables. En outre, les cas de corruption qui concernent le monde des entreprises ne sont pas pris en compte. Enfin, Transparency International reçoit des financements d’entreprises faisant elles-mêmes l’objet de condamnations pour des faits de corruption.
Tendances
Comme dans des classements similaires (Indice de démocratie, Indice de liberté de presse), on retrouve dans le TOP 10 les pays nordiques. Le Danemark est premier (7ème dans le classement des pays selon l'Indice de démocratie, où la Norvège est première. Le monde occidental s'en sort bien, avec des indices peu élevés (voir ci-dessous) mais des pays comme la France et les Etats-Unis ne sont "que" 23èmes (ex-aequo). La Chine est 80ème tandis que la Russie est 137ème, ex-aequo avec le Liban. C'est le Qatar qui se classe le mieux dans le monde arabe (30e).
Dans le bas de ce classement de 179 Etats + Hong Kong (16e), l'Afrique occupe une place importante avec 21 Etats parmi les 37 derniers. On retrouve là des Etats effondrés (Yémen, Somalie, Afghanistan), instables (Soudan, Soudan du Sud, Venezuela, Irak), des régimes quasi-totalitaires (Corée du Nord, Turkménistan), des guerres civiles (Congo-Kinshasa, Libye), et bien entendu une ribambelle de PMA... Bref, là où la corruption est très élevée, il y a fort logiquement une pauvreté très élevée. J. N
Les 10 Etats les mieux classés
1. Danemark
1. Nouvelle-Zélande
3. Finlande
4. Suède
4. Suisse
4. Singapour
7. Norvège
8. Pays-Bas
9. Luxembourg
9. Allemagne
Les 10 Etats les moins bien classés
180. Somalie
179. Soudan du Sud
178. Syrie
177. Yémen
173. Soudan
173. Afghanistan
173. Venezuela
172. Corée du Nord
168. Libye
168. Guinée-Bissau
23:37 Publié dans Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : corruption, indice de perception de la corruption, transparency international, indice de corruption, berlin, allemagne, nouvelle-zélande, finlande, suède, suisse, singapour, norvège, pays-bas, luxembourg, somalie, guinée-bissau, yémen, soudan, afghanistan, venezuela, corée du nord, soudan du sud, syrie, congo-kinshasalibye, irak, turkménistan
10/08/2019
Pays autorisant le mariage homosexuel
Une tendance qui s'accélère?
Par rapport à août 2013, le nombre d'Etats autorisant le mariage homosexuel passe de 15 à 27, soit une augmentation de 80%. Si le pourcentage de ces pays par rapport aux 193 membres de l'ONU demeure faible (13.9%), il est toutefois en augmentation puisqu'en août 2010, ils n'étaient que 10. En comptant Taïwan (qui n'est pas membre de l'ONU, en raison du litige avec la Chine), cela fait 28 pays, soit une augmentation de 86.67% par rapport à 2013. Si ces chiffres sont élevés en raison du nombre de départ qui est faible, il convient de considérer que la tendance se poursuit, l'évolution entre 2010 et 2019 étant de 180%. Il y a 20 ans seulement, aucun pays n'autorisait le mariage gay.
De même, ce fait devrait survenir prochainement en Irlande du Nord, et est à l'étude au Costa Rica, au Pérou, en Suisse, République Tchèque, Cuba, Chili, Népal, Panama et Venezuela. Sur ces 28 Etats adoptant déjà le mariage gay, 2 ne l'appliquent pas encore sur l'ensemble de leur territoire. Au Mexique, il est autorisé dans le District fédéral de Mexico, dans l'intégralité de 18 Etats (sur 32) et dans certaines municipalités de l'Etat de Querétaro. D'autres Etats fédéraux (Etats-Unis, Brésil, Canada) l'ont également adopté progressivement (par Etat) avant que la loi ne devienne fédérale. C'est l'Etat du Massachusetts (17 mai 2004) qui ouvrit la voie aux Etats-Unis. Au Royaume-Uni, manque donc à l'appel l'Irlande du Nord (application aux autres nations ainsi qu'à la plupart des Territoires britanniques d'Outre-Mer). Le Brésil adopta la loi dans certains Etats à partir de janvier 2012 puis celle-ci devint fédérale en mai 2013. Au Danemark (2012), le Groenland (avril 2016) et les Iles Féroé (juillet 2017) - provinces autonomes - rejoignirent la tendance quelques années plus tard.
Attention toutefois à l'appréciation de ces chiffres car s'il y a en effet une évolution nette ces dernières années, force est de constater que le phénomène touche essentiellement des pays occidentaux qui représentent 71.4% du total. Parmi ceux-là, 57.1% sont en Europe où la situation est assez disparate. Si 11 Etats autorisent une forme d'union civile, 18 autres n'en reconnaissent aucune, dont 6 interdisent explicitement le mariage homosexuel dans leurs textes constitutionnels (Bulgarie, Lettonie, Lituanie, Monténégro, Pologne et Serbie). Si le phénomène devrait s'amplifier en Amérique Latine (21.4% du total actuel), il ne devrait pas par contre évoluer sur le continent asiatique, représenté uniquement par Taïwan. Difficile de l'imaginer par exemple au Moyen-Orient où ultra-conservatisme et homophobie sont des phénomènes socialement ancrés et évoluant très lentement (peine de mort pour l'homosexualité en Iran, en Arabie Saoudite et au Yémen). Même constat pour le continent africain où l'Afrique du Sud fait figure d'intrus et où l'homosexualité constitue encore un crime dans de nombreux Etats (et passible de la prison à vie ou de la peine de mort dans certains).
Enfin, à une époque où conservatisme, intolérance et comportements rétrogrades reviennent en force (ou se maintiennent vaille que vaille) dans nombreuses parties du monde, nous pouvons estimer que 28 Etats c'est déjà pas mal.
J. N
Pays autorisant le mariage homosexuel (par ordre chronologique)
- Pays-Bas (avril 2001)
- Belgique (juin 2003)
- Espagne (juillet 2005)
- Canada (juillet 2005)
- Afrique du Sud (novembre 2006)
- Norvège (janvier 2009)
- Suède (avril 2009)
- Mexique (mars 2010-2019)
- Portugal (mai 2010)
- Islande (juin 2010)
- Argentine (juillet 2010)
- Danemark (juin 2012)
- Brésil (mai 2013)
- France (mai 2013)
- Uruguay (août 2013)
- Nouvelle-Zélande (août 2013)
- Royaume-Uni (mars 2014)
- Luxembourg (janvier 2015)
- Etats-Unis (juin 2015)
- Irlande (novembre 2015)
- Colombie (avril 2016)
- Finlande (mars 2017)
- Malte (septembre 2017)
- Allemagne (octobre 2017)
- Australie (décembre 2017)
- Autriche (janvier 2019)
- Taïwan (mai 2019)
- Equateur (juillet 2019)
09:41 Publié dans Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, royaume-uni, irlande du nord, norvège, suède, islande, finlande, costa rica, pays-bas, belgique, espagne, portugal, argentine, mexique, mexico, canada, etats-unis, luxembourg, autriche, allemagne, taïwan, venezuela, suisse, chili, panama, brésil, querétaro, loi fédérale, mariage gay, pérou, république tchèque, cuba, népal, afrique du sud, groenland, iles féroé, massachussets, mariage homosexuel, danemark, pologne, serbie, lettonie, lituanie, monténégro, bulgarie
12/12/2014
Indice de liberté de presse - 2014
Pour la quatrième année consécutive, la Finlande - archétype d'un système démocratique abouti - est le pays respectant le plus la liberté de presse, d'après les critères retenus par Reporters sans Frontières. Son classement annuel comprend 180 Etats (179 l'an passé, 178 en 2012). Les Pays-Bas sont seconds et la Norvège troisième.
Les pays scandinaves (dans la définition large du terme 'Scandinavie') sont d'ailleurs tous présents dans le Top 10 qui est également inchangé par rapport à l'année passée, à la différence près que d'une part le Liechtenstein (6e) et le Danemark (7e) et que d'autre part l'Islande (8e) et la Nouvelle-Zélande (9e) échangent de place.
Liberté de presse et niveau de corruption sont tous deux des indicateurs de démocratie. Par conséquent, il est fort logique que parmi les 10 premiers, 7 Etats figurent aussi dans le TOP 10 du classement selon l'Indice de corruption, effectué par l'ONG allemande Transparency International (voir notre note à ce propos).
En bas de classement, l'Erythrée est dernière à son habitude, suivie de la Corée du Nord et du Turkménistan, 3 Etats que l'on peut qualifier sans ambiguïté de "prisons à ciel ouvert". Ce top 10 des bonnets d'âne par rapport à l'an passé, à la différence que le Laos (171e) prend la place de Cuba (170e).
La France et les Etats-Unis sont respectivement 40ème et 46ème, la Russie 148ème. Au sein du continent africain, la Namibie est première (22e), suivie du Ghana (27e). Il faut descendre jusqu'au 91ème rang pour retrouver un pays arabe, le Koweit. Vient ensuite le Liban (106e).
Au niveau progression/régression, le Panama (87e) et l'Equateur (95e) font un bon de 24 places, suivis de l'Abanie (85e) qui en gagne 16. A contrario, la République centrafricaine (109e) enregistre la pire chute (-44). Le conflit en cours n'y est certainement pas étranger. Guerre et absence de liberté sont d'ailleurs intimement liés. Le Guatemala (125e ; -30), le Mali (122e ; -23), et la Zambie (93e ; -21) suivent. Mais il faut surtout noter la forte régression des Etats-Unis, autoproclamés pays de la liberté (-14). Enfin, la Grèce (99e) marque la plus mauvaise régression en Europe (-15) tandis que la Serbie (54e) y accomplit la meilleure progression (+9). J. N
Les 10 premiers
1.Finlande
2.Pays-Bas
3.Norvège
4.Luxembourg
5.Andorre
6.Liechtenstein (+1)
7.Danemark (-1)
8.Islande (+1)
9.Nouvelle-Zélande (-1)
10.Suède
Les 10 derniers
180.Erythrée (-1)
179.Corée du Nord (-1)
178.Turkménistan (-1)
177.Syrie (-1)
176.Somalie (-1)
175.Chine (-2)
174.Vietnam (-2)
173.Iran (+1)
172.Soudan (-2)
171.Laos (-3)
Classement complet
http://rsf.org/index2014/fr-index2014.php
19:20 Publié dans Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grèce, serbie, panama, équateur, albanie, guatemala, république centrfricaine, mali, syrie, somalie, vietnam, iran, soudan, états-unis, indice de liberté de presse 2014, reporters sans frontières, indice de liberté de presse, norvège, pays-bas, finlande, luxembourg, andorre, liechtenstein, danemark, suède, islande, nouvelle-zélande, chine, laos, erythrée, corée du nord, turkménistan
17/07/2014
Pays-Bas / Luxembourg
Pour ne pas confondre ces deux drapeaux, il suffit de se dire que les couleurs bleu et rouge de celui des Pays-Bas (premier drapeau) sont légèrement plus foncées que celles du drapeau du Luxembourg (difficile de noter la très légère différence de proportion). Officiellement le bleu néerlandais est bleu outre-mer tandis que le luxembourgeois est bleu ciel. Le drapeau de la Hollande remonte à 1581, date qui marque la création des Provinces-Unies (1581-1795), après la guerre d'indépendance menée par ces territoires contre la domination espagnole. C'est l'instigateur de cette révolte, Guillaume 1er d'Orange-Nassau (1533-1584), qui créa ce drapeau, nouvel emblème des sept provinces du nord (le sud correspond aujourd'hui à la Belgique et au Luxembourg). Lorsque les Provinces-Unies devinrent la République de Batavie (1795-1806), sous influence française, les couleurs du drapeau furent conservées. Elles ne changèrent pas non plus lors du retour au pouvoir de la maison d'Orange (et de la création du Royaume de Hollande) en 1806, et furent officialisées par décret le 19 février 1937. La loi ne donne pas d'explication aux couleurs. Lors de sa révolte, Guillaume d'Orange estimait qu'elles étaient celles des sept provinces.
Le drapeau du Luxembourg trouve son origine dans la participation de cette province - intégrée au Royaume uni des Pays-Bas en 1815 - à la Révolution belge de 1830 contre ce même royaume. L'adoption des trois couleurs fut confirmée le 12 juin 1845 par une circulaire de Gaspard-Théodore-Ignace de la Fontaine, gouverneur du Grand-Duché de Luxembourg. Contrairement à ce que certaines sources pourraient affirmer, le drapeau n'est pas copié sur celui des Pays-Bas. Les couleurs bleu, blanc et rouge seraient celles des armoiries des comtes et ducs du Luxembourg (voir le drapeau plus bas). Mais rien n'est sûr car une autre hypothèse affirme que le drapeau serait inspiré de celui de la France en raison de la popularité au sein de certains cercles luxembourgeois des idées de la Révolution. Le drapeau fut rendu officiel le 23 juin 1972 puis ses proportions furent légèrement modifiées le 27 juillet 1993. Enfin, en octobre 2006, le député Michel Wolter annonça vouloir proposer un projet de loi remplaçant l'actuel drapeau par le pavillon maritime (voir plus bas). Le 6 juillet 2007, le Conseil du Gouvernement annonça que le drapeau civil (identique au pavillon maritime mais d'une proportion différente) pouvait être utilisé aux côté du drapeau tricolore sur le sol luxembourgeois. J. N
18:04 Publié dans Drapeau | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : drapeau à trois bandes égales, drapeaux similaires, drapeau à trois bandes horizontales égales, pays-bas, hollande, luxembourg, drapeau pays-bas, drapeau luxembourg
26/12/2013
Failed States Index - 2013
Le think tank américain Fund for Peace (1) publie chaque année depuis 2005 son classement des "Etats faillis" (Failed States). Flou et controversé, le concept définit généralement un Etat failli comme étant incapable aussi bien de maintenir un contrôle sur l'ensemble de son territoire (et d'avoir le monopole de la violence légitime, une idée chère à Max Weber), d'exercer une autorité légitime afin de prendre des décisions collectives, de procurer des services publics, et inapte à interagir avec la communauté internationale comme membre à part entière de cette dernière.
Souvent utilisée par les journalistes et commentateurs politiques pour décrire un Etat qui ne remplit pas les critères objectifs de souveraineté (2), cette notion fut critiquée par le linguiste et philosophe américain Noam Chomsky qui, dans son ouvrage Failed States : The Abuse of Power and the Assault on Democracy (2007), souligne l'ambigüité du concept, applicable selon lui aux Etats-Unis d'Amérique qui représenteraient une menace pour la sécurité internationale.
En théorie des Relations Internationales, cette notion fait suite à d'autres théories convergentes sur le dysfonctionnement de l'Etat. L'américain Robert Jackson parle en 1993 (3) de "quasi-Etat". Tout en détenant une personnalité juridique, cet Etat est privé de prérogatives essentielles (monopole de la violence, ressources économiques), et ne survit que grâce à la bienveillance de la communauté internationale. En 1995, un autre académicien américain, William Zartman, exposait sa théorie de l'"Etat effondré" (collapsed State) (4). Incapable de générer de la cohésion sociale, cet Etat est marqué par le patrimonialisme et la corruption. Les instances officielles sont dès lors concurrencées par des sources de pouvoir alternatives qui remettent en cause sa légitimité (Zartman appliqua ce concept à la Somalie, le Libéria, et l'ex-Yougoslavie). Quatre éléments montrent le caractère effondré de l'Etat :
- Il ne fonctionne plus comme centre de décision, perd sa légitimité, perd le droit de dicter les droits et les finalités collectives de la société.
- Il n'est plus le symbole de l'identité nationale. Il ne peut plus donner un nom à ces habitants et une signification à leurs actions sociales.
- L'organisation politique centrale n'exerce plus son autorité sur l'ensemble du territoire.
- L'Etat, en tant qu'acteur économique, ne dispose plus de capacités extractives et redistributives.
En 2005, est apparue la notion d'"Etat fragile". Elle présente une différence ostensible avec les autres. "Son émergence provient spécifiquement de l'initiative d'organisations : elle n'est pas le fruit de recherches politologiques mais d'une production institutionnelles de normes" (5).
Ainsi, au-delà des nuances existantes, ces quelques notions, sensiblement proches finalement, ont pour dénominateur commun d'évaluer (ou de stigmatiser) l'ampleur de dysfonctionnement d'un Etat reconnu par l'ensemble de la communauté internationale.
Portant sur 178 Etats, le classement de Fund for Peace qualifie d'Etat le plus failli en 2013 la Somalie (1e), suivie de la République Démocratique du Congo (ou Congo-Kinshasa) (2e) et du Soudan (3e). Les Etats les plus faillis de la planète sont fort logiquement des territoires pauvres ou marqués par des conflits militaires (présents ou passés). On retrouve chez les moins faillis les Etats scandinaves, toujours bien placés dans les classements "politiques" d'Etats. La Finlande est "première" (178e), suivie de la Suède (177e) et de la Norvège (176e). Jihad Naoufal
Les 10 Etats les plus faillis
1.Somalie
2.Congo-Kinshasa
3.Soudan
4.Sud-Soudan
5.Tchad
6.Yémen
7.Afghanistan
8.Haïti
9.Centrafrique
10.Zimbabwe
Les 10 Etats les moins faillis
178.Finlande
177.Suède
176.Norvège
175.Suisse
174.Danemark
173.Nouvelle-Zélande
172.Luxembourg
171.Islande
170.Irlande
169.Australie
Classement complet :
http://ffp.statesindex.org/rankings-2013-sortable
(1) Fund for Peace fut fondé en 1957. Basé à Washington D.C, son objectif principal est de prévenir les conflits.
(2) Pour une reflexion sur la souveraineté de l'Etat, Cf. Bertrand Badie, "De la souveraineté à la capacité de l'Etat", in Marie-Claude Smouts, Les nouvelles relations internationales - Pratiques et théories, 1998.
(3) Robert H. Jackson, Quasi-States : sovereignty, international relations and the third world.
(4) William H. Zartman, Collapsed States : The Desintegration and Restoration of Legitimate Authority.
(5) Jean-Marc Chataigner, Hervé Magro, Etats et sociétés fragiles: entre conflits, reconstruction et développement, 2007.
15:00 Publié dans Liste/Classement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fund for peace, etat failli, etat effondré, quasi-etat, etat fragile, william zartman, robert jackson, somalie, soudan, sud-soudan, yémen, zimbabwe, république démocratique du congo, finlande, suisse, suède, norvège, islande, nouvelle-zélande, luxembourg, tchad, afghanistan, haïti, centrafrique